« Allez vous faire enc… » ont écrit des lycéens à leur professeur. Comment est-ce possible ?
On n’est pas au bout de ses peines. Il faut
s’y résigner et s’attendre à l’avenir dans l’Éducation nationale à des perles
encore plus savoureuses que celle de cette pétition d’élèves signée, selon Le
Monde.fr du 21 novembre, à la
quasi unanimité d’une classe
de Terminale en science et
technologie de gestion, pour demander à changer de professeur d’anglais.
141 réactions à cet article
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les articles de Paul Villach c’est comme les films pornos.
La première fois qu’on les voit, on a l’impression d’apprendre des trucs et on trouve ça plutôt pas mal.
Au bout du 10 ème, on se rend compte que ce sont toujours les mêmes thèmes abordés : soit l’intericonicité des méchants messages publicitaires de sales riches, soit la méchante administration de l’éducation nationale contre qui il a une sacré dent.Au bout du 50ème, on se dit qu’on les a tous vu et que c’est assez artificiel pour être bidon. On jette alors un coup d’oeil amusé de tant de prouesses vaines ; ça passe l’ennui.
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en quelque ligne tres cher ,nous découvront votre vie sexuel, j’en conçois celà est frustrant pour vous de n’etre que simple spectateur ,ça vous passe l’ennui dit vous ,auriez-vous un tempérament ennuyeux, 50 film pour realiser ah quand même
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@ Charles-Édouard
Pour filer la métaphore du film porno auquel il compare mes articles, je crois que ce Charles Martel s’est mis martel en tête et en est devenu accro ! Je m’en félicite. Car rien ni personne ne le contraint à venir s’y ennuyer...
Il doit y trouver son compte. Mais il ne veut pas se l’avouer, comme les amateurs de films pornos qui tentent d’expliquer leur addiction à la pornographie par le souci de l’ étude ou la volonté de s’instruire. Paul Villach
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Se masturber devant des articles Agoravox !!! Vous n’avez pas honte !!!
Et il le revendique en plus !!!
xDCdlmt
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Didonc Charles, tu trouves correct le comportement des eleves faces à leur prof ?
Tu trouve normal le manque de respect, l’absence de moyen donnés aux profs pour pouvoir se faire respecter ?
Attend, ca y est j’y suis ! En fait tu trouves normal le manque de respect que subissent les profs d’une maniere générale et banalisée ?
Moi ca me revolte. Et lire des commentaires comme le tient me donne envie d’en savoir plus sur toi.. -
d’autres exemples de l’autoritarisme dans l’Education Nationale sur le site suivant :
http://education-resistance-autoritarisme.org
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Alexeï 27 novembre 2009 20:35Merci de mentioner ce site : à consulter d’urgence par tous les défenseurs des droits de la Personne.
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Pour la gifle de Berlaimont, il faudrait peut-être arrêter le corporatisme primaire.
Il faut rappeller :
- que l’insulte est venu après que le professeur ait plaqué l’éléve au mur (entre autre)
- qu’on parle d’un professeur d’1m90 vis a vis d’un élévé de sixième de 30kg, « sans histoire »
- que l’épisode est qualifié ainsi par le procureur : "Ce n’est pas une gifle, c’est une scène de violence. Au-delà de ces violences, il y a une volonté d’humiliation".-
Comment est-ce possible, en effet !
Il y a dans le comportement de ces jeunes de terminale « le courage » propre à tous les groupes en bande. Bien entendu, chacun des éléments pris individuellement est un minable petit(e) lâche.
Je partage l’avis de Paul Villach, mais le dernier paragraphe me semble en contradiction avec le reste : comment les professeurs centralisant toutes les agressions ont-ils fait leur propre malheur par leur comportement ? Avaient-ils les moyens pour se défendre ?-
@ Geo 63
"comment les professeurs centralisant toutes les agressions ont-ils fait leur propre malheur par leur comportement ? Avaient-ils les moyens pour se défendre ?«Bien sûr ! J’en parle en connaissance de cause ! Je l’ai expérimenté pendant 6 ans au Lycée Descartes d’Alger, appartenant à l’OUCFA, sous tutelle du ministère des affaires étrangères français, entre 1979 et 1985.
Un groupe de professeurs et d’agents solidaires a su contenir les égarements d’une administration pour qui la loi n’était qu’indicative. Il est vrai qu’ils en prenaient les moyens, mais toujours pacifiques, comme la grève du zèle, cette grève qui, par l’application stricte des textes, empêchent le déroulement normal des cours.À l’époque selon une circulaire des années trente, un professeur était responsable de ses élèves à l’interclasse (entre 9 h et 10 h par exemple ou entre 11 et 12) et ne devait pas laisser les élèves aller seuls rejoindre le professeur avec qui ils avaient leur prochain cours.
Imaginez la joyeuse foire que nous organisions dans la bonne humeur en conduisant chacun notre groupe d’élèves dans sa nouvelle classe, tandis que le collègue faisait la même chose avec les siens et qu’il fallait attendre son retour pour regagner sa classe avec ses nouveaux élèves gardés par un autre professeur attendu dans une autre classe, etc... C’était impayable ! On se marrait comme des fous ! Mais personne ne pouvait nous reprocher de ne pas faire notre travail. On protestait tout en étant payé ! Pas joli, ça ? Je le raconte dans »Un blâme académique flatteur". Paul Villach
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Alexeï 27 novembre 2009 20:12@ l’auteur
Hélas, vous parlez d’un temps que les moins de vingnt ans ne peuvent pas connaître et où les plus vieux font tout leur possible pour oublier.
Dans un précédent article où vous évoquiez la tentative de meurtre dont a été victime Karen Montet-Toutain, l’attitude de l’administration a été en-dessous de tout qu’il s’agisse :
- de la principale (ex-prof d’EPS) qui a passé son temps à l’hulilier,
- à l’inspectrice qui s’est révélée d’un piètre secours,
- du ministre de Robien qui promettait une enquête interne tout en exonérant l’administration de ses responsabiltés avant même le début officiel de l’enqu^te.
- du journal Le Figaro qui a dressé un portrait psychologique injurieux à l’encontre de la professeure.Je me rappelle le cas d’un professeur de lettres classiques de Nîmes victime d’une agression d’élève lors d’une commission de discipline : le recteur a choisi de protéger le délinquant au lieu du professeur victime qui insistait sur le respect des régles. Ce cher recteur avait été aidé par le principal inculte qui, dans son rapport avait transformé un comportement menançant en regard peu amène. Quand les mots ont si peu de sens, on peut bien aller se faire enc...sans vaseline.
Il est curieux que ceux qui vous lancent anathèmes et injures n’argumentent jamais : je serais curieux de savoir ce qu’ils pourrraient inventer.
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- D’un coté le gouvernement pousse au maximum l’amalgame entre répression et pédagogie
- De l’autre, les enseignants se voient retiter l’autorité sur leurs classes
Intéressant paradoxe !
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@ Cher Chanteclerc
Bien sûr ! Longue est la suite d’erreurs et de démissions qui à conduit à ce désastre d’aujourd’hui ! Le drame est que les professeurs ont été les instruments de leur propre malheur.
Faut-il leur souhaiter de boire le calice jusqu’à la lie, pour espérer qu’on en vienne un jour à tout remettre à plat ? Paul Villach -
Présidente de Région....candidate perpétuelle aux présidentielles.....vous ne voyez toujours pas.... ???
Oh merde !! C’est pas vrai il est reparti avec elle... Mais calmos, n’en jetez plus, Ségolène se grille à chaque apparition. Passez à autre chose, de vrais arguments par exemple...
L’UMP est en tête maintenant, le calme va revenir, les rues vont être sûres, vous pouvez dormir sur vos 2 oreilles.Cdlmt
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Pourquoi Jospin ? La premier chose qu’il fait c’est de sortir les syndicats du ministère et sortit l’EN de 4 ans d’immobilisme où Bayrou l’avait maintenue.
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c’est bien monsieur villach ,il faut remettre les pendules à l’heure ,ça raffraichi les mêmoires
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moi c’est la platitude agressive, le manque d’imagination qui me consterne dans cette affaire que vous relatez aujourd’hui Paul...
les élèves auraient au moins pu écrire « va te faire inoculer ! »
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Oui, j’avoue ! Tout est devenu sérieux et grave, littéral. Sans en arriver à prendre à la légère tout et n’importe quoi, je ne peux que constater un manque de recul grandissant quant aux réactions vis à vis d’à peu près tout ce qu’il se passe.
Ces gosses doivent se prendre pour des héritiers de mai 68 (mais connaissent-ils seulement cette date ?), le problème, c’est que ça n’a rien à voir avec ce genre d’acte minable.
Que des élèves aient besoin de se regrouper pour trouver le « courage » - d’effet de groupe - d’exprimer à un représentant de l’autorité (oui enfin là je dois bien dire que je me marre doucement) leur désaccord, ça me parait normal.
Celà dit... Rien n’est recevable, ni dans la forme, ni dans le fond.Je pense que le problème aujourd’hui c’est bien le manque de réflexion et d’esprit critique. Les rôles sont mélangés et .. tout part en c*******...
On ne respecte plus les professeurs, qui ne se respectent pas non plus et qui - en grand nombre malheureusement - n’ont plus/pas foi en leur travail.
Ceux qui mettent le meilleur d’eux-même pour transmettre une méthode de réflexion et des connaissances ne sont pas appréciés à leur juste valeur (voire sont considérés comme lesdits « indociles »).Il semble que l’Ecole à elle seule ne puisse - même en se retroussant les manches « pour de vrai » - résoudre ce problème.
Ceci se joue à bien plus grande échelle.
L’Etat -actuel- n’a aucun intérêt à ce que les générations qui arrivent apprennent à réfléchir et à juger ce qu’il se passe. Les citoyens ne sont plus des citoyens, mais des enfants face à l’autoritarisme incontestable d’un parent. Comment pourraient-ils donc inculquer l’esprit critique à leur progéniture ?!
On n’ose même pas remettre en cause sérieusement tout ce qui est en place, accablés d’une inertie toute entretenue.
Les mots « administration » « ministère » « éducation nationale » et « institution » (pour ne citer que ceux-là) ne vous donnent-ils pas l’impression de peser des tonnes ? D’être des monuments à eux-seuls ? Pire encore : d’être immuables ?
L’Histoire a beau être apprise à l’école (pour le moment), elle n’est pas COMprise pour autant !Ces jeunes ont-ils compris que l’école est un service et non un acquis ? Qu’il n’en a pas toujours été ainsi et que leurs chaussures ont été faites par d’autres enfants qui travaillent et qui n’apprennent rien d’autres que la survie ? J’en doute.
Inutile pourtant de chercher des fautifs. Ça c’est une perte de temps.
Ce qu’il faut, c’est en prendre conscience et agir. Qui ? Mais tout le monde !
Car de la même manière que les citoyens/enfants s’imaginent que l’école va éduquer leurs rejetons à leur place, ils se figurent que c’est la poignée de politiciens au pouvoir qui va changer tout le reste.
Il est temps que cette nation de paresseux se réveille. Plus elle mettra de temps, plus nombreux seront les dégâts qu’il faudra contrecarrer et plus dure sera la tâche.C’est néanmoins possible. Chaque individu peut s’y mettre. Des enfants ont bien réussi à le faire, même pour dire à un de leurs enseignants d’aller se faire enc****...
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Article un peu trop corporatiste pour être de bonne foi. Il arrive très souvent, et vous le savez, que des professeurs ayant sérieusement déconné soient maintenus en poste au lieu d’être cloués au pilori, comme il se devrait (l’instruction est une mission trop importante pour être confiée à des détraqués avides d’un pouvoir étriqué, qu’elle attire pourtant en masse).
Article opportunément et faussement naïf aussi, car la question qu’il pose, « comment est-ce possible ? », n’est qu’un prétexte au ruminement des lamentations professorales de l’auteur, qui prêche bien sûr pour sa paroisse : salaires trop bas, hiérarchie trop contraignante, ...
Au coeur de la réponse à cette question réside pourtant un paradoxe d’une singulière ironie : ceci est possible parce que les élèves savent qu’ils ne risquent rien, ou pas grand chose, les professeurs étant dépourvus (et je rejoins ici l’auteur) de toute autorité réelle, c’est à dire du pouvoir de sanctionner (qui n’est pas celui de faire n’importe quoi, sans contrôle ni hérarchie, ni droit de contestation !). Mais cette déprivation est la conséquence naturelle des théories mettant l’enfant « au coeur du système éducatif », qu’ils ont eux-mêmes soutenues et imposées dans les années 1970.
Bref, je ne peux m’empêcher de sourire devant la leçon que l’on se croit fondé à nous donner...
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@ Gael
Et moi je rigole de tant de fatuité et d’ignorance, à moins que vous ne soyez appointé par une quelconque officine de veille. Auquel cas, vous devez faire plaisir à vos employeurs !
Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à présenter vos services à cette administration que vous chérissez. Vous serez recruté sans problème. Vous avez le profil ! Paul Villach -
L’ignorance, M. Villach, on la retrouve chez ceux qui, à décortiquer le monde depuis la salle des profs, ont fini par la prendre pour le centre du monde.
On pourra commencer à respecter votre avis quand vous parlerez un peu moins de vos collègues, et un peu plus de vos élèves.
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Un petit devoir maison, M. Villach : Voudriez-vous bien nous rappeler, vous qui êtes au courant de tout, le nombre annuel de procédures de renvois dans l’éducation nationale, et sur ce nombre déjà restreint, nous dire combien aboutissent ? Pensez-vous que cela reflète le nombre réel de professeurs incompétents ? Commentez.
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Quand Villach parle de fatuité cher Gaël il y va de l’avis d’un connaisseur !
Merci pour ces propos rafraichissants, enfin du bon sens sur ce fil.
Villach prend du retard par rapport à l’actualité ça fait 3 jours que j’attendais son poulet et il ne nous a pas déçus. Du Villach comme on le déteste. -
On a les élèves que l’on mérite. C’est dire si l’éducation nationale et ses professeurs sont méritants.
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Vous devriez communiquer uniquement par onomatopée, ça serait aussi constructif.
xDCdlmt
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beuhrète 2 27 novembre 2009 15:21Après les années anti - manuels , dans la vie il n’y a que l’intello qui compte voici venu le temps des comptes.
Le résultat des années de plomb ?
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Je me pose toujours la question, quand je vois ce genre d’article de savoir sur quels critères objectifs il est écrit.
M. Vilach, si je ne m’abuse, est à la retraite, et quand il parle d’éducation nationale on sent le vécu qui se vit encore, mais où sont les témoignages, de qui viennent-ils ?
Le mal Français ne vient pas de gamins laissés à eux mêmes par une poignée de profs désabusés ou par des parents laxistes à faire peur, par des politiciens démissionnaires ou une administration mesquine et partiale.
Le mal Français vient d’une horde de vieillards qui ne savent tourner la page et faire table rase de ce qui ne les regarde plus. La même horde qui hurle son besoin de sécurité, d’autorité quand elle végète dans ses pavillons de banlieue où il ne se passe jamais rien.
Cette horde qui rumine le passé avec ses grands « de mon temps ... », ses grands « on savait ... », « y-avait qu’à ... » et autre « quand j’étais ...je les matais ces voyous ».
Cette meute, maintenant écrit son dépit quand celui-ci n’est pas devenu haine, et ça fait des grands slurp, et ça achète des flingues, un petit coup de rouge et on tire dans le vide ou sur le petit arabe qui joue là, enfin quand tout décati et que plus personne ne lui parle au vieillard plein d’aigreur, il se venge et vote Sarkozy...
Pitoyable.
L’EN est comme elle fut et comme elle sera, on se demande seulement pourquoi des Villach y sont restés, contre vents et marées, si longtemps...............................-
@ Emile Red
Votre esprit un peu particulier a du mal à admettre que quelqu’un puisse avoir quelque compétence en un domaine que vous ne dominez pas ! Faites-vous une raison !
Vous voulez en savoir plus : voici des ouvrages tirés d’une expérience personnelle et de celle d’un bon nombre de professeurs répartis sur tout le territoire, validés souvent par les tribunaux quand ils osaient encore affronter le pouvoir.
- Pierre-Yves Chereul, « Cher Collègue », Éditions Terradou, Digne, 1993 (ce n’est donc pas récent, le problème soulevé !)
- Paul Villach, « Les infortunes du savoir sous la cravache du pouvoir », Éditions Lacour, Nîmes, 2003,
- Pierre-Yves Chereul, « Un blâme académique flatteur », Éditions Lacour, Nîmes, 2008
Et ne venez pas me reprochez de faire de la publicité. Vous avez voulu avoir des sources précises ? Les voici !
Ces ouvrages n’ont fait l’objet d’aucun démenti ni de poursuites. Et pourtant ce que vous y lisez, n’est pas triste sur le fonctionnement d’une administration voyou ! Mais voilà, il est difficile de mettre en cause l’autorité de la chose jugée ! Paul Villach -
Quel choix littéraire !
Je suis assez étonné par ce narcissisme que vous traduisez volontiers en savoir parfait et intangible. Et toujours ce saint pauvre et malheureux manichéisme, simplisme des simplets.
Je vous dirai seulement, 20 ans et en sortir sans mauvais souvenirs, je ne suis pas une apothéose de la réussite professorale, je fais aussi des fautes de Français et je n’écris aucun livre, mais j’ai aussi vu le contraire de vos litanies, j’ai vu des profs violents, des profs sexistes, racistes, des enfoirés qui faisaient conneries sur conneries et s’étonnaient des retours de bâton. J’ai vu des profs insulter des élèves, des parents parfois, et recourir aux syndicats quand le couperet tombait, a contrario, j’ai connu des gens très bien dans l’administratif, des gens compétents et scrupuleux.
L’éducation nationale et son chapelet de personnels et d’étudiants n’est ni tout blanc pour les uns et tout noirs pour les autres, ni un égout recevant la putréfaction pestilentielle de générations montantes, comme dans tout microcosme il y a les petits chefs de merde et les Villach, les petits profs de merde et les pas-Villach et les autres les incontournables et les invisibles, tous ceux pour qui, M. Villach, vous gardez ressentiment et mépris. Le censeur qui dit non, le camarade qui fait grève, le proviseur qui engueule, une sacrée bande d’empêcheur de devenir quelqu’un, et ne parlons pas de cette satanée secrétaire boudin à faire peur, de cet inspecteur jamais d’accord ou de ces administratifs du rectorat bouchés au béton armé.
Je ne me vante ni de ma compétence ni de mes lacunes, j’ai été simplement un petit prof intègre qui aujourd’hui ne vous envie pas comme je ne vous aurais pas envié hier en collègue ou comme enseignant.
Mais savez vous seulement ce qu’intégrité veut dire ?
Vous savez quoi Villach, vous chialez tant que je crois que vous ne vous aimez pas.
Bon retour sur terre............. -
Merci Léon, déjà Libé avait fait entendre un autre son de cloche mais l’article de l’Etudiant est édifiant. Villach nous fait de l’information hyper-tronquée.
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@Léon : la réalité des faits n’a aucune importance pour ce genre d’article puisque le fait en lui-même n’est juste qu’un prétexte introductif à une diatribe prémâchée parsemée d’auto citations.
Paul Villach fonctionne en circuit fermé.
Contrairement à son précédent article, celui-ci rassemble suffisamment de poncifs réactionnaires (saloperie de gosses mal élevés) pour susciter des votes positifs en masse associés à des exemples personnels que tout à chacun a connu sur la décadence de notre jeunesse. Le fait en lui-même n’a plus aucune importance.mais qui donc donnait des leçons déontologiques à Europe1 ?
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Tasin , Villach, ces gens ne manquent jamais une occasion de donner des leçons de journalisme et de rigueur intellectuelle à la terre entière.
En réalité , le premier fait divers vérifié ou pas suffit à faire tourner la petite obsession qui
leur tient lieu de pensée.
Les articles qu’ils ont publié aujourd’hui devraient être utilisés dans les écoles de journalisme à des fins de contre-exemples. -
Info vraie ou pas, c’est ce genre d’actualité qui m’a pousser à changer de profil.
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Tout a fait d’accord avec cet article et M Paul Villach.
J’ai tenté le concours de professeur des écoles il y a 2 ans et cela afin de poursuivre une tradition familiale, je suis fils de, petit fils de, arrière petit fils de prof. Je me suis donc inscrit à l’iufm, et j’ai décroché un boulot d’assistant pédagogique dans un collège. Au bout de six mois j’ai décidé d’arrêter.
Je n’aurai pas pu travailler dans ce grand n’importe quoi qu’est devenu l’éducation nationale. Nerveusement j’aurai craqué.... Les élèves font ce qu’ils veulent, les parents sont arrogants, les collègues ne connaissent plus le mot solidarité, la direction est complètement malade. Bref un enfer.
Je crois que ma décision a aussi été motivée par le fait que ma mère a fait une dépression nerveuse de trois ans, et de multiples tentatives de suicide.
Le boulot de professeur est en plus très mal payé pour le niveau demandé. Bref il faut être fou aujourd’hui pour être, et vouloir être prof.
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@ Jeremy 971
Merci pour votre terrible témoignage. Les hâbleurs qu’on entend ici pérorer, feraient bien de le méditer. Mais il n’est pire sourd que celui qui ne veut rien entendre ! Paul Villach
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Pauvre petit bonhomme, la méchante professeur n’a pas su révéler en toi le formidable potentiel que tu avais....
T’as raison c’est la faute de tous ces méchants fonctionnaires qui ont tout fait pour te gacher la vie...
Mais vraiment n’importe quoi ! -
Gazi BORAT 27 novembre 2009 17:08Pour une fois, je serais en accord avec ABG....
Sur la déconnexion des enseignants d’avec le monde réel.. L’immense majorité n’ayant jamais travaillé et n’étant jamais sorti une seule fois de ce système scolaire, changeant simplement de place dans la salle au moment de l’entrée dans leur premier poste.
Tandis qu’en même temps on envoie aujourd’hui les jeunes de plus en plus tôt goûter au monde de l’entreprise par des stages « découverte ».
Et sut la toute-puissance autrefois de l’enseignant.. Je me souviens d’un prof de maths incompréhensible, alcoolique et qui arrivait en cours le matin sentant le vin..
Une année de perdue en mathématiques !
Enseignant était autrefois une sinécure.. c’est un enfer aujourd’hui !
Deux stuations extrèmes..
gAZi bORAt
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Et oui Gazi nous voilà d’accord avec Abig...
Je n’ai pas vraiment souffert de petits profs, j’ai connu le collège puis lycée dans la période post-68 où le « tout répressif » n’était plus de mise. Période présarkozyste.
Par contre mes fils se sont pris le système en pleine figure, l’un d’eux n’en est d’ailleurs pas encore remis.
L’EN est devenu un gigantesque univers carcéral bourré de menaces, d’interdits et de mépris.
Il faut lever les tabous et que les affaires « sortent ». -
Gazi BORAT 27 novembre 2009 16:46Je me souviens...
D’une professeure de Français particulièrement vacharde que l’on subissait en classe de Cinquième..
Horrible bonne femme bête et méchante..
Et qui ne dédaignait pas une certaine théatralisation...
Elle adorait, de temps en temps, se donner en spectacle, sans doute pour corriger les vexations qu’elle nous infligeait tous les jours en nous lisant une poêsie émouvante.. avant d’éclater en sanglots et de passer la main :
« Continuez, Untel.. C’est au-dessus de mes forces ! »
On s’était procuré son n° de téléphone.. Et on avait fait lire au petit frêre d’une comparse « les étrennes des orphelins » d’Arthur Rimbaud.
Je m’en souviens comme si c’était hier..
La lecture laborieuse, qui butait sur les mots.. La voix enfantine :
« ......Votre coeur l’a compris : - ces enfants sont sans mère.
Plus de mère au logis ! - et le père est bien loin !...
- Une vieille servante, alors, en a pris soin.
Les petits sont tout seuls en la maison glacée ;
Orphelins de quatre ans, voilà qu’en leur pensée.. »Et, d’un seul coup, interrompant la récitation, la voix au bout du fil de la professeure :
« Vous êtes des monstres ! DES MONSTRES ! »
Le lendemain, toute la classe avait tenu la consigne.. Personne ne parlerait, ni ne regarderait la prof..
Le silence fut assourdissant.. On entendait réellement les mouches voler.
Elle tint un quart d’heure.. sortit en claquant la porte.. et nous la vîmes monter dans sa voiture et démarrer... Elle ne revint qu’une semaine après !
Episode suivant : Quelques mois plus tard... Le plus crétin de la classe se prend une idée de génie : il urine dans le seau destiné à humidifier l’éponge du tableau..
Tout le monde le voit.. mais personne ne dit rien !
Au milieu du cours, selon un rituel qui lui était cher, elle demande à son élève favori, le fils d’une de ses amies, d’aller effacer le tableau.
Pour la première fois, un accroc dans la cérémonie : le malheureux préposé à l’essuyage blêmit, rougit.. et balbutie un :
« Je ne peux pas Madame ! »
La professeure se lève d’un bond, assène une gifle, puis une autre, puis encore une autre à l’ex « Chouchou », prise de frénésie, hurlant :
« Comment ça vous ne pouvez pas ? Comment ça vous ne pouvez pas ! »
Une élève sortit, alla chercher le proviseur.. Je vous laisse deviner la suite !
