• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de René Job

sur Le RMI sans condition, ça suffit !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

René Job (---.---.131.239) 23 novembre 2006 14:22

Cet article est bien écrit. Argumenté.

Par contre l’auteur ne connaît rien des choses de la vie.

Le RMI est un revenu social pas un revenu du travail.

Il existe en économie trois sortes de revenus :

Les revenus du capital, les revenus du travail et les revenus sociaux. Les trois espèces de revenus sont nécessaires pour qu’une société dynamique fonctionne.

Le RMI est un revenu social citoyen. Il apparaît historiquement suite au choix politique de se lancer dans la construction d’une Europe Libérale sur fond de crise économique majeure.

Le RMI est le prix (maigre) acquitté par la société pour ces choix politiques.

La tendance est à culpabiliser les gens « victimes » de ces choix auxquels ils n’ont aucune part. Le développement du temps partiel, des emplois aidés et des formules flexibles correspondent déjà à la mise au travail forcé de gens dont on a volé l’avenir.

Le problème, Monsieur le petit penseur de service, c’est que les gens sont détruits intérieurement. Ils ne représentent pas une valeur travail intéressante pour qui que ce soit. Les entrepreneurs comme les fonctionnaires comme les associatifs n’ont pas le temps car les moyens d’encadrer des gens « inopérationnels ». Si vous préférez : en majorité inemployables. Pour les ramener dans le champ des revenus du travail, il faut des années d’un travail de professionnels patients. Notre société connaît la solitude et les maladies mentales. Car elles sont les seules protections qui restent à beaucoup de gens.

La destruction de nos concitoyens a un prix : celui du RMI.

Je ne félicite pas Agora Vox pour avoir laissé publier un article bien écrit mais intrinsèquement digne du néo-nazisme prônant des formes d’esclavage étatisées.

Quant à ceux qui sont d’accord, souciez vous de vous-mêmes car quand on avance dans cette direction la dictature n’est pas très loin. Et en dictature nul n’est à l’abris de l’arbitraire.

Là-dessus au moins un vrai libéral serait parfaitement d’accord avec moi. Par vos jugements, petits, vous condamnez les libertés publiques.

On dira que Monsieur Schmidt n’a pas assez réfléchi.

A tous si vous voulez une société où l’enrichissement personnel illimité est la règle alors il faudra accepter de servir un revenu social pour subvenir aux besoins de tous ceux qui sont éliminés de facto du jeu.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès