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Accueil du site > Tribune Libre > Il n’y a plus de travail

Il n’y a plus de travail

Je répéterai inlassablement que dans la société moderne, il n’y a plus de travail. Cela signifie qu’il n’y a plus aucune commune mesure entre l’offre et la demande.

Le travail de masse est appelé à disparaître. D’ailleurs, il est facile de voir que beaucoup de gratte-papier dans les bureaux n’ont socialement aucune utilité : on ne les garde que pour ne pas les mettre au chômage alors qu’ils ne servent strictement à rien, même s’il leur est impossible de le reconnaître.

Il faut désacraliser le travail, indemniser les personnes qui en sont privées (ce qui a été fait dans l’urgence avec cette invention récente qu’est le RMI) et valoriser le travail incompressible restant. Si le travail a été jusqu’à présent indispensable du fait d’une faible productivité, il n’est plus nécessaire au troisième millénaire où la vie doit être pensée autrement.

La mauvaise conscience qu’on insinue dans l’âme du chômeur est également un frein à sa créativité. Les chômeurs ne sont pas chômeurs, ils sont « disponibles », et ça changerait déjà tout de les appeler ainsi.

C’est la définition du travail qui est vicieuse : activité rémunérée. Or, un chômeur travaille d’une manière ou d’une autre, dans l’impossibilité où il est de rester totalement inactif des journées entières, mais ses activités ne sont pas rémunérées. Et l’on ose régulièrement inciter au bénévolat alors que le bénévolat est aussi une cause de paupérisation.

L’équation « travail=argent=pain » n’a plus de sens aujourd’hui, « gagner sa vie » non plus, et l’idée d’un dividende universel, c’est-à-dire de rendre la vie définitivement gratuite, émerge et commence à convaincre.

Il faut cesser de croire à la valeur universelle du travail et accepter de diviser le monde en deux : ceux qui travaillent, soit parce qu’ils peuvent s’intégrer dans ce processus, soit parce qu’ils sont en situation de créer leurs propres activités, et ceux qui ne travaillent pas au sens classique du terme mais qui participent à la société par leur présence et leur disponibilité.

Le chômage de masse va très durement s’intensifier au cours des décennies à venir. S’il a été utilisé et volontairement amplifié par une politique d’immigration pour créer une concurrence à bas coûts et à grande échelle, imposer la baisse des salaires et augmenter le profit, il est devenu irréversible et n’est maîtrisé que par le calcul biaisé des statistiques officielles.

C’est tellement simple de comprendre que tout a été automatisé tous azimuts et que ça continue, qu’un ordinateur-robot est plus efficace et plus fiable qu’un humain sur des tâches répétitives (même l’ANPE appelle désormais les candidats par synthèse vocale !), qu’il peut travailler 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, qu’il n’a besoin que d’électricité et d’un peu d’entretien de temps en temps, qu’il n’a aucune revendication d’aucune sorte, sans congé maternité ni vacances, et qu’on peut en construire dix mille, cent mille... Même si ça ne supprime pas mécaniquement dix mille ni cent mille emplois, ça en supprime énormément au bout du compte et ça n’en crée jamais aucun numériquement, c’est mathématique.

Selon les spécialistes, le suicide sera dans une dizaine d’années la première cause de mortalité. C’est d’ores et déjà le cas aujourd’hui pour la tranche d’âge des 24-35 ans, mais ce sera vrai, assez prochainement, grosso modo dans quelques milliers de jours, pour tous les âges confondus. Et bien évidemment le déni de vérité sur des évidences de ce genre ne fera qu’accroître ce phénomène, puisque beaucoup d’exclus sont nécessairement habités par cette problématique. Tout a un prix, l’autruche aura le sien.

On a mis près de trente ans à pouvoir prononcer le mot immigration sans se faire traiter de fasciste, mettra-t-on trente ans à reconnaître qu’il n’y a plus de travail ?


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122 réactions à cet article    


  • (---.---.251.18) 24 novembre 2006 12:17

    un peu pessimiste, non ? OK,OK, je vais me tirer une balle et je reviens


    • (---.---.30.243) 24 novembre 2006 14:03

      @ l’auteur,

      votre article est extraordinaire ! C’est exactement celui que je souhaitais écrire. Il ouvre sur une vie vraiment nouvelle.

      Je pourrais y ajouter ceci : Il y a des gens qui ne travaillent pas depuis longtemps dans notre société ce qui ne présente pas d’inconvénient « moral » parce que tout le monde y est habitué : Les enfants, les malades, les personnes agées, par exemple.

      Vous avez donc parfaitement raison de vouloir l’étendre à d’autres types de personnes : Il n’y a aucune raison de trouver cela moralement choquant. smiley

      Mais j’irais encore plus loin que vous en disant qu’il faudrait PAYER MOINS ceux qui travaillent ( comme moi ) et PAYER PLUS ceux qui ne travaillent pas.

      Cela ne serait pas grave puisque lorsque l’on travaille on n’a pas le temps de dépenser, et lorsque l’on ne travaille pas on a BESOIN de dépenser. Tout irait alors pour le mieux.

      cordialement et encore bravo smiley


    • eugene wermelinger (---.---.117.80) 24 novembre 2006 16:07

      Alors, l’idéal serait des camps fermés pour ceux qui travaillent. Et on leur donne aucun salaire. Cela s’est déjà vu souvent dans l’histoire. Esclavage du temps jadis. Camps de concentration des nazis, camps de rééducation par le travail des chinois, goulag des soviets. Ultra-libéralisme dans nos pays de liberté capitalistique. Il y a aussi les moines et les nones. Tu perds raison. Mais même chez les fous il y a du vrai. Travailler c’est aussi la vie. C’est même un moteur fondammental et une nécessité pour sa survie et son bonheur. Et il y a grand danger à prôner le contraire. Le paradis n’a jamais été dans la paresse.


    • (---.---.242.67) 24 novembre 2006 18:41

      Je ne comprends pas ton commentaire. Pourquoi veux-tu enfermer ceux qui travaillent ?

      Quand tu dis « Le paradis n’a jamais été dans la paresse. », je n’ai jamais dit ça. Tu restes encore dans la vieille pensée « ceux qui ne travaillent pas sont des paresseux ». Tout l’objet de cet article, et de mon commentaire, est d’aborder le problème autrement. Les enfants, les malades, etc. sont des exemples de personnes ne travaillant pas et étant acceptés par la société comme tel. Pourquoi ne pas étendre cette notion à d’autres catégories ? smiley


    • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 20:50

      L’auteur ne parle pas d’inactivité mais de travail rémunéré.

      Un « disponible pour l’emploi » est quelqu’un d’actif et de dynamique et non un siesteux perpetuel.

      Pour ce qui est de la disparition du travail rémunéré , il est statistiquement évident , il n’est qu’ à constater le nombre toujours croissant de suppréssions d’emploi par délocalisations :Aubade, Well, Stephane kélian, Kindy et j’en passe des milliers. La désindustrialisation de la France est à marche forcée et rien n’est mis en place pour pallier à cette hémoragie : Il ne peut y avoir à l’avenir que des ingénieurs ou des chercheurs... Ou bien des individus jeunes s’adonnant aux « services à la personne » envers les personnes agées ou les handicapés.

      Les « pôles de compétitivité » sont une vitrine très « frime » mais qui ne crént pas d’emploi.

      Il est mathématiquement impossible de créer actuellement autant d’emploi qu’il s’en détruit. Par suite, il faut effectivement envisager un chômage massif et une rédéfinition de la « valeur travail » comme seul axe de valorisation sociale de l’individu.

      Le seul hiatus est financier : Comment permettre à des individus de vivre décemment dans une société d’entropie consummériste -même si la marchandise est fabriquée en Chine à coûts dérisoires- alors qu’on ne touche pas de salaire ? Et ce alors même que les salaires stagnent, que le nombre de travailleurs pauvres ne cesse de croitre et que le pouvoir d’achat plonge.

      On va dans le mur sociologiquement, climatologiquement et écologiquement.

      Car nous sommes dans ces trois domaines là au sein de processus qui s’emballent mécaniquement , s’accélèrent et que l’homme ne sait pas anticiper la catastrophe si elle n’est pas déjà arrivée une fois. Or ce qui s’est mis en marche -si on reste à l’écoute des mouvements du Monde bien-sûr- est un système en boule de Neige que l’espèce humaine ne sait pas appréhender.

      L’emballement climatique comme la nouvelle donne du travail - grace à l’imperturbable catastrophe économique du libéralisme à l’échelle planétaire- est sans précédent.

      Il faudrait réagir et vite. Les systèmes humains complexes ne savent pas faire. Ca va donc faire mal.


    • U.corsu 8 octobre 2011 22:28

      Bonjour,

      Votre ésprit ne peut concevoir quelque chose d’autre que le fait « établit ».

      Le bonheur ne se trouve pas dans le travail mais dans l’occupation et l’utilité,
      pour sois même et pour autrui.
      Ce qui n’est pas forcément synonyme de travail au sens ou vous l’entendez.
      Quand je m’occupe de mes grands parents, je travail.(solidarité)
      Quand je renove ma maison en ruine, je travail.(valeur ajoutée)
      Quand je fait mon potager et que je donne une partie de ma production aux voisins je travail.(partage)

      etc etc etc....

      Ce n’est pas un problème de « travail », c’est un problème de valeurs de nos sociétés.
      Que vous le vouliez ou non, la technologie effectivement raréfie le « travail ».
      Les gens que je croisent et qui travaillent pour la plupart n’aime pas ce qu’ils font.
      Même si encore beaucoup disent le contraire à leurs voisins (car c’est socialement encore la norme dominante), dans l’intimité il en va bien autrement...
      Pourquoi ? parce ce qu’ils ne sont pas créatifs,
      cantonnés pour la très grande majorité à des rôles « idiots » dans un systeme qui se marche sur la tête à tous les niveaux et n’à aucun avenir perenne à très long terme.
      Quand un ebeniste travaillait ses meubles, il pouvait être fiert de sont travail.
      Il le vendait à son juste prix, il en garantissait la qualité et donc était respecté pour çà
      ou affrontait l’opprobe.
      Rien à voir avec le travail d’aujourd’hui, vite fait, basse qualité, délocalisé,
      mal rémunéré, et dans l’indifference générale.
      Ce qui fait perdurer ce systeme ce sont les guerres et l’olligarchie qui les provoque et les « finances » par notre endettement, ainsi que la compétition organisée par le libre échange total
      et sauvage.

      Dans un systeme finit (la terre), vouloir toujours plus de materiel est une abération.
      A quoi ressemblera notre vie et la terre quand la planète entière vivra à l’américaine ?
      Avec seulement 20% vivant a peu près à l’américaine nous en constatons déjà les ravages.

      Il est grand temps que les pays développés passent à une économie post moderne.
      Ce qui signifie une consommation en baisse et des idées et des recherches positives en hausse.


    • Auxi 26 octobre 2013 23:34

      Le paradis n’a jamais été dans la paresse.


      Bien sûr que si ! Lire le génial visionnaire que fut Paul Lafargue est INDISPENSABLE !!!

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 octobre 2013 23:39

      La paresse est la seule activité qui vous prends vraiment tout votre temps . 


    • Bill Bill 24 novembre 2006 12:30

      C’est aussi l’idée que défend Maurice Druon : pourquoi ne pas fournir déjà un toit et à manger à tout le monde d’office et on voit après...

      Pourquoi pas, les hommes sont contraints, c’est dans leur tempérament, de travailler. Mais j’ai quelques doutes sur le fait que cela marche. Dans certains pays on trouve sur le bord de la route des gens qui vous font du thé. Peut-être n’est ce qu’une question d’imagination ? Peut être pourrions nous inventer des nouveaux boulots ?

      Bill


      • seb59 (---.---.180.194) 24 novembre 2006 15:49

        @bill

        D’accord, alors je suis volontaire pour rester chez moi, toucher un salaire, ne pas payer d’import et consommer.

        Je laisse aux autres (je suis sympa de nature) mon boulot prise de tete, mes impots et charges, et mon heure de voiture quotidienne.


      • T.B. T.B. 26 novembre 2006 01:25

        Ton commentaire est loin d’être débile, Bill. J’ai une idée qui me trotte moi aussi : donner à chaque enfant qui naît ce qui lui revient car il n’a pas demandé à naître et son apparition sur Terre, pour une courte vie, n’est que le résultat d’un coït.

        La densité française est, actuellement, de 113 habitants au km2. Si on retient les terres arables, bois et forêts traversés par des rivières non polluées ou si nous les dépolluons en arrêtant nos industries, nous avons en équi-répartition ½ hectare par habitant. Soit l’équivalent d’un terrain de fous euh pardon ... de foot. Cinq mille m2 pour chacun d’entre nous à cultiver, ordonner et embellir à sa guise.

        Pour éviter les inégalités en matière d’emplacement il existe un truc simple - et intéressant - à faire : répertorier les emplacements des églises, chapelles, monastères ... Les curés depuis 1000 ans s’étant appropriés les meilleures terres et vues panoramiques. Pour remédier à la répartition forcément inégalitaire, prendre une échelle de 1 à 4. Celui qui ne bénéficiera pas d’un magnifique emplacement disposera de 4 fois plus de terrain, soit 1 hectare. Les meilleurs emplacements « seulement » 2500 m2. Chacun avec son éolienne maison, son moulin à eau (mini-turbine) selon l’hydrographie du lieu pour produire l’énergie nécessaire à ses besoins, chauffeaux solaires naturels ou avec cellules photovoltaïques pour être totalement autonome. Quelques stères de bois en réserve si, éventuellement, hiver très très rude. Le nucléaire pourra aller se rhabiller et ses bombes avec.

        Je sais, je rêve mais ça fait du bien de rêver. J’ai encore une autre idée, tout aussi utopique : Créer un système de communications électroniques permettent à tous les individus sur Terre d’échanger idées et données (si possible en espéranto puisque c’est facile à apprendre au moins pour les idiomes d’origines latin et anglo-saxons) grâce à des petits appareils munis d’un écran comme les téléviseurs, le tout à la vitesse de la lumière. Ce serait très intéressant car cela permettrait à n’importe qui d’apprendre 1000 fois plus vite qu’à l’école ou la fac et augmenterait, par là-même, le savoir général comme jamais l‘humanité ne l‘a connue. On pourrait appeler ça inter ... navigation (un truc dans le genre).

        Quant à Seb59, je ne te retiens pas : laisses aux autres ton boulot prise de tête, tes impôts et charges (vu à quoi ils servent tu peux effectivement laisser tomber), et ton heure de voiture quotidienne : tu respireras mieux, emmerderas moins tes concitoyens et profiteras enfin de la vie.

        Juste un minimum d’activités socio-économiques pour produire les ordis, les pièces élémentaires pour mini-turbines de tous ordre, nourrir les infirmiers infirmières et leurs matériels en cas d’accidents ou épidémies et deux ou trois détails que j‘oublie concernant les matières pour se vêtir et les matériaux pour se loger correctement. Le reste des maladies et troubles divers du comportement ou autres étant le résultat de notre société industrielle avec toutes les inégalités propres à l’Ancien Régime (nous sommes servis !), elles disparaîtront. Il y aura moins de maladies surtout si l’on redécouvre les bienfaits de la phytothérapie maison. Les ministres et généraux pourront aussi aller se rhabiller, eux aussi. Juste quelques élus - mais vraiment bien élus cette fois-ci - grâce à une démocratie directe qui « oblige » chaque citoyen à vérifier 1 fois par mois si tout se passe bien dans sa commune.

        C’était dans les grandes lignes, juste quelques pistes.


      • panama (---.---.198.59) 24 novembre 2006 12:43

        Mais il y a du travail : ma société cherche désespérément... 90 personnes. Il n’y en a tout simplement pas sur le marché de l’emploi avec les qualifications requises : des bac + 2 techniques, avec 2-3 ans d’expérience.

        Du coup, on regarde du côté des pays « Low cost » : Maroc, Tunisie, Europe de l’Est.

        Je suis désolé mais je ne suis pas d’accord avec votre analyse d’état providence. Il y a actuellement 18% de personnes actives en France, dont 9% de ces 18% sont à la recherche d’un emploi.

        Que sont les « chanceux » qui travaillent pour vous ? Des privilégiés qui doivent payer pour tous les autres ? On ne raque pas encore assez vous trouvez ?


        • Bill Bill 24 novembre 2006 12:49

          Et oui Panama, c’est la formation qui déconne chez nous ! Il faudrait reformer l’école, on fait comme si on avait besoin de Bac +5 en littérature et que de ça...

          Cordialement !

          Bill


        • tmd (---.---.5.58) 24 novembre 2006 13:13

          « Mais il y a du travail : ma société cherche désespérément... 90 personnes. »

          Alors recrutez-en 45 avec un salaire double de ce qui etait prevu. Vous en trouverez plus certainement ...


        • yann (---.---.77.204) 24 novembre 2006 13:34

          Et de plus, il faut arreter de demander de l’experience, car c’elle-ci vient en travaillant, et pour travailler il faut de l’experience. le cercle vicieux qui bloque beaucoup d’emploi.


        • faxtronic (---.---.127.45) 24 novembre 2006 14:01

          A bill :

          Cést vrai, c’est la formation qui merde en France. Je l’ai deja dis et je continue a le dire. Tant qu’il y aura pas de formation pour les adultes (pas a apprendre a lire ou faire du macrame, mais faire evoluer les gens dans differents metiers), facilement accessible, la France sera merdeuse. On change de metier tous les 5ans ou 10ans. Ceux qui ne peuvent pas sont dans la merde, Ceux qui ne veulent pas n’ont qu’a de flinguer.

          mais il y a aussi l’offre qui est deseperante de platitude en France... Vois tu j’ai un diplome d’inge de l’ecole centrale, et un doctorat, 7 ans d’experience, sais couramment parler 4 langues (francais, anglais, allemand, japonais) et me debrouille dans deux autres (italien et neerlandais). En fait, question technique, je sais strictement tout faire.

          Ok, du taf, il y a en France.... Mais dans des boites d’abrutis, avec des projets en general minable et sans envergure, sans vision d’avenir. Tant qu’il n’y aura pas plus d’ambition en France , des types, qui ayant l’argent, se disent : « je faire cela en grand, en tres tres grand », alors se sera la merde. Putain j’ai envie de conquerir le monde moi, avec les nouvelles technlogies que je developpe, et je le ferais. Des que j’aurais terminer de terminer le developement de la version beta de ma technologie, c’est a dire dans 2 ans.


        • Jade Jade 24 novembre 2006 14:16

          @ panama> et si vous faisiez sauter de votre recherche d’emploi les 2/3 ans d’experience pour former les gens que vous souhaitez embaucher ?
          vous pensez que coté pays « low cost » vous trouverez des gens plus qualifié dans votre secteur d’activité ? d’ailleurs pour quel emploi vous rechercher 90 personnes ? des hotliners ?


        • panama (---.---.198.59) 24 novembre 2006 14:32

          @ Jade et tmd :

          - doubler les salaires : si seulement les clients acceptaient qu’on double nos devis !! Les marges sont de plus en plus basses.

          - former les gens : on le fait, mais à très petite échelle, parce qu’économiquement ça coûte très très cher. Actuellement, on a environ disons 2% de l’effectif dans ce cas.


        • Jade Jade 24 novembre 2006 14:57

          @ panama> vous n’avez pas répondu a ma question. dans quel secteur d’activité travaille votre entreprise ?


        • faxtronic (---.---.127.45) 24 novembre 2006 15:05

          A panama :

          Combien vous coute votre probleme d’embauche ? Quelle type d’emploi est-ce (formation necessaire sur une echelle de 0 a 10) salaire proposé, valauer ajoutee, etc...


        • panama (---.---.198.59) 24 novembre 2006 15:16

          @ Jade : on recherche en majorité des bac+2 projeteurs CAO. Salaire : dans les 1700/1800 euros brut, voire plus suivant expérience et spécialités. Pas des hotliners à temps partiel donc !


        • faxtronic (---.---.127.45) 24 novembre 2006 17:16

          1700 euros brut, c’est pas bezef. Je debute a 4200 brut et je trouve que c’est limite pour vivre normalement. Mais bon ca va. C’est quoi un projeteur CAO bac+2, il fait quoi au fait ?


        • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2006 17:27

          @panama,

          « Nous sommes tous responsables » était mon premier blog (URL). Rien a changé depuis sinon en pire. C’est à tous les niveaux. Petits et grands. Sur Internet ou ailleurs. Des DVD que l’on trouve en grandes surfaces à 1 euro et bien d’autres. On ne se pose plus la question d’où vient les différences de prix. On ne veut plus payer pour les biens et dans le même temps, gagner le maximum. C’est un peu protectioniste mon article et à contre courant de la mondialisation.


        • veridian (---.---.77.222) 24 novembre 2006 20:13

          et ca fait combien de temps que vous cherchez ... 2/3 ans ?

          Sans rire, je crois que l’un des plus gros problèmes concernant l’emploi en France est cette satanée expérience !

          J’ose croire que nombreux sont ceux qui en 1/2 mois serait parfaitement performants si vous les formiez ...

          Je comprends bien sur qu’il est plus facile d’embaucher un type immédiatement performant, mais quand il en manque 90, ne peut-on pas embaucher quelques jeunes diplomés et les former ? Quitte à un peu moins les payer pendant quelques mois.


        • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 21:02

          Ne crie pas trop fort ce type de prétentions salariales quand une grande partie des français gagne à peine le SMIC et que la moyenne nationnale est de 1700 net, ça fait provocation de petit bobo surtout si par ailleurs tu avoues ne pas connaitre le métier de projeteur CAO....


        • Doumé (---.---.217.108) 24 novembre 2006 21:39

          Bac+2 avec 2-3 ans d’expérience, y’a longtemps que ça n’existe plus.

          Ils les feraient où leurs 2-3 ans ??? réembauchez ceux qui ont 30 ans d’expérience et que vous avez virés pour des jeunes que vous espérez pouvoir payer au lance-pierre.


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 novembre 2006 22:28

          Il paraît qu’il y a un marché des exploités et des esclaves, pourquoi n’allez vous pas recruter là bas ?


        • Jules Lebenet (---.---.3.70) 28 novembre 2006 21:48

          C’est n’importe quoi pour justifier soit une incompétence notoire de celui qui recrute, soit un alibi de recherche.

          La dernière fois il y en a un qui prétendait qu’il cherchait une compétence depuis 1 an, je lui ai trouvé en 15 jours.

          Il suffit de savoir ce que l’on cherche et de savoir chercher, ensuite s’il y a des manques on cherche les formations.


        • Auxi 26 octobre 2013 23:37

          Mais il y a du travail : ma société cherche désespérément... 90 personnes.


          Et pour quel SALAIRE, je vous prie ? Marrant, ces patrons que ne « trouvent pas » de personnel sont toujours d’une discrétion de violette sur ce sujet…

        • lasconic (---.---.202.18) 24 novembre 2006 13:04

          C’est une constatation faite il y a plus de 50 ans par Jacques Duboin. Les idées et réflexions tirées de ce constat foisonnent dans son oeuvre et dans le journal qu’il a fondé aujourd’hui encore dirigé par sa fille : La Grande Relève. http://economiedistributive.free.fr/

          Ce constat de la grande relève de l’homme par la machine devrait nous amener à redistribuer les richesses differement, A ne plus concevoir l’Etat comme l’Etat providence auquel fait reference Panama (l’appeler ainsi donne autant envie que le mot chomeur). L’Etat c’est nous (ou ça devrait l’être), c’est donc pas de la providence c’est de la solidarité ou de la recherche de l’égalité.


          • René Job (---.---.131.99) 24 novembre 2006 13:12

            @ Gilles L.

            Merci de cet article.

            Il est temps que les gens se réveillent.

            Je viens d’écrire un commentaire dans l’autre article « imbécile » qui prône la violence envers les RMIstes sous la forme de la contrainte étatique. Dans ce commentaire, je rappelle un fait simple qui va dans le sens de ce que vous dites : en 1800, il y avait environ 20 millions de français et 85% d’entre eux étaient paysans. Ils arrivaient à peine à se nourrir. Aujourd’hui nous sommes 63 millions et seulement 3-4% des français sont agriculteurs. Ils nourrissent sans peine toute la France ET d’autres populations. Le progrès gagnant les autres secteurs économiques (Secondaire et Tertiaire) le phénomène se propage normalement. Conclusion : à long terme, le travail est en voie de raréfaction.

            Du coup si on pousse le raisonnement en appliquant la théorie micro-économique en vigueur : le travail étant en voie de raréfaction, il devrait avoir un prix. Autrement dit, on devrait payer pour travailler et non l’inverse. Mais d’une certaine manière le fait qu’il faille présenter de nombreuses qualités à l’embauche traduit bien cet état de chose. C’est une façon de payer pour accéder à l’emploi.

            Pour ceux qui prétendent qu’il y a de l’embauche mais pas de gens qualifiés : recourir à la formation professionnelle est une possibilité. mais les entrepreneurs préférent taper dans le stock de gens qualifiés en faisant le moins d’efforts financiers possibles. Bref leur manque de clairvoyance, leur égoïsme sans borne sont les causes de l’absence de personnel qualifié.

            On se reporte sur l’éducation nationale dont la mission première et nécessaire n’est pas de former des gens à tel ou tel métier mais des citoyens. Les métiers sont évolutifs et il est techniquement impossible de « produire » des gens opérationnels pour un type d’emploi précis. ce qu’il faut c’est « produire » des gens conscients, dynamiques et prêts à s’adapter. Ce qui suppose une culture générale étendue pour opérer les choix et les conversions nécessaires à tout changement de situation tout au long de la vie.


            • caturia (---.---.2.20) 24 novembre 2006 18:40

              Petite mise au point historique. En 1800, il y avait 25 millions de Français dont + ou - 85% de paysans. A l’époque la France était déjà en retard en matière agricole et devait importer du blé de l’Allemagne, de la Baltique, du Levant etc. De plus le réseau routier était si mauvais qu’il était très difficile d’envoyer les céréales du Nord vers le Sud de la France chroniquement déficitaire. L’alimentation de l’immense partie de la population était le pain fabriqué pour l’essentiel au départ du seigle. La soudure entre les récoltes était difficile de manière récurrente. La France était déjà en retard vis - à vis de l’Angleterre, de certaines régions d’Allemagne et de Suisse dans des domaines comme l’industrie textile, l’acier, les banques etc. On pourrait ajouter que ni Louis XVI ni Napoléon n’avait l’electricité etc.


            • René Job (---.---.132.30) 24 novembre 2006 19:35

              @ caturia

              Recensement 1801 : 27 349 631 habitants en France.

              Vos données sont aussi fausses que les miennes. La différence, c’est que je raisonne par souvenir et sur de grands ensembles. Je ne fais pas dans la casuistique et dans le tatillonnage.

              Ce que vous dites est plus précis mais çà ne change rien aux proportions et au mouvement général.

              Mais si vous voulez, je peux faire une étude très précise et vous démontrez que ce que j’avance est juste.

              Ce mouvement est inexorable. pour l’arrêter, il suffit de tous se mettre d’accord et d’arrêter toute recherche nouvelle, tout progrès texhnologique.

              On fait comme les amisch aux USA :

              http://pdc.wikipedia.org/wiki/Amisch

              Pour le reste sur les rapports que vous indiquez, çà fait partie des connaissances historiques normales.

              Toutefois, à trop se focaliser sur les détails, à trop collectionner les faits, on oublie les grands mouvements et on ne voit pas les synthèses à faire.

              L’auteur de l’article, nous rappelle à cette dimension.

              On pourrait dire qu’il nous décroche les nez des guidons.

              Sortir des effets « loupes » est le sens de cet article.

              Nous devons en effet trouver des solutions immédiates à nos problèmes sans nous leurrer. Tôt ou tard, le problème du travail se posera de manière différente et insoluble si nous ne nous y préparons pas par la mise en place de dispositifs sociaux intelligents, c’est-à-dire qui permettent une transition rationnelle entre deux grandes étapes de développement.

              Pour le moment, la plupart des gens n’envisagent le chômage que dans le sens d’une mauvaise gouvernance. C’est vrai mais le mouvement de fond ne l’est pas moins.

              Que fera-t-on quand dans 10 ans environ, des automates (robots) ferons nos travaux ? Y compris les services ?

              Car les premiers appareils apparaissent en ce moment même. Il faudrait avant d’intervenir s’inquiéter des évolutions technologiques en cours. Des produits dérivés qui sont mis sur le marché au moment où j’écris.

              Après on pourra envisager le problème avec sérieux. Ce n’est pas lorsque un automate humanoïde vous proposera un café dans une de nos gares ou dans un de nos aéroports ou bien dans une grande surface commerciale qu’il faudra se réveiller. C’est maintenant. Au Japon, ce que je dis est déjà en cours. Et de manière de moins en moins expérimentale. Chez nous aussi des produits intelligents apparaissent...dans le secteur des services.

              Quant aux usines, aux fabriques, elles sont déjà automatisées. Seuls quelques ingénieurs et techniciens de maintenance sont nécessaires. Pas de quoi vider les ANPE. Les machines fabriquent des machines.

              Ces êtres animés artificiels vont nous remplacer avec efficacité. On aura encore des gains de productivité. Le discours consistant à indiquer les niches d’emplois dans le secteur des services ne tiendra pas.

              Ce qui tient, c’est de former les gens là où les machines ne peuvent nous rattraper pour l’instant : la créativité. Tous les métiers de conceptions, d’information, de réflexion. Voilà où est l’avenir. Nous en sommes loin. Etant donné les performances de nos systèmes éducatifs.

              Il est donc rationnel de penser à distribuer des revenus sociaux décents déliés de toute considération en terme de valeur travail. Il faut aussi penser aux manières de vivre des gens autrement en effet le vide existentiel peut en conduire quelques uns à certaines extrémités.

              Mais encore une fois, nous pouvons collectivement décider de vivre comme les Amisch. C’est un choix politique.


            • veridian (---.---.77.222) 24 novembre 2006 20:17

              la lecture de votre commentaire m’inspire un profond respect. Je suis parfaitement en phase avec votre raisonnement.


            • Yvance77 (---.---.234.111) 24 novembre 2006 23:03

              Cela fait un moment que je suis vos commentaires, e, 2 mots chapeau bas !


            • (---.---.141.147) 24 novembre 2006 13:15

              Il y a dans votre article, à mon avis une intuition juste. Je pense effectivement comme vous que plus la productivité globale augmente moins il est nécessaire à l’ensemble des personne d’une société à travailler. A terme il n’y aura plus de travail, ou plus exactement de travail contraint par la nécessité de vivre parce que des machine le feront à notre place.

              Il faut pour cela répartir les richesses aux sens large pour permettre à chacun de vivre et là vous vous heurter à certaines réalités économique et géopolitique. Le travail est de plus en plus productif, cela signifie que davantage de richesse sont concentrées dans un plus petit nombre de main. Cette richesse pourrai alors être récupérées par la société et redistribuées, mais les personnes possédant ces richesses ont tendance à vouloir les conserver et donc partir dans un endroit, pays ou on en laissera la jouissance.

              S’il on essaie de récupérer les richesses les plus concentrées elles fuient parce qu’elle en on les moyens (ce sont les stars, chefs d’entreprise ou autres grosses fortunes qui partent en suisse, Californie ou autre paradis fiscaux). Les richesses les plus diffuses sont plus facilement captables, (vous comprendrez alors pourquoi c’est la classe moyenne qui paie les impôts). Enfin il ne faut pas oublier que ce sont les richesses les plus concentrées qui font les investissements productifs pour la société.(vous comprendrez pourquoi il est intéressant pour une société de défiscaliser les plus riches).

              En somme pour améliorer notre sort, nous n’avons d’autres choix que d’accepter le travail contraint tant que celui-ci n’est pas suffisamment productif pour faire vivre l’ensemble de la planète pour presque rien. Alors il ne sera plus nécessaire de « gagner son pain » ! Aujourd’hui nous n’en sommes pas encore là !

              Quant au suicide, je pense que la difficulté de vivre ne se limite pas au fait d’avoir assez d’argent pour vivre il serait réducteur d’en faire porter la cause à l’économie seule, même si elle peut être une des causes.


              • jcm (---.---.225.118) 24 novembre 2006 13:32

                Disparition du travail = disparition de subvenir correctement à ses besoins, quelle que soit l’ardeur et l’acharnement qu’on y mette.

                Et j’insiste bien sur ardeur et acharnement, car j’ai l’occasion d’en savoir quelque-chose.

                Oui, le travail disparaît et disparaîtra de façon plus marquée encore dans les années à venir SI NOUS NE FAISONS RIEN pour qu’il y ait re-création d’opportunités de travail.

                Or l’effort que nous devrions faire pour stopper des émissions de gaz à effet de serre en augmentation constante et qui présentent de graves dangers pourrait être l’occasion de relancer la demande en emplois : visiblement les politiques n’ont pas examiné cet aspect des choses.

                Mais cet effort ne conduirait probablement pas au plein emploi, reste alors une solution pour que tout le monde puisse vivre de façon plus décente : L’alocation d’existence, à condition que son montant soit suffisamment élevé.


                • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 21:24

                  Avec quels impots l’Etat paie l’« allocation d’existence » ?

                  Puisque les robots ne cotisent pas, ne coûtent pas de charges sociales ?


                • FYI FYI 27 décembre 2007 11:19

                  Il faut trouver une valeur commune de taxation entre l’homme et la machine facilement quatifiable ....

                  Je pense à la valeur ajoutée.

                  Mais le soucis comme le dis certain commentaire, c’est la volatilité des moyens de productions, car tant qu’il y aura des « paradis fiscaux », cette forme de redistribution échouera.

                  Seul les US et la Chine pourront l’imposer au monde, l’UE s’y rangera, résultat tout le monde le fera...

                  On en est loin encore.

                  Avant les US étaient un pays démocrate-social, maintenant entièrement néo-libéralisme financier, résultat des bataillon de pauvre et d’exclu, chez eux et maintenant chez nous.

                  En fait je pense que l’UE et les US devraient faire partie d’un même ensemble politique et économique. Avec une décentralisation locale forte des régions(éducation, service etc...) mais tout centraliser la partie régalienne. Avec comme priorité, une langue « de travail » et une même monnaie et donc une même fiscalité. La Chine dans ce cadre suivra, le temps qu’elle mette en place cette politique pour ces bataillons de population...

                  Naïf ?

                  C’est ça ou la rupture entre les peuples et le système...

                  Résultat encore du chaos...

                  J’espère que les peuples vont arrêter de penser révolution, ça ne marche pas, on le voit, mais plutôt d’INSURRECTION ....


                • U.corsu 8 octobre 2011 23:05

                  Si tu étudie l’histoire depuis deux siècles,
                  tu t’apercevras que :

                  -Les guerres ne sont quasiement jamais le fruit des peuples.
                  -Que ceux qui les crées sont la finance.
                  -Que les mêmes familles et entreprise sont ceux qui en récoltent les benefices grace à notre endettement sur des génération et grace à la conquète de nouvelles ressources prises chez les autres depuis 2 siècles.
                  -Que les US (gouvernement) et Rockfeller et JP Morgan en autre ont financés Hitler depuis 1926 jusqu’à 1944.
                  -Que les US (gouvernement) et Rockfeller et JP Morgan en autre ont financés Trosky puis Staline.

                  Tu pourras prendre d’autres exemples, et tu retrouveras.... les mêmes......

                  Une Olligarchie financière et industrielle manipulant les peuples pour le profit et surtout le pouvoir.
                  Une Olligarchie financière et industrielle manipulant les peuples pour le monopole absolu
                  et non la concurence.
                  Une Olligarchie financière et industrielle manipulant les peuples pour le monopole absolu
                  et non la concurence.
                  Une Olligarchie financière et industrielle avec une vision pour le monde, qui n’est que la leur.
                  Une Olligarchie financière et industrielle dont le but actuel est la constitution de quelques blocs avant une fusion globale.

                  Si l’histoire nous montre quelque chose, c’est bien que :
                  « Le pouvoir corrompt, et que le pouvoir absolu corrompt d’autant plus. »

                  Débarassons nous de ceux là, remettons l’ Olligarchie financière et industrielle a
                  à sa juste place et nous retrouverons des politiques capables de vraie démocratie
                  avec une influence forte et positive sur le reste du monde.


                • Auxi 26 octobre 2013 23:49

                  Puisque les robots ne cotisent pas, ne coûtent pas de charges sociales ?


                  Mais en revanche rapportent du fric… Avec lequel on paiera le revenu d’existence, tout simplement… Toute à votre passion medefienne, vous avez commis un lapsus révélateur ; sans doute vouliez-vous écrire : ne « paient pas de charges sociales », qui ne sont d’ailleurs pas des « charges » mais des cotisations. À moins que le patron ne soit un grand philanthrope, un salarié rapporte toujours beaucoup plus qu’il ne « coûte »…

                • Eon 24 novembre 2006 13:45

                  Je pense au contraire, que du travail il y en a partout. Mais de là à trouver des gens compétents pour le faire...

                  Compétent ne voulant pas forcément dire bac +10 mais des personnes au profil adapté à la tache et passionnés.

                  L’automatisation/informatisation a réduit drastiquement le travail répétitif et facile. Dorénavant, l’homme est là pour diriger ses outils (la machine, la technologie) et résoudre les problèmes qui ne peuvent être résolu que par l’intervention humaine.

                  C’est le retour de la consécration du travail manuel, du travail personalisé. Tout ce qui est sur mesure devient hors de prix.

                  Les chomeurs sont ils des gens qui ne correspondent pas à ce profil ?

                  Dès lors, quels seraient les conséquences de ce revenu unique ? Une grande partie de ce que l’on appelle travail est une activité qui n’est pas joyeuse. Sans rémunération, qui le fera ?

                  Nous sommes tributaire de notre propre travail pour vivre. Dans le concept de « revenu automatique », nous serions tributaire du travail des autres...

                  Pour être constructif, je pense aussi que maintenir des « gratte papier » est un non sens. Cela ne fait qu’allourdir les charges des actifs sans compensation de service.

                  L’avenir est peut être au service rendu. CAD, un revenu pour toute activité au service de la communauté. Il n’y aurait donc pas de chomage, mais un service au niveau de ses capacités dans le but de servir la communauté. L’inactivité des chomeurs n’est elle pas un réel gachis (économique, de service et social) pour tout le monde ?


                  • caturia (---.---.2.20) 24 novembre 2006 18:47

                    Ce commentaire met à juste titre l’accent sur la fin des travaux répétitifs. Ceci résulte de l’informatique etc. Ainsi en est - il dans l’automobile, dont le volume d’emploi ne fait que se réduire. Certains métiers disparaissent qui demandaient une grande qualification. Par exemple la carroserie en automobile. Maintenant, soit la voiture est pliée et c’est une casse totale et s’il y a un plus petit dégat on ne répare plus une porte etc , on effectue un remplament standard.

                    Ce simple exemple pour dire que des métiers très qualifiés disparaissent aussi. En revanche l’hötellerie qui n"’est pas forcément un métier d’une grande qualification occupe pas mal d’emploi.


                  • UGH (---.---.29.83) 24 novembre 2006 13:53

                    En fait, tu proposes à l’humanité de sortir le nez du guidon et de donner un nouveau sens à la société. Ce serait la prochaine révolution après l’avènement de l’ere industrielle. Il n’est pas nécessaire que tout le monde travaille pour subvenir aux besoins d’existence en effet, par contre il faut trouver des occupations enrichissantes (en terme d’intellect et de bonheur) pour les hommes et les femmes. Un rêve ? qui sait, mais il faudrait un grand déclic pour en arriver là, à mon avis.


                    • La Taverne des Poètes 24 novembre 2006 13:54

                      Le travail ne devrait plus être considéré comme un instrument de torture (sens étymologique) ni le prix à payer pour gagner le paradis céleste, ni encore comme la seule ou principale voie de reconnaissance citoyenne, de dignité sociale, sans quoi sa raréfaction entraînera des drames de plus en plus nombreux comme vous le faites observer. Cette raréfaction d’abord compensée par des gratte-papiers puis par des gratte-claviers qui à leur tour disparaîtront, puis des emplois de proximité plus nombreux (il y a un filon auprès des personnes âgées de plus en plus nombreuses). Mais cela ne suffira jamais et il faudra bien prendre en compte la réalité qui se dessine déjà aujourd’hui.


                      • La Taverne des Poètes 24 novembre 2006 14:04

                        Ce thème a été traité dans un de mes articles sur Agoravox : « Le travail : quelle valeur ? » qui a fait l’objet de commentaires intéressants. Voir ici :

                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12829

                        Jacques Attali a développé une thèse sur le sujet aussi. Il faut aujourd’hui regarder l’activité et pas seulement le travail (comme synonyme d’emploi). Tout ce qui est constructif est une activité utile. D’où mon titre de commentaire... smiley


                      • (---.---.30.243) 24 novembre 2006 14:11

                        Poète, c’est vous sur la photo ?

                        Je ne vous imaginais pas du tout comme ça. smiley


                      • lasconic (---.---.202.18) 24 novembre 2006 14:18

                        De nombreuses personnes ce sont penchés sur la question : Vous aimerez peut être lire ceci intitulé « Cessons d’avoir à mendier du travail ! »

                        http://economiedistributive.free.fr/spip.php?rubrique86#579


                      • La Taverne des Poètes 24 novembre 2006 14:28

                        à IP:xxx.x22.30.243 (aparté)

                        Oui, c’est moi sur la photo. (récente je précise) J’ai trouvé que cela faisait plus sympa que la silhouette lointaine qui avait l’art d’énerver quelques-uns. smiley Pas trop déçu j’espère...De toute façon faudra s’habituer. Si je reçois trop de tomates, je changerai encore smiley

                        Et vous je ne sais comment vous imaginer. smiley (fin de l’aparté)


                      • (---.---.30.243) 24 novembre 2006 15:06

                         smiley smiley smiley

                        Oh moi poète je n’ai pas de photo. Je n’ai même pas de pseudo alors une photo vous pensez.

                        Bobo chez Patrick, critique d’art chez Demian, quelqu’un d’autre encore ailleurs, je suis en fait une PENSÉE. smiley

                         smiley smiley smiley


                      • LE CHAT (---.---.75.49) 24 novembre 2006 13:55

                        article pertinent , c’est sur qu’il y beaucoup d’emplois inutiles , mais y a t-il vraiment des demandeurs d’emplois ?

                        Je pense que c’est essentiellement de demandeurs de pognon qu’il s’agit et d’ailleurs je serais le premier à rester à la maison à m’occuper de tout autre chose si on m’envoyait mon chèque en se dispensant de ma présence , mais mon employeur ne veut pas , c’est ce que son laquais m’a dit lors des inutiles entretiens individuels de fin d’année .

                        Tout cela pour dire dire comme mon ami Bill que c’est toute une façon de voir les choses qui est à revoir , a t-on vraiment besoin de vivre dans un mode productiviste ?


                        • panama (---.---.198.59) 24 novembre 2006 14:59

                          « mais y a t-il vraiment des demandeurs d’emplois ? »

                          Oui, j’en ai vu, de tous âges, de toutes origines, de toutes formation : des immigrés, des jeunes diplômés, des cadres sup virés, des femmes divorcées.

                          C’était lors d’un salon de recrutement. Malheureusement, on pouvait retenir environ 1 CV sur 5. J’ai passé une journée horrible à recevoir des gens qui auraient fait n’importe quoi pour travailler, à n’importe quel salaire.

                          Il faut arrêter avec le mythe du chômeur branleur : c’est une minorité. Les chomeurs veulent en majorité travailler pour s’intégrer à la société. Certes, il y a des profiteurs, je ne le nie pas.


                        • LE CHAT (---.---.75.49) 24 novembre 2006 15:10

                          et pour s’integrer à la société , il leur faut du blé, on en revient toujours là

                          mais comme tu dis, panama , les chomeurs-branleurs sont vraiment un mythe .J’ai moi même galéré pendant 1 an pour retrouver un job alors que j’étais marqué au fer rouge pour avoir eu l’outrecuidance d’attaquer mon ex-taulier aux prud’hommes .c’est vraiment humiliant d’être disséqué par ces connards de chasseurs de tête .


                        • (---.---.30.243) 24 novembre 2006 15:23

                          @ Panama, « J’ai passé une journée horrible à recevoir des gens qui auraient fait n’importe quoi pour travailler, à n’importe quel salaire »

                          Tu es d’une amusante naïveté. Ce n’est pas parcequ’une personne te DIT qu’elle a envie de travailler, qu’elle a REELLEMENT envie de travailler. Tu aurais été bien surpris, si tu avais demandé à ces personnes de venir travailler le lendemain, de voir qu’aucune ne serait venue. smiley smiley


                        • sAF (---.---.109.166) 24 novembre 2006 18:57

                          je passe juste pour essayer de tordre le cou a certaines idées que j ai pu lire. les formations pour adultes : elle existent ; j y suis passé en 2004-2005. diplome bac+2 en developpement informatique. Et pourtant hélas toujours chomeur. à compétence égale, un recruteur sera plus rassuré par une personne de 20-25 ans, diplomée scolaire, a priori encore malléable que par une personne plus agée, déja peut-etre abusé ou désabusé par le monde du travail. vous embauchez ? haaa avec de l’experience.. et ca tourne en rond... sans fin... Alors c’est beau de dire que les techniciens sont mieux lotis. Mais c’est en grosse partie faux. Et pour répondre a IPxxxmachinbidule au dessus. Je décroche environ 3 à 4 entretiens par semaine en ce moment... on ne m’a jamais proposé de commencer le lendemain. Au mieux dans 15 jours 1 mois, « si on vous rappelle ».


                        • veridian (---.---.77.222) 24 novembre 2006 20:22

                          hehe ne réagissez pas si vite :) Le commentaire n’insinuait pas que les chomeurs sont des branleurs, mais bel et bien que 99.9% des chômeurs (et des travailleurs) resteraient bien tranquille à la maison si on les payait pour ca :)

                          Moi le premier aussi :)


                        • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 21:43

                          à sAF :

                          Oui à tes remarques : Dans un marché du travail où la valeur suprème est de payer le moins possible pour des salariés devenus interchangeables, il est facile pour un employeur de préférer un jeune sans expérience juste diplomé à un expérimenté moins naif, moins corvéable et plus cher.

                          Je ne parle pas des ingénieurs ou des cadres de très haut niveau où les salaires sont négociables et où on procède comme pour une transaction de joueur de foot.


                        • ZEN zen 24 novembre 2006 14:28

                          Article stimulant et commentaires trés intéressants. Du meilleur Avox. N’étant pas compétent à double titre:enseignant à la retraite( smiley)...ces questions m’intéressent beaucoup , car elles conditionnent notre (proche) avenir commun.

                          Qui pourrait me donner le titre d’un ouvrage faisant une analyse sérieuse et fine de ce problème ?.Merci.


                          • René Job (---.---.131.5) 24 novembre 2006 14:46

                            Un livre « entrée » :

                            Dominique Meda, « Le travail, une valeur en voie de disparition », Champ Flammarion.

                            La bibliographie est copieuse.

                            Bonne exploration.


                          • (---.---.141.147) 24 novembre 2006 15:03

                            Je vous conseille de lire le livre de Jacques Attali « une brève histoire de l’avenir » qui ne parle pas exactement de la rarefaction du travail mais de l’histoire de l’humanité vu sous l’angle du progrès. Il vous apportera des éléments de reflexion qui m’ont été ettentiel.