La Morale de cette histoire ?
Aucune.. Si ce n’est qu’à douze ans, on est pas spécialement intelligents.. que l’enfance peut être cruelle mais les adultes aussi..
gAZi bORAt
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Il est évident que lorsqu’on signe il est préférable de savoir pourquoi, la naïveté est le ferment du possible calvaire des profs.
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Rhoo le vilain petit coquin !
Je pense que tout le monde a connu dans sa vie au moins UN prof INFECT et qu’il a eu l’idée de se venger par la suite !
En ce qui me concerne, j’ai eu l’impression que c’était le métier de prof qui rendait les gens infects : plusieurs d’entre eux m’ont tapé dessus ( à l’époque je croyais qu’ils en avaient le droit , en plus ) et d’autres se sont amusés à m’humilier devant la classe voire toute l’école.
Mais je vous rassure : d’autres ont payé pour eux parce que j’ai rapidement appris l’insoumission et l’irrespect qui leur était légitimement dû ! -
Gazi savourez votre chance, vous datez d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ... Parce-que les profs maintenant n’hésitent pas à filer chez les flics et vous collent la justice sur le dos !
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C’est le peuple qu’on assassine !
nous le savons , ce qui nous restait c’était l’école , on la saborde , ce n’est pas récent , c’est un empoisonnement continu et que la démagogie populiste des pseudo socialistes ont amorcée .
On assassine le peuple .... et nous ne réagissons pas !
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Bonjour,
Je vous propose de méditer sur un membre de phrase que j’ai relevé au début de l’article :
- « C’est le monde à l’envers... »
S’il vous plaît, mettez-le à l’endroit....
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En 68 nous ecrivions des tracts orduriers contre les profs, mais la syntaxte etait meilleure, je le concede> De nos jours , les profs sont trop fraglies et s’offusquent facilement , alors qu’ils auraient pris cela a la rigolade il y a 30 ans> A mon epoque les tracts orduriers etaient le fait des anars, des gauchistes et de l’extreme droite, les communistes et les trotskistes toujours tristounets et moralisateurs nous les dechiraient car pas assez politiques. Certains d’enter nous ont meme envoye de la merde par colis recommande a la directrice> Son mari a pondu un communique disant qu’il etait un vrai resistant !
la difference aujourd’hui , c’est l’inculture, nous lisions Dostoievski, Sartre et Boris Vian mais etions capable de traiter un prof de tremble du goitre, et de dire creve salope comme une ponctuation. Ce qui me gene n’est pas l’injure, mais l’impasse culturelle de ces jeunes> Quite a dire merde, autant connaitre ses classiques
Ps Pas d’accent impossible de coller un commentaire ici, alors je tape directement en qwerty de Kampala
Merde a Vauban aurai dit leo Ferre-
Georges Yang vous avez eu la chance de vivre une époque bénie, les profs vous envoient en justice pour beaucoup moins que cela de nos jours.
Trop fragiles, parce-que trop isolés par rapport à la société. En tant que médecin vous me concéderez que la surprotection engendre la fragilité. -
- Il est insensé que des individus, qui n’ont jamais connu la vie active, étant passés sans transition d’élèves à maîtres, soient désignés pour préparer les jeunes à la vie active, ça n’a aucun sens.
Tout à fait vrai. Je me souviens encore de ma prof d’histoire-géo en première ou terminale (c’était la même), me soutenant mordicus que « les chômeurs DOIVENT aller travailler au lieu de refuser les emplois proposés par l’ANPE (à l’époque) et de rester chez eux à rien faire !!
- mais madame, avais-je protesté perplexe, en général ces emplois proposés sont très mal rémunérés, au point qu’au final les déplacements coutent plus cher que ce que le salaire permet... !
- Peu importe ! ces gens-là (hum que j’avais aimé cette expression..) doivent maintenir le lien social et aller travailler !
- Ecoutez, Madame, vous ne pouvez pas dire ça !, m’étais-je indignée, mon père est au chômage depuis plusieurs moi et, je vous l’accorde, maintenir le lien social est important, mais soyez raisonnable, il ne peut pas se permettre d’aller travailler A PERTE sous prétexte de sociabilité !!!! »Mais rien à faire, l’évidence de l’énormité de la situation, elle n’en a pas démordu............
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Tiens, un dispute entre les tenants de l’éducation comme-si contre les tenants de l’éducation comme-ça. Tous postulants pour appliquer leurs idées, qui, comme de juste, sont les meilleures, pour tous, la même côte. Paf.
Paaaassionnant.
Que l’on rende l’école au peuple. Privatisation.
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Non, un chèque éducation, et liberté de choix.
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Vous trouvez peut-être normal qu’une personne qu’on appelle « prof » se permette d’avoir « votre avenir » entre ces mains, en abusant ce qui fût le cas maintes fois, de leurs prérogatives en privilégiant les siens (qui sont en majorité dans les classes préparatoires ?), tout en vous jugeant (nombre de discrimination insultante envers les enfants dit d’immigré), à priori ce n’est qu’un juste retour de ce qu’ils ont semé, et je ne verserais aucune larme à leur encontre.
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Helas, de nos jours les profs manquent de couilles, a mon epoque ils en auraient rigole et auraient dit aux eleves ; Bandes de petits cons ! Mais si ca se trouve, l’enseignante visee par ce pamphet est deja en arret de maladie et subit un soutien psychologique>
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Vous avez tellement une mauvaise image de ceux qui vous ont appris à lire et à écrire. C’est fou ce manque de respect.
Ca m’étonne encore que vous n’ayez pas parlé des prof pédophiles, des prof terroristes, des prof traders....
Hitler par exemple était prof à une époque !
Soyez sérieux en quoi une prof de 6ème peut être responsable de l’échec professionnel de ses élèves ? Sans compter que les écoles privées existent déjà, et pour les avoir cotoyées je connais leurs méthodes. Du bourrage de classe, des inscriptions à 3000€, et un diplôme bidon. -
« Hitler par exemple était prof à une époque ! »
Faux. Contrairement à Benito Mussolini ou à Saloth « Pol Pot » Sar, le célèbre peintre et écrivain de Braunau-sur-l’inn n’a jamais été enseignant.
Typhon
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J’ai du avoir de mauvais prof d’histoire, je pouvais pas savoir...
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On ne citera pas de nom mais on devine qu’il sévit sur ce site et qu’il a l’insulte facile ....
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Vous parlez de qui ? J’aime quand les choses sont claires... Si c’est de moi je déteste qu’on touche aux profs. Vous ne savez pas le métier difficile que c’est, et c’est plus un chemin de croix, qu’une planque de fonctionnaires... Les insultes ce ne sont pas que des mots grossiers. Je préfère mille fois plus un « Allez vous faire foutre », que le mépris constant que les français ont de leurs fonctionnaires qui se tuent réellement ! Chaque jour ! Quelque soit le secteur « prof, militaire, policier, pompier, infirmière »
Ils meurent pour vous, et vous leur réservez que des crachats et des applaudissements à chaque réduction de poste. C’est un comportement indigne, irresponsable, stupide...
Mais après tout qu’est-ce que c’est que la vie d’un homme ou d’une femme surtout quand il est fonctionnaire. C e n’est qu’un cafard qui pompe vos impôts j’oubliais... -
Et qu’il se prénomme parfois Paul, parfois Pierre-Yves ou bien Zorro
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« le mépris constant que les français ont de leurs fonctionnaires qui se tuent réellement ! »
En même temps, beaucoup des dits français se tuent aussi réellement, et eux n’ont pas la sécurité de l’emploi. La perspective d’une vie de prof, sisyphe des temps modernes, à s’échiner à transmettre un peu à des connards récalcitrants, malgré eux, malgré les parents, et malgré la hiérarchie, est une perspective morose et peu intéressante. Le métier de professeur est donc fuit comme la peste par ceux qui le peuvent, et les médiocres qui ne peuvent pas aspirer à autres chose sont souvent des individus ennuyeux, peu imaginatifs, et qui n’auront de cesse de protester qu’ils ont un boulot de merde, à juste titre.
Le problème, c’est qu’expliquer à des gens qui savent qu’à chaque instant on peut les lourder et les envoyer à l’ANPE, que soi-même, avec la sécurité de l’emploi, on a un boulot de merde, ça ne passe pas très bien, allez donc savoir pourquoi.
Typhon
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L’ultra-violence de la rue, la violence au bahu !
Ce qui est en cause ce n’est ni les profs, ni les élèves, mais le processus social, le nombre de familles pauvres, et la responsabilités finale des parents...
1 - D’abord l’argent qui manque aux parents, pour offrir une stabilité, un lieu de vie sans promiscuité et qui évite de jeter les gamins dans la rue et dans les bandes.
2 - La responsabilité des parents qui sont quand même les plus proches et qui doivent si nécessitée suivre des cours d’alphabétisation pour les parents d’origines étrangères ; et une thérapie familiale obligatoire avec des ados difficiles.
Biensur : au lieu de supprimer 13 000 postes dans l’éducation Nationale, il faudrait en créer 40 à 60 000 pour n’avoir que des classes de 15 élèves maximum.
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Je suis curieux de connaitre la réaction de l’administration dans cette histoire.
J’imagine qu’elle n’a pas soutenu l’action des élèves, mais quid de la professeur ?-
que penser de l’éducation aujourd’hui. Il y a quelques jours jai été menacé par des jeunes d« une quinzaine d’années, sans motif ; Je ne connais pas bien le milieu enseignement bien que j’ai trois enfants aujourd’hui adultes. Je ne pense pas qu’aujourd’hui ce soit les mêmes conditions d’enseignement et je ne parle pas de mon enfance quand les instituteurs étaient des »autorités" dans les villages autant que le Maire et le curé.
J’ai plus de 60 ans j’ai fait une carrière en gendarmerie et les gendarmes étaient respectés et appuyés par leur hiérarchie et les magistrats. Très récemment des gendarmes ont bousculé menacé et donné une gifle à un jeune qui n’avait pas quinze ans.Ce jeune leur avait donné une fausse identité, il s’agissait juste d’un de ces braves petits connu comme multi-récidiviste. En première instance (je précise) après avoir été suspendus les gendarmes ont été lourdement sanctionnés l’un d’eux ayant été condamné à 2 années de prison dont 1 an ferme. Qu’aurait reçu comme condamnation ce mineur s’il avait frappé des gendarmes.
Pour plus de précisions : http://gendarmesetcitoyens.leforum.eu/t62-soutien-aux-gendarmes-d-Aurillac.htm
Tout ça pour me dire qu’on retrouve dans l’enseignement des similitudes avec les forces de l’ordre surtout en ce qui concerne le soutien de la hiérarchie.
Christian Contini-
Oui, C.C., la crise de l’autorité. Un drame absolu.
Moi qui ne suis pas autoritaire (je le suis certes naturellement, sans forcer ), et qui comprends voire encourage en certains lieux et circonstances une forme de rébellion intellectuelle destinée à conquérir une autonomie dans la pensée et les choix de vie, je prône l’autorité de l’enseignant à l’enseigné. Certainement pas ce qui est en vogue aujourd’hui. Certainement pas le décisionnel aux mômes. Ni non plus des séances « adaptées » aux particularités de chacun.
La fille d’amis me disait récemment que sa maîtresse (CE2) engageait ses copains chinois, japonais, mexicains, algériens, marocains, coréens à parler de leur pays.
- Ne sont-ils donc pas nés en France ?, lui demandai-je.
- Si !, répondit-elle.
- Alors, ils sont Français, disais-je. Ni Japonais ni Coréens ni Algériens... -
C.C. si le mineur avait frappé le gendarme : outrage, rébellion, coups et blessures ... Il aurait pris au moins 2 ans, les gendarmes auraient demandé 2000 € de dommages et intérêts pour atteinte à leur petite réputation et le gars aurait eu à payer les frais de procédures.
Voilà, vous avez la réponse.ps : on est respecté quand on est respectable et la respectabilité est une qualité en voie de raréfaction
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Du beau et du bon Villach comme on les aime.
De la redite, de la pub pour ses invendus...
Ensuite un « dégorgement » sur l’administration qu’il exècre - lui-même dirait que ça fait faire des économies à la sécu.
Pas de leurre d’appel sexuel - pas de téton de Béa - ni d’intériconicité mais une information tronquée comme lui-même les adore.
Car il essaie de nous faire croire que les élèves se sont révoltés parce-que le prof les empêchait d’envoyer des SMS pendant les cours - on se demande d’ailleurs quel prof l’autoriserait.Extrait de Libération - un journaliste qui, lui, va sur le terrain :
Florie, élève de TSTG2 est « choquée par le contenue de la lettre » et avance que c’est « très probablement le fait d’une seule personne ».
Pour Nicolas, première STG, l’argument du portable n’est qu’une excuse, il s’agit surtout « d’un problème de communication entre les élèves et la professeure ». Florie de la TSTG2 le confirme : « On nous a lu la lettre, l’utilisation du portable en cours n’est qu’une remarque parmi d’autres, et d’ailleurs cette phrase est stupide car nous savons très bien que les téléphones sont interdits en cours. »
Après la passage de l’inspecteur d’académie lundi, les élèves de la TSTG2 ont écrit une « lettre de désolidarisation » afin de mettre les choses au clair. Si la quasi totalité de la classe a bien été à l’initiative d’une pétition pour demander le remplacement de la professeure d’anglais, car ils n’étaient pas satisfaits de sa « méthode » d’enseignement, une lettre d’insulte n’a jamais été envisagée.
Villach, avant de donner des leçons de journalisme vérifiez un peu l’information, hein ?
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Bonjour
Je constate que ce genre de méthode est monnaie courante sur Agoravox.
Les infos sont livrées par tel ou tel et lorsque au fil du temps elles évoluent, le rédacteur du post ne rectifie pas le tire ....
Un peu plus haut, j’ai écrit ceci :
Comme quoi avant de réagir il faut attendre la contre enquète et aussi la contre enquète de la contre enquète....
C’est valable pour plein d’articles sur Agoravox et d’autres sites...
Sur un autre post ( concernant les insultes proférés par un CRS à un Etudiant de Science Po), j’ai écrit ceci
Attendons effectivement d’en savoir plus sur cette histoire avant de prendre position, j’ai vu ce jeune gars chez Denisot et son intervention ne m’a pas convaicu....
J’ai quand mème l’impression que ces différents post et infos ne servent à certain, sous couvert d’etre des spécialistes, à balancer des théories fumeuses et orientée et à d’autres à gerber toute leur haine de la société .... -
@ Pauvre Léon qui cherche à faire diversion.
1- Informez-vous, vous-même, Monsieur le troll, voici ce que dit des suites de cette affaire LA DEPECHE..fr du 24 novembre 2009.
http://www.ladepeche.fr/article/2009/11/24/722215-Le-portable-rallume-la-guerre-profs-eleves.html
2- Cette agression, d’autre part, n’est qu’un des exemples de mon article pour comprendre une politique de l’Éducation nationale qui ruine le service public en vue de faciliter sa privatisation avec le consentement de la majorité.
Je crains que vos maîtres, pauvre Léon, ne soient pas satisfaits de votre travail de veille bénévole. Vous n’avez pu vous empêcher comme l’ours de La Fontaine d’envoyer votre pavé. Pourtant, vous y avez mis du vôtre : vous avez fait mieux : vous avez inventé le pavé-boomerang qui vous revient à la figure ! Déposez vite votre brevet ! Paul Villach
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Bravo Léon vous avez réveillé l’animal !
Il parle de « vos maitres » et de votre travail bénévole je crains que l’age aidant les neurones faiblissent : détrompez-moi, explicitez moi le sens de ses vaticinations si tant est qu’elles en ait un.
La fable de l’ours et du boomerang de La Fontaine ? Il a du confondre avec le kangourou -
Il y a une remarquable rationalité dans l’attitude de ces lycéens. C’est le double effet kiss-cool de l’Éducation Nationale. Si tu ne réussis pas ton instruction, au moins tu réussis ton éducation socialiste.
Parce que, dans le fond, ils ne réagissent pas autrement qu’en fonctionnaires gâtés.
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Les profs d’aujourd’hui ne sont que vos élèves d’hier, Villach. Jeter le blâme sur l’administration c’est ne pas reconnaître avoir formé des dociles conditionnés au pavlovien. Presque des militaires dans l’âme, avec un peu de maso en plus.
Votre génération d’enseignant a abdiqué devant la télé et les mass médias, n’en comprenant pas la puissance et l’éducation sournoise qu’elle permettait.
Heureusement que la nature a horreur du vide, ce sera le net qui prendra le relais pour un vrai enseignement.-
@ Atlantis
Joli amalgame ! Vous me contraignez à manquer de modestie.
Voyez l’intervention d’un de mes anciens élèves (d’il y a vingt ans) sous le pseudonyme de « Élève d’un jour » sur le fil d’un article récent que j’ai publié :“Sauver la filière littéraire ? dit-il. Qu’on cesse d’abord de la détruire !”
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sauver-la-filiere-litteraire-dit-63188Et des témoignages de la sorte, j’en ai un paquet ! Après, vous pourrez pérorer !
Ne confondez pas le travail inlassable que des individualités ont pu mener sans pouvoir rien faire contre la déferlante du formalisme qui a gangréné l’école, associée au projet de privatisation à terme qui a conduit à tout faire pour rendre le service public répulsif et pousser les familles à le fuir !
Les choses ne sont pas si simples que dans votre « Dysneyland » ! Paul Villach -
Et bien moi, malgré que je n’ ai que 47 balais, si j’ avais écrit des insultes pareilles a mon enseignant a l’ époque, celui-ci m’ aurait donner une bonne « trempe », il m’ aurais exclu pendant deux jours de l’ école, et il m’ aurait certainement fait copier au moins 100 pages de lignes comportant une phrase du genre : ( Je ne dois pas écrire des conneries ou des insultes envers mon enseignant, ) Bref une phrase dans le genre !.......
Avec les nouvelles lois a la con de la France, les enseignants n’ ont plus le droits de frapper les « petites frappes », donc ils on perdus toutes autorités sur les élèves. Et il en va de-meme pour les insultes.Lorsque j’ étais au CM 2 non instituteur avait meme, un martinet, ou un nerf de boeuf, ( je ne me souviens plus,) mais il en a dérouillé plus d’ un, ainsi que les gifles, et les coups de règles en fer sur les doigts, ( lorsque ce n’ était pas sur la tête,....) cela dépendait de l’ énormité des conneries que l’ on faisait .......Comme le dit a juste titre PACONFORM, c’ est le monde a l’ envers, donc remettons-le a l’ endroit.Le monde marche de plus en plus sur la tête, et nos politique s’ en fichent éperdument.Commençons par RENDRE leurs autorités aux enseignants, et remettons le service militaire obligatoire, et vous verrez qu’ il y aura moins de délinquance.Cordialement.VINVIN.-
Vous alliez à l’école où Vinvin ? A Bucarest ? A Pyong-Yang ?
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Bonjour VINVIN,
Frotte-toi un peu les yeux !
Ce n’est pas moi qui ai écrit : « le monde à l’envers », c’est l’auteur.
J’ai demandé que l’on interprête cette déclaration. Donc si on remet le monde dans l’autre sens on fait prendre le rôle des enfants par le prof et celui du prof par les enfants ; on est bien d’accord ?
Ce qui veut dire que Monsieur VILLACH et Monsieur VINVIN pensent le monde en hiérarchie et non en équité : tout est permis aux adultes, rien aux enfants/jeunes, le rôle que vous leur assignez c’est d’obéir. Et pour vous leurs souffrances seront toujours légitimes. -
Très intéressant votre article !
Ma vision de tout ce cirque, c’est que certains jeunes de lycées publics, qui estiment avoir tous les droits n’ont même pas conscience (et ce n’est pas leur faute d’ailleurs, mais celle de leurs parents et de certains éducateurs) qu’ils vont gâcher leurs meilleures armes pour obtenir de bons emplois lorsqu’ils auront l’âge de s’assumer financièrement.
Rechignant à l’effort, refusant d’apprendre ce qui les ennuie, incapables de se concentrer pendant les cours (d’où cette demande des profs d’au moins couper les portables et fixer leur attention un minimum…) ils se feront doubler par les « bons » élèves du « privé », un marché porteur comme le souligne Paul puisque de plus en plus de parents rejettent ces lycées, qu plus est « insécure », qui ont plus de chance de conduir leurs gamins à l’échec ou vers les filières les moins cotées.
Les enfants des classes sociales moyennes et favorisées qui, elles ne mégottent pas sur les moyens pour offrir les meilleures chances à leur progéniture de phagocyter les meilleurs postes.
Comme ça, rien ne change… L’aristocratie (j’exagère un peu, mais pas tant que cela) se perpétue : les emplois les mieux rémunérés pour les enfants des classes le plus favorisées. Aux autres (sauf très rare exception… même si, pour brouiller les pistes, on adore citer la réussite d’anciens mômes de cités ou de ces gamins de français moyens parvenus miraculeusement, adultes, aux plus hautes fonctions) les emplois subalternes et le chômage. Bien sûr, il arrive aussi que des parents issus des classes moyennes se privent pour que leurs enfants aillent dans les écoles privées ou rusent pour entrer dans les lycés publics qui ont bonne réputation. Mais ces lycées… comme ces enfants sont l’exception, encore une fois. Bourdieu dénonçait déjà les injustices sociales et leur reproduction de décennie en décennie (je recommande à ce sujet, à ceux qui ne l’auraient pas lu, son livre « Les Héritiers »).
A qui profite ce beau désordre organisé depuis 20 ans ? Qui aurait -dans ce contexte de course aux emplois les plus rémunérateurs et de protection de ses acquis- intérêt à ce que les choses changent ? Qui aurait intérêt à ce que chacun dispose des mêmes chances au sens républicain du terme ? (le fameux « ascenseur social »). Qu’avons-nous fait de nos écoles républicaines ?
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@ Chère Véronique,
Vous parlez d’or !
Voir l’école républicaine mise à sac par ceux à qui elle est principalement destinée est un crève-coeur !Pas folles les guêpes de la privatisation ! Elles savent utiliser, comme dans certains arts martiaux, la violence de l’adversaire pour la retourner contre eux.
Le plus navrant est de voir les professeurs « humanitaristes » prêter main forte en toute inconsience à cette démolition en venant au secours de ses pauvres « élèves en difficulté ». Ils ne savent pas qu’ils les naufragent par leur complaisance, mais l’essentiel sans doute est de pouvoir porter, comme ils le font, en bandoulière leur « bon coeur » pour compenser l’humiliation qu’ils vivent quotidiennement. Paul Villach
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Les menteurs seront identifiés .... tous les menteurs !
Il suffit d’être raisonnable et de s’interroger sur la PLAUSIBILITE des faits avancés pour attendre de pouvoir lire les PROPOS des élèves concernés.
Le partisan du libre choix de l’élève pourrait être amusé de la réaction de violences verbales ahurissantes de la part de la clique des réactionnaires haineux.
Je copie colle le journal L’étudiant - qui n’est pas encore infesté de militants révolutionnaires égalitaristes - le PC (portable) entre les dents !!!Pour des raisons éditoriales, j’ai failli ne donner que des extraits de ce texte. Mais la mauvaise foi tellement gigantesque des ennemis de la jeunesse leur donnerait l’occasion de tenter de trouver un échappatoire dans les passages que je n’aurais pas copié collé.
Contre-enquête sur l’affaire des lycéens qui voulaient changer de prof à Jean-LurçatEt si l’histoire qui a mis le lycée Jean Lurçat à Paris sous les feux de la rampe n’était pas simplement celle de lycéens « qui voulaient changer de prof d’anglais, parce qu’elle ne les laissait pas téléphoner en classe » ? Nous avons interrogé des élèves de la terminale STG2 sur un « cas d’école » devenu « affaire d’Etat ».
Camélia, Vincent et Morgane, élèves de la classe de terminale STG2, ne sont pas ensemble quand ils racontent la même histoire. Pas celle de « sauvageons » en révolte qui demandent à changer de professeure parce qu’elle leur interdit de téléphoner et qui lui écrivent une lettre d’insultes. Mais celle d’une enseignante d’anglais, qui « ne faisait pas cours normalement » et d’une classe de terminale STG qui a décidé d’écrire une lettre collective à la direction, « parce que la prof refusait le dialogue ».
Une dépêche AFP stipule que les élèves de la classe de TSGT2 aurait d’abord demandé un changement de professeur par écrit au proviseur du lycée « parce qu’elle leur interdisait l’usage du téléphone portable en classe », avant d’envoyer une lettre d’insultes signée de « la TSTG2 » à Mme Lespagnol, professeure d’anglais.
