Eh bien moi ! je dois être prophète, du moins en ce petit territoire qu’est ma conscience, car la recrudescence de ce genre de théories fumeuses, je l’avais prévue, et dans les temps si j’ose dire !

Je prédis beaucoup de choses, moi !

La tartuferie des gens qui se moquaient il y a peu de la planète comme d’une guigne et qui à présent ne jurent plus que par le développement durable, bibi l’avait prévue il y a de cela une quinzaine d’années !

Les dégâts opérés par une éducation d’inspiration libérale -libre marché du désir sans frein à la « c’est mon choix »-, je les avais prévus, et encore, le pire reste à venir... on attend une tuerie à l’américaine, genre Columbine !- dans un de nos lycées français.

Tout ceci, ce n’est pas le fait d’un vaticinateur d’opérette, mais bien plus d’un certain sens de la sociologie, la vraie -pas celle d’Etat !-, qui consiste à flairer l’air du temps.
Un travail, donc, de qui ne dénie pas tout, et n’a pas 24 heures sur 24 la tête sous le sable.

J’explique ceci pour ajouter à des fins utiles que d’autres, devinant peu mais étant beaucoup manipulateurs, profiteront du peu de connaissances acquises et déjà galvaudées pour prédire à tout vents, prophétiser sans vergogne par-delà les tempêtes !

Alors, par les temps qui courent, un bon cataclysme ravageur, une pandémie et ses morts, et on verra affluer en nos villes, des types en tongs, longue robe blanche, crâne rasé et un brin allumé, marchant tels des zombies en scandant des :

-« Frères humains, rejoignez-nous !... la fin approche !... groupons-nous autour du mage Quivoulaméprofon ! »

Là encore je risque bien d’avoir raison !
Les années qui vont suivre vont être sans nulle doute psychologiquement difficiles, mais malgré tout fort drôles pour qui sait prendre un minimum de distance.
Le rire naît du tragique, non ?

Alors, je prédis que beaucoup ne riront pas du tout, mais que Bardamu trouvera encore le moyen de le faire.
Ah ! comédie humaine, quand tu nous tiens !