@ Cher Guy,
Vous faites, si vous me le permettez de le dire, une grossière erreur.
L’enseignement (ou l’instruction, disent d’autres) est solidairement associé à une éducation sans laquelle il n’est pas d’enseignement possible.
C’est parce que l’administration lamentable de l’Éducation nationale a abandonné cette éducation que l’enseignement est devenu impossible dans certains établissements. Pis, elle se conduit parfois en voyou elle-même. Quelle modèle pour les élèves qui n’en ratent pas une miette !
Car pas d’éducation sans règles ni sanctions en cas de transgression des règles ! Les administrateurs voyous de l’Éducation nationale vivent en général dans l’impunité, surtout depuis que la justice s’est couchée devant le pouvoir.
Mais on sait aujourd’hui pourquoi l’Éducation a adopté cette politique : il s’agit de rendre le service public répulsif pour favoriser la fuite des élèves qui en ont les moyens vers le privé et faciliter à terme une privatisation qui ne pourrait se faire d’un coup sans susciter une insurrection populaire.
On le voit dans cette affaire. Pas d’enseignement sans la soumission à des règles qui permettent la transmission d’un Savoir : par exemple, on ne peut pas faire deux choses à la fois, écouter son professeur et écouter son portable en même temps. Ou encore on ne peut pas apprendre un savoir d’une personne que l’on méprise. C’est au professeur de gagner le respect et par son savoir et par sa rigueur à faire respecter les règles. C’est difficile quand l’administration est la première en sous-main à vous vilipender devant les parents et les petites frappes elle-mêmes !
Les parents ont pour leur part à assumer l’éducation qui leur incombe dans la sphère familiale et plus généralement dans la sphère sociale : on ne parle pas la bouche pleine, on ne met pas les coudes sur la table, à chacun son tour de faire la vaisselle, etc. Paul Villach