Evidemment il vaut mieux ne pas vivre de ses recherches !
La démarche scientifique s’appuie sur le doute (qui n’a rien à voir avec le soupçon, sinon, de quoi parlerait-on dans les laboratoires ? Il faut de la matière à la pensée qui s’exerce. Même du « falsifié », on peut trouver des vérités pour plus tard. Les scientifiques musclent leur esprit. Il arrive parfois que de la verrerie vole....).
D’abord, on ne sait pas, Vincent Bernard, si c’est l’invraisemblance qui a guidé vos pas ou des « puces à l’oreille ».
C’était en 1987, qu’est paru un ouvrage aux éditions du Seuil, collection Points dont le titre toujours disponible est « La souris truquée »
résumé : « Si la fraude a cessé d’être un sujet tabou pour alimenter la presse à sensation, c’est en partie grâce à La Souris truquée.
En montrant que même les plus célèbres savants, de Ptolémée à Newton, ont succombé à la tentation falsificatrice, W. Broad et N. Wade ont initié une série de travaux indispensables pour comprendre la science actuelle. A cause de sa structure hiérarchique favorisant les élites, et de ses méthodes forgées pour la recherche désintéressée de la vérité, la science est très vulnérable aux trucages, plagiats et autres abus de pouvoir.
Nier qu’elle soit, comme toute autre activité sociale, le champ des ambitions, des rivalités ou des illusions rend incompréhensible l’incroyable histoire de ce biologiste qui, pour simuler l’effet d’une greffe, peignit en noir la peau de ses souris. Cette enquête sur la face cachée de la science donne de l’activité scientifique une image plus juste et plus humaine - trop humaine pour ne pas contribuer efficacement à rapprocher de la science le grand public. »
Rien de bien nouveau sous le soleil.
Sauf que peut-être, après avoir vu le reportage sur les Nasca, on découvre qu’ils furent témoins d’une catastrophe climatique. Et puis dans la foulée, l’éruption pyroclastique du Krakatoa fit 36 000 morts en 1883, abaissant la température à la surface de la terre de plusieurs degrés, encore sensibles au début du siècle suivant à cause d’un nuage de soufre. Ce qui s’est d’ailleurs passé récemment en Argentine, abaissant la température tout autour de la terre d’un degré pendant 1 année au moins.