Anyss Arbib, Richard Descoings et Libération : Affaire des CRS racistes
Voici une histoire tout à fait incroyable, très suspecte quand on creuse mais que tous les médias se sont empressés de reprendre en choeur comme les parfaits petits moutons qu’ils sont. Tentons d’y voir plus clair dans cette nouvelle escroquerie made in Libération et Richard Descoings.
Faisons un bref rappel des faits :
Mercredi dernier, au soir de la victoire de l’Algérie sur l’Egypte, Anyss Arbib, étudiant à Sciences Po et jouissant de la double nationalité française et marocaine se rend sur les Champs-Elysées pour fêter la victoire de l’Algérie. Voyant des scène de violence et de pillage se produire, il quitte rapidement les lieux : « On retourne en voiture vers la Porte Maillot, raconte-t-il à Libération. Avant de prendre le périph pour rentrer à Bondy, on stationne sur le bas-côté pour attendre le frère de mon ami. Des CRS sont là, mais tout se passe bien. »
D’autres cars de CRS arrivent, et là, ça dégénère. « Ils donnent des coups de matraque sans raison, ils instaurent un climat de terreur. » « On décide de partir. A ce moment-là, on voit un CRS fracasser le nez d’un jeune, sans raison. On regarde, atterré. Un CRS s’approche de notre voiture, tape du poing sur la tôle, et lance : « Qu’est ce que tu regardes ? Dégage ! »"
Altercation avec le policier, dont un collègue finit par envoyer du gaz lacrymogène sur Anyss. « C’est une agression gratuite, injustifiable. Je n’arrive plus à respirer. Je sors de la voiture, je m’allonge par terre. J’ai la sensation d’agoniser en étouffant. Quand je reprends mes esprits, j’essaie d’avoir une explication. On me dit : « Dégage, sale Arabe ! ».
Sa conclusion : « Quand il y a des manifestations de ce type, on se retrouve catalogué comme un ennemi de sa propre République. »
A la suite de cet évènement, Anyss Arbib décide d’écrire un message sur Facebook intitulé : « Au cœur d’une guerre franco-française »
« Je ne pouvais même pas lui répondre que j’étais au moins autant français que lui, la menace physique et l’impunité étant bien trop grandes. Mon honneur, mes valeurs et mes certitudes sous le coude, je rentrais chez moi blessé… par la nation. Blessé dans une guerre franco-française qui, malheureusement, semble être banalisée ». Voici le témoignage qu’il a livré à Libération. »
Richard Descoings, directeur de Sciences Po contacte le jeune homme, lui fait savoir tout son soutien. Anyss affirmera : « Richard Descoings m’a dit qu’il était capital de relayer ce genre d’information ».
Ainsi l’affaire se retrouve sur le bureau d’un journaliste (selon la formulation même d’Anyss) de Libération, qui décide de relayer l’information... en une du numéro du 24 Novembre sur 2 pages : Voir les scans de Libérations : Scan1/Scan 2.
Voir l’article sur le site de Libé.
Nous sommes au coeur de l’affaire, un des plus grand journaux nationaux relate en pleine une les aventure d’Anyss, le déferlement médiatique peut commencer. Sujets à tous les 20 heures et notamment une intervention dans le Grand Journal de Canal+
A y regarder de plus près, énormément d’éléments paraissent troublant dans cette affaire.
Concernant les déclaration d’Anyss Arbib :
Voici quelques-unes de ses déclarations au sujet du comportement des CRS.
Dans Libération : "Des hommes descendent et commencent à donner des coups de matraque à toute personne en dehors de sa voiture. Ils cognent sans raison et sans aucun ménagement sur des gens qui n’ont rien à se reprocher. Ils instaurent un climat de terreur."
Ainsi des CRS auraient décidé sur un coup de tête de faire une descente et de frapper tout ce qui bouge sans aucune raison, et surtout des gens non-violents alors que des choses très graves se produisaient à l’instant même à d’autres endroits de Paris... Ils décident d’instaurer un climat de terreur, alors que le climat de terreur règne déjà dans certains quartiers à cause des bandes de casseurs. C’est extrêmement surprenant.
Continuons : "Un père de famille debout devant son véhicule se prend un grand coup de matraque sur le flanc. Il repousse le CRS. Et là, à plusieurs, ils se mettent à le matraquer. Ils agissent avec beaucoup de vulgarité. Ils disent aux gens « dégage », « casse-toi « , au lieu de dire « partez »."’
