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Accueil du site > Tribune Libre > Papier, bitte... Schnell !

Papier, bitte... Schnell !

C’est bientôt par cette interpellation de triste souvenir que les DRH devront attaquer non pas l’entretien mais l’interrogatoire des candidats à un poste en entreprise...

Besson vient en effet de sortir sa « circulaire aux Préfets » pour codifier plus nettement les conditions de régularisation des sans-papiers...

"Pas de régularisation massive. Justification de cinq années de séjour sur le territoire, d’une année de travail déclaré à l’Urssaf et une promesse d’embauche d’une durée minimum d’un an, parler le Français."

Voilà en gros les critères qui permettront peut-être à certains immigrés d’obtenir un titre de séjour.
C’est déjà quelque chose pourrait se dire quelqu’un qui regarde ça d’un œil distrait.

Mais ça n’est pas du tout ce qu’attendaient les militants de la cause des sans-papiers, militants de gauche généralement, mais pas seulement, et le fait de responsabiliser les Employeurs dans cette affaire (sous la menace de fermeture provisoire d’entreprises qui emploieraient des irréguliers) pourrait bien amener de l’eau au moulin des défenseurs de ces milliers d’immigrants qui viennent chercher chez nous ce qu’ils ne trouvent plus chez eux : un boulot... Un boulot d’esclave parfois, souvent même. Un boulot que ne veulent pas faire les français comme le nettoyage, le transport et le tri des déchets, ou la préparation de fers à bétons dans le bâtiment, et quelques autres sinécures du genre... Autant de boulots difficiles, sales et souvent dangereux, qu’eux acceptent de faire parce qu’ils n’ont pas d’autre choix.

S’il est vrai qu’on ne peut pas « accueillir toute la misère du monde » en ouvrant large nos frontières à ces flux montants de réfugiés économiques – et ce n’est encore rien par rapport aux flux auxquels il nous faudra faire face, dans les décennies qui viennent, avec les réfugiés climatiques ! – , il n’en est pas moins vrai aussi que nous DEVONS faire quelque chose pour que cesse au moins ce scandale permanent : tous ces gens qui encombrent à longueur de journées nos entrées de magasins ou d’églises... La France n’est plus depuis quelques décennies déjà un pays de mendiants, et elle ne doit pas le redevenir.
Sire Besson, de grâce, cachez cette pauvreté que je ne saurai voir !
Il faut donc que ces gens puissent accéder à travail honnête et soient couverts par les mêmes droits que nous, ce qui revient à dire que nous DEVONS les régulariser.

Les régulariser « au cas par cas », certes. On travaille sur de la matière humaine, on ne peut pas décider de faire des lots... (Bien que dans le sens inverse on pense tout de même en « quotas » !...) C’est donc une bonne chose en soi que d’édicter des critères officiels pour la régularisation de tous ces pauvres gens.

Mais...

Il y a toutefois dans cette circulaire quelques paradoxes évidents !
Comment peut-on oser dire qu’on se penche sur la question de ces sans-papiers, alors même que pour les régulariser on leur demande cinq ans de présence sur le sol français ? Ne doivent-ils pas manger et se loger durant ces cinq années ?...
Et pour manger et se loger, ne faut-il pas qu’ils travaillent ?... A moins de n’accueillir que des étrangers investisseurs qui viendraient chez nous avec leurs capitaux monter leurs entreprises, je ne vois pas comment un immigré pourrait travailler autrement que chez un « employeur »... Et du coup, cet employeur-là se met hors la loi s’il ne vérifie pas que son candidat au poste dispose bien de « papiers ».
Ce qui revient à dire que les conditions de régularisation ne seront jamais remplies puisque le candidat à la régularisation devra avoir séjourné 5 ans en France mais SANS avoir travaillé puisque les employeurs n’auront pas pu l’embaucher... Donc il n’aura pas cotisé non plus à l’URSSAF et n’aura pas davantage payé d’impôt sur un argent qu’il n’aura pas gagné...
Après ça, nul besoin de raccompagner ces gens à la frontière. Soit ils seront morts de faim chez nous bien avant les cinq ans, soit ils choisiront d’aller ailleurs, c’est sûr...


