Où avez-vous vu qu’on a instauré des lois qui empêchent les sanctions ?
Déjà le code de l’éducation laisse toute latitude aux chhefs d’établissement pour sanctionner.
C’est même le contraire on a renforcé l’arsenal répressif ! Sarko a fait voter - lorsqu’il était ministre de l’intérieur une loi dont usent et abusent les petits profs : le fameux « outrage ».
L’article 433-5 du Code pénal le définit ainsi : « Constituent un
outrage puni de 7 500 euros d’amende les paroles, gestes ou menaces,
les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi
d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de
service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa
mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à
la fonction dont elle est investie. Lorsqu’il est adressé à une
personne dépositaire de l’autorité publique, l’outrage est puni de six
mois d’emprisonnement
et de 7 500 euros d’amende. Lorsqu’il est commis en réunion, l’outrage
prévu au premier alinéa est puni de six mois d’emprisonnement et de
7 500 euros d’amende, et l’outrage prévu au deuxième alinéa est puni
d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »
Effectivement il arrive que des enfants blessent leur enseignant, voire même ait envie de rejouer Bulling for Columbin, interrogez vous sur les raisons !
L’éducation nationale est devenu un vaste monde carcéral peuplé de profs dépressifs ou élitistes, ratés de l’enseignement supérieur. Pour la plupart ils exercent un métier qu’ils n’ont pas choisi mais qui s’est imposé faute de mieux. Et même ceux qui l’ont choisi gardent souvent quelque-part un complexe, il suffit de voir le mépris que peuvent avoir les agrégés vis à vis des certifiés et comment s’évaluent les agrégés entre eux à l’aune de leur classement à l’a fameuse aggreg qu’il faudrait supprimer.
Reste le probleme de la carrière : comment voulez-vous qu’à 23 ans tout soit déjà joué ? Que votre classement vous barre à jamais l’enseignement en prépa ou à la fac et que vous moisirez toute votre vie dans des lycées que l’on dit « sans prestige » ?
On devrait faire comme dans les banques, tourner le personnel sur 3 ou 4 ans déjà, pour décalaminer les fameueses salles des profs où tout et rien se dit, les petites rancoeurs se ressassent et les lobbies se forment, pour refaire une virginité à ceux qui ont un jour ou l’autre perdu leur audience auprès des élèves et des familles.