@ l’auteur,
- La calotte glaciaire ARCTIQUE fond en été et se reconstitue en hiver.
La tendance a été une fonte pendant 30 ans (avant, personne ne
mesurait...) - elle s’est inversée depuis 3 ans, sans qu’on puisse
tirer le moindre enseignement de ce retournement, trop peu de recul.
Par contre, la calotte glaciaire ANTARCTIQUE (dont le cycle de fonte -
reconstitution est symétrique à celui de l’ARCTIQUE) tend à s’étendre
dans le même temps.
quand vous donnez une info, donnez la en entier !
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/terre-3/d/la-fonte-des-glaces-de-lantarctique-est-reelle-mais-mal-expliquee_14258/
- La fonte des glaces de l’Antarctique est réelle mais mal expliquée
- Les dernières données satellitaires concernant la fonte des glaces en Antarctique montrent que le processus est plus complexe que ne le pensaient les climatologues.(...)
- Quel sera l’impact du réchauffement climatique sur les calottes polaires ? Curieusement, la question agite toujours le milieu de la climatologie. Selon certaines simulations numériques,
l’épaisseur de la couverture de glace en Antarctique devrait augmenter,
même si une réduction de la surface occupée par celle-ci devrait se
produire au cours du XXIième siècle. De fait, en 2005 une étude portant
sur l’augmentation des précipitations neigeuses dans la partie Est de
l’Antarctique semblait donner raison aux modèles numériques. Le rapport
du Giec de 2001 concluait d’ailleurs déjà dans le sens d’une
augmentation de la calotte polaire de l’Antarctique.
(...)
- D’après une étude publiée dans Nature Geoscience, si la partie
Est de l’Antarctique serait bien restée à peu près stable, il n’en
serait pas de même de la partie Ouest. Le bilan général montre alors
une fonte globale de l’Antarctique, malheureusement en train de
s’accélérer, au moins dans la partie Ouest.
(...)
- L’eau perdue en Antarctique : trente fois la consommation de la Grande-Bretagne
- (...) La partie Ouest de l’Antarctique aurait ainsi perdu 132 milliards de
tonnes de glace en 2006, soit 83 milliards de plus qu’en 1996. Pour se
faire une idée du volume d’eau ainsi perdu, le professeur Jonathan Bamber, l’un des auteur de la publication de Nature et professeur à l‘Université de Bristol, le compare à celui du volume d’eau consommée en Grande-Bretagne : « 4 milliards de tonnes de glace, c’est assez pour fournir de l’eau potable pendant un an au pays ». (...)
- Les auteurs ne se prononcent pas vraiment sur l’évolution future du
taux de fonte de l’Antarctique dans les décennies à venir, bien qu’ils
envisagent un possible ralentissement dans un futur proche. En tout
cas, ces dernières années, s’ils ont raison, le taux de fonte s’est
accru de 75 % par rapport à 1996.