Vous avez raison HELIOS, c’est un problème très délicat et difficile à gérer.
La seule solution me parait être une meilleure répartition des richesses et des ressources de la planète. Ca paraît une idée de gauche mais en fait c’est tout simplement le respect d’une loi non écrite mais imposée par la nature : la loi des grands équilibres. Il y a toujours en toutes choses un retour de balancier.
Il nous fait aider énormément au développement des pays d’origine de cette immigration si nous voulons que ces gens restent chez eux.
Ce ne serait d’ailleurs que la réparation des injustices que nous, monde occidental développé, avons fait subir au tiers-monde au travers de la colonisation un peu mais surtout beaucoup plus au travers de l’établissement des cours mondiaux des matières premières décidés à Chicago entre quelques grossiums de l’industrie mondiale.
Si nous avions payé les matières premières à un prix juste et équitable durant ces trente dernières années, les pays dits pauvres mais dont nous tirons nos ressources (minerais, produits agricoles et forestiers, énergie) auraient trouvé les moyens de se développer eux aussi et nous n’aurions pas à faire face à cette invasion de réfugiés économiques.
Les pays du Golfe n’ont pas de problème bien qu’ils n’aient aucune autre industrie locale. (dans ce cas c’est même nous qui migrons chez eux.) C’est qu’on leur a payé le pétrole à une prix suffisant pour qu’ils se développent (peut-être même trop cher ! mais c’est encore une fois parce que ça arrangeait les exploitants-exploiteurs). Pourquoi n’en fait-on pas autant avec les minerais d’Afrique ou le café de Colombie. Si le prix mondial du café était resté à son juste niveau (env. celui des années 50) nous n’aurions jamais vu ses paysans se tourner vers la coke.
C’est un équilibre très délicat à trouver en effet car, à payer plus cher, nous serions nous-mêmes des pays moins riches...
Mais sont-ce vraiment nos pays qui sont riches ? N’est-ce pas plutôt une poignée de magnats à la tête de ces grands groupes qui font et défont les cours des matières premières comme d’autres (parfois les mêmes) font et défont les cours de la Bourse, et dont, à force de les laisser faire tant qu’ils pillaient les autres et que ça nous arrangeait, nous nous retrouvons nous-mêmes les victimes ?