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16 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 26 novembre 2009 12:27

    il s’agit de les remplacer par des RSastes


    • plancherDesVaches 26 novembre 2009 22:49

      Pas tout à fait, Foufouille.

      Les Allemands se sont fait avoir par Hitler et raison de plus pour lutter contre tout dirigeant comme nous pourrions élire (Chirac/Lepen qui a donné sarko) et dont on ne sait pas ce que le prochain pourrait sortir de son chapeau une fois élu.

      A+
      (Auteur : avez-vous vécu la guerre ou pouvez-vous en juger, cela m’étonnerait...mais que vous soyez intelligent, là, c’est sûr que non)


    • foufouille foufouille 26 novembre 2009 13:31

      c’est bien un ghetto
      les barbeles sont remplaces par le fric
      une rafle, ce sont des milliers de flics qui quadrillent une ville


    • LE CHAT LE CHAT 26 novembre 2009 13:53

      @foufouille

      des milliers de flics qui quadrillent une ville

      ça devient dur à trouver chez nous avec le manque d’effectifs , et encore plus à l’heure de l’apéro !  smiley


    • foufouille foufouille 26 novembre 2009 14:52

      @ chat
      c’est arrive a marseille et d’autre grandes dans une periode electorale
      ensuite, ils ont tous gueuler car ils faisaient rien d’autre


    • LE CHAT LE CHAT 26 novembre 2009 15:22

      @ foufouille

      oui , c’était pour choper le gang des belges dans taxi ! smiley


    • ARMINIUS ARMINIUS 26 novembre 2009 16:58

      Halte au vocabulaire fautif : tout à fait d’accord, Abgeschidenheit, à commencer par le titre :
      Papier,bitte...Schnell ! c’est du Papa Schulz ! 


    • minijack minijack 26 novembre 2009 18:12

      Monsieur Isolement, vous n’avez pas tort, j’emploie à dessein un vocabulaire différent du vôtre.
      C’est que, contrairement à vous visiblement, je considère avant tout l’humain plus que le clandestin chez ces personnes, et que je considère la vie comme une priorité qui passe à mes yeux avant toute paperasserie administrative ou nationaliste.
       
      Par ailleurs, et bien que vous ayez raison sur leurs définitions, je ne vois pas de quel texte vous sortez les mots « ghetto » ou « rafle » que je n’emploie pas dans le mien. Sans doute n’avons-nous pas les mêmes lectures.

      Bien à vous aussi. 


    • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 27 novembre 2009 06:18

      Cela fait quelque temps déjà que l’on peu s’efforcer d’évoquer le totalitarisme, l’autoritarisme ou le racisme sans avoir à convoquer la langue Allemande.
      Discutez de votre article avec un jeune Allemand, il est probable que vous vous preniez une beigne.

      C’est le language typique du lourd beauf français, avec son berret, son litron de piquette, un berret visé sur la tête, qui shlingue l’eau de cologne, et pour qui un allemand est un Bosh, et un arabe est un bougnoule.

      J’ai pas bon ?
      Un peu trop cliché surement...


    • HELIOS HELIOS 26 novembre 2009 15:08

      Il n’empeche que ce type d’immigration pose un serieux problème...

      Je ne sais trop comment le resoudre, mais ce que je sais, c’est que si on ne fait rien, ce sera bientôt ingérable..

      — Par la deliquescence de la relation travail/salarié... comment voulez vous qu’une entreprise loyale s’en sorte si un autre a des coûts inferieur grace au travailleurs sabns papiers ?

      — Par la contagion dans la société du non respects des regles communes (qui, au passage, font notre identité) du fait que trangresser la loi, n’est pas puni... auquel se rajoute la notion de « passe-droit et d’inegalité entre ceux qui peuvent avoir ces clandestins et ceux qui ne peuvent pas....

      — Par aussi l’appel d’air que cela creera aupres des pays fournisseurs de main d’oeuvre qui savent tres vite (oui, oui, internet et la télé par satelite arrive chez eux aussi)...

