Sauf que Villach comme à l’habitude assène sa vérité sans s’être le moins du monde soucié de la vérifier. Les diplômes n’étaient nullement donnés selon des quotas en URSS. Ce sont les numerus clausus dans les filières qui étaient administrés. Et ceci dans une logique d’insertion, de besoins de la société - qui est d’ailleurs prônée par la droite en France.
Jusqu’à la chute de l’URSS,
fin 1991, les études étaient définies par les besoins de la société,
sans considération des individus. Le système était centralisé, sous le
contrôle du parti, des ministères techniques et des combinats
(structures régionales de production industrielle). Chaque diplômé
était affecté à un poste dans la logique du Plan. En 1992, c’est la
révolution, pour ainsi dire, dans l’enseignement :
une loi marque le désengagement de l’Etat, dont les caisses sont vides.
Il est laissé libre cours aux établissements dans leur gestion et leur
pédagogie. Ceux du secteur public peuvent créer des structures privées
en leur sein, et se déployer dans le pays. Les élèves qui ont échoué
aux concours d’entrée à l’université y affluent - les frais de
scolarité vont là jusqu’à 8000 dollars par an. Les places payantes à
l’université représentaient un quota limité : elles explosent désormais.