L’auteur ne parle pas d’inactivité mais de travail rémunéré.
Un « disponible pour l’emploi » est quelqu’un d’actif et de dynamique et non un siesteux perpetuel.
Pour ce qui est de la disparition du travail rémunéré , il est statistiquement évident , il n’est qu’ à constater le nombre toujours croissant de suppréssions d’emploi par délocalisations :Aubade, Well, Stephane kélian, Kindy et j’en passe des milliers.
La désindustrialisation de la France est à marche forcée et rien n’est mis en place pour pallier à cette hémoragie :
Il ne peut y avoir à l’avenir que des ingénieurs ou des chercheurs...
Ou bien des individus jeunes s’adonnant aux « services à la personne » envers les personnes agées ou les handicapés.
Les « pôles de compétitivité » sont une vitrine très « frime » mais qui ne crént pas d’emploi.
Il est mathématiquement impossible de créer actuellement autant d’emploi qu’il s’en détruit.
Par suite, il faut effectivement envisager un chômage massif et une rédéfinition de la « valeur travail » comme seul axe de valorisation sociale de l’individu.
Le seul hiatus est financier : Comment permettre à des individus de vivre décemment dans une société d’entropie consummériste -même si la marchandise est fabriquée en Chine à coûts dérisoires- alors qu’on ne touche pas de salaire ?
Et ce alors même que les salaires stagnent, que le nombre de travailleurs pauvres ne cesse de croitre et que le pouvoir d’achat plonge.
On va dans le mur sociologiquement, climatologiquement et écologiquement.
Car nous sommes dans ces trois domaines là au sein de processus qui s’emballent mécaniquement , s’accélèrent et que l’homme ne sait pas anticiper la catastrophe si elle n’est pas déjà arrivée une fois.
Or ce qui s’est mis en marche -si on reste à l’écoute des mouvements du Monde bien-sûr- est un système en boule de Neige que l’espèce humaine ne sait pas appréhender.
L’emballement climatique comme la nouvelle donne du travail - grace à l’imperturbable catastrophe économique du libéralisme à l’échelle planétaire- est sans précédent.
Il faudrait réagir et vite.
Les systèmes humains complexes ne savent pas faire.
Ca va donc faire mal.