Pas de sonnerie de portable, mais un autre son de cloche
D’après les deux lycéennes que nous avons interrogées, on mélange tout. « La première lettre, tout à fait correcte et collective, envoyée à la direction début octobre, et la deuxième, insultante, qu’on nous a lue au retour des vacances d’automne et qu’on n’a pas écrite ensemble », assure Camélia. La politesse de l’une tranche effectivement avec les insultes et menaces de la seconde. « On lit des trucs absurdes. Nous n’avons jamais voulu changer de prof d’anglais parce qu’elle ne veut pas qu’on utilise nos téléphones en classe. On voulait juste des vrais cours d’anglais, parce qu’honnêtement, avec elle, on n’apprenait rien. Alors, c’est vrai, on a demandé à l’administration qu’elle change de méthode ou qu’on change de prof », précise Morgane, déléguée des élèves de la terminale STG2 au lycée Jean Lurçat.La déléguée rappelle que le second courrier est bien signé TSTG2, mais qu’il n’y a pas toutes les signatures d’élèves, comme c’était le cas pour la première. De son côté, Vincent, élève de cette terminale, doute que la dernière lettre ait été écrite par quelqu’un de sa classe. « Ça m’étonnerait parce qu’on avait bien fait attention de dire les choses correctement dans notre lettre. Ça peut très bien être n’importe qui au lycée. Tout le monde était au courant qu’on n’était pas contents des cours de Mme Lespagnol et qu’on avait fait une lettre pour le dire. »
La clef de l’antipathie
Tous reconnaissent qu’entre eux et Mme Lespagnol le courant ne passait pas. Et la communication non plus. « C’était pathétique. Quand on lui demandait à quoi cela servait d’apprendre des textes par cœur pour les contrôles, ou comment fonctionnait son cours, parce qu’on ne comprenait pas, elle restait fermée et ne nous répondait même pas », déplore Vincent.
Il faut dire que les rapports prof-élèves avaient plutôt mal commencé. En septembre, Mme Lespagnol se faisait dérober sa clef USB pendant un cours avec la classe de terminale STG2. Un geste que condamnent tous les élèves interrogés. Deux d’entre eux décrivent le professeur brandissant sa clef USB en disant que le contrôle s’y trouvait, juste avant de l’abandonner en évidence sur son bureau pour aller faire des photocopies. « C’est de la provocation », ose l’un d’eux. Dans une logique d’apaisement, la déléguée de classe se souvient avoir proposé qu’une nouvelle clef soit achetée par la classe. « Un de mes profs nous a dit que Madame Lespagnol ne voulait pas. Et que de toute façon cela ne changerait rien », relate Morgane.Une punition collective
Stage, arrêt maladie, les élèves n’ont pas beaucoup revu leur professeur d’anglais depuis le vol de la clef. « Les rares fois où on l’a eue après le vol, elle nous donnait des feuilles d’exercices, puis une feuille avec les corrections et ne parlait même plus anglais, se souvient Vincent. On était arrivé à un point où on n’apprenait plus rien du tout en cours, alors que c’est un gros coefficient au bac avec un oral et un écrit. » Morgane, qui vise un BTS de commerce international, se désole de ne pas avoir progressé en anglais. D’autant qu’il lui faudra de bonnes notes pour son dossier.
« La plus calme des terminales »
Camélia veut apaiser les esprits, désolée de voir que cette histoire « salit l’image de Jean Lurçat ». Morgane, la déléguée de la classe ne reconnaît pas la terminale STG2 dans ce qu’elle a lu et entendu ces derniers jours. « Avant tout ça, la proviseure et les profs ont dit qu’on était la plus calme des terminales, lance-t-elle. On se connaît tous depuis deux ou trois ans. Il y a une bonne ambiance. On est content d’aller en cours. Et avec les autres profs, ça se passe bien. »Des élèves ne peuvent pas demander à changer de professeur
Mercredi 25 novembre, près d’une semaine après le début de la grève de tous les enseignants du lycée pour soutenir leur collègue, Barbara Atières, enseignante en philosophie dans cette classe, espérait « un apaisement et un retour à des conditions de travail normales ». L’enseignante en philosophie continuait toutefois à s’interroger sur la démarche des élèves de cette classe « constituée majoritairement d’élèves sérieux et responsables » qui aurait « malgré tout perdu la conscience des droits et des devoirs de chacun dans une communauté scolaire ». Selon elle, « l’affaire est d’autant plus inquiétante qu’il ne s’agit effectivement pas d’élèves irresponsables, loin de là, et qu’il faut donc s’interroger sur les discours qu’ils entendent et qui leur laissent penser qu’on peut écrire à un proviseur pour demander un changement de professeur dont on n’apprécie pas la façon de faire. »Nous avons tenté en vain d’entrer en contact avec Claudine Lespagnol, afin qu’elle puisse évoquer la nature de la relation, notamment pédagogique, qu’elle avait nouée avec cette classe et réagir à leurs affirmations. Le 21 novembre, dans l’édition électronique du journal Le Monde, la professeure d’anglais assumait une sévérité toute relative, se déclarant « un peu sévère… enfin, si l’on considère que leur demander de ranger leur téléphone - sans le leur confisquer, puisque nous n’avons pas le droit -, c’est être sévère ».
Sortie de crise, avec ou sans leur professeure ?
Les élèves de la désormais fameuse terminale STG2 se sentent totalement débordés par l’ampleur de ce qui est devenu une affaire d’Etat. Si les lycéens interrogés condamnent tous la lettre d’insultes, ils précisent ne pas comprendre les proportions « dingues » qu’a pris cette affaire. Mardi 24 novembre, Luc Châtel, ministre de l’éducation nationale, annonçait qu’il diligentait une enquête pour trouver le ou les auteur(s) de la seconde lettre. Morgane s’étonne qu’on ait pu prendre autant au sérieux le courrier d’un « gamin de niveau collège qui y a aussi écrit « Ce sera la guerre comme dans les Pokémon » ». Elle attend maintenant la reprise des cours. Avec ou sans Madame Lespagnol. Une décision qui n’appartient pas aux élèves.Isabelle Maradan===
26.11.2009NB : Le processus de REVOLISATION donnera à tous les élèves le choix de « J’apprends ce que je veux, quand je veux, où je veux, comme je veux, avec qui je veux .... »
Ce sera la fin de la lutte des classes et de la dictature pédagogique.http://revolisation.blogspot.com/2009/11/revolisation.html
http://revolisationactu.blogspot.com/2009/11/creation-de-revolisation-et-de.html-
Un excellent article, Paul, comme d’habitude, et qui a le mérite de ne pas en rester à une affaire en particulier (l’arbre qui cache la forêt, en quelque sorte), mais de dégager les principes généraux d’un système éducatif malade.
Concernant l’administration, je pense que certains chefs d’établissement, du reste, sont à proprement parler « fous ». Mais comme, par principe, la hiérarchie ne désavoue pas la hiérarchie, on ne les envoie pas se faire soigner, et on préfère bâtir l’asile autour de leur personne. D’où les aberrations qui deviennent la règle dans les collèges et les lycées transformés en zones de non droit. Et bien souvent, c’est le professeur cultivé et capable d’esprit critique qui y est alors stigmatisé comme « anormal ».
Si cette institution soviétique et totalitaire qu’est aujourd’hui l’Education nationale pouvait envoyer les dissidents dans des « camps de rééducation », je crois qu’elle ne s’en priverait pas. Les voyous qui y sévissent sont prêt à tout pour se débarrasser de ceux qui les gênent.-
Je voudrais pas dire, mais dégainer du « soviétique » et du « totalitaire » comme ça, ça ne remplace pas un discours construit et intelligent, et en plus, vous passez pour un idiot indécent.
Typhon
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@ Daniel Arnaud
Je souscris entièrement à vos observations.
J’aime bien votre image : « on préfère bâtir l’asile autour de leur personne ». C’est exactement ça !
On n’imagine pas l’inculture de certains de ces individus, choisis précisément plus pour leur carences que pour leurs qualités. Il faut, pour faire ce sale boulot, des bougres au « comprenoir » pas trop aiguisé afin de ne pas établir des relations qui, chez le plus normal des hommes ou des femmes, donneraient envie de vomir !Institution soviétique et totalitaire est l’expression juste qui désigne cette machine inhumaine : les examens ne sont- ils pas accordés sur des statistiques pré-établies, comme au temps de feu URSS, non pour évaluer le savoir acquis des admis, mais le bon fonctionnement de la machine aux mains de ses apparatchiks, administration et inspection pédagogique. Paul Villach
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Les chefs ne sont pas fous, ils ont analysé la situation, abandonné toute éthique au profit de leur salaire.
En plus leur ego est fortement valorisé par les pouvoirs que la bureaucratie leur a octroyé.
Ce sont les signes d’un effondrement sociétal. (cf platon, De Jouvenel, Zinoviev, Hanot...) -
Sauf que Villach comme à l’habitude assène sa vérité sans s’être le moins du monde soucié de la vérifier. Les diplômes n’étaient nullement donnés selon des quotas en URSS. Ce sont les numerus clausus dans les filières qui étaient administrés. Et ceci dans une logique d’insertion, de besoins de la société - qui est d’ailleurs prônée par la droite en France.
Jusqu’à la chute de l’URSS, fin 1991, les études étaient définies par les besoins de la société, sans considération des individus. Le système était centralisé, sous le contrôle du parti, des ministères techniques et des combinats (structures régionales de production industrielle). Chaque diplômé était affecté à un poste dans la logique du Plan. En 1992, c’est la révolution, pour ainsi dire, dans l’enseignement : une loi marque le désengagement de l’Etat, dont les caisses sont vides. Il est laissé libre cours aux établissements dans leur gestion et leur pédagogie. Ceux du secteur public peuvent créer des structures privées en leur sein, et se déployer dans le pays. Les élèves qui ont échoué aux concours d’entrée à l’université y affluent - les frais de scolarité vont là jusqu’à 8000 dollars par an. Les places payantes à l’université représentaient un quota limité : elles explosent désormais.
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Cher Paul Villach
Il n’est pas inintéressant de rapprocher cette histoire accablante de celle qui est relatée aujourd’hui par CVAN , également sur agoravox :Entièrement d’accord avec votre diagnostic, reste à trouver un traitement. Je crains fort que ce ne soient pas les modernes Diafoirus qui officient dans les hautes sphères de l’éducation nationale qui en seront les inventeurs !-
Docdory cela n’a rien à voir. L’enfant d’origine turque répète ce que la tradition familiale lui a enseigné, il n’a pas l’esprit suffisament critique et peut être, sans doute pas envie de renier ses parents. Non pitié pas d’amalgame entre cette affaire et une lettre d’insultes écrit par un allumé de terminale.
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(@ FRENCH_CAR)
Non Monsieur je n’ ai pas été scolarisé a Bucarest, ni a Pyong-Yang !Ceci dit, ceux qui ont le PRIVILÈGE d’ être scolarisé dans les Pays que vous citez, eux ne foutent pas le bordel dans leurs écoles et collèges, n’ insultent pas leurs enseignants, et ne les frappent pas non-plus.Bref ce n’ est pas l’ anarchie comme c’ est les cas en France.Depuis qu’ il y a des néo-cons qui instauré des lois aussi con qu’ eux empêchant toutes autorités et sanction des enseignants sur leurs élèves, ce n’ est plus les enseignants qui frappent les élèves, mais les élèves qui frappent les enseignants.C’ est pour cette raison que je dis que c’ est devenu le monde a l’ envers a cause du laxisme de nos politiques.On marche sur la tête, et et tant que nous mangerons par l’ anus et que nous chierons par la bouche, il n’ y aura aucune chance pour que les choses aillent mieux. Au contraire cela ne fera que s’ aggraver jusqu’ au moment où la situation ne sera plus gérable.Il y a déjà eu des enseignants qui ont eu étés gravement blessés par l’ un de leurs élèves, ( coup de couteux, etc....) et si a mon époque être enseignant était un privilège et une institution, a présent c’ est devenu un métier A RISQUES, tout autant que de travailler dans la sécurité, ou la protection rapproché.D’ ailleurs les enseignants devraient s’ adresser au Ministre de l’ enseignement afin de demander que leur soit accordé une « prime de risque ».VINVIN.-
Où avez-vous vu qu’on a instauré des lois qui empêchent les sanctions ?
Déjà le code de l’éducation laisse toute latitude aux chhefs d’établissement pour sanctionner.
C’est même le contraire on a renforcé l’arsenal répressif ! Sarko a fait voter - lorsqu’il était ministre de l’intérieur une loi dont usent et abusent les petits profs : le fameux « outrage ».L’article 433-5 du Code pénal le définit ainsi : « Constituent un outrage puni de 7 500 euros d’amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie. Lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. Lorsqu’il est commis en réunion, l’outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende, et l’outrage prévu au deuxième alinéa est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »
Effectivement il arrive que des enfants blessent leur enseignant, voire même ait envie de rejouer Bulling for Columbin, interrogez vous sur les raisons !
L’éducation nationale est devenu un vaste monde carcéral peuplé de profs dépressifs ou élitistes, ratés de l’enseignement supérieur. Pour la plupart ils exercent un métier qu’ils n’ont pas choisi mais qui s’est imposé faute de mieux. Et même ceux qui l’ont choisi gardent souvent quelque-part un complexe, il suffit de voir le mépris que peuvent avoir les agrégés vis à vis des certifiés et comment s’évaluent les agrégés entre eux à l’aune de leur classement à l’a fameuse aggreg qu’il faudrait supprimer.
Reste le probleme de la carrière : comment voulez-vous qu’à 23 ans tout soit déjà joué ? Que votre classement vous barre à jamais l’enseignement en prépa ou à la fac et que vous moisirez toute votre vie dans des lycées que l’on dit « sans prestige » ?
On devrait faire comme dans les banques, tourner le personnel sur 3 ou 4 ans déjà, pour décalaminer les fameueses salles des profs où tout et rien se dit, les petites rancoeurs se ressassent et les lobbies se forment, pour refaire une virginité à ceux qui ont un jour ou l’autre perdu leur audience auprès des élèves et des familles. -
Il n’ y a pas quà Jean Lurçat que cela se passe ! A Sciences Po aussi...
D’après les témoignages de plusieurs enseignants que je connais (et aussi d’élèves), un grand nombre d’élèves sont en permamence sur internet durant les cours, et échangent mails ou sonts ur facebook grâce au wifi présent partout. Plus discret que les portables, mais pas très différent.
Dans beaucoup de cours, les élèves arrivent en retard.
Mais à Sciences Po, les élèves n’ont pas besoin de faire des pétitions. Ils évaluent les enseignants et ne manquent pas de saquer les enseignants qui n’ont pas compris que « les élèves sont au centre du système ». Du coup, les enseignants la ferment d’autant plus qu’ils sont pour la plupart vacataires et éjectables à merci (comme l’avait bien décrit un article dans Mediapart il y a quelques temps).
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jun3853 effectivement vous mettez en avant un point qu’on a un peu perdu de vue : l’évaluation.
Dans toute grande école, dans toute session de formation en entreprise on évalue la qualité de l’enseignement. Dans le secondaire il n’existe pas de procédure d’évaluation, on peut bouziller une classe sans problème et ce ci pendant des années. Il existe le site note2be mais il n’a rien d’officiel et pas assez fréquenté pour être significatif quoiqu’on y voie des tendances finalement assez justes pour ce que l’on connait.
On peut s’adresser au chef d’établissement mais il réagira avec ses propres affinités donc il ira pour ou contre selon qu’il apprécie ou non l’enseignant concerné.
On peut « remonter » au conseil de classe mais attention à la rétorsion.... -
Abi il est rare que j’adhère à vos positions mais là je ne peux que souscrire.
Celà dit et si l’on relit Libé ou bien l’article de l’Etudiant signalé par Léon, on voit qu’il s’agit d’une banale affaire d’incompétence du professeur. Le remède est simple : renvoyer les incompétents. -
sunlight 28 novembre 2009 11:17Renvoyer les trolls incompétents aussi !
Et un élève incompétent -qui perturbe le fonctionnement de la classe - à renvoyer ou non ?
D’après ce que j’ai compris, impossible de renvoyer un élève incompétent, l’administration l’interdit !
Comment est-ce possible ?
Cela est possible dans une société en crise d’identité .
Un essayiste invité lors du débat sur la fin du pétrole à l’émission ’Ce soir ou jamais’ a expliqué que l’Occident importait de l’extérieur matières premières, biens manufacturés, main d’oeuvre, cerveaux ... - signalant l’échec du système éducatif américain et la nécessité d’aller chercher ailleurs les étudiants des meilleures universités américaines - l’avenir de l’Occident dépend de plus en plus de l’extérieur, à corréler avec la crise d’identité de l’Occident -
Bien-sûr que l’établissement peut renvoyer un élève, par contre il doit être rescolarisé dans un autre établissement. Voyez le lycée Ravel qui avait exclu un "bloqueur’.
(Ensuite il a été réintégré suite à une pétition des profs) -
sunlight 28 novembre 2009 11:10Les trolls, venus nombreux ici, à asséner des commentaires plus simplistes les uns que les autres, leur échec se mesure au taux d’approbation de l’article : 4/5 !
Passer ses journées à critiquer pour un tel résultat doit être difficile ...
Ces trolls, si au moins ils s’unissaient pour écrire un contre-article et démontrer ô combien ils sont supérieurs contribueraient positivement au projet AgoraVox .
Mais ils en sont incapables ...
Cela fait penser à ces trolls des partis de gauche qui se divisent mais ne sont capables de rien construire afin de virer un usurpateur bling bling de la présidence, se plaçant au dessous de ce minable !
Le troll Charles Martel plutôt que de perdre son temps ferait mieux d’écrire un article sur les liens entre gauchisme et islamo-fascisme - par exemple Coupat soutient les caïds contre la République - ou sur la colonisation de l’Europe occidentale par les miséreux issus de l’explosion démographique, jusqu’à la présidence de la République usurpée par une racaille sans lien avec la France, ni avec les voisins occidentaux de la France, ni avec l’ex Empire français, ni avec la culture française !
Mais en est-il capable ...
Le troll french car fait semblant de croire que le fait qu’un professeur de philosophie traite un animateur d’émissions débiles de ’Monsieur Machin’ justifie que l’animateur ainsi remis à sa place use d’intimidation physique, pire que la loi du talion .
Alors, lors de l’occupation, french car aurait recommandé à Camus de rester en retrait, comme d’autres philosophes ?
Un philosophe peut très bien justifier dans certains cas la violence proportionnée .
Léon est un cas à lui tout seul ...
A titre indicatif, sunlight = bluelight pour ceux qui n’auraient pas remarqué, albatar a remarqué !
J’ai écrit un article en février dernier sur l’imposture d’un Wendelin Werner qui trouve grave qu’une racaille bling bling sans aucune autorité intellectuelle insulte les chercheurs mais ne trouve pas grave que les professeurs de classes préparatoires scientifiques disent à tout étudiant qui est ’sec’ ’en fac ! ’, la fac étant symbole de la nullité au dire de ces professeurs de classes préparatoires scientifiques .
Que Wendelin Werner soit un génie des mathématiques ne lui donne pas mandat pour être un génie politique ou philosophique a priori .
Léon, et un jean lasson, ont alors envoyé des commentaires que j’ai fait virer par la modération .
Heureusement, il ne faut désespérer de rien, j’ai écrit le mois dernier un article que Léon a apprécié, sur une certaine obsession américaine .
Mais depuis, c’est la rechute, voilà que j’explique à Léon en quoi l’attrait du football, s’il s’explique, ne se justifie pas, à la suite d’un commentaire de Léon, et Léon ne répond pas ...-
@ Sunlight
Belle correction générale administrée avec pertinence à des individus à la dérive ! Qui bene amat, bene castigat ! Bravo !
L’ennui, c’est que ces trolls paraissent « irrécupérables » !
Mais ce n’est pas une mauvaise chose qu’ils éprouvent le besoin de venir polluer le débat. C’est leur façon de rendre hommage à sa qualité. Sans doute n’en supportaient-ils pas l’eau claire qu’ils y ont trouvée. ! Paul Villach -
sunlight 28 novembre 2009 12:59Et les échanges de trolls contribuent à l’audience d’un article !
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sunlight 28 novembre 2009 13:03Pas l’audience des trolls, mais le fait de permettre à un article de figurer dans la liste des articles les plus lus de la semaine, générateur d’audience par feedback positif .
En fait c’est plutôt la liste des articles les plus cliqués, car certains trolls ne lisent même pas les articles !
Il y a une technique anti-troll qui a fait ses preuves : j’ai écrit il y a quelques mois un article sur l’imposture Julien Coupat, et je renvoyais systématiquement aux trolls leurs commentaires copiés-collés avec quelques modifications afin de réfléchir aux trolls leur image .
Le succès a été total ! -
Sunlight mettez nous un lien vers cet article sur les prépas on ne comprend pas de quoi il s’agit.
Lisez les articles de Léon avant que de dire qu’il n’en est pas capable.
L’usage du terme « islamo-fascisme » suffit à vous discréditer. -
sunlight 28 novembre 2009 14:50french_car
vous vous enfoncez
J’ai envoyé un compliment à Léon, parmi des critiques, au sujet de son travail anti-complotiste, d’ailleurs allez demander à Léon ce qu’il pense de l’islamo-fascisme, vous ne serez pas déçu
Il faudrait écrire le livre noir des religions, voir dernièrement l’abjection de l’Eglise catholique d’Irlande, cautionnant que des enfants mal nés aient servi à l’exploitation sexuelle de masse dans le cadre de l’Eglise .
La religion en tant qu’intolérante oppression obscurantiste, c’est du fascisme !
Islamo-fascisme c’est un pléonasme !
Je n’ai jamais dit que Léon était incapable d’écrire des articles, des articles il en a écrits, ni qu’il était incapable d’écrire de bons articles !
J’affirme que les trolls plutôt que d’essayer, en vain, de discréditer un article, sans argument sérieux, feraient mieux d’écrire un article collectivement sur le même sujet que l’article critiqué, afin de permettre aux autres lecteurs de se faire une idée, quand l’article critiqué est très bien noté par les lecteurs, or ici c’est le cas .
C’est bien ce qu’a fait Léon en écrivant un article anti-complotiste, et c’est tout à son honneur .
Qu’il fasse de même sur l’information, la crise de l’éducation, s’il trouve que ce qui est écrit sur AgoraVox est nul !
Alors après ici certains, comme vous, affirmeront que des arguments ont été envoyés à la suite de l’article, oui mais ces arguments sont hors de la thèse de l’article .
L’article évoque une administration au pouvoir arbitraire .
Révoquer un prof nul, incompétent, ayant fait une faute, oui, mais au terme d’un processus juste, digne d’un Etat de droit ...
Que la prof qui a reçu cette lettre ne soit pas parfaite, d’après l’article de l’Etudiant, soit, même si cet article est insuffisant puisqu’il n’y a pas les réponses de la prof .
Mais s’il faut attendre que les profs soient parfaits pour que règne un minimum de dignité, alors autant fermer les écoles !
Je suis très bien placé pour donner des leçons aux profs, j’ai toujours été premier de la classe, y compris en classes préparatoires après le BAC .
Mais pas du genre à faire des manières aux profs, plutôt du genre à agacer, à être irrévérencieux .
Si je repense aux professeurs que j’ai eus, certains étaient nuls, d’autres étaient moyens, d’autres insignifiants, d’autres très bon profs mais humainement ou éthiquement très décevants, d’autres des ratés, d’autres à la mentalité sournoise, mais je ne vois pas en quoi le fait qu’un prof ne m’ait pas plu aurait justifié que je le traite par écrit de ...
Léon pose la question, à la suite d’un autre article sur le même sujet, de savoir si cela veut dire que dans l’établissement les autres profs laissent faire ...
Non mais Léon, attendez !
J’ai été en mathématiques spéciales M’ avec un prof de math très intelligent, 3e à l’agreg de maths, mais complètement à l’ouest ... c’était le bordel total dans sa classe !
Alors si cela peut se passer auprès d’un public choisi, alors a fortiori ailleurs ! -
sunlight 28 novembre 2009 14:59french_car
J’avais un prof de physique, en prépa M’, qui avait fait Normale Sup Paris, mais était ’sec’ par rapport au prof de physique des P’ - tout est relatif ...- et semblait jaloux des meilleurs professeurs des universités qui faisaient de la recherche car ce prof n’arrêtait pas de dire à qui était ’sec’ : ’en fac’, sous-entendu : si vous ne voulez rien faire, direction la fac !
Alors, quand j’ai lu un Wendelin Werner, certes brillant, sinon en mathématiques dans leur globalité en tout cas dans une branche des mathématiques, puisque décoré par ses pairs au plus haut niveau, s’insurger qu’une racaille bling bling insulte les chercheurs, alors que dans le même temps, les profs des ’élites scientifiques’ insultent l’université, je n’ai pu accepter cette hypocrisie, et j’ai écrit un article, nom d’auteur : bluelight
Mais je ne souhaite pas être fiché et bluelight est retourné au ciel il y a quelques semaines, non sans avoir fortement prié AgoraVox de supprimer les écrits de bluelight .
bluelight est désormais sunlight -
Sunlight je ne sais pas quand vous fûtes en spé, j’y étais en 1978-79, mon fils ainé en 2005-2006, je n’ai pas noté que les profs insultaient l’Université. C’est une autre approche de la scolarité, on sait d’ailleurs que c’est sas doute une façon plus confortable que la prépa pour intégrer une école.