      ... ... et par dessus tout cela, je ne vous sortirai pas le discours d’extreme droite qui considere que cet afflux denature la societe française en general, laissant la porte ouverte a d’autres relifgions, d’autres coutumes, d’autres couleurs etc... chacun peut apprecier ! Même si on considere que c’est du racisme et de la xénophobie, ce sera un mauvais ressenti, aussi bien pour les français que pour les immigres et cela peut entrainer des debordement absolument pas acceptables.


      Il me semble que les loi existantes sont suffisament completes pour gerer la situation, si on les appliques. Oui, mais, qui sont les contrrevenant ? Bouygues et compagnie, Renault et ses petits amis... bref que de grandes entrprises dont patrons et actionnaires sont des copains...
       
      Alors, appliquer une loi qui fait perdre de l’argent aux »copains« , ça va pas non ? il faut ressortir l’humanisme (tiens il me fait rire le Dassault, avec son humanisme) et les poncifs habituels, y compris ceux qui prechent l’ouverture a tout vent de l’europe et la sauvegarde de ces pauvres gens du sud...

      En attendant, les enfants ou petits enfants de madame Michu sont au chomage, les patrons qui ne respectent pas la loi s’en foutent plein les poches parce que leurs prix ne descendent quand même pas, d’autant que ça coute cher de faire réelire »son" député, son maire... ou son président ... etc

      Messieurs les bien-pensants, a vous l’honneur pour nous trouver une bonen solution. Sur cet avis, je vous laisse...


      • foufouille foufouille 26 novembre 2009 16:41

        on pend les ripoux :)


      • minijack minijack 26 novembre 2009 17:55

        Vous avez raison HELIOS, c’est un problème très délicat et difficile à gérer.
        La seule solution me parait être une meilleure répartition des richesses et des ressources de la planète. Ca paraît une idée de gauche mais en fait c’est tout simplement le respect d’une loi non écrite mais imposée par la nature : la loi des grands équilibres. Il y a toujours en toutes choses un retour de balancier.
        Il nous fait aider énormément au développement des pays d’origine de cette immigration si nous voulons que ces gens restent chez eux.
        Ce ne serait d’ailleurs que la réparation des injustices que nous, monde occidental développé, avons fait subir au tiers-monde au travers de la colonisation un peu mais surtout beaucoup plus au travers de l’établissement des cours mondiaux des matières premières décidés à Chicago entre quelques grossiums de l’industrie mondiale.

        Si nous avions payé les matières premières à un prix juste et équitable durant ces trente dernières années, les pays dits pauvres mais dont nous tirons nos ressources (minerais, produits agricoles et forestiers, énergie) auraient trouvé les moyens de se développer eux aussi et nous n’aurions pas à faire face à cette invasion de réfugiés économiques.
        Les pays du Golfe n’ont pas de problème bien qu’ils n’aient aucune autre industrie locale. (dans ce cas c’est même nous qui migrons chez eux.) C’est qu’on leur a payé le pétrole à une prix suffisant pour qu’ils se développent (peut-être même trop cher ! mais c’est encore une fois parce que ça arrangeait les exploitants-exploiteurs). Pourquoi n’en fait-on pas autant avec les minerais d’Afrique ou le café de Colombie. Si le prix mondial du café était resté à son juste niveau (env. celui des années 50) nous n’aurions jamais vu ses paysans se tourner vers la coke.

        C’est un équilibre très délicat à trouver en effet car, à payer plus cher, nous serions nous-mêmes des pays moins riches...
        Mais sont-ce vraiment nos pays qui sont riches ? N’est-ce pas plutôt une poignée de magnats à la tête de ces grands groupes qui font et défont les cours des matières premières comme d’autres (parfois les mêmes) font et défont les cours de la Bourse, et dont, à force de les laisser faire tant qu’ils pillaient les autres et que ça nous arrangeait, nous nous retrouvons nous-mêmes les victimes ? 


      • HELIOS HELIOS 26 novembre 2009 23:46

        Merci pour votre réponse, je dois dire que j’adhere a votre commentaire, surtout dans votre conclusion.

