Merci à l’auteur pour son article touffu. J’invite cependant
à aller encore plus loin avec l’analyse de Jean Martin, qui soulève d’autres
« bourdes » plus signifiantes (l’affaire du « to hide the decline »…) dans son
Bonnet d’âne du 23 novembre 09. http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html#cru
Ensuite,
pour répondre à l’argument présent sur ce fil (ou d’autres fils sur ce theme) « les sceptiques du
réchauffement-climatique-dû-à-l’homme sont financés par le lobby
pétrolier », j’aimerais citer ces articles trouvés il y a quelques mois (à
l’époque où je cherchais à y voir plus clair) :
« « En
tant qu’homme d’affaires, il est difficile de plaider pour une nouvelle taxe.
Mais je trouve qu’une taxe carbone est une approche plus directe, plus
transparente et plus efficace. C’est aussi le moyen le moins cher de refléter
le coût du carbone dans toutes les décisions économiques. »
Cette phrase prononcée le 8 janvier 2009 par Rex W. Tillerson, PDG
d’ExxonMobil, a fait sensation. D’abord parce qu’Exxon avait jusqu’alors nié
l’origine anthropique du réchauffement climatique - allant jusqu’à financer des
chercheurs sceptiques (?) - et avait logiquement refusé toute politique de
réduction des émissions. Ensuite, parce que les autres grandes compagnies
pétrolières se sont toutes ralliées au système des permis d’émission. Quelle
mouche a donc piqué cet homme qui n’est pas connu pour ses convictions
écologiques ? Les observateurs sont perplexes. »
Et
c’est tout ? Que perplexes ?
Et
puis là : « Exxon veut une taxe carbone » : http://www.addu.fr/?p=207 (Wall Street
journal ici l’original : http://online.wsj.com/article/SB123146091530566335.html?mod=googlenews_wsj)
Et
là : « Exxon Mobil va investir 70 millions de dollars dans la capture
du CO2 »
http://www.usinenouvelle.com/article/exxonmobil-va-investir-170-millions-de-dollars-dans-la-capture-du-co2.154857?xtor=RSS-216
Et
là c’est Total qui s’y met : http://www.enerzine.com/10/4648+tos-Zne-soppose-pas-a-lidee-dune-taxe-carbone+.html
L’édition
et la spéculation à venir sur les droits d’émission de carbone constituent une
manne financière qui peut relancer une économie usée jusqu’à la corde (je
cite un commentateur Agoravox : " le prédateur
aux aguets de nouvelles opportunités de business" n’est pas là où vous
croyez qu’il est).
On
remarquera que les solutions proposées pour régler ce « problème » ne
vont pas vers « le consommer moins ou mieux » mais vers la taxation.
Les
voitures électriques, semble-t-il viables à un prix « raisonnable »
(et je ne pense surtout pas là au modèle Tesla américain – triste usurpation du
nom d’un homme qui disait pouvoir offrir de l’électricité gratuite pour
tous : une légende urbaine ?), existent depuis quelques années
(General Motors)… mais ont été, de façon incompréhensible,
retirées du marché, si j’en crois le documentaire suivant : « Qui a
tué la voiture électrique » http://www.infox.fr/2009/03/qui-a-tue-la-voiture-electrique/
ou ici : http://video.google.com/videosearch?hl=fr&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&hs=797&q=vid%C3%A9o%20qui%20a%20tu%C3%A9%20la%20voiture%20%C3%A9lectrique%20%3F&lr=&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wv#
Enfin,
on peut légitimement penser que ce ne sont pas les lobbys pétroliers ni les
entreprises qui paieront cette taxe carbone ou contribution carbone, mais
qu’elles le répercuteront sur les prix à la consommation. Son poids sera
partagé par tous, alors qu’elle est une réponse techno-financière (faussée) à
un problème (imaginaire si on s’en tient à l’affirmation « + de Co2 = +
réchauffement climatique », mais réel en ce qui concerne les pollutions de
l’air, des terres, de l’eau) qui vient du système de croyance (la sacro sainte
« croissance », le mythe de la dette gouvernementale et black out sur ses origines) mise en place
par les élites dites ultra-libérales.
Il
me semble plus urgent de s’unir sur ces autres pollutions bien réelles :
les terres agricoles surmenées, l’eau souillée, la déforestation. Sans parler
de ces autres pollutions que sont les banques commerciales et les implications
des articles 104 et 123 des traités de Maastricht et Lisbonne. Enfin, je crois…
mais je m’égare.
Pour
« faussement » inviter au débat contradictoire nourri, de nombreux
documents (parutions dans des revues scientifiques – cela va devenir une
insulte ce mot « scientifique » –, analyses, documentaires filmés…)
sont disponibles à la fois sur pensee-unique.fr pour les
hérétiques « sceptiques
solaristes-volcanistes-océanistes-cosmistes », et sur Manicorne pour les
fidèles « réchauffistes anthropogéniques ».
Deux
bonnes masses d’arguments « honnêtes » : le premier animateur
est un chercheur à la retraite – arrondie par les généreux dons du lobby
pétrolier bien sûr–, le deuxième a monté une entreprise de conseils aux
entreprises désireuses de diminuer leur empreinte carbone.
Lisez les deux (300 pages chacun) et
faites-vous une idée plus précise.