                          • (---.---.30.243) 24 novembre 2006 15:10

                            Jacques Attali disant des choses essentielles smiley smiley smiley


                          • René Job (---.---.132.30) 24 novembre 2006 18:38

                            Autre ouvrage (et oublions Attali 5 mn) :

                            La fin du Travail de Jeremy Rifkin, Préface de Michel Rocard. Ed. La découverte/Poche.

                            Ouvrage difficile à trouver.


                          • lasconic (---.---.42.99) 26 novembre 2006 13:03

                            Quelques réferences qui pourraient interresser les lecteurs de cet article et des commentaires. D’abord un film sur ceux qui ont décidé de ne plus travailler "Attention danger travail’ de Pierre Carles http://www.imdb.com/title/tt0377407/

                            http://www.homme-moderne.org/rienfoutre/attention/index.html

                            un extrait : http://www.youtube.com/watch?v=11w4rFXxNJ8

                            Des livres : « Les affranchis de l’an 2000 » de Marie Louise Duboin (1984) http://economiedistributive.free.fr/spip.php?article33

                            Kou l’ahuri de Jacques Duboin http://economiedistributive.free.fr/spip.php?rubrique44

                            Voila bonne lecture !


                          • Le hérisson (---.---.121.162) 24 novembre 2006 14:43

                            Ce refrain comme quoi la machine tue le travail date d’un bon siècle, au moins... En réalité, l’automatisation ne tue pas le travail. Simplement, les tâches changent de nature. Par exemple, les ouvriers tendent à disparaître, ce n’est un secret pour personne. Mais d’un autre côté, l’allongement de la vie et la pénurie de médecins, les départs en retraite des prochaines années, vont créer une grande demande de travail. Si vous portez des lunettes, vous savez déjà qu’il faut un an d’attente pour trouver un ophtalmo. Et cela va se poursuivre et augmenter. Dans l’industrie, les transports, la restauration... également, il y a une forte demande. En revanche, la mondialisation met en danger le travail bien payé, mais il s’agit d’un autre problème.


                            • panama (---.---.198.59) 24 novembre 2006 15:12

                              Je suis 100% d’accord avec vous. Le travail de nos jours demande d’être adaptatif, volontaire et... d’en vouloir.

                              Il faut réhabiliter le travail pour ce qu’il est : le moyen d’améliorer son ordinaire


                            • LE CHAT (---.---.75.49) 24 novembre 2006 15:15

                              je bosse dans la logistique et la mondialisation crée un immense besoins en chauffeurs poids lourds et c’est pour cela que l’on est littéralement submergés par la main d’oeuvre venant de l’est , en partie pour des raisons salariales , mais aussi parce que beaucoup d’offres ne trouvent pas preneurs en france .


                            • (---.---.141.147) 24 novembre 2006 15:29

                              « La machine ne tue pas le travail mais en change la nature. » oui c’est mille fois vrai. Les moines copistes ont vus leurs travails ou service de recopie remplacé par la presse à imprimer. Ceci pour le bien de tous puisqu’un produit de luxe fut à la porté du plus grand nombre Un ouvrier qui visse a vue son travail remplacé par un robot industriel ceci encore pour le bien du plus grnad nombre puisque chacun peut voyager, service de luxe jadis réserver aux nobles et aux marchands .

                              Il est alors devenu informaticien, chercheur et aujourd’hui il est en train de remplacer les services que vous décrivez comme gisement d’emploi de demain, la médecine, les conseilles juridique et l’assurance, (aujourd’hui services de luxe) seront réalisés par des objets et des machines, et ce pour le bien de tous ! Les gisements d’emploi de demain ne sont pas dans les services que vous décrivez mais dans la réalisation d’objet capable de rendre accessible à tous les services en question. Ainsi avance le progrès.

                              PS : il en va de même pour l’hôtelerie, les transports ou le bâtiment, les emplois sont dans les sociétés qui seront faire des machines capables de réaliser ces tâches et non dans les tâches elles-mêmes !


                            • (---.---.141.147) 24 novembre 2006 15:40

                              Non vous êtes submerger par les chauffeurs des pays de l’est parceque le salaire que vous estimez innadmissible pour vous (à raison d’ailleur) est une chance pour eux de faire vivre leurs familles tout entière. Sachez cependant que pour eux c’est une grande souffrance de devoir quitter leur familles pendant plusieurs semaines alors qu’ils aurraient pu rester chez eux, à travailler dans une usine à produire les voitures que nous produisons chez nous, pour eux ici !


                            • LE CHAT (---.---.75.49) 24 novembre 2006 16:00

                              je n’en doute pas , cher anonyme , car parlant 5 langues, je discute avec eux très souvent et pour certain la situation est comparable à celles des marins philippins . s’ils gagnent une misère selon nos critères , un smic permet de vivre comme un prince en Roumanie , alors pour les moldaves et les ukrainiens c’est le jackpot


                            • Albert (---.---.102.41) 24 novembre 2006 17:40

                              Bravo pour votre suggestion de rempacer les médeins ,dont on manque ,par des condusteurs de machines « disponibles » Cordialement dois je préciser que je suis pleinement d’accord avecl’auteur del’article ayant écrit dans agoravox ;« le travail récompense de l’élite ? » Le problème sera’,me semble t il,non la création de richesses mais l’équité dans leur répartition Cordialement


                            • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2006 17:42

                              @herisson, « la machine ne tue pas le travail » >>> oui et non. Je suis informaticien depuis plus de 35 ans, donc, jouer avec des machines, je connais. Les machines ont toujours tué de l’emplois en masse pour en donner avec parcimonie en retour dans d’autres secteurs. Combien de fois, ne me suis-je pas senti « fossoyeur »... L’informatique, elle-même, a des « cadavres » au placard. Y-a-t-il encore beaucoup d’opérateurs et de perforatrices chez vous (je suis belge) ? Changer de nature de travail. Vite dit. Il faut une génération pour cela. La génétique, si l’éthique met une sourdine, permettra peut-être de générer des « Einstein », mais ce n’est pas le cas. Il restera toujours des laisser pour compte qui ne trouveront pas de travail bien payé. Mais, ça mange aussi ces bougres ! Malheur....


                            • caturia (---.---.2.20) 24 novembre 2006 18:56

                              Plus un marcché est grand - l’ Europe des 25 - et plus les transports jouent un rôle importants. Toute la question est de savoir si les camions doivent faire tous plus de 1.000 km etc. Si les vêtements viennent massivement de Chine et débarquent à Anvers ou un autre grand port ne doit - on pas penser mettre les containers sur trains ?

                              Donc le renforcement de la rapidité de trains commerciaux des TGV de nuit serait très utile. La construction de tunnels ferroviaires dans les Alpes etc.

                              Il y a donc de nombreuses mutations technologiques. Hélas elles vont peut -être trop vite.


                            • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 22:06

                              Certes.

                              C’est un peu oublier qu’à l’autre bout du Monde, en Inde , en Chine, ils apprennent vite et font preuve d’une bonne réactivité avec une volonté d’en vouloir que nos sociétés occidentales du Wellfare State ont un peu oublié.

                              Bengalore a déjà remplacé la Sillicon Valley et l’Inde vient juste de se « réveiller » ... !

                              L’emploi n’a pas seulement changé de nature ici, il a aussi changé de localisation et la mécanisation n’y est pour rien : Les salaires sont moins chers la-bas et les mentalités prètes à tout pour s’en sortir. L’occident ne fait plus le poids face à un marché concurrentiel d’une telle ampleur ...

                              La civilisation occidentale ne pourra se satisfaire de 10% d’Ingénieurs concepteurs et de 80 % de « services à la personne » -10% de chômeurs incompressibles-.

                              Or penser que les concepteurs Ingénieurs seront en occident est déjà très présomptueux , cela soutend l’idée que les pays émergents sont dépourvus d’inventivité et de créativité...

                              Nous sommes dans une course contre la montre avec une catastrophe climatique en prime qui va tous nous ratrapper faute d’avoir su l’anticiper : La France est la lanterne rouge en matière de création d’emplois dans « le développement durable » et l’environnement. Or c’est l’enjeu des années à venir.

                              Ne pas anticiper les changement revient à les subir.


                            • L'enfoiré L’enfoiré 25 novembre 2006 09:43

                              @melanie,

                              Je suis d’accord avec ton analyse. Juste une remarque au sujet de : « Bengalore a déjà remplacé la Sillicon Valley et l’Inde vient juste de se »réveiller« ... ! »

                              >Faux. Bengalore est la vitrine de l’Inde. Celle-ci ne s’est pas réveillée du tout. Elle est aux antipodes. La révolution verte dans les campagnes fait encore des ravages, des suicidés en masse. En d’autres parties, c’est le racket qui sévit. Si c’est se réveillé, je préfererais rester endormi. Bengalore a des très beaux bâtiments, des parcs luxueux. Rien n’est trop beau pour les ingénieurs en informatique. Quand on les questionne (je l’ai entendu) pour savoir ce qu’ils pensent de l’outsourcing et des mises aux chômages des ingénieurs en Occident, la réponse est simple ou simpliste : "Mais non, nous ne sommes pas responsables. Nous on travaille pour la Tata. Puis, vos entreprises en profitent aussi et donc elles embaucheront plus tard avec les bénéfices. Un problème, c’est quand, cela ? Les travailleurs de ce côté seront-ils encore là pour subvenir aux besoins de l’entreprise ? Bête question ? Bête réponse ?


                            • melanie (---.---.121.158) 25 novembre 2006 10:51

                              C’est exact.

