Il n’est pas question de charité, mais de justice et de survie de l’humanité toute entière
Merci pour cet article
Une réunion symbolique où sont absents les pays riches
Malgré les belles déclarations... pas d’objectifs chiffrés
L’OMC en question
_____________La faim n’est pas une fatalité
-"C’est
plutôt sur la question, très délicate, de la coordination des
institutions internationales que la réunion romaine pourrait se révéler
utile. En clair, comment faire pour que les institutions
internationales parlent à l’unisson face à la crise alimentaire ? Pour
l’heure, entre la FAO, qui milite inlassablement pour la défense de
l’agriculture familiale, et l’Organisation mondiale du commerce, qui ne
jure que par la disparition des tarifs douaniers, c’est le grand écart.
« Le plus efficace, face à la
crise, serait d’autoriser les Etats du Sud à mettre des droits de
douane sur les produits vivriers, comme l’Europe l’a fait au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui permettrait de fixer des prix sur
le marché intérieur »( Bruno Parmentier). Sauf que l’OMC dit tout le contraire, et bloque toute avancée" (L.L.)
-Invité de France inter le 31/05/2008, Edgar Pisani, qui fut Ministre de l’agriculture de 1961 à 1966, proposait les pistes suivantes : déposséder
l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de son monopole comme
instance de règlement des problèmes commerciaux, lier de façon
rigoureuse politique agricole et politique alimentaire, considérer que
le problème de la faim est l’un des plus dangereux pour la sécurité
mondiale, organiser le monde en zones les plus homogènes possibles
ayant des règles internes correspondant à leur réalité et des règles externes d’échange prenant en compte l’équilibre du monde .L’urgence est là : selon la FAO, la « flambée
des prix des denrées alimentaires provoque d’immenses souffrances et
privations : elle peut avoir des effets dévastateurs sur les 800
millions d’êtres humains déjà victimes de sous-alimentation chronique.
Déjà leur nombre se grossit de plusieurs autres millions de pauvres qui
ne sont plus en mesure d’aujourd’hui de se procurer la nourriture dont
leur famille a besoin pour mener une vie saine »
-FAO : les chefs d’Etat se mettent à table, le monde a toujours faim | Mediapart :