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Accueil du site > Tribune Libre > La mort silencieuse des enfants : Qui se soucie de la faim du Monde (...)

La mort silencieuse des enfants : Qui se soucie de la faim du Monde ?

« Dieu a dit : il faut partager ; les riches auront la nourriture, les pauvres auront l’appétit. »

Coluche

  Un, deux, trois, quatre, cinq : un enfant vient de mourir de la faim. C’est par ce compte macabre que Jacques Diouf, directeur général de la FAO, nous appelle au secours sur un ton suppliant. Près de 200 millions d’enfants vivant dans des pays en développement souffrent de problèmes de croissance et de santé en raison d’une mauvaise alimentation dans leur petite enfance, a fait savoir mercredi l’Unicef. En Asie, le pourcentage d’enfants souffrant d’un retard de croissance est cependant tombé de 44% en 1990, à 30% l’an dernier et en Afrique, il est passé de 38 à 34% pour la même période, indique un rapport de l’Unicef. Alors que la malnutrition touche 1 milliard de personnes dans le monde, personne n’attend grand-chose d’autre de ce sommet que de fortes paroles et des constats tragiques. Aucun représentant du G8 n’est présent à cette réunion, à l’exception de Silvio Berlusconi, qui échappe ainsi à la réouverture d’un procès prévue le même jour à Milan.

Snobé par les dirigeants du G8, le sommet de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, voudrait bien relever le challenge de l’éradication de la faim dans le monde, oui. Mais, vraiment quand ? Dans un délai inconnu ? Les chiffres à eux seuls sont bien éloquents quant à la tragédie silencieuse qui se déroule sur notre planète Terre. « Aujourd’hui, plus de 17.000 enfants vont mourir de faim. Un toutes les cinq secondes. Six millions par an. Ceci n’est pas acceptable. Nous devons agir. » Dès l’ouverture du sommet de la FAO, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a voulu frapper les esprits en égrenant un chapelet de chiffres dramatiques. Selon lui, il faudra accroître la production alimentaire de 70% pour nourrir plus de 9 milliards d’humains en 2050. « Il nous faut effectuer des changements significatifs pour pouvoir nous nourrir et en particulier protéger les plus pauvres et les plus vulnérables », a ajouté Ban Ki-moon. C’est dans ce but que les chefs d’Etat et de gouvernement (sauf ceux du G8) étaient réunis, hier, à Rome. Dans une déclaration finale, ils se sont engagés à « éradiquer la faim dans le monde », mais la date butoir pour y parvenir, 2025, a été supprimée du projet initial. Seul objectif daté : « Réduire de moitié le pourcentage et le nombre de personnes souffrant de la faim et de la malnutrition d’ici à 2015. »

Les pays membres de la FAO avaient déjà réitéré cet objectif du Millénaire en juin 2008. Depuis, le nombre de personnes souffrant de la faim est passé de 850 millions à 1,02 milliard. Aucun chiffre ne figure non plus sur les investissements nécessaires pour accroître la production agricole, notamment pas les 44 milliards de dollars annuels pour l’agriculture, jugés nécessaires par le directeur général de la FAO, Jacques Diouf. La déclaration finale prévoit seulement « d’inverser la tendance à la diminution des financements nationaux et internationaux consacrés à l’agriculture, à la sécurité alimentaire et au développement rural des pays en développement ». Devant le siège de la FAO, des militants d’ONG altermondialistes avaient dressé une tente pour protester contre les multinationales qui « utilisent la nourriture comme moyen de spéculation ». De son côté, Oxfam France a relevé que « sans financement, il n’y a aucun espoir de nourrir un milliard de personnes souffrant de la faim ».(1)

La faim touche tous les continents à des degrés divers, même dans lesdits développés la fracture est importante. Aux Etats-Unis, près de 15% des foyers américains, soit 17 millions d’entre eux et trois millions de plus que l’année précédente, ont eu du mal à remplir leurs assiettes à un moment donné en 2008, faute d’argent, indique un rapport gouvernemental publié lundi 17 novembre 2009. C’est un record depuis 1995, quand le ministère de l’Agriculture a commencé à mesurer « l’insécurité alimentaire », c’est-à-dire l’incapacité des foyers à assurer toute l’année à tous leurs membres une alimentation suffisante pour mener une vie saine. Pendant ce temps, le lobby des armes est plus florissant que jamais. Le budget militaire du Pentagone est égal à deux fois le budget de toutes les autres nations. Même les pays arabes ne sont pas en reste, ils s’arment jusqu’aux dents pour un hypothétique adversaire extérieur à la Oumma, mais bien réel quand il s’agit de se menacer mutuellement. Nous l’avons vu hier à la télé égyptienne avec les rodomontades du zaïm qui menace ceux qui attentent à la dignité des Egyptiens - visant l’Algérie- et qui menace plus directement l’Iran se voulant et s’intronisant le défenseur du Monde arabe. Aujourd’hui, il reçoit Shimon Peres pour parler avec lui, on l’aura compris, de paix. Il y a bien longtemps que le zaïm a mis un genou à terre concernant Israël. Il est vrai que cela lui permet de drainer une aumône de 3 milliards de dollars des Américains qui lui permet de calmer temporairement les émeutes de la faim autrement que par sa police.

Rouler ou conduire, il faut choisir

Pour rappel. Au printemps 2008, des « émeutes de la faim » secouaient 35 pays à travers le monde... Une crise qui n’avait rien de conjoncturelle et dont la menace reste en embuscade dans un monde en proie aux crises financières, économiques et climatiques. Avril 2008, l’Egypte, le Maroc, l’Indonésie, les Philippines, Haïti, le Burkina Faso, la Mauritanie connaissent des manifestations populaires d’une rare violence. En un an, le prix des denrées alimentaires a en effet connu des hausses vertigineuses, 42% pour les céréales, 80% pour les produits laitiers, selon la FAO. Une flambée des prix de 40% en moyenne pour le blé, le maïs et le riz, ce dernier ayant atteint 1000$ la T, un record ! Dans le même temps, le soja, le colza et l’huile de palme, tous produits de base essentiels dans le Tiers-Monde, subissaient les mêmes envolées...En résumé, une situation catastrophique pour les plus pauvres, ceux-ci consacrant quelque 70% de leurs revenus par foyer à l’alimentation contre 15% dans les pays industrialisés...Louis Michel, commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire, n’hésitait pas alors à évoquer un possible « tsunami » alimentaire.(2)

En Amazonie par exemple, où se pose avec acuité non seulement la question de la préservation d’une biodiversité déjà très menacée, mais plus encore celle des effets de la déforestation et de l’extension du désert agricole sur le changement climatique global...Surtout quand l’on tient compte de la place qu’occupent les grandes forêts tropicales dans le régime des pluies et de leur rôle essentiel comme puits de carbone. Les grandes forêts sont en effet les poumons verts de la planète, produisant l’oxygène que nous respirons et absorbant le CO2 que nos activités et nos transports produisent aujourd’hui en excès. Cependant, les agrocarburants qui détournent d’immenses surfaces agricoles de leur vocation alimentaire - resterait d’ailleurs à savoir si la transformation de céréales en carburant est quelque chose de vraiment rationnel, voire de moral - ne sont que l’un des aspects d’une crise aux visages multiples.

Les agrocarburants représentent une production de 40 millions de tonnes annuels dont 4 millions de biodiesel et 36 d’éthanol, à comparer aux 2 milliards de tonnes de pétrole consommés chaque année par les transports routiers. On voit que l’impact en tant que carburant est négligeable (2%). Par contre, la catastrophe humanitaire se compte en millions de vies humaines(2)

On apprend au passage que ce sommet a vu la première dame d’Iran, l’épouse du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, Azam al-Sadat Farahi, qui s’exprime rarement en public, se rendre hier au forum des épouses des chefs d’Etat, avant l’ouverture, lundi pour trois jours, du sommet mondial sur la sécurité alimentaire. Elle s’est exprimée parmi les épouses des quelque 60 chefs d’Etat qui doivent participer au sommet, a déclaré un porte-parole de la FAO, Christopher Matthews. L’agence de presse italienne Ansa précise qu’elle a décrit l’Iran comme un exemple de la lutte contre la faim, expliquant que le système iranien, suivant les enseignements religieux, garantissait la sécurité alimentaire pour l’ensemble des familles iraniennes. Azam al-Sadat Farahi a également dénoncé, à l’occasion de ce forum présidé par Suzanne Moubarak, l’épouse du président égyptien Hosni Moubarak le sort des enfants souffrant de faim dans la Bande de Ghaza.

Pour Jacques Diouf, directeur général de la FAO, « le combat contre la faim peut être remporté ». Aucun nouvel engagement chiffré ne figure dans le projet de déclaration finale d’une quarantaine d’articles, notamment pas les 44 milliards de dollars annuels pour l’agriculture, jugés nécessaires par la FAO. Les auteurs de la déclaration se contentent de saluer la promesse des membres du G8 à l’Aquila en juillet dernier de mobiliser 20 milliards de dollars sur trois ans contre la faim, et de demander que « ces engagements soient honorés ». Pour sensibiliser l’opinion, Jacques Diouf a lancé une pétition en ligne et appelé à une grève de la faim de 24 heures. Lui-même affirme avoir jeûné « par solidarité », de même que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon

Même le pape Benoît XVI a dénoncé cet apartheid alimentaire La Communauté internationale affronte, au cours de ces dernières années, une grave crise économique et financière. Les statistiques témoignent de la croissance dramatique du nombre de ceux qui souffrent de la faim, à laquelle concourent l’augmentation des prix des produits alimentaires, la diminution des ressources économiques des populations plus pauvres, l’accès limité au marché et à la nourriture. (...) Dans l’Encyclique Caritas in Veritate, j’ai observé que « la faim ne dépend pas tant d’une carence de ressources matérielles, que d’une carence de ressources sociales, la plus importante d’entre elles étant de nature institutionnelle. Il manque en effet une organisation des institutions économiques qui soit aussi en mesure de bien garantir un accès régulier et adapté (...) à la nourriture et à l’eau, que de faire face aux nécessités liées aux besoins primaires et aux urgences des véritables crises alimentaires (...) ». Et j’ai ajouté : « Le problème de l’insécurité alimentaire doit être affronté dans une perspective à long terme, en éliminant les causes structurelles qui en sont à l’origine et en promouvant le développement agricole des pays les plus pauvres à travers des investissements en infrastructures rurales, en système d’irrigation, de transport, d’organisation des marchés, en formation et en diffusion des techniques agricoles appropriées »(3).

« Toutefois, poursuit-il, même si la solidarité animée par l’amour dépasse la justice, parce qu’aimer c’est donner, offrir du "mien" à l’autre, elle n’existe jamais sans la justice, qui pousse à donner à l’autre ce qui est "sien" et qui lui revient en raison de son être et de son agir. Je ne peux pas, en effet, "donner" à l’autre du "mien" sans lui avoir donné tout d’abord ce qui lui revient selon la justice. Si on vise l’élimination de la faim, l’action internationale est appelée non seulement à favoriser une croissance économique équilibrée et durable ainsi que la stabilité politique, mais aussi à rechercher de nouveaux paramètres - nécessairement éthiques et ensuite juridiques et paritaires entre les pays qui se trouvent à un degré différent de développement ».(3)

« La faim n’est pas une calamité naturelle », souligne M.Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation. Elle est essentiellement le fruit de choix politiques inadaptés. Ce constat apparaît, à la fois, terrible et salutaire. Terrible par son ampleur : un milliard de personnes seraient sous-alimentées en 2009 selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ; deux milliards d’individus seraient atteints de malnutrition ; neuf millions en mourraient chaque année. Salutaire parce qu’on pourrait éviter la crise alimentaire en effectuant d’autres choix de société. Les solutions de rechange, techniquement réalistes et efficaces, constitutives d’un autre modèle de développement, ne manquent pas. Cependant, leur identification suppose celle des causes du marasme.(4)

Et demain ?

La terre peut-elle nourrir les 6,7 milliards actuels et les 9 milliards en 2050 ? Il existe actuellement un petit groupe de personnes qui disposent d’un tel pouvoir qu’elles agissent sans tenir compte de l’existence des autres habitants de notre planète. (...) Depuis près de quarante ans, c’est-à-dire depuis les années soixante du siècle dernier, le monde globalisé a perdu sa capacité naturelle de réparer les dommages écologiques dérivés de la croissante activité humaine. Pour être plus clairs, disons qu’il lui est devenu impossible de se nettoyer et de se régénérer lui-même en raison du volume énorme de déchets liquides, gazeux et solides déversés par l’homme dans les mers, dans les rivières, dans l’atmosphère et sur les sols. Quelles en sont les conséquences ? Le réchauffement atmosphérique, la perte de sources d’eau potable, la disparition d’espèces, la destruction de la couche d’ozone, l’élévation du niveau des mers et des océans et l’augmentation de sa température. Les désastres naturels voient augmenter leur fréquence. L’humanité a-t-elle conscience de ce qui se passe ? Malheureusement, tout le monde ne s’en alarme pas autant. Un nouveau rendez-vous est prévu pour le mois de décembre, à Copenhague, avec le même objectif de tenter de freiner la destruction de l’environnement, mais la Maison-Blanche ne donne pas le moindre signe qui puisse laisser penser que le plus gros contaminateur se dispose à assumer sérieusement sa responsabilité afin de préserver le futur de l’humanité. La terre se meurt.(5)

Doit-on en conclure que le problème de la faim est une question de volonté politique et de justice mondiale ? Quand les roitelets du Golfe dépensent des milliards de dollars dans des palais ou dans des dépenses de prestige, quand le marché de la publicité aux Etats-Unis est de 300 milliards de dollars, quand le marché des marchands de canon que sont devenus les Etats est de 1200 milliards de dollars alors qu’avec 25 fois moins on peut éradiquer la faim, il y a assurément quelque chose de pourri dans le royaume Terre !

1.Le monde dans les engrenages de la faim Mardi http://french.irib 17 novembre 2009

2.Le spectre de la crise alimentaire [email protected] Dimanche 15 novembre 2009

3.Discours de Benoît XVI au sommet mondial sur la sécurité alimentaire 16.11.2009

4.Stéphane Parmentier:Et soudain resurgit la faim Le monde Diplomatique novembre 2009 5.La terre se meurt : Agence Cubaine de Nouvelles 10.11.2009

Pr Chems Eddine CHITOUR

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


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37 réactions à cet article    


  • Gourmet 24 novembre 2009 12:50

    Eh oui ! C’est comme ça.
    Cela permet, entre autres, de constater que la campagne orchestrée début 2005 suite au tsunami thaïlandais, srilankais, etc et l’afflux massif d’argent qui en a résulté était une belle saloperie.
    500 000 personnes décédées soit-disant. Mais les 5 millions de gamins qui crèvent (et qui crevaient) par an on n’en a pas vraiment entendu parler alors ?
    Hein ?

    db


    • foufouille foufouille 24 novembre 2009 13:14

      et un doublon, un !


      • romaeterna romaeterna 24 novembre 2009 15:09

        Encore et toujours les chiffres de la misère ! Mais à la question combien faut-il de planètes pour nourrir tous ces gosses que l’on continue à faire ou dirais- à pondre : qui répond ?
        Où dans certaines régions ils ne sont que de la chair à canon et/ou les rejetons de religions moyenageuses et meurtrières.

        Rien n’est simple dans tout cela. Ni vous ni moi n’avons la réponse à cette misère mais quand ces gens de tous ces organismes bien-pensant arrêteront-ils de nous parler de mort et de malnutrition d’un coté sans nous parler de démographie de l’autre et de ces religions qui font faire des enfants à toutes ces choses-femmes pour mieux les envoyer se faire tuer.

        A quand une étude simple et documentée sur la démographie dans Agora ?


        • projetX projetX 24 novembre 2009 15:21

          Les seuls vrais coupables sont leurs parents et les gouvernements des pays ou règne la famine.

          Qui peut etre assez cruel pour faire plusieurs enfants quand on sait pertinemment qu’on ne pourra pas les nourrir !

          Les chefs de gouvernement sont souvent complices de ce phenomene, tant ils vivent royalement pendant que leur peuple meurt.

          Et quoi de mieux que la misere pour faire croire à des religions fanatiques ???


          • beuhrète 2 24 novembre 2009 16:07


            @projetX,
            Vous oubliez que dans les pays ou la natalité est importante c’est dù au facteur culturel de ces pays qui n’ont pas la retraite eux et que bien souvent sur cinq enfants il n’y a une espérance de vie que d’un seul qui pourra peut-être s’occuper de leurs parents âgés car là-bas on n’a pas les moyens de se débarrasser des vieux en les mettant dans des maisons de retraite comme nous le faisons si gaiement dans nos pays riches.


            • faxtronic faxtronic 24 novembre 2009 17:33

              C est partiellement un facteur culturel. C est dangereux.

              En France il y a 100, 150 ans c etait la meme chose. Les familles avait 7 a 10 gosses facilement, beaucoup mourrait de plein de choses, c etait comme ca. Il y 200 ans c etait 70% des gamins qui mourraient. D ou l interet d avoir plein de gamin. Tu sais, la derniere famine morbide naturelle (non pas du la guerre) en Suisse date de la fin du XIX debut du XX siecle. L irlande en 1845-49 subit une enorme famine, 25% de la popultaion creva de faim en 4 ans.

              Neanmoins la croissance demographique etait faible, et souvent negative, car la mortalite etait forte, voir extremement forte.

              Que voit on maintenant en Afrique et Asie. La demographie explose. Cela veut dire que la mortalite est bien plus faible que la natalite. Donc il faut reduire la natalite. Sinon ces pays ne feront qu exploser, et jamais ne se stabiliseront, et jamais la population sera heureuse .

              Voila


            • faxtronic faxtronic 24 novembre 2009 18:07

              Et pour reduire la natalite, il n y a pas 36 solutions :

              - Liberation des femmes, changement de mentalite de la societe,
              - Contraception
              - Planning familial

              Le changement de mentalite y est donc important.

              Cle fait des dizaines d annee que les aides arrivent, cela n existait pas en occident il y a 1 siecle. Mais rien ne bouge et tout empire, c est un tonneau des danaides, Il faut que la societe change de l interieur pour voir les effets.

              MOINS D ENFANTS, PLUS DE DROITS POUR LA FEMME


            • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 24 novembre 2009 17:07

              Salut Chems Eddine,


              Il y après d’un an sur Agoravox j’ai fais cet article :

              Des millions d’enfants et d’hommes affamés,... mais des toutous et minous rassasiés voir obèses !


              ....je proposais une solution ( peut être trop simpliste ) ....la lecture de certaines réponses nous apprend pas mal de choses sur la nature humaine !

              Qui s’est un jour dans l’au-delà ...faudra peut être rendre des comptes !!!!



              @+P@py

               !



              • claude claude 24 novembre 2009 17:52

                @ projet x,

                • Les seuls vrais coupables sont leurs parents et les gouvernements des pays ou règne la famine.

                  Qui peut etre assez cruel pour faire plusieurs enfants quand on sait pertinemment qu’on ne pourra pas les nourrir !

                je n’ai rien lu d’aussi CRETIN depuis longtemps ! smiley smiley smiley smiley

                 comme si les femmes du tiers- monde avaient le choix et accès à la contraception !!!
                elles qui sont mutilées sexuellement, excisées, infibulées, qui meurent par milliers de séquelles d’avortements faits dans des conditions proches de la torture (introduction de cintres, verre plilé injections d’eau de javel, de soude, dans l’utérus)
                quand elles ne meurent pas en couche...
                et je ne parle même pas des femmes violées lors des conflits...


                Mortalité maternelle doc.oms


                • L’avortement : polémique et acceptation
                •  En Rouge : Dans ces pays (la plupart dans l’hémisphère sud, c’est-à-dire les pays les moins développés) l’avortement y est illégal. Il est autorité seulement s’il permet de sauver la vie de la mère. Mais dans la plupart des cas les médecins n’y ont pas recours, par tradition, respect des mœurs locales, par moralité, dira-t-on ou par risque de mortalité à l’avortement (Afrique, Amérique du Sud) par manque de moyens médicaux.


                Partout dans le monde, la mortalité maternelle
                dimanche 22 novembre 2009 par Michel D

                • (...) plus de 500 000 femmes meurent chaque année des complications d’une grossesse. Presque toutes auraient pu être sauvées si des soins médicaux adaptés leur avaient été prodigués en temps voulu. Les frais facturés pour les services de santé - y compris certains soins obstétriques et moyens de contraception essentiels - empêchent souvent les femmes sans ressources de bénéficier d’une prise en charge médicale. (...)


                • anty 24 novembre 2009 21:13

                  C’est sûr les féministes vont résoudre les problèmes du monde en créant le matriarcat et en manipulant les statistiques

                  L’affaire à suivre...


                • projetX projetX 25 novembre 2009 12:11

                  Et alors ??

                  Est ce à l’occident de gerer les problemes de contraception, le retard culturel et intellectuel du tiers monde et aussi de nourrir leurs enfants ???

                  Et quand l’afrique sera pleine, je suppose qu’il faudra qu’on se serre en france pour les accueillir ???

                  Il serait temps de sortir de l’angelisme et d’accepter que ces populations sont DIRECTEMENT (par leur attitude) ou INDIRECTEMENT (par leur culture ou leurs dirigeants) RESPONSABLES DE LEUR NAISSANCE et donc de leur alimentation.


                • claude claude 25 novembre 2009 21:00

                  pauvre con !


                • Agoravocs 24 novembre 2009 18:01

                  @projetX

                  Il ne faut tout de même pas oublier deux choses :

                  - Les familles dans des coins reculés d’Afrique n’ont pas accès à la contraception...et on ne peut tout de même pas leur demander de pratiquer l’abstinence pour juguler la sur-natalité ! Au lieu d’injecter des milliers de milliards dans les banques, peut être aurait-on pu garder quelques millions pour des campagnes en Afrique. Mais là on est dans le domaine du rêve... Comme dit Philippe : « on ne dépense pas d’argent... »

                  - Il ne faut pas oublier que la planète est en surproduction !! C’est donc bel est bien un problème de distribution... On ne souhaite pas dépenser d’argent pour faire parvenir de la nourriture à des inutiles (car c’est clairement comme cela qu’ils sont vus). Pendant que des enfants crèvent de faim toutes les six secondes, nos agriculteurs arrosent les trottoirs de lait...

                  Notez que je ne remet absolument pas en cause le mouvement des producteurs de lait, mais ces évènements sont quand même tout à fait symptomatiques de ce qui se passent aujourd’hui dans le monde : il y a de plus en plus de bouffe sur terre, les prix sont en baisse récurrente, mais moins en moins de personnes mangent à leur faim. On touche donc là aux limites du capitalisme.
                  À ne pas oublier : un américain sur 7 ne mange pas à sa faim...


                  • faxtronic faxtronic 24 novembre 2009 18:12

                    « On touche donc là aux limites du capitalisme »

                    Oui, certainement.

                    Mais l homme etant par essence egoiste partout sur la Terre (il s occupe d abord de lui, puis de ses enfants et de ses parents, et par cercles concentriques), alors TINA (There is No alternative).

                    Donc


                  • projetX projetX 25 novembre 2009 12:13

                    La planete ne sera pas toujours en surproduction !!!

                    Soit on limite cette production dans un but ecologique, soit on detruit tout pour produire de la bouffe.
                    Mais meme dans ce cas, à un moment il n’y aura plus assez de nourriture pour un nombre d’enfants toujours en augmentation !


                  • Agoravocs 24 novembre 2009 18:03

                    désolé pour les fautes d’orthographe...j’ai mal relu...


                    • ELCHETORIX 24 novembre 2009 19:43

                      On a d’un coté les enfants « obèses » en Occident et les enfants « décharnés » qui meurent de faim dans les pays déshérités ou en surpopulation comme en Asie .
                      Puis les multinationales qui pillent les pays riches en minéraux rares et en énergie devraient redistribuer les bénéfices colossaux à ces populations et non maintenir des tyrans à la tête de ces pays , afin que la masse acquiert la « connaissance » et le minimum vital pour vivre et pas survivre !
                      Bien à vous .
                      RA .


                      • ELCHETORIX 25 novembre 2009 18:06

                        idiote de sioniste , acquérir la connaissance c’est la culture générale dont je parlais !
                        Quant à la langue arabe , je l’apprends , cela occupe ma retraite entre-autre !
                        ya basta
                        RA .


                      • ELCHETORIX 27 novembre 2009 22:40

                        Non mon « pote » pas pour lécher quoi que ce soit , pour mieux aider à vous abattre !
                        RA .


                      • anty 24 novembre 2009 21:40

                        Les pays pauvres ont besoin des régimes démocratiques pour faire décoller leurs agriculture et par la même occasion leurs économies.

                        Les pays qui ne souffrent pas de faim dans ce monde sont en générale les pays démocratiques ce sont aussi les pays les plus riches.


                        • Yaka Yaka 25 novembre 2009 01:04

                          Les pays pauvres ne doivent pas rembourser cette maudite dette qui leur enlève toute marge de manoeuvre.


                        • anty 25 novembre 2009 05:41

                          Les pays démocratiques et riches ont aussi d’énormes dettes avec lesquelles ils doivent composer.

                          L’argent dans les pays démocratiques en général ne tombent pas dans l’escarcelle d’un dictateur car il n’ya pas de dictateur dans les pays démocratiques.(çà tombe sous le sens)

                          Les pays pauvres plus vite ils se débarrasseront de leurs dictateurs moins ils connaîtront la famine.


                        • ZEN ZEN 25 novembre 2009 10:56

                          Tout à fait yaka
                          Mais il ne suffit pas de dire :yaka...


