• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Bardamu

sur Le totalitarisme progressif


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Bardamu 30 novembre 2009 11:49

Article salutaire !

« Un problème se posa à nos élites qui avaient, pour des raisons mercantiles, satisfait au principe de la transparence.
De celle propre à rassurer un client roi comme un citoyen abdiquant toute liberté au motif d’une consommation, moteur unique et à entretenir d’urgence afin qu’un système délirant ne s’essouffle.

Oui, comment faire pour maintenir le peuple en un état permanent de soumission, nous qui sommes censées ne plus rien lui cacher ?
Alors, l’idée d’une peur institutionnalisée sous quelque principe de précaution survint, fit l’unanimité en ces sphères élitaires !

Certes, avec la peur nous les tiendrons, se dirent-ils en sourdine, nos coquins !
Une peur ! une psychose entretenue au motif du bien commun, en voilà une idée géniale !

Trente qui meurent de la grippe, et voici le pays maintenu en alerte sanitaire !
Un ou deux récidivistes, et tout l’attirail sécuritaire se met en place !
Sait-on jamais, ne servira-t-il pas ensuite celui-là, arme ô combien efficace dans les mains d’un Big Brother cheminant à grands pas ? »

Car le plus grand MAL, celui irréversible, castrateur, sclérosant, va se mettre en place au motif d’extirper le moindre doute, le moindre risque, la plus petite peur, et faire triompher le BIEN !
Mais le doute, la peur, le risque ne sont-ils pas d’inspensables éléments du vivant ?
Les maîtriser seul, les surmonter par son unique volonté, n’est-ce pas acquérir une enveloppe humaine, se revêtir de courage, de volonté, de vie ?

Ainsi, condamnons-nous la vie au prétexte d’une non vie assistée, maternée, morbide.
Pour conclure, il est grand temps de réagir, d’accepter de nouveau le risque.
Oui, car « qui ne risque rien, n’a rien », et ce rien, ce Nihil est bien ce en quoi nous nous perdons au quotidien !


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès