@ Bernard D.
Vous pouvez ajouter à Boutin, Bayrou, Les Verts et bien d’autres.
Nous en sommes en France à penser à
1/ revaloriser les revenus du travail car le marché domestique est le seul moteur viable de la croissance donc de la création de richesses. faut-il encore consommer « français ». Avec une pensée désindustrialisante dominante, on est loin de la bonne voie. En France, c’est la vision Stalinienne de l’industrie qui domine y compris les libéraux. Les nouvelles technologies, çà existe. Parfois, on aimerait être un peu japonais, coréen ou taïwanais. Le premier qui tiendrait le type de discours qu’on entend chez nous serait viré définitivement de tout poste à responsabilité.
2/ Développer un revenu d’existence autre que le RMI. Car c’est l’avenir. Plus de productivité, plus d’automates intelligents = moins de travail humain nécessaire.
Nous sommes les premiers Etats à ressentir ce qui était parfaitement prévisible en cas de décollage économique : le début de la fin de la valeur « travail » comme centrale.
Se définir par rapport au « travail » n’est pas l’avenir. C’est difficile a admettre, mais c’est un fait. Les industries que nous créerons seront plus productives que celles des XIXème et XXème siècles mais consommerons moins de valeur « travail humain ». Pour ceux que çà intéresse, le cas de Beneton en Italie est révélateur. Une fabrique efficace presque entièrement automatisée. Et çà marche bien.
Si on pense sérieusement à mettre en place un revenu existentiel, c’est qu’il y a des raisons profondes à celà.
Quant aux USA, des villes entières de l’ancienne Century Belt vivent sous perfusion. Elles vivent des allocations que les gouvernements (l’État local et l’État Fédéral) servent. Evidemment, personne ne va s’en vanter.
Cet article est fondé sur un tissu d’âneries pour ne pas dire plus grave encore.