        J’adhere, mais pas a 100%

        Si votre vision des grands equilibres me plait plutôt, la deduction qu’elle implique ne me convient pas. C’est un peut comme equité et egalitarisme...

        Etre equitable ne veut pas dire qu’on soit egalitaire. il existe des peuples plus actifs que d’autres, il existe des peuples qui font des choix techniquement ou socialement ou culturellement ou... plus ou moins performants dans NOTRE contexte, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont superieurs, mais ils divergent dans la competition effrenée et cruelle que se livre notre civilisation a nous.

        ALors, au sein de ces sociétés differentes des notres, l’orientation choisie par leurs décideurs ne satisfait pas toute la population et nous retrouvons ensuite des gens qui n’assument pas vraiment leur choix Nous voyons des maliens qui ne levent pas le petit doigt pour ramasser les dechets qui trainent partout chez eux mais qui viennent vider les poubelles a Paris. Je ne juge pas, mais je dis qu’avant de demander a l’occident de faire une effort envers eux, il faut aussi qu’ils se prennent en charge eux même. Alors, bien sur ce que je viens d’ecrire est caricaturalement simpliste, mais c’est juste pour vous dire que ce n’est pas si simple que ça et que si nous avons notre part de responsabilité, nous n’en sommes pas si coupables que ça.

        Aider ces pays, c’est aussi respecter leurs choix. s’ils ne veulent pas adherer a nos modèles, nous devons l’accepter, mais nous ne sommes pas obliger de renier notre modèle pour les satisfaire non plus. Nous leurs apportons ce que nous savons leur apporter, et justement ce que nous savons leur apporter ce sont des « systemes. un systeme, c’est un ensemble de processus qui ont un sens, une efficacité lorsqu’ils fonctionnent ensembles... creer un »systeme" de santé au mali (je prends toujours cet exemple, valable pour d’autres), c’est mettre en place, synoptiquement, un process d’education a la sante, un process de prevention, un process de soin et pour financer tout ça, un process de solidarité.

        Nous ne pouvons pas donner seulement un morceau car on sait que le systeme dans sa globalité ne marchera pas. Si ces pays n’acceptent pas l’ensemble du systeme, nous ne pouvons pas les forcer, mais ils savent de fait qu’ils vont se priver du systeme au complet. Nous sommes dans ce cas les contributeurs et nous offrons nos competences et nos moyens, mais cela ne peut se faire qu’a condition que ceux qui recoivent n’empechent pas la reussite de notre contribution a leur developpement.

        Tout ça pour vous dire que la culpabilité que vous laissez supposer ne me convient pas., mais c’est vrai que rien n’est simple,... ça se saurait !

        Encore un point que je n’aime pas trop dans votre réponse, c’est le pillage supposé des ressources des pays pauvres.
        Il faut distinguer deux cas de figure :
        --- le cas des ressources naturelles, et la, je conteste fondamentalement votre approche... d’une certaine maniere les peuples ne sont pas proprietaires du coin de planete sur lequel il vivent, mais seulement gestionnaires. Si nous exploitons l’uranium, dont le Tchad par exemple, n’a rien a faire, c’est absolument normal, le pays ne se prive pas de faire payer a l’exploiteur les royalties qui conviennent et certains pays ne se privent pas en plus de gerer avec efficacité et poigne les richesses sur lesquelles ils sont assis... et ils ont raison, c’est parfaitement justifié dans la mesure ou il ne font pas de discrimination ideologique (comme la Bolivie vis a vis du Chili, avec son gaz naturel).