Premièrement encore un acte gratuit du CRS très surprenant, cet homme était-il aussi inoffensif que décrit, et surtout pourquoi préciser "père de famille", il avait ses enfants avec lui ? Ce serait étonnant, c’est un qualificatif qui vise à nous attendrir et à nous sentir concerné. Ensuite, quand on se prend un bon coup de matraque sur le flanc, on ramasse son flanc par terre et on ne "repousse pas le CRS", à moins que celui-ci soit vraiment très faible et ne sache pas donner de coup de matraque. Enfin argument absolument idiot et futile, ce gentil garçon aurait préféré qu’on lui dise "partez (s’il vous plaît ?)" que "dégage". Cette déclaration est encore une fois très surprenante, on aurait presque l’impression que ce type n’a jamais vu une manifestation et des CRS pour chercher la politesse à ce point.
"A ce moment-là, on voit un CRS fracasser le nez d’un jeune d’un coup de matraque net et précis"
Le "jeune"’ en question était-il dangereux, s’agissait-il d’un combat entre eux ? Puisque Anyss ne le sait visiblement pas, relayer cette info est totalement bidon, quoi de plus normal qu’un CRS qui casse le nez d’un casseur dans une manifestation (et vice-versa) ?
Ensuite : « Je regarde devant moi, je connais mes droits, je suis étudiant à Sciences-Po. » Réponse : « J’emmerde Sciences-Po ! » Je lui fais observer que je suis poli avec lui et qu’il n’a pas à utiliser un tel langage. Il coupe court : « Ferme ta gueule. » Son collègue me pulvérise sur le visage un gel lacrymogène. C’est la première fois que cela m’arrive. C’est une agression gratuite. Un geste injustifiable.
Devant la maladresse des propos d’Anyss, on se sentirais presque gêné. Quel intérêt de faire allusion à Sciences Po ? Imaginez-vous dans des scènes de violences terribles décrites par l’auteur, iriez-vous crier au policier "Je regarde devant moi, je connais mes droits, je suis étudiant à Sciences-Po" !
Cela me paraît tout à fait grotesque.
Enfin : "Je sors de la voiture, je m’allonge par terre. J’ai la sensation d’agoniser en étouffant. Mon ami est dans le même état. Quand je reprends mes esprits, j’essaie d’avoir des explications. On me dit : « Dégage, sale Arabe ! » Après coup, mes copains m’ont dit : « Sciences-Po ou pas, tu restes un Arabe ! »"
Alors là on atteint des sommets. Si l’on en croit le témoignage de notre ami, il a affaire à des CRS fous qui tapent et gazent tout ce qui bouge. Quand 99.9% des gens auraient pris la fuite, notre grand Anyss Arbib décide de rectifier son honneur, pas par la violence non, par la dialectique... Il "demande des explications". Bien sûr injure raciste du CRS, et on arrive au fond de la chose : la police est raciste, les arabes sont encore et toujours victimes de discriminations, même pour un étudiant de Sciences Po !
Je ne sais pas vous, mais tout cela me paraît louche. Des témoignages pleurnichant à la pelle (alors que des jeunes cassaient et caillassaient les CRS, comment peut-on s’étonner encore d’une certaine violence de leur part) et des réactions du protagoniste vraiment peu crédible. (réplique sur sciences po)
Et si tout cela avait, non pas été monté, il a surement du se produire des choses, mais considérablement exagéré, afin de monter tout un cirque médiatique avec l’appui de Richard Descoings et de ses relais chez les journalistes gauchistes bien pensants ? Difficile de démêler le vrai du faux pour l’instant, mais toute cette histoire est à prendre avec des pincettes, il se pourrait bien qu’on assiste à une nouvelle bérézina journalistique, souvenez-vous l’affaire du RER B, il n’y a pas si longtemps.
D’autant plus qu’au dernières nouvelles Anyss ne portera finalement pas plainte.
Voyons justement maintenant un élément important : le traitement médiatique hors-norme apporté à cette affaire.
Au tout début il y avait Libération, le journal officiel de tous les bobos de paris, journal libéral libertaire où se succède à la direction tous les traîtres historiques de la gauche : Serge July, maintenant Laurent Joffrin. Voir les scans de Libérations : Scan1/Scan 2.
Voir l’article sur le site de Libé.