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sunlight 28 novembre 2009 15:37J’étais en classe prépa bien après vous, bien avant votre fils, c’était la fin des ’, si vous voyez ce que je veux dire, les ’ sont devenues des *, à la prochaine réforme je suggère de créer une prépa ’galactique’, garantissant aux meilleurs éléments un salaire dans la recherche publique équivalant aux revenus de footballeurs
Il est vrai qu’un prof de math en sup, un prof de physique-chimie en sup, un prof de math en spé, un prof de physique-chimie en spé, cela fait 4 profs, difficile pour faire des statistiques .
Cependant vous reconnaitrez aisément que dans le meilleur des cas, sans chercher à discréditer l’université, la ’fac’ soit présentée aux étudiants de classes prépa comme un ’échec’, bien que devenir professeur des universités après une thèse soit bien plus prestigieux que de faire une ENSI, n’a pas Normale Sup Paris qui veut !
J’espère pour vous que vous n’étiez pas à Sainte Geneviève, là où les futurs dirigeants du CAC40 apprennent, en bizutage, à manger de la nourriture pour anmaux !
Enfin, c’est ce qu’en disent les media .
J’en ai assez dit, je ne vais pas encore demander à AgoraVox de supprimer un compte pour en créer un autre ! -
Finalement tout en vomisant tout ce que représente Léon qui a posté l’article de l’Etudiant démontrant que Villach était un imposteur abreuvé uniquement par les dépêches de l’AFP.
Et non je ne suis pas issu de Ginette cela ne correspondait pas le moins du monde à mon milieu d’origine, et je dois dire que mon fils n’aurait pour rien au monde voulu y entrer et qu’il a peu d’affinités avec la plupart de ceux qui en sont sortis bien qu’il en ait fréquenté pas mal à l’école. -
Sunlight pourquoi supprimer le compte vous êtes restés dans les limites de la décence. A part le couplet sur le présumé « islamo-fascisme » rien de répréhensible à mon sens. Le villachisme n’est pas réprimé par la loi, c’est un clone tout à fait conforme du sarkozysme !
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sunlight 28 novembre 2009 14:12à l’auteur
question existentielle : mais où avez-vous trouvé ce doigt ... !-
Mais justement Léon on aimerait que vous nous parliez de votre expérience de prof.
Un prof qui ne serait pas méprisant ni content de lui ce serait original non ? -
Il dit que Leon semble être un prof atypique, et que son expérience de prof est sans-doute intéressante au delà de ses goûts musicaux et de ses remarques pleines de bon sens sur la littérature glauque villachienne.
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3 Universités françaises dans les 500 premières.
Un Bac sans valeur, ou presque.
Un Collège unique, c’est tout ce que on peut en dire.
Un Primaire qui n’apprends ni à lire ni à écrire.
Heureusement, c’est gratuit. Enfin, plus exactement, on ne connaît pas le prix.
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Ah bon, péripate ? C’est un classement par des Chinois pour des Chinois qui doit servir de référence internationale ? C’est bien le « règne de la quantité et le signe des temps »(René Guénon).
Quant au bac qui n’aurait pas de valeur - connaissez-vous le niveau du potache moyen en Italie ? En G.B. ? aux States ? Les nôtres sont de grands intellectuels à côté...
Ah, j’oubliais, intellectuel c’est désormais un gros mot... -
Faire des comparaisons dans une équipe de paralytiques n’apporte pas beaucoup d’enseignements. De nombreux pays ont plus ou moins adopté un système centralisé. Et tout système centralisé est remarquablement inapte à l’innovation.
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Plus exactement un système centralisé est capable d’appliquer une innovation, si à côté de lui existe un autre système vivant susceptible de créer l’innovation et de l’évaluer. C’est une concession exceptionnelle de ma part....
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Péripathétique tu es pathétique.
Le Bac général a gardé toute sa valeur, quant au classement des Chinois il ne s’appuie pas sur des critères de qualité mais sur des chiffres, considérant que la masse fait la qualité.
Quand on sait que les promos des ENS sont de quelques dizaines d’élèves, les Mines environ 150, que bien évidemment le nombre d’enseignants-chercheurs ne peut y être aussi nombreux que dans les facs américaines où les promos sont de milliers d’étudiants...
Maintenant on peut rêver d’intégrer les grandes écoles aux facs pour que chaque structure apporte ses qualités et gomme les défauts de l’autre mais il coulera encore de l’eau sous les ponts. Et le classement des Chinois finalement qui s’en soucie ? -
Mais oui, il y a la foi qui sauve...et blabla...
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Pas pathétique mais pathologique là !
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(@pasCONform).
Ne vous méprenez pas s’ il vous plait. Je n’ ai jamais dit qu’ il fallait maltraiter les enfants.j’ adore les enfants, et je ne supporte pas qu’ ils soient maltraités par la connerie des adultes, simplement il faut aussi leur apprendre la discipline, car il y a des chose que l’ on peut faire, et d’ autres que l’ on ne doit pas faire.Vous dite que je pense que le monde est hiérarchisé et non en équité : ....Mais bien sur ! La hiérarchie existe partout dans ce monde : que ce soit au sein du gouvernement, de l’ armée, de la justice, des forces de l’ ordres, des grandes entreprises et multinationales, etc, etc.....Vous dites également que je pense que les enfants n’ ont d’ autres rôles que celui d’ obéir :A mon époque, lorsque j’ étais enfant c’ était les enfants qui obéissaient a leurs parents, et non l’ inverse.On nous apprenait la discipline, a obéir, et a faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal de faire.Lorsque nous faisions une bêtise, ( et tout le monde en a fait dans son enfance,) nous étions sanctionné, et la sanction était en fonction de la bêtise que nous avions commise.J’ avais un copain qui venait souvent me voir il y a environ 2 ans avec ses enfants lorsqu’ il en avait la garde. Ce type n’ avait pas la patience avec ses enfants et il n’ arrêtait de leur crié après alors que ces enfants 3 et 7 ans ne faisaient meme pas de bêtises. Simplement ils étaient assez bruyants, ils criaient un peu, chantaient et dansaient. Cela énerver mon copain, et lorsqu’ il menaçait ses enfants de gifles, l’ ainée des filles venait se réfugié derrière moi.Plusieurs fois cela avait occasionné des tensions entre mon copain et moi, car je lui disait textuellement ceci : ( Ce n’ est pas tes filles qui me cassent les oreilles, c’ est toi !) Fin de citation.Donc, je suis totalement contre la maltraitance des enfants.Maintenant lorsqu’ un enfant est turbulent, ou qu’ il fait des bêtises d’ une manière volontaire, il doit être sanctionné, car arrivé a l’ age adulte s’ il continu de faire le C*n ce ne sera plus ses parents qui le sanctionneront, mais la justice, ( ce qui mon avis sera beaucoup plus grave, et aura beaucoup plus de conséquences...).D’ ailleurs meme les adultes sont sanctionnés lorsqu’ ils commettent des exactions, et/ ou/ qu’ ils enfreignent les lois, simplement au lieu d’ être punis par leurs parents, il sont punis par le système Judiciaire.Cordialement.VINVIN.-
En lisant le début de l’article... une chose m’a frappé... enfin si les propos des éléves ont bien été rapportés.... « Si ce n’est pas le cas, concluent ces voyous dont l’arrogance s’épanouit dans l’injure ordurière, et qu’il n’y a aucun effort de changement de votre part, nous n’avons plus que quelques mots à vous dire : allez vous faire enc... »
Allez VOUS.... ils ont quand même employé la forme polie.... !!!-
Quand on a un président qui dit « casse toi pauvre con »
Quand on a une classe politique qui traite une adversaire de bécasse et de victimisatrice
Quand on a un groupe qui s’appelle « nique ta mère » (pourkoi pas enc...ton père ? ) et un people doc Gyneco (pourquoi pas doc Uro ?)
Quand des enfants de trois ans ont plus d’autorité sur leur mère que la mère sur eux
Quand les ados qui sont de plus en plus nombreux à frapper leur mère sont des caïds
Quand certains parents prennent la défense de leurs enfants sanctionnés par un prof et éventuellement la frappent
Quand le bling bling, le bingo, le loto rendent sourd aveugle et muet
Quand il n’y a plus de modèle de respect, de morale et de dignité
Quand tout est rigolo au nom de la « liberté »Faut pas s’étonner de la chienlit...
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Cher Paul,
Bizarre, vous ne parlez que d’éducation, jamais d’enseignement.
Wiki le rappelle:Il est souvent facile de confondre enseignement et éducation. En effet, ce dernier terme, beaucoup plus général, correspond à la formation globale d’un individu, à divers niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, scientifique, médical, etc.). Le terme enseignement, de son côté, se réfère plutôt à une éducation bien précise, soit celle ’de la transmission de connaissances à l’aide de signes’Ce n’est pas anodin. Comme si un Ministère de l’Education pouvait exister. Les acteurs ne sont pas les mêmes. L’enseignement, c’est l’école. L’éducation, c’est l’école + les parents.
Confondre les deux, c’est déchargé les parents de leurs responsabilités.
L’obligation de travailler pour les deux éléments d’un couple et donc de ne plus pouvoir assumer l’éducation est en partie la raison de la situation.
Le temps imparti qui reste les parents le consacreraient plus à leur propres enrichissements, ne m’étonnerait pas.
Je crois qu’il faut remonter le film. Chercher en amont, les alluvions de l’aval.-
@ Cher Guy,
Vous faites, si vous me le permettez de le dire, une grossière erreur.
L’enseignement (ou l’instruction, disent d’autres) est solidairement associé à une éducation sans laquelle il n’est pas d’enseignement possible.
C’est parce que l’administration lamentable de l’Éducation nationale a abandonné cette éducation que l’enseignement est devenu impossible dans certains établissements. Pis, elle se conduit parfois en voyou elle-même. Quelle modèle pour les élèves qui n’en ratent pas une miette !
Car pas d’éducation sans règles ni sanctions en cas de transgression des règles ! Les administrateurs voyous de l’Éducation nationale vivent en général dans l’impunité, surtout depuis que la justice s’est couchée devant le pouvoir.
Mais on sait aujourd’hui pourquoi l’Éducation a adopté cette politique : il s’agit de rendre le service public répulsif pour favoriser la fuite des élèves qui en ont les moyens vers le privé et faciliter à terme une privatisation qui ne pourrait se faire d’un coup sans susciter une insurrection populaire.
On le voit dans cette affaire. Pas d’enseignement sans la soumission à des règles qui permettent la transmission d’un Savoir : par exemple, on ne peut pas faire deux choses à la fois, écouter son professeur et écouter son portable en même temps. Ou encore on ne peut pas apprendre un savoir d’une personne que l’on méprise. C’est au professeur de gagner le respect et par son savoir et par sa rigueur à faire respecter les règles. C’est difficile quand l’administration est la première en sous-main à vous vilipender devant les parents et les petites frappes elle-mêmes !
Les parents ont pour leur part à assumer l’éducation qui leur incombe dans la sphère familiale et plus généralement dans la sphère sociale : on ne parle pas la bouche pleine, on ne met pas les coudes sur la table, à chacun son tour de faire la vaisselle, etc. Paul Villach
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Cher Paul,
« une grossière erreur.
Je vais vous étonner. Je voudrais bien que cela en soit une. Maintenant, je ne connais que de loin vos petits ou gros problèmes français, quoique un peu plus tout de même que vous n’en connaissez des nôtres. Regardez vos télés et les programmes dont vous disposez pour comparer aux nôtres. Mais bon, essayons de »communier".
"L’enseignement ... solidairement associé à une éducation sans laquelle il n’est pas d’enseignement possible.«
Rien n’est plus faux. L’enfant est envoyé à l’école comme un paquet à ficeler, avec les bonnes et mauvaises poubelles comprises et non triées, en plus. L’éducation, c’est à faire avant les études. Ce sont les enseignants qui doivent commencer et perdre leur temps à donner des cours de civisme, de possibilité de vivre en société. Rien à voir avec l’éducation.
Il faut rendre à César, ce qui appartient à César, même ses conneries. C’est à dire organiser à tous niveaux. Son destin final, lié à Brutus, a prouvé qu’il n’a pas réussi. Qui trop embrasse, mal étreint, dit-on.
Nos problèmes d’éducations sont complètement différents, parfois bien plus ardus. Avec votre langue unique, les différents types d’enseignements libres, privés ou publics, types de communautés, vous effacez du même coup, pas mal de problèmes. Notre problèmes actuels, c’est de donner des chances à tous les niveaux de la sociétés indépendamment de la contenance de la tirelire des parents. Pas si simple qu’il n’y parait. Nous en sommes au 3ème essais. Car dans les idées des gens, il y a les bonnes et les moins bonnes écoles. Alors pour inscrire son petit chéri, il faut la meilleure et on est près à faire des files pour s’inscrire. Amusant, non ?
