On commence à en savoir un peu plus sur le scandale de Dubaï.
La Banque des règlements internationaux évalue à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis.
1- Les banques britanniques sont exposées de 51 milliards de dollars.
2- A elle-seule, la banque sino-britannique HSBC est exposée de 11,3 milliards de dollars.
3- La banque BNP Paribas est exposée de 1,1 milliard d’euros.
Quels seront les prochains pays en défaut de paiement ?
Les prochains défauts de paiement pourraient venir des pays d’Europe de l’Est, mais aussi de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, ou de l’Irlande.
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" La Banque des règlements internationaux évalue pour sa part à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis, dont 51 milliards de dollars pour les établissements britanniques.
En tête figurent la banque sino-britannique HSBC, avec des engagements de 11,3 milliards de dollars, puis Standard Chartered, et Barclays.
Quant à la banque française BNP Paribas, ses prêts dans les Emirats arabes unis atteignaient environ 1,1 milliard d’euros fin 2008.
Mais le problème n’est pas tant celui du niveau d’exposition au risque émirati que le fait de se rendre compte que les banques ont, encore, des créances potentiellement « pourries ». Bref, que le ménage dans la finance mondiale n’est pas fini.
Certains investisseurs estiment que Dubaï est peut-être « le signe avant-coureur de problèmes de dette d’autres pays », alerte Thomas Della Casa, responsable de la recherche chez Man Investment, un hedge fund suisse.
Les investisseurs regardent tout particulièrement la situation des pays d’Europe de l’Est mais aussi de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, ou de l’Irlande. Leur niveau d’endettement rapporté au produit intérieur brut, est, selon M. Della Casa, « à la limite du supportable ». Car la reprise économique ne sera pas suffisante pour permettre à ces Etats de se renflouer naturellement. La croissance à venir sera molle.
Aux Etats-Unis, la banque centrale (Fed) a d’ailleurs confirmé, le 24 novembre, que le rétablissement serait lent. En témoigne la révision à la baisse de la croissance américaine pour le troisième trimestre, à 2,8 % en rythme annuel, contre 3,5 % précédemment.
« Tout le monde pense que l’on est sauvé, mais il y aura sur les marchés des reality check ( tests-vérité) au cours des prochains trimestres », prévient M. Della Casa.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/11/28/la-crise-de-dubai-a-affole-les-marches_1273472_3234.html