Certaines utopies, si irréalisables soient-elles, ont le mérite d’être pensées.
Sous-titre : « I have a dream’ »

Le football, à sa façon, n’est que la caricature immonde d’une société déliquescente, décadente, en fin de vie.

Il est l’acmé de cette comédie si peu humaine qui n’admet que le cynisme comme préalable à ses joies, les intérêts et le calcul tels l’ouverture nécessaire à ses jeux d’un cirque télévisé maintenant tout un peuple sous perfusion médiatique.

J’ai toujours pensé que l’humanité, pour s’en sortir, se devait de réaliser quelques défis apparemment impossibles... des gageures donc !

Oui, comme le drogué qui s’empêchera « d’y toucher », le soumis qui décidera de ne plus systématiquement jouer les approbateurs de service, l’écervelé qui cessera d’acheter pour acheter, l’homme superficiel qui troquera sa grosse berline pour une petite bagnole, préférant désormais de plus solides valeurs à cette triste représentation sociale !

Oui, il y aurait donc pour notre monde, des passages symboliques à effectuer... radicalement, pour changer de cap !... et voici, en ce qui concerne la France, ce minimum à réaliser pour espérer s’engager sur une autre voie :

-arrêter le foot, progressivement, comme pour toute drogue, puis finalement définitivement... pour le réinventer, en une seule activité de loisir, de jeu, inventive, décontractée !

-se passer de Johnny, Bhl, Begbeider et autres Noah, pour exemple, mais surtout de Nicolas et Carla.

-désengorger les grandes villes, Paris ce monstre puant en premier, en imposant un service de transport en commun sous forme de cars qui, en dehors des autres véhicules ne pouvant procéder autrement, seraient les seuls à emprunter les autoroutes menant à ces cités asphyxiées ... avec un service de ramassage amplifié !

Si la France pouvait s’imposer ceci ; si le monde la suivait, tout pourrait changer et la vie devenir vivable. 
Je sais, c’est naïf, mais n’est-ce pas là le rôle de l’utopie ?