Quel est l’intérêt du lecteur, du consommateur de l’information ?
Voilà la véritable question.
Est-ce savoir que Michael Jackson a acheté un pantalon bleu ?
« la boue ... du Lieutenant-Colonel Beau » ? Encore faut-il le connaitre ce colonel avec majuscule ou non.
L’information doit être « utilitaire », je dirais d’intérêt général, ou du moins d’une généralité qui touche bien plus que le local. Les rubrique des chiens-écrasés, les journalistes en connaissent les détours et les chemins sans issues.
Je sais que l’idolâtrie fait de la recette dans l’incompréhensible. Mais c’est loin d’être le cas pour tous. Les gens s’intéressent et sortent de cette environnement trop peu fournisseur d’avenir.
Rien ne s’oublie plus qu’une information qui ne touche pas les hommes dans leurs problèmes de tous les jours.
Je reprend ce que j’ai dit dans mon article :
"Tout
dépend de ce que chacun des bords se charge de traiter dans
l’information. Seul l’originalité aura le dernier mot. La
complémentarité, voilà la solution à rechercher. Copier l’objectivité
vraie ou fausse ou rendre l’information à l’échelle de la population
avec plus de la subjectivité. En un mot, « humaniser » l’information. Les
journalistes ont du soucis à se faire., était-il dit. Les internautes,
tout autant. Les lecteurs sont tellement volatiles dans leur besoin vu
l’étendu de l’offre. La fidélité des consommateurs d’informations est
tellement peu sûre. Tous pourraient se retrouver perdants.
L’information, elle, ne demande pas mieux d’être diffusée à sa juste
valeur. Elle ne sera que ce que ses diffuseurs en font. Par une volonté
d’intéresser, comme point d’honneur. Par l’intermédiaire de buts moins
avouables, cela laisse toujours des vaincus dans leurs rangs. Les
gâche-métier, ce serait eux."
Je crois que tout était dit.