Pour que mon propos soit clair :
Je ne suis pas contre les entreprises. Mais c’est un fait que les représentants du MEDEF et de la CGPME font du chantage à l’emploi pour obtenir des subventions déguisées sous la forme de remises de charges sociales. Les comptes des entreprises sont tronqués. C’est tout.
Mais maintenant que l’État s’engage sur la voie de la remise en question de ces aides parce que tous les analystes ont démontré qu’elles étaient parfaitement improductives, il faut bien trouver un nouveau discours pour faire valoir leur reconduction.
Le gouvernement actuel qui n’est pas « crypto-communiste » veut un budget audité régulièrement. On doit pouvoir mesurer l’efficace des mesures prises.
Je suis donc au regret de malmener votre bien pensance en vous informant que toutes ces mesures sont des mesures de politique sociale et économique. Elles sont donc comparables.
Le contribuable a quand même le droit de savoir à quoi sert son argent ? Non.
Et si certains revendent leurs entreprises avec des comptes améliorés par ces mesures, le contribuable qui ne profitera pas des plus values a quand même le droit de le savoir. Si ces entreprises aidées licencient alors que le contrat social est contraire, on a quand même le droit de remettre en cause les aides. Non ?
Quant à votre expérience, j’ai la même dans ma famille.
Les entrepreneurs ne vont pas renoncer comme çà à ces aides. Que croyez-vous ? Ils défendent leur intérêt tout en dénonçant les « profiteurs » du système qui alourdissent leurs charges.
Mettre les gens au travail dans ces conditions revient à les mettre à disposition quasi-gratuitement de la société en usant de la contrainte (la menace de suppression du seul revenu de vie...donc du droit d’exister). Et ce n’est pas profitable aux entreprises car, ces gens concurrenceront des sociétés de services qui pourraient se créer et recruter des chômeurs contre un salaire décent. En faisant de ces nouveaux salariés de bons contribuables. Pensons aussi aux entreprises de formation professionnelle qui pourraient se monter pour requalifier notre population...des opportunités de création de richesses, il y en a.
Quand je lis ce genre de prose, je pense aux usines Krupp. Au STO. A la violence et aux trains de travailleurs livrés de force à la grande industrie allemande.
On peut aussi se référer à l’Union Soviétique, çà marche aussi très bien.
A ces faignants alors.
Mais je vous accorde qu’en Chine, le travail forcé est un modèle à la mode. Et çà à l’air de plaire aux libéraux bien pensants de service. La Chine, un grand pays démocratique comme tout le monde le sait.
J’aimerais qu’une idéologie pas du tout française reste hors les frontières françaises.