                              Un ami revient d’Inde et c’est un continent en déliquescense- orthographe ?-. Pour lire « Courrier Internationnal » je connais ,par procuration, l’état des campagnes là-bas.

                              Parlons de la Chine urbaine alors...


                            • (---.---.162.15) 24 novembre 2006 15:17

                              Réponse à Bill qui a écrit : « c’est la formation qui déconne chez nous ! Il faudrait reformer l’école ».

                              Oui, il y a un gros problème de formation, non ce n’est pas de la faute de l’école. C’est de la faute des entreprises qui ne savent plus former leur personnel en interne. Plutôt que de dépenser des millions pour des formations hors entreprise à des personnes qui en partie importante resteront au chômage, on devrait mieux les dépenser en entreprise, en formation des jeunes salariés embauchés et en formation continue.

                              Les entreprises sont le plus à même de définir les formations les plus pertinentes et opérationnelles.

                              Je ne comprends pas que nos gouvernements continuent à se planter en ce domaine. Les écoles fournissent surtout une éducation généraliste, c’est aux entreprises de délivrer la formation spécifique dont ont besoin leurs personnels

                              Am.


                              • Bill Bill 24 novembre 2006 16:27

                                Mais Am, ne crois tu pas que si l’école au lieu de vouloir produire uniquement des bacheliers, produisait aussi de bons artisans ce serait tout aussi bien ? J’ai déjà exposé mon point de vue sur le sujet :

                                Je trouve que l’école en voulant tout égaliser s’est complêtement dévalorisé. Il faudrait revenir aux concours dès la sixième pour que l’école retrouve un bon niveau, c’est ainsi qu’autrefois on agissait, en donnant aux meilleurs des bourses, ce qui permettait aux fils de paysans et d’ouvriers qui possédaient un bon niveau d’aller haut... Aujourd’hui les pauvres petits gars qui s’ennuient en cours perturbent les autres parce que, on les comprend, ils s’ennuient...

                                Il n’est pas dévalorisant d’être un bon artisan, bien au contraire ! Les enfants n’ayant pas le niveau scolaire des autres seront orientés vers des filières porteuses. Combien de talents manuels gachés par l’acharnement des conseillers spécialisés en orientation... Combien de Le Nôtre ? On prendra soin de leur laisser des passerelles pour reprendre dans la filière classique, on prendra soin de faire des classes pour persévérer dans leurs branches, on en fera des patrons... ! Et des gens qui s’assument et sont fier d’eux !

                                Mais je suis parfaitement d’accord aussi : l’entreprise doit former des gens, mais elle considère que ça lui coute trop cher... !!!

                                Bill


                              • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2006 17:20

                                Bill,

                                « Ce n’est pas la faute de l’école » >> ce n’est pas tout à fait vrai, d’après moi. Je ne parle pas des enseignants qui se trouvent dans le flux des informations à transmettre. Le programme, le foutu programme qui ne s’apte pas avec la vie active. J’en ai parlé précédemment (URL). Une inadéquation entre l’enseignement et les besoins de l’entreprise. Il faut avoir le courage de sortir de ce programme, mais malheureusement, les enseignements n’ont plus assez de temps. Perso, je n’aimais pas les mathématiques, jusqu’au jour où, un jeune professeur parvenait à nous intéresser en raccrochant avec la réalité du moment. Les intégrales & co prenaient une autre couleur. On ne « désintégrait » plus, on écoutait et on était passionné. Enseigner, c’est un art, plus qu’une profession.


                              • Bill Bill 24 novembre 2006 17:27

                                L’Enfoiré

                                En effet il y a aussi de très bons professeurs et je me retrouve dans ce que vous dites. Peut-être s’agit il des missions qui sont confiés à l’école, dans ce cas en effet, il faudrait incriminer le ministère.

                                Mais je crois que cette aspect des choses est primordiale !

                                Cordialement

                                Bill


                              • albert (---.---.102.40) 24 novembre 2006 18:08

                                Bonjour ,il n’est pas possible et me semble-t-il d’impliquer l’école dans la formation professionnelle. ainsi que vous le soulignez justementCar 1°le poste de travail est évolutif 2° malgré les compétences et le dévouement des enseignants, ils ne peuvent être entièrement polyvalent dans tous les domaines professionnels Enfin Je crois me rappeler qu’il y a quelque temps (je suis victime de l’état civil) une taxe sur les salaires (encore )permettait de financer les formations professionnelles, il existait une section d’enseignement professionnel du Rhône (SEPR) Que sont devenues ces formations ? en sommeil ?est-il possible de les réactiver ? pensez-vous que ce soit souhaitable ? Peut-être d’ailleurs en les modernisant, car on peut remarquer qu’au bout d’une certaine période le matériel utilisé par les entreprises est amorti ;il devrait alors être possible de renouveler le matériel scolaire par du matériel issus de l’entreprise

                                Est ce une idée saugrenue ??


                              • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 22:17

                                Sache quand même que les formations en externe , à part les Cif suite à un CDD, ne sont plus dispensés par personne : L’ANPE ne paie plus aucune formation, elle a pour objectif de caser les chômeurs ou de les radier.


                              • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 22:27

                                Pour ce qui est de la formation manuelle et des artisans , je suis d’accord. Mais n’oublions pas que parmi les chomeurs -et chômeuses- beaucoup sont cultivés, diplômés et n’ont aucune compétence particulière en matière manuelle.

                                N’empéchons pas les vocations manuelles de d’épanouir, mais ne négligeons pas le fait que certains -comme moi- sont des intellos plus à l’aise avec des idées qu’avec leurs mains... Et que si je n’étais pas au chômage , je serais commerciale et non artisan.

                                Tout le monde n’a pas vocation à être apprenti et même avec une revalorisation des métiers manuels, le nombre de sans emploi est trop massif pour être résorbé dans une économie ouverte vers des continents neufs et à bas salaires.


                              • citoyen inconnu (---.---.217.93) 24 novembre 2006 15:28

                                Artcile et commentaires intéressants.

                                Mais dans ce contexte que dire du temps de travail dont on nous rabache qu’il est insuffisant (pour les salariés !) ?


                                • LE CHAT (---.---.75.49) 24 novembre 2006 16:09

                                  c’est pas le temps de travail qui est insuffisant , ce sont les salaires car on n’aurait pas besoin de faire des heures sup pour compenser la dégringolade du pouvoir d’achat !


                                • melanie (---.---.121.158) 24 novembre 2006 22:37

                                  La seule période récente de création réele d’emplois a été sous Jospin avec l’avénement des 35 heures.

                                  C’est vrai que je ne vois pas comment résorber le chômage en prétendant par ailleurs que les salariés ne travaillent pas assez ...

                                  Sauf à vouloir toujours et encore payer moins pour travailler plus sous couvert de menace de délocalisations...

                                  Bravo la Mondialisation de l’économie .... !


                                • loga (---.---.246.22) 24 novembre 2006 16:46

                                  sur les grattes papiers il faut voir pour une entreprise le nombre de papiers ,documents qui doivent être mis à jour et garder . Ex un évolution dans la qualité d’ un produit = information vendeur/information client changement du mode d emploi au niveau sav idem plus dossier des nomenclatures des piéces nouvelles qui remplacent l ancienne sous la réf xxyyzz aprés il y a la mise en informatique :, gestion stocks,comptables, nomenclatures de définitions qualité avec plans pour éventuellement le fabricant ect.....

                                  Il y a le fait aussi que la France est un état de droits donc il faut lire, référencer ,informer les évolution des droits-travail,hygiéne securité,fiscal ect...

                                  Le travail de masse change il y a eu à mon humble avis un décalage de rapidité entre l’évolution technologique et la facon de travailler . j ai vu des personnes tenir le même dossier manuellement et sur l ordi Elles avaient peur car n y avait plus la notion valeur personnelle ajoutée par la main :une sorte de dépossession de la personnalté de salarié écrire est différend on s applique.

                                  Un bac + 5 et x langues étrangéres il est connu que dans les boites >1000 personnes les salariés ne doivent pas avoir un niveau d études sup à la moyenne hiérachique.Il est parfois nécessaire de se dévalué au départ puis petit à petit évoluer .

                                  Il était question un temps de taxer comme pour un salarié la robotique pour compenser les futurs déficits retraites,chomages Il y eu un projet mais qui est devenu vite poussiéreux mis dans un placard par un gratte papier.


                                  • JB Robert 24 novembre 2006 17:02

                                    Toi, tu n’as jamais été au chomage avec des problèmes pour boucler tes fins de mois pour écrire ceci.


                                    • loga (---.---.246.22) 24 novembre 2006 20:12

                                      si 2 ans avec 2 enfants à charge


                                    • Internaute (---.---.141.31) 24 novembre 2006 20:50

                                      Votre article est intéressant mais j’ai lu exactement la même chose dans le livre de Jean-Jacques Servan Shreiber (décédé récemment) qui s’intitulait « Le défin américain ». Ce livre a été écrit il y a environ 35 ans. Il y décrivait la société « post-industrielle » telle qu’il la voyait en Californie.

                                      En remontant encore quelques générations en arrière on trouve au début de l’industrie la théorie qui veut que le machinisme va libérer l’homme. L’histoire nous a prouvé le contraire. Si vous avez raison dans l’idéal, les choses sont beaucoup plus prosaïques dans la réalité. Dans un premier temps, le machinisme d’hier tout comme la robotique d’aujourd’hui, n’est utilisé que pour maximiser la marge. Autrement dit, le gain de productivité ne sert pas à payer des gens à ne rien foutre mais à augmenter les bénéfices des dirigeants et des propriétaires. Dans un deuxième temps, l’Etat poussé par le peuple affamé fait la chasse aux bénéfices et taxe au maximum pour redistribuer. Le balancier repart vers les entreprise etc. Nous sommes dans ce mouvement perpétuel sans jamais en sortir. La nouveauté est que le balancier est parti tellement loin qu’il a passé la frontière. L’Etat français n’a plus aucun moyen de taxer les bénéfices des sociétés françaises parties à Bangalore. Il faut compter maintenant sur le gouvernement indien mais que pesons-nous face aux milliard d’affamés qu’ils ont chez eux ? A trop tirer sur la corde elle finit par casser.