La place apportée à cette affaire est tout à fait disproportionnée, même un torchon comme Libération de devrait pas pouvoir faire sa une sur un fait divers comme ça. Et quitte à en parler autant, pourquoi ne rien dire sur les violence terribles qui se sont déroulé là-bas, de la part des casseurs venu des banlieues. Voici une petite idée du genre d’ambiance qui règne.(cette vidéo concerne le match de l’Algérie contre le Rwanda, on peut se douter que la situation était similaires voire pire pour la victoire finale contre l’Egypte.
Même Marianne2 s’étonne de tant de partialité. Des jeunes sont victimes de violences, mais qu’en est-il des CRS ? Sont-ils heureux de devoir affronter des hordes sauvages de banlieusards haineux (il y a de quoi par ailleurs, c’est un autre sujet) bourrés de testostérone et qui deviennent de plus en plus violents au fil des années ? Non Libération s’en fout, ce qui les préoccupe c’est le supposé racisme des CRS, c’est tellement plus important.
Au delà de cela, il faut remarquer le fait étonnant de la rapidité et de la disproportion de l’article. Aucun doute que Richard Descoings a rondement mené l’affaire grâce à ses réseaux journalistiques. De grosses ventes pour Libé et de la pub pour Richard Descoings et pour Sciences Po . Et au passage on ajoute sa pierre à l’édifice antiraciste anti-police et anti-discrimination qui nous éloigne toujours un peu plus des débats de fonds et des vrais problèmes du moment (le racisme n’est pas un problème en France !).
Le soir même de la une de Libération, nous retrouvons Anyss au Grand Journal de Canal+, émission qui mériterait tout un article tant elle incarne l’idéologie dominante. Sur le plateau, nous retrouvons un Ali Badou et un Jean-Michel Apathie déchaîné, buvant toutes les paroles d’un étudiant lambda de Sciences Po, ils en tirent des conclusions nationales sur le racisme de la police et des CRS français. Pas un mot sur les violences, les casseurs et autres débordement anti-français de ces derniers jours, tellement moins important.
Encore une fois une telle ponctualité étonne, tout un rouage médiatique s’est mis en place et il semble de plus en plus probable qu’il ait été orchestré par notre ami Richard Descoings.
Résumons : des déclarations d’Anyss extrêmement surprenantes et maladroites sur le déroulement des événements, une énorme machine médiatique mis en place après la prise en main du dossier par Richard Descoings, une disproportion ridicule entre l’affaire et sa médiatisation, et enfin une partialité totale sur le sujet, ignorant volontairement les violences des casseurs subit par la population et les CRS en première ligne lors de ces tragiques évènements.
Remuez bien fort et vous obtiendrez peut-être un nouveau grand bidonnage médiatique, qui va surement au-delà de l’escroquerie des médias sur un fait divers qui fait la une.
***
NDLR : La réaction de Malika Sorel à cette affaire (en commentaire) :
"Sur l’affaire de l’étudiant de Sciences Po, j’ai visionné ses interventions. Il dit clairement qu’il a été "monté" par le directeur de Sciences Po Richard Descoings. La haine de l’Etat et de la France n’a pas de couleur. A chaque fois que j’ai écouté des interventions de M. Descoings il transpirait ce rejet de la France et même des intellectuels qui ont fait cette France.
Libération lui a ouvert ses colonnes. Il a été reçu sur des plateaux télé. La caste qui détient le pouvoir média adore les gens qui crachent sur la France et sur ses représentants, à commencer pas sa police nationale. Hier, dans le grand journal où cet étudiant était invité, le journaliste Apathie a sorti une véritable diatribe contre les Français.
Personne ne semble se poser la question suivante : ce jeune était-il vraiment sur place ou a-t-il inventé son histoire ? Plusieurs détails sont en effet troublants. Pourquoi n’a-t-il pas porté plainte ? Pourquoi aucune photo ni vidéo de témoignage ? Pourquoi ne veut-il pas montrer ses témoins comme il l’a dit sur le plateau de Canal ? Ses explications étaient d’ailleurs peu convaincantes. Comment se fait-il qu’il dise avoir été méconnaissable tant il a été "gazé" par les lacrymogènes et qu’il ait pu, au même moment, aller demander des explications à un CRS. Ses propos me semblent étranges et pas toujours cohérents. Une enquête est à mes yeux hautement indispensable et il devra être très sévèrement puni, lui ainsi que R. Descoings s’il s’avère que cette histoire n’est pas vraie. Leur but est clairement de porter atteinte à notre police et de porter, par ce biais, un coup à ce qui touche à l’identité nationale. Le débat sur cette identité est clairement visé au travers de cette attaque en règle contre la police. D’ailleurs le lien a été fait dans Libération."
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