A rené Job :
Tout est effectivement dit.
J’ai résisté longtemps car je suis combattante.
Je peux témoigner : J’étais déléguée médicale je travaillais 60 heures par semaine sans parler des bilans et des préparations de « Formations médicales Continues ».
Je suis en ASS suite à « un accidebnt de la vie » , joli terme euphémique pour éluder au choix la maladie, un licenciement arbitraire -dans un laboratoire toujours- ou un échec sentimental voire les trois à la fois -le malheur n’ayant jamais peur du cumul-.
Je cherche dans une région sinistrée par l’emploi, une coquille « vide » , le Languedoc Roussillon, fief du BTP et de la restauration touristique kleenex.
Je cherche et j’angoisse , avec sueurs froides et crises de panique ....beaucoup plus de 60 heures par semaine.
« Rebondir », « Compétences transversales » , « changement de cap » « boulot alimentaire ...en attendant » .....Jargons et formules intellectualisées par des intervenants qui ne veulent rien connaitre à la réalité d’un marché du travail qui ne cesse d’évoluer dans le sens de l’opportunité du salaire le plus bas , des « aides à l’embauche » et des contrats kleenex afin de permettre aux entreprises par effet d’aubaine d’utiliser du travail ici au même tarif que dans les pays émergents....en attendant un chantage sur la destruction des 35 heures sous peine de délocalisation.
Je ne diabolise pas.
J’ai testé, analysé.
Et malgré une formation en Biologie -licence- et du plomb et dans la cervelle - et le coeur maintenant- , je suis dans l’ornière...et je conseillerais une dernière fois à ces bobos sentencieux de tester avant d’écrire et de retourner plusieurs fois leurs analyses dans dans cortex avant de coucher sur la toile des choses dont il n’ont aucune expérience ni aucun vécu .
Je ne permettrais pas d’écrire sur la médiation culturelle en n’en connaissant pas la moindre expérience vécue.