@ hallucinant
Je vous suis dans votre raisonnement. Mais ces questions sont difficiles à aborder.
Ensuite, je pense que pour sortir de l’impasse de vie qu’est le RMI, il faut prendre des mesures intelligentes.
Par exemple :
1/ aider tous les gens moralement par un accompagnement constant, pour les aider à se reconstruire socialement.
Comment proposer ses services quand on ne croit plus en soi ? Qui va croire en vous, si vous mêmes n’y êtes plus ?
- > nous avons des psychologues, servons-nous en.
2/ Comme le dis Gerald : formons les gens systématiquement.
Peu importe l’âge, on sait très bien que le cerveau fonctionne et se développe jusqu’en fin de vie.
3/ généralisons la mobilité sociale par des cycles de formation au cas par cas, individualisés.
Des salariés devriendrons peut être entrepreneurs, professions libérales, commerçants, artisans à un autre âge de leurs vies. La confiance vient avec le temps et l’expérience. Et pour ces activités, il en faut.
4/ Créons un vrai revenu de citoyenneté autour du SMIC pour tous de 18 ans (16 si émancipé) jusqu’au décès. revalorisons les revenus du travail afin que celui ou celle qui oeuvre soit récompensé de ses efforts.
5/ Aidons les entrepreneurs. Rien n’est fait pour les aider sérieusement à réussir. Ils doivent avoir le droit au tâtonnement, à la méthode essais/erreurs. ici, si on en réussit pas du premier coup, il y a des chances qu’on ne s’en remette pas.
6/ Changeons les statuts des professions libérales. Ils doivent pouvoir limiter les dégâts en cas de déconfiture.
7/ Créer un pôle financier étatique pour soutenir et aider les TPE/PME/PMI exclusivement. Avec prêts financiers et veille économique assurée par l’Etat pour ses entreprises.
Il y a d’autres choses à faire sur le plan économique : renégocier le projet européen en urgence. Fermer les frontières européennes trop ouvertes. Et plus d’extensions géographiques nouvelles.
Avec tout çà, on aura déjà beaucoup moins de RMIstes.
La France est un vaste gâchis humain. Rien d’autre. Et les discours méprisants et accusateurs n’y changeront rien.