Plus facile évidemment de laisser faire et dire. L’égalité des chances n’est plus seulement qu’un ministère, elle prend bien d’autres formes dans la population. Le savoir est universel et pas seulement une passation dans uniquement une partie des têtes pensantes.
»l’Éducation nationale vivent en général dans l’impunité, surtout depuis que la justice s’est couchée devant le pouvoir.«
Que reprochez-vous à l’éducation qui mériterait d’aller en justice ? Là, je m’y perds.
La privitisation de l’éducation, nous en sommes très loin. Quoique les écoles internationales fleurissent pour correspondre aux besoins des parents en provenance de la CE.L’éducation aux Etats-Unis est très élitiste, mais les universités sont reconnues mondialement. On y va pour un Master. Vient-on en France pour les mêmes raisons ? Nos diplômes sont parait-il reconnus partout. Je n’ai pas vérifié, mais des échos me disent que oui.
Nous l’avons fait, nous avons invité des éducateurs des pays scandinaves. Nous avons beaucoup à apprendre de nos voisins du Nord, même si tout n’est pas transposable tel quel.
Les résultats prouvent que les moyens en valent parfois la peine.» Pas d’enseignement sans la soumission à des règles. C’est au professeur de gagner le respect et par son savoir et par sa rigueur à faire respecter les règles.«
Absolument. Mais elles existent parmi tous les acteurs. Sinon, on perd son temps à récupérer celui que l’autre n’a pas pris.
J’ai connu mon époque. Les problèmes n’étaient pas les mêmes non plus. On écoutait, pas avec une fleur dans les cheveux, mais avec un peur dans la tête. Pas de GSM, évidemment. Un pupitre, avec un encrier devant soi. La récré était le moment de défoulement.» à chacun son tour de faire la vaisselle, "
Là, on se rejoint. Je savais qu’on allait y arriver.
Bonne journée
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@ Cher Guy,
Vous déployez beaucoup d’énergie pour un résultat peu convaincant.
Je ne souscris pas au sens restrictif que vous donner au mot « éducation ».Tout est éducation ! La main du milliardaire Henry est éducation, selon qu’on la considère comme normale ou qu’on y voit le lapsus d’une pornographie footballistique.
Tout lieu est éducatif, qu’on le veuille ou non, comme toute information influence, qu’on la livre volontairement, qu’on la dissimule ou qu’on l’extorque.Enseigner exige de la part des élèves, des professeurs et de l’administration qu’ils adoptent une conduite qui permette l’acte de transmettre un savoir : respect mutuel, écoute, questionnement, apprentissage par coeur de notions comprises, etc.
Par la prescription, l’exemple et, si besoin est, par la sanction, cette conduite doit être adoptée à tout prix. C’est ce que j’appelle une éducation dans les établissements scolaires.
De tels truismes sont-ils si difficiles à admettre ? Paul Villach
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Paul,
« Un résultat convainquant »
Je crois que vous ne pigez rien. Désolé.
Il n’est pas question d’être convainquant, mais de voir les choses avec du recul, ce que vous vous entêtez à ne pas faire.
Regardez ce qui se passe ailleurs au lieu de vous entourez d’une collerette au cou.
Vous ne vivez plus en autarcie en France. Finito, l’époque de De Gaule.
L’Europe en avez vous compris la nécessité ? -
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@L’enfoiré
On dirait que les derniers villachistes rendent les armes, il ne va bientôt plus rester que Docdory dans le fan-club.
Pourtant il a dit un truc intelligent là : « on ne peut pas apprendre un savoir d’une personne que l’on méprise. C’est au professeur de gagner le respect »
Je ne fais que répéter la même chose, pour être respecté il faut être respectable messieurs et mesdames les employés de l’Education Nationale.
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"Mais on sait aujourd’hui pourquoi l’Éducation a adopté cette politique : il s’agit de rendre le service public répulsif pour favoriser la fuite des élèves qui en ont les moyens vers le privé et faciliter à terme une privatisation qui ne pourrait se faire d’un coup sans susciter une insurrection populaire".
Parfaitement, Paul
. Même si on ne peut parler de complot , en tous cas cette tendance correspond bien aux injonctions européennes sur la privatisation des services...
Si tu peux nous retrouver un lien vers les textes en question..
Je suis paresseux ce matin-
@ Cher Zen
Pas de problème. Il suffit de taper sous Google :
« La faisabilité poilitique de l’ajustement » de Charles Morisson (Centre de développement de l’OCDE - Cahier politique économique n°13 - Éditions OCDE 1996) Paul Villach
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abdelkader17 30 novembre 2009 09:08Jean-Claude MichéaL’enseignement de l’ignorance et ses conditions modernesEn dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd’hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l’intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en « sciences de l’éducation ». Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en œuvre. L’idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d’atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle. Cette hypothèse, que certains trouveront invraisemblable, conduit à poser deux questions. Quelle étrange logique pousse les sociétés modernes, à partir d’un certain seuil de leur développement, à détruire les acquis les plus émancipateurs de la modernité elle-même ? Quel mystérieux hasard à répétition fait que ce sont toujours les révolutions culturelles accomplies par la Gauche qui permettent au capitalisme moderne d’opérer ses plus grands bonds en avant ? -
abdel,
Pas si souvent que ça que je te plusse - là j’y vais à donf’.
On pourra compléter cette analyse par la remarque que fait Luc Ferry (parfois perspicace) dans son dernier livre, où il s’interroge sur l’acharnement des nouvelles élites économiques à dynamiter toute la culture claassique dont elles sont pourtant issues. Il avait en tête, il me semble, Pinault et consorts, mais cela vaut largement pour tout ce cercle du « Fouquet’s ». -
abdelkader17 30 novembre 2009 09:34@Armand
Salut
Moins tu réfléchis et meilleur candidat tu es pour jouer les bons soldats du libéralisme ,d’où la propension des élites à marginaliser voir faire disparaitre les matières qui demande capacité de réflexion et de jugement.On forme des individus pour la compétition économique rien d’autre. -
abdel,
C’est toute l’ambiguité des matières classiques « humanistes ». Sur le moment elles paraissent contraignantes et déconnectées de la « réalité ». En fait, une fois assimilées,ces disciplines fournissent de précieux outils. Déjà l’apprentissage est à l’opposé de la « gratification immédiate », la base de la vente dans nos sociétés marchandes. Effectivement, le tout-libéral exige à la fois des travailleurs décérébrés et un climat de désordre permanent. -
« On forme des individus pour la compétition économique rien d’autre. » (Abdelkader)
Rien d’autre ? Vraiment ? Il n’y a pas encore si longtemps on disait : « réfléchir c’est déjà désobéir ». Nul doute qu’un peuple qui ne réfléchit pas c’est quand même plus fiable !
Et ce ne sont pas les vopos de la pensée qui me conrediront. Les vopos de la pensée ? Ils se reconnaîtront, s’ils sont encore en capacité de réfléchir. -
abdelkader17 30 novembre 2009 10:06@JL
"seuls 20 % de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. Que faire alors des 80 % restants ? Zbigniew Brezinski, ancien conseiller de Carter et fondateur d’un puissant think thank américain (la Trilatérale) a la solution : le « titytainment ». Soit la contraction de « tit » – le sein maternel auquel le nourrisson s’allaite – et « entertainment ». Selon lui, « un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. »" -
Armand, pourquoi contraignantes ? Au contraire, rafraichissantes pour qui ne lève pas le nez des matières scientifiques ou techniques.
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Abdel, Brzezinsky qui est immigré polonais a-t-il réinventé l’opium du peuple version TF1 ?
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Mort de rire ! Comme quoi, même à travers ce genre d’article, on peut apprendre des trucs, et notamment grâce à Léon (merci pour le lien) .
Sur le fait lui même, en gros on ne sait rien sur ce qui se passe réellement mais au dela de l’annecdote quelques vérités générales ressortent.
Première remarque : tous cela n’arrive pas dans le privé. Pourquoi, parce que si un prof est nul, ce qui arrive parfois ( si si).on le recours d’en changer sous la triple pression des élèves des parents et de l’administration ? Chose impossible à L’EN au nom du mythe que le prof sait mieux que tous les autres « acteurs du système éducatifs ».
Deuxième remarque, on voit très bien dans le lien de léon que l’ensemble des collègues se mobilisent contre l’idée que les élèves puissent avoir une opinion sur leurs enseignants.
Les même qui nous disent la messe sur leur vocation à donner aux élèves un esprit critique, qui leur enseigne d’ailleurs souvent à critiquer pêle mêle les patrons, les présidents, la société et les nabots, s’indignent qu’ils expriment une opinion sur ce qu’au fond ils connaissent le mieux, leur prof. Les enseignants qui jugeaient leurs élèves du primaire assez murs pour aller manifester contre la victoire démocratique de Le Pen au pemier tour de l’ élections présidentielle considèrent que des élèves sans doute majeurs n’en savent pas assez pour évaluer la qualité de l’enseignement qu’il recoivent.
Etre soucieux d’avoir appris l’anglais au bout de l’année est appellé consumérisme !
Et en plus ils l’avouent naïvement !
Enfant de l’école public,j’ai assez sponténément tendace à la défendre, mais quand je lit tous cela, j’ais tendance à rejoindre le péripate . Privatiser ?
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Cher Léon ne nous laissez pas sur notre faime. Au delà de la sélection par l’argent quels sont ces problèmes que nous ne connaissons pas ?
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En lui proposant d’aller se faire enc.... , ces innocents lycéens souhaitaient juste bien du plaisir à leur enseignante....
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Petit rappel quand même, pour jouer l’avocat du diable, il y a bel et bien des professeurs qui ont choisi d’ignorer complètement le programme et d’en faire à leur tête, même pour ce qui est de l’assiduité.
C’est très rare, mais il y a des irréductibles. J’en ai eu au lycée, notamment en Philo, un homme grimé en femme qui entendait nous faire étudier exclusivement Freud, Marx et Mao... Ou dans la classe de ma fille de 12 ans, la prof de français qui choisit quelques rares textes à sa convenance, qui n’ont rien à voir avec le programme. Sans parler des multirécidivistes de l’absence-confort, notamment par le biais de congés-maternité calculés pour qu’elle manque l’année de cours (mais non les vacances). J’ai eu l’inverse comme étudiante : elle accouchait en juin, reprenait fraiche comme une fleur en octobre, et cela à quatre reprises...
OR, il est très difficile de faire entendre raison à ces (rares) enseignants inconscients. Soit parce qu’on ne fait pas de réflexion entre collègues (enfin... si, je ne me gêne pas, mais j’ai heureusement un grade suffsant pour le faire, et je passe pour un emmerdeur de première classe), soit parce que la procédure administrative est lourde.
C’est pourquoi il arrive que des élèves, ou des étudiants, authentiquement soucieux de leur avenir (et des exams en fin d’année, ou du bac, ou des devoirs, etc.) se manifestent. Pas toujours avec diplomatie, je reconnais.-
Armand j’aime la manière ont vous abordez la question avec l’épithète « rare » à tous les coins de phrases, mais je vous sais gré de l’aborder.
Villach dit lui-même plus haut que pour être respecté il faut être respectable.
Mais je crois surtout que le vrai problème, d’ailleurs mis en avant par Richard Descoing dans son rapport, c’est cette catégorie de profs méprisants, violent psychologiquement. Il affirme notamment que lorsqu’un cours n’est pas compris, dans 85 % des cas l’élève ne posera aucune question de peur de s’en « prendre plein la gueule ». -
Il y aurait bien quelques solutions mais certains vont encore crier à la dictature !
L’école, au sens général du terme, est le lieu ou l’on vient apprendre.
Ceux qui n’y viennent pas dans ce but, la solution est simple : dehors !Pour éviter l’utilisation de téléphone portable, il suffirait de coller quelques brouilleurs autour des salles de classes.
Pour éviter les différences sociales, il n’y a pas mieux que l’uniforme ou le tablier.
Pour éviter les petites frappes, la petite racaille qui fait sa loi en classe, on ajoute un pion ou équivalent dans la salle de classe.Je me rappelle du collège ou j’ai passé les meilleures années de ma scolarité, ou nous portions tous une blouse, bleue pour les garçons et bien sûr rose pour les filles. Le proviseur faisait régulièrement des rondes dans les couloirs et dès qu’il entendait du chahut dans une classe, il attrapait directement le perturbateur et dehors, collé. La punition ne s’arrêtait pas là car au bout d’un certain nombre de fois, les parents étaient convoqués et l’élève exclu quelques jours. S’il ne changeait pas d’attitude à son retour, il était purement et simplement viré !
Et j’insiste encore une fois, ce sont mes meilleures années , et dieu sait combien de fois j’ai été collé. Ceci dit, je n’ai jamais manqué de respect (j’entends par là , insultes et autres) envers mes professeurs.
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