« Cet article pose très clairement le problème du positionnement idéologique du PS. J’ajouterai que l’on pourrait en faire de même pour l’UMP. »
Quand le corps électoral est divisé à 50/50 - et c’est le cas -, on ne peut plus se positionner idéologiquement. Il est encore plus important de convaincre des connards d’en face au deuxième tour, que de ne pas perdre de connards de son propre camp au premier tour.
Le vrai problème, c’est qu’en France, la démocratie partitocratique a atteint ses limites. Et pas seulement en France, si on l’habitude de vivre dans un horizon élargi.
En Italie, la gauche récupére le pouvoir pour une différence de 30’000 voix au plan national et, en Allemagne, les deux principaux partis forment une Grosse Koalition, démontrant par là que voter démocrate-chrétien, c’est voter socialiste, et inversément.
Péripate, qui a mal à son PS, il est bien seul avec sa souffrance. De toute façon du PS façon Péripate, il y a aussi 80 % des Français qui n’en veulent pas et s’il y avait, dans la course, un candidat PS selon les voeux de Péripate, son absence du second tour serait acquise avant même la fin de la récolte des cinq cents aignatures.
Mais c’est très subalterne, comme considération, si on la confronte à l’hémiplégie, létale à terme, qui a coincé la démocratie dans une impasse au fond de laquelle elle crèvera... Ce ne sera pas une grande perte... Et peut-être même pas une perte du tout, constatera-t-on au règlement des comptes... De tous les comptes.