        — le cas du travail, donc des forces vives du pays, en detruisant l’equilibre auquel vous faites allusion plus haut. Par exemple, il est parfaitement intolerable, que les senegalais cultivent a grande echelle des arachides pour faire de l’huile pour nos pays alors qu’ils ne sont pas autosuffisants en culture vivriere. Les mecanismes economiques font qu’ils vendent a bas prix des produits qui detruisent leur agriculture et importent des produits que nous subventionnons a un prix de dumping chez eux, tuant ainsi tout developpement local. C’est ça qui est intolerable et qui doit etre regulé.
        Sur ce sujet nous sommes d’accord, nous sommes coupables... non pas de leur acheter l’huile d’arachide mais de ne pas jouer avec eux le jeux normal de marché auquel ils ont droit. Cela ne veut pas dire que nous sommes 100% coupable, car apres tout leurs responsables devraient aussi avoir les moyens de controler leur pays, mais il s’agit quand même d’un probleme de respect, puisque nous savons que nous les entrainons dans une spirale dont ils ne peuvent pas se sortir.

        Comme vous le voyez, rien n’est vraiment simple. comme d’habitude, ceux qui sont au centre du systeme se portent bien, ceux qui sont sur les bords (border line dit-on) subissent les defauts de leur position sans beneficier des avantages des systemes auquels ils ne sont pas en immersion totale.

        C’est a cause de ça que nous trouvons, en une telle quantité, des gens qui fuient leur pays, soit par divergeance sur la direction et les choix faits par leur responsables, soit par contrainte economique ou par l’effet du miroir aux alouettes crée par un differentiel de richesse apparente.. Une fois chez nous, ils se heurtent aux differences structurelles de notre societé, tant au point de vuie objectif qu’organisationnel... sans oublier aussi les differences ethniques qui sur le coup ne viennent pas faciliter les choses.

        Ils sont alors des clandestins, concept qui n’existe même pas chez eux ! Ils ne comprennent pas et c’est normal. Nous devons nous mêmes assurer d’une part une communication suffisante pour les dissuader de venir (supprimer l’appel d’air) ou bien les acueillir dans de bonnes conditions, il en va du respect que nous nous devons envers nous même et envers nos principes. Cela ne peut se faire qu’avec une certaine sérénité et de bonne relation d’etat a état pour assurer une maitrise de ces flux que nous ne pouvons pas assumer surtout en periode de crise.

        Bon, j’ai encore une fois été trop long, désolé.


      • minijack minijack 27 novembre 2009 02:02

        Je suis 100% d’accord avec votre réponse. Je n’avais en effet pas parlé d’égalité mais d’équité.

        Pour le reste, bien sûr que nous ne devons pas leur imposer, et pas même leur « proposer » un système qui est le nôtre. Encore moins partiellement.
        Ce que nous avons fait , nous l’avons fait pour nous en ce sens que c’est ce qui convient pour nous et chez nous. Mais eux, pour se construire leur propre développement d’où qu’ils viennent, doivent partir d’une base très différente qui tienne compte de leurs traditions et de leur propres valeurs tout autant que de leurs moyens de production initiale.
        On ne peut pas transférer d’un jour à l’autre notre système et nos technologies et couper le cordon en disant  : allez maintenant, débrouillez-vous, vous êtes grands ! Ce serait une aide dépensée en pure perte, et on en voit déjà beaucoup trop.
        Plutôt qu’enrichir des potentats locaux, Il faut au contraire financer un peu (micro-crédit par exemple) mais directement aux micro-entrepreneurs, et surtout aider pas à pas à leur propre émancipation, à la prise en main de leur avenir par les plus entreprenants sur place, pas nécessairement par les plus en vue politiquement ou les plus riches. En bref, il faut aider les peuples sur place, pas les gouvernants complices des grandes industries. Une sorte de décolonisation à l’envers.

        En un sens c’est l’objet des pécules qui sont donnés aux gens reconduits chez eux, et c’est bien. Mais le fait est que ça risque de nous coûter cher si tous les étrangers viennent chercher un pécule et un billet de retour... Il faut donc prendre le problème à la racine et aller chez eux, avant qu’ils n’arrivent chez nous, aider ceux qui veulent entreprendre. On économisera au moins l’avion ! ;c)


      • Charles Martel Charles Martel 27 novembre 2009 08:27

        Nos amis allemands apprécieront le titre. Tout en finesse, comme l’article.


        • M.Junior Junior M 27 novembre 2009 12:23

          Sans-papiers : La synthèse
          Des premières grèves aux conditions de travail, une histoire médiatique

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