                        • sisyphe sisyphe 25 novembre 2009 06:23

                          Merci pour cet article utile et particulièrement documenté.

                          J’ai aussi, de mon côté, essayé d’attirer l’attention sur ce scandale humain, quand on sait que 44 milliards par an suffiraient à éradiquer les problèmes de faim et de malnutrition, mais qu’ils restent introuvables, alors que, cette année, les banques, responsables de la crise, et donc de l’augmentation de 18% de souffrants de la faim (plus de 150 millions de personnes) renflouées par les millions de milliards des états, vont reverser, cette année, aux États-Unis,pour 23 d’entre elles, 140 milliards de dollars à leurs employés  ; un record absolu. , grâce à leurs jeux spéculatifs, aggravant le problème.

                          Ce n’est pas une question de production ; il y a, actuellement largement suffisamment de nourriture produite pour nourrir toute la planète, mais 1,02 milliard d’humains n’y ont pas accès, par manque de moyens.

                          La politique criminelle de l’OMC, les subventions agricoles des pays développés (365 milliards de dollars), la spéculation sur les denrées alimentaires, participent de ce véritable eugénisme de masse, dans le silence assourdissant des dirigeants politiques des pays les plus riches de la planète.

                          Mais il est à craindre que ce silence soit également l’écho de l’indifférence générale de ceux qui ne sont pas (encore) touchés, préférant ne pas voir troubler leur digestion par les problèmes des « damnés de la terre »...

                          Dans nos sociétés de consumérisme et de « communication » (à sens unique), une nouvelle chasse l’autre, celle-ci sera vite balayée par d’autres, moins gênantes, et on passera à autre chose, entre la poire et le fromage..

                          De même, sur ce site, il est à craindre que ce genre d’article rencontre bien moins d’écho que les éternels refrains complotistes sur le « nouvel ordre mondial », pour masquer celui, très actuel, qui réduit 1/6ème de l’humanité à la famine et à la mort.

                          Vous avez tout mon soutien.


                          • anty 25 novembre 2009 07:53

                            Ce qui est sûr ce n’est pas avec un discours passéiste comme le tien qu’on va résoudre le problème.

                            Ce n’est pas un problème d’argent sinon le problème pourrait être résolue depuis longtemps

                            Les pays pauvres sont perclus par des maux comme :

                            corruption généralisé car manque de démocratie

                            une éducation déficiente

                            déficits des infrastructures de toutes sortes:voiries,ports,industries etc...

                            Enfin ramener le pays de l’état de dictature à l’état d’une démocratie est une entreprise de longue haleine à laquelle il faut s’atteler jour après jour

                            Je prends comme référence la Corée du Sud 40millions d’habitants 90 000 km2 ( 6fois plus petit que la France).

                            En 1950 ce pays fut considérée comme pauvre et faisant partie du tier monde .

                            Aujourd’hui ce pays est quasiment autonome au niveau alimentaire tout comme son voisin le Japon (125 millions d’habitants pour un territoire montagneux grand comme le 4/5 de la France) mais en plus ce pays a réussi de développer une industrie puissante grâce à son opiniâtreté dans le travail.

                            Ce pays a obtenu évidement des aides mais cela n’aurait pas suffit s’il s’était pas pris en main.

                            La démocratie en Corée du Sud est toute récente (une vingtaine d’années de mémoire)
                            mais c’est lors de son passage à la démocratie qu’il a connu ses progrès les plus spectaculaires.


                          • sisyphe sisyphe 25 novembre 2009 11:11

                            Par anty (xxx.xxx.xxx.121) 25 novembre 07:53

                             Ce qui est sûr ce n’est pas avec un discours passéiste comme le tien qu’on va résoudre le problème.
                             Ce n’est pas un problème d’argent sinon le problème pourrait être résolue depuis longtemps

                            Oui ?
                            Par l’opération du Saint Esprit ?
                             Par un coup de baguette magique tenue par la main invisible du marché ?
                            Par une action philantropique des banques ?

                            Donc, tu as l’u l’article, les liens, et c’est la constatation que tu en tires ...

                            Les 15 millions de foyers américains qui sont touchés, le million en France, plus les 8 millions sous le seuil de pauvreté qui arrivent, c’est aussi un problème de démocratie...

                            Le rapport de la FAO 2009, c’est un « discours passéiste » de gens qui n’ont rien compris.

                            Ok.

                            Alors, soit ; c’est un problème de vue ; là, c’est direction opticien
                            soit un problème de compréhension ; là, ce sera plus dur ; mais il suffit de relire ATTENTIVEMENT l’article, les liens, le rapport de la FAO, et tu reviens nous en parler .... ou pas, parce qu’à force de répéter sans effet pour les mal-comprenants, on se rend compte que ça ne sert à rien.

                            Allez, bon vent.


                          • anty 25 novembre 2009 12:34

                            Compare ce qui est comparable

                            Décemment tu ne peux pas comparer un pauvre de France à un miséreux d’Afrique c’est de l’indécence de dire de pareilles sottises...


                          • Blé 25 novembre 2009 07:41

                            La faim dans le monde est programmée par ceux qui ont des intérêts à cette faim. Quand les gens ont faim, ils survivent et leur premier soucis ce n’est pas la corruption de leurs dirigeants mais la recherche de quelques miettes à se mettre sous la dent.

                            Comme par hasard, dans les pays où règne la faim, les sols et sous-sols sont riches de matières premières, la population voit défiler cette richesse mais n’en profite pas. Le fric sur les comptes bancaires des « élites » de ces pays est proportionnel à la pauvreté de la population.

                            Pour se faire il faut la complicité des oligarchies occidentales, Total n’a rien à foutre que des gosses meurent de faim en Afrique ou ailleurs, les actionnaires sont contents,là est l’essentiel.

                            Les mères dans ces pays ne sont pas cruelles, elles subissent une double peine : elles ne choisissent pas leur grossesse (ni leur sexualité) et elles ont la douleur de voir partir leurs petits.


                            • ZEN ZEN 25 novembre 2009 10:42

                              Il n’est pas question de charité, mais de justice et de survie de l’humanité toute entière
                              Merci pour cet article

                              Une réunion symbolique où sont absents les pays riches
                              Malgré les belles déclarations... pas d’objectifs chiffrés
                              L’OMC en question
                              _____________La faim n’est pas une fatalité

                              -"C’est plutôt sur la question, très délicate, de la coordination des institutions internationales que la réunion romaine pourrait se révéler utile. En clair, comment faire pour que les institutions internationales parlent à l’unisson face à la crise alimentaire ? Pour l’heure, entre la FAO, qui milite inlassablement pour la défense de l’agriculture familiale, et l’Organisation mondiale du commerce, qui ne jure que par la disparition des tarifs douaniers, c’est le grand écart. « Le plus efficace, face à la crise, serait d’autoriser les Etats du Sud à mettre des droits de douane sur les produits vivriers, comme l’Europe l’a fait au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui permettrait de fixer des prix sur le marché intérieur »( Bruno Parmentier). Sauf que l’OMC dit tout le contraire, et bloque toute avancée" (L.L.)

                              -Invité de France inter le 31/05/2008, Edgar Pisani, qui fut Ministre de l’agriculture de 1961 à 1966, proposait les pistes suivantes : déposséder l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de son monopole comme instance de règlement des problèmes commerciaux, lier de façon rigoureuse politique agricole et politique alimentaire, considérer que le problème de la faim est l’un des plus dangereux pour la sécurité mondiale, organiser le monde en zones les plus homogènes possibles ayant des règles internes correspondant à leur réalité et des règles externes d’échange prenant en compte l’équilibre du monde .L’urgence est là : selon la FAO, la « flambée des prix des denrées alimentaires provoque d’immenses souffrances et privations : elle peut avoir des effets dévastateurs sur les 800 millions d’êtres humains déjà victimes de sous-alimentation chronique. Déjà leur nombre se grossit de plusieurs autres millions de pauvres qui ne sont plus en mesure d’aujourd’hui de se procurer la nourriture dont leur famille a besoin pour mener une vie saine  »

                              -FAO : les chefs d’Etat se mettent à table, le monde a toujours faim | Mediapart :


                              • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 25 novembre 2009 11:25

                                Ces faits indéniables sont le vrai scandale en 2009, la cause principale est le très mauvais partage des richesses dans le monde.10% de la population mondiale possède 55% des richesses. Ajouté à ça le pillage des matières premières qui ne profitent que très rarement aux populations des pays ou ces ressources sont exploitées, surtout en Afrique ou la France a une très grande responsabilité dans cet état de fait (Total, Bolloré, & cie) après on s’étonne que les habitants de ces pays maintenus dans la misère par ces méthodes mafieuses veuillent émigrer afin de subvenir aux besoins de leurs familles...

                                http://www.cdurable.info/L-Or-africain-pillages-trafics,617.html

                                http://www.geostrategie.com/664/congo-banque-mondiale-et-multinationales-ont-organise-le-super-pillage-des-matieres-premieres

                                http://survie.org/francafrique/diplomatie-business-et-dictatures/Joyandet-au-Congo-Sarkozy-en

                                http://survie.org/francafrique/diplomatie-business-et-dictatures/article/bollore-monopoles-services-compris-170


                                • faxtronic faxtronic 25 novembre 2009 12:04

                                  La France n a pas a se reprocher Total et Bollore. Total et Bollore sont deux multinationales aux capitaux multinationaux et aux clients multinationaux qui n est en aucun l emanation du suffrage unverselle.

                                  Il y a en marre de la culpabilisation que vous nous faites porter. Les citoyens francais par le chomage, la misere, la pression economique, ideologique et politique sont tout aussi touches par ces multinationales.

                                  Et toi tu repete que la France, c est a dire les francais, car la France est l emanation de la volonte du peuple, , tu repete a bande de con de survie, que les francais sont coupables de cela.

                                  Tu me degoute. 


                                • projetX projetX 25 novembre 2009 12:15

                                  Sans compter que ses entreprises sont soutenues par des financiers qui souvent viennent des emirats arabes...



                                  • ZEN ZEN 25 novembre 2009 12:28

                                    Fax
                                    Il est vrai que Mr Bolloré fait en Afrique un véritable travail de philanthrope !

                                    -« Bolloré : monopoles services compris. Tentacules africaines » :
                                    "La stratégie africaine de Vincent Bolloré et de son groupe est simple : elle consiste à contrôler toute la chaîne de transport, plus quelques filières de production hautement rentables. La vague de privatisations, imposées par les institutions financières internationales, lui permet de racheter le maximum d’infrastructures de transport et d’élargir sa gamme de produits tropicaux (cacao, coton, café, caoutchouc, huile de palme…). La gestion des réseaux ferrés s’est ajoutée à celle des ports et lignes maritimes pour maîtriser le coût du transport de marchandises. Compte tenu du fonctionnement économique et politique de nombreux pays d’Afrique francophone, si l’on se donne la peine d’aller y commercer et investir, c’est qu’on y escompte plus de passe-droits et de profits qu’en France« 
                                    -Recherche Google : Bolloré Afrique
                                    -Comment Bolloré tisse sa toile dans les médias

                                    -Bolloré et Sarkozy, une amitié au service de l’État
                                    -Vincent Bolloré, le nouvel ami milliardaire de Nicolas Sarkozy
                                    -Sarkozy-Bolloré, des connivences... africaines | AgoraVox
                                    - »Bolloré n’a jamais travaillé avec l’Etat« Jamais, vraiment ? | Rue89
                                    -Sarkozy dans l’avion de Bolloré : le PS évoque des »contreparties"


                                    • faxtronic faxtronic 25 novembre 2009 13:26

                                      Putain Zen t es cret... ou quoi (sorry)

                                      Ces putains de multinationales, dont les capitaux etc... sont mutinationaux, qui manipulent via leurs medias prives (dassault, bouygue, bollore, etc...) les democratiies, via leur boite d edition des intellectuels manipulateurs, qui detruisent nos societes, nos ideaux, pour le profit de certains, qui nous bombardent de propagandes ahurissantes, qui pervertissent la democratie, pour leur profit et le profit de leurs actionnaires.

                                      Qui sont ces putains d actionnaires... les fonds de pensions, les fonds nationaux (chinois, arabes), les grandes fortunes.

                                      Leur but est d asservir le monde pour qu ils soit reduit a leur bottes . Un classe de grand, riche, tout puissant, a travers le monde, et le reste d esclave mondialise.

                                      Et ces connards de Survie et autre qui chient sur la France, et donc directement sur les francais, car la France est l emanation du peuple francais et UNIQUMENT l emanation du peuple franacis, qui sont eux meme victimes de ces connasses de multinationales mondialises, qui ne peuvent rien faire car sinon on leur supprime les emplois et ils crevent de misere.

                                      Et le plus con dans tous cela, c est que toutes les organisations de soutiens a la pauvrete du monde emane des citoyens occidentaux ou affilies (japonais), et rien ne vient de la chine ou de l inde.

                                      Tu es deja aller dans ces pays. Il ys des riches a la pelle, qui se roulent dans l or, et qui n ont structurellemnt rien a foutre, rien a branler de 80% de la population qui crevent de faim, qui ne font rien et qui les exploitent a mort. Ils en ont rien a foutre car leur structure est ainsi. Les castes, le confucianisme, les traditions, l anti-democratie.

                                      Et maintenant parlons de l esclavage en afrique du nord. pour les meme raisons il y a des gaps enormes entre les classes, et les classes fortes exploitent a mort les classes faibles : esclavage, ce n est pas un vain en afrique du nord et saharienne

                                      Et c est cela qui nous attends, un monde de maitres et d esclaves, pareil partout le monde au nom de la mondialisation, pour le plus grand profit des multinationale et avec la complicites des gauchos mondialistes.

                                      Non il y en vraiment marre de tous ces connards d idiots utiles qui au nom du mondialisme ne sont que les complices de ces esclavagistes en appuyant a fond le sentiment de honte et culpabilite qui N ONT RIEN A VOIRE AVEC CES CONNERIES DE MULTINATIONALES ET QUI EN SONT LES VICTIMES.


                                    • ELCHETORIX 25 novembre 2009 18:13

                                      Eh , camarade , il ne faut pas mettre tous les gauchistes dans le même moule , en ce qui me concerne je ne me trompe pas « d’ennemis » , en aucun cas , complice de ces mondialistes qui accaparent toutes les richesses au détriment de la grande majorité de citoyens du monde .
                                      CAPICCI !
                                      RA .


                                    • Agoravocs 25 novembre 2009 21:32

                                      « connasses de multinationales mondialises, qui ne peuvent rien faire car sinon on leur supprime les emplois et ils crevent de misere »

                                      Les pauvres...c’est vrai que c’est horrible ce qui leur arrive...

                                      Je ne pense vraiment pas que les « multinationales mondialisées » ne changent rien juste par philanthropie.

                                      Quoique...il est vrai que j’avais vu une interview du PDG de Total qui disait qu’il était obligé de continuer à supporter la junte et à utiliser des esclaves en Birmanie. Car il pensait - plein d’émotion - à tous ces petits esclaves qui se retrouveraient sans boulot, et passeraient donc d’un revenu de 0 euro par mois à 0 euro par mois...avec une famille à charge bien entendu.
                                      Quoique...il a peut-être juste dit que si ce n’était pas Total qui utilisait cette main d’oeuvre gratuite, alors ce serait une autre multinationale du monde mondialisé...
                                      Oui c’est ca !!

                                      Franchement ! Arrêtons de victimiser les multinationales, ca devient injurieux !!

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