                                      • Stravos (---.---.132.162) 25 novembre 2006 11:53

                                        Effectivement, Mr Internaute, face aux milliards de Chinois et d’Indiens nous ne pesons rien, mais n’avez-vous pas remarqué que sur les planisphères qu’on nous vend ( peut-être fabriquées là-bas d’ailleurs ) la France se trouve trés exactement au centre du monde ?


                                      • decurion (---.---.9.4) 24 novembre 2006 20:58

                                        Un certain nombre de commentaires suscités par cet article sont carrémment obsolètes, pour ne pas dire à côté de la plaque. Le futur est à notre porte, il est perceptible, et il va s’imposer à nous, qu’on le veuille ou non.

                                        La disparition de travail tel que nous le concevons aujourd’hui,est un évènement de nature à bouleverser toutes les structures de notre société.

                                        Ce qui est évident, c’est que les clichés du présent ne pourront plus s’appliquer si la donne est différente.

                                        A partir de l’instant, ou l’individu est rémunéré pour vivre, sans contreparti d’un travail, l’indice de prospérité d’une société ne plus etre l’activité, mais la satisfaction des besoins.C’est le début d’une réaction en chaine.La compétivité par les bas salaires, n’est plus un argument de poids, la mondialisation recule. Si le chômage n’est plus une tare, plus besoin de tricher, et de maintenir artificiellement des emplois inutiles. Avec plus de temps libre, on pourra cultiver son jardin, se mitonner de bons petits plats, et garder les anciens à la maison. On pourra se bricoler, des tables basses en chêne ou en olivier.Adieu, tout les bons filons !

                                        Pour etre vraiment sincère, je pense que dans un trés proche avenir, le principal moteur d’activité, ne sera plus la satisfaction des besoins de l’etre humain, qui aurait du etre assouvi depuis longtemps, mais la nature qui nous entoure, et qui est dans un triste état.

                                        Mais pour celà, il faudra admettre que l’on puisse travailler sans bénéfice immédiat. Une autre révolution en perspective !


                                        • axion (---.---.174.250) 24 novembre 2006 21:06

                                          @l’auteur

                                          Il faudrait commencer par aller voir de l’autre côté de la manche (puis, en Asie) la façon dont le travail est perçu.

                                          En effet, votre façon de percevoir le rôle du travail dans la société, hormis le fait d’être complètement à côté de la plaque économique, est très chrétienne (valeurs négatives de pénibilité associées au travail, ainsi que valeurs de « besoin de travailler pour vivre »). Alors que le travail peut tout a fait etre perçu comme : « travail valorisant l’individu » ou « lui donnant sa raison d’être dans la société ».

                                          Vous devriez un peu vous ouvrir à d’autres façon de voir le monde.

                                          Et lire quelques traités économiques, également.

                                          Axion.


                                          • Jason Nicolas 25 novembre 2006 00:02

                                            Bon article qui fait réfléchir. Mais est-ce vraiment, ou sera-ce comme vous l’entendez ?

                                            L’homme n’est pas fait pour travailler, la preuve c’est que ça la fatigue, disait un humoriste du début du siècle dernier. Derrière la boutade il y a une grande part de vérité. De source de fatigue physique, le travail est devenu une cause de fatigue nerveuse, mentale, parfois extrême, souvent intolérable. Parmi tous les fatigués, vous placez les gratte-papiers parmi les inutiles. Vous oubliez une fonction importante de ces tâches inutiles, qui, soit dit au passage, ne sont pas limitées aux bureaucrates. Toutes ces personnes consomment. Ils sont les acteurs des cycles économiques, et vous dites fort bien que l’on pourrait les payer à ne rien faire, dans le sens classique du terme, càd ne rien produire dans l’économie marchande. Oui, pourquoi pas, mais qui les entretiendra ? Notons aussi que les inactifs qui sont des travailleurs potentiels et reçoivent une aide de l’état participent au maintien d’un salaire minimum général dans le marché du travail. Et ils consomment (souvent des produits importés, j’en conviens), mais ils consomment. De plus, cette intervention empêche les salaires de devenir extrêmement bas (même si le SMIC est une honte aujourd’hui, il y a pire...).

                                            Vous dites que le chômeur travaille d’une manière ou d’une autre... mais ses activités ne sont pas rémunérées. Cela est parfaitement vrai. Il n’est pas le seul à « travailler gratis ». Pensons à toutes les activités, par exemple domestiques ou sociales, qui ne sont jamais prises en compte. L’économiste américain Gary S. Becker a essayé, avec quelques autres peut-être, de mettre un coût sur certaines activités domestiques et sociales non reconnues comme ayant une valeur comparable à celle du travail classique. Il a même sorti le concept de « human capital » qui a fait rugir les penseurs européens. Concept délicat, visant à établir une unité de compte pour les tâches nécessaires pour la survie d’une communauté, mais non rémunérées. Cela mène à dire que le travail classique, rémunéré par l’employeur cache en fait de très nombreuses autres tâches, coûteuses en temps immobilisé, et qui ne sont jamais prises en compte. Si l’on établissait une unité de compte pour toutes les tâches réelles qui sont occasionnées par un poste de travail, les salaires réels devraient sans doute être triplés sinon plus. Il en est de même pour l’enseignement, la recherche, les institutions qui garantissent le fonctionnement des règles économiques (ordre social, ministères, tribunaux, etc), si tous ces coûts supportés par la communauté devaient être facturés à leur coût réel aux employeurs, ils pourraient mettre la clé sous la porte. Le monde du travail est en réalité un monstre d’injustice économique. Et pourtant ça marche (mal, très mal) mais ça marche. Nos sociétés sont paradoxales.

                                            Quant aux robots dont vous parlez, il suffit de les taxer à hauteur de, mettons un robot remplaçant cinq personnes, et le tour est joué. Mais qui passera de telles lois ? On sait où vont les profits ainsi encaissés... en investissements bien sûr !

                                            Selon vos spécialistes, les suicides augmenteront dans les années à venir. Pas nécessairement ; si une communauté décide de mettre l’économie à jour et de la contraindre au service des majorités. Mais j’entends le tollé général d’ici. Mettons au grand jour le travail caché et non payé, et tout le monde sera occupé. Les gens le sont déjà. Payons-les ! Mais les comptabilités publiques et privées seraient entièrement à refaire, l’économie à réinventer. Pas possible, utopique.


                                            • melanie (---.---.93.106) 27 novembre 2006 13:44

                                              Merci Nicolas.

                                              Cette synthèse est un positionnement de toute la problématique du « travail » dont 50% de la population n’est jamais rémunéré :

                                              Pour être allé un peu partout sur la planète, l’activité « domestique » en majorité exercée par les femmes n’est jamais payée , sans compter le bénévolat bien sûr.


                                            • Jason Nicolas 27 novembre 2006 16:51

                                              @Mélanie,

                                              Merci de votre réponse. Il y a peu de personnes qui peuvent se sortir du modèle de pensée selon lequel le travail consiste uniquement en certaines activités répertoriées de très longue date, voire depuis la nuit des temps. On en arrive à la situation qui fait que certains membres d’une communauté décident (ou ont décidé il y a fort longtemps) de ce qui a de la valeur et de ce qui n’en a pas. La grande difficulté sera de faire entrer ces activités « non marchandes » dans la sphère marchande. Il faudra du temps, mais je pense que c’est possible.


                                            • (---.---.37.70) 25 novembre 2006 01:20

                                              Article con.

                                              Déja qu’on arrivent plus depuis 25 ans à fiancer les dépenses public, mais monsieur vient en plus nous dire que les gens travaillent trop ?!? Ca va pas la tête ! Il faut au contraire augmenter le quantité de travail, et c’est d’ailleur inévitable pour l’avenir.


                                              • Gasty (---.---.169.137) 25 novembre 2006 07:05

                                                Article qui génere des commentaires de qualité.

                                                Merci à l’auteur.


                                                • (---.---.142.162) 25 novembre 2006 07:49

                                                  À l’auteur gilles Louïse. Article lucide contrairement aux deux autres rigolos sur le RMI.

                                                  À tous, contrairement a certain déphasé comme IP:xxx.x75.37.70, par exemple, ce problème est bien connu de puis plus de trente ans !

                                                  Et j’accuse, la gauche PS et la droite UMP de nous avoir raconté des bobards, trafiqué les chiffres, et déplacé le problème.

                                                  Je réclame justice et condamnation de tous les hommes politiques, au pouvoir depuis ses trente dernières années, qui nous ont aveuglé de leurs non solution, en sachant pertinemment qu’un SDF ne vit pas très longtemps, qu’un RMI ne suffira jamais pour vivre.

                                                  Et je déclare :

                                                  Coupable et responsable de centaine de milliers de décès volontaires.

                                                  Coupable et responsable d’emmener des centaines de milliers de jeunes dans des voies sans issues .

                                                  Coupable et responsable de dépenser des sommes colossales à fond perdu dans des formations inutiles.

                                                  Coupable et responsable de la fuite des cerveaux.

                                                  Coupable et responsable de la démobilisation des bonnes volontés.

                                                  Coupable et responsable de ne pas communