C’est bien l’homme qui est à l’origine du réchauffement !
- Forêt tropicale en Guadeloupe
- Des fougères arborescentes dans la montagne de la « Basse-Terre »
Les dernières révélations en provenance de la Nouvelle Zélande établissent, une fois pour toutes, la responsabilité de l’homme dans le réchauffement, au moins pour ce qui concerne la Nouvelle Zélande.
Ce résultat inattendu se démontre de la façon suivante :
1) Quelle est l’évolution des températures ?
Les températures publiées par le NIWA (National Institute of Water and Atmospheric research) - celles qui sont prises en compte pour la synthèse du GIEC pour la Nouvelle Zélande - montrent, sur 150 ans un très fort réchauffement, supérieur à 1,5°C.
Cette figure montre une très nette augmentation de la température, avec une tendance linéaire de 0,92°C par siècle (soit nettement supérieure aux 0,6°C par siècle pour le monde selon le GIEC).
2) Comment a-t-on obtenu ces températures ?
La synthèse représentée ci-dessus est obtenue par traitement, aux boins soins du NIWA, de façon parfaitement discrétionnaire, des données historiques de température issues de 7 stations de mesure.
Les données brutes, dont le NIWA est gardien, avaient été de longue date réclamées par des scientifiques, en particulier "The New Zealand Climate Science Coalition", une organisation scientifique " sceptique " dirigée par le climatologue Vincent Gray. Vincent Gray est un climatologue, " Expert Reviewer " du GIEC, et néanmoins auteur de très violentes attaques contre le GIEC, dont il demande, ni plus ni moins, la dissolution.
L’accès aux données demandées avait toujours été refusé, le NIWA se contentant de fournir les résultats de synthèse qui permettent de construire la figure ci-dessus. Notons que c’est très exactement ce qui s’est passé depuis des années entre le CRU (objet du scandale de la semaine) et plusieurs scientifiques internationaux, dont le Professeur Courtillot, et dont on parle largement dans les articles de Vincent Benard, sur son blog, et aussi ici même.
La coalition Néo Zélandaise a fini par obtenir le droit d’accès aux données brutes. Au contraire du CRU, qui a déclaré qu’il les avaient perdues - on sait maintenant qu’il est envisageable qu’il les ait détruites volontairement - le NIWA a ouvert l’accès aux données.
Voici ce qu’on obtient lorsqu’on représente les températures brutes relevées par les stations de mesure fournies par le NIWA :
Cela ne raconte pas exactement la même histoire. La tendance linéaire d’augmentation, à partir des relevés bruts de température, est 0,06°C par siècle, au lieu de 0,9°C.
3) Comment explique-t-on cette différence
L’analyse des raisons de cette différence, par une comparaison station par station et année par année, a révélé que les données du passé ancien ont été minorées "à la main", et celle du passé récent augmentées de la même façon, distribuant de façon assez régulière les petits coups de pouce qui permettaient d’obtenir l’augmentation qui est montrée sur la figure 1.
Aucune explication n’a encore été donnée pour ces "ajustements".
Le NIWA serait en train de préparer une réponse, qui devrait être rendue publique bientôt. Il va falloir des explications très convaincantes, vu les efforts déployés depuis des années pour cacher le pot au roses.
Un lecteur (Ray) de WattsUpWithThat, suggère ironiquement que le NIWA a peut-être corrigé les données pour tenir compte de l’effet SHI - Sheep Heat Island effect - (allusion aux corrections UHI appliquées aux stations urbaines pour corriger l’influence directe de l’urbanisation). En effet, le cheptel ovin de la Nouvelle Zélande est en déclin et il convenait de masquer ce fait en appliquant la directive de Phil Jones ("Hide the Decline")
Vous trouverez tous les détails, station par station sur le document publié par la coalition.
4) La conclusion
Le résultat annoncé dès le début est donc bien démontré :
Le réchauffement de la Nouvelle Zélande au cours des 150 dernières années est bien du à la main de l’homme ... Celui qui - tel un footballeur passé il n’y a guère à la postérité - a donné aux valeurs enregistrées le petit coup ce pouce qui permettait d’obtenir le résultat tant désiré.
L’affaire fait bien sûr grand bruit en Nouvelle Zélande. Il paraît par ailleurs qu’elle serait en train de provoquer une brusque poussée de demandes de communications, aux "NIWA" du monde entier, de données brutes, aux fins de comparaison avec les données "corrigées".
On ne nous a pas encore tout dit !...
On se perdait en conjectures sur les raisons qui poussaient ces institutions à planquer leurs données. On comprend un peu mieux maintenant !
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