Tout semble se passer comme si l’on avait décidé, pour étouffer tout débat concernant les incidents générés suite aux matchs de l’Algérie, de monter en épingle et de nous raconter une histoire. Histoire racontée par les tenants de la bien-pensance de gauche, Libération, et avec pour objectif de récupérer ces évènements gênants dans le sens du système. Ce ne sont pas des actes de violences générés par des supporters franco-algériens qui ont eu lieu mais des agressions gratuites, des libéralités offertes à l’aveuglette par les CRS.
Autrement dit, le contexte est évacué et ce qu’il reste c’est une agression première, non pas les incidents d’après match faits de supporters, mais celle de CRS, il n’y a pas de réaction, il n’y a qu’une action.
On accorde la plus forte exposition médiatique, on monopolise la parole, parole qui est crue sur parole justement, aucune contradiction. Le même traitement en sens inverse est bien évidemment impensable.
Le tour de passe-passe idéologique est imparable, voilà comment il faut penser, voilà ce qu’il faut passer sous silence. Je ne lis pas libération, mais autant de parti pris et de mauvaise foi reste toujours stupéfiant.
Il ne faut pas s’étonner s’ils n’arrivent plus à le vendre, leur torche cul.
Concernant ledit Anyss Arbib, autant d’indignation et d’épandage médiatique sans qu’il y ait au bout de plainte déposée révèle toute l’imposture de cette histoire, s’il se considère vraiment victime d’une injustice, qu’il fasse le minimum de démarche la rendant crédible. Mais au contraire, il ne dépose aucune plainte, ce qui veut dire que formellement il ne reproche aucune violation de ses droits, ni excès de pouvoirs des-dits CRS, tout en se présentant comme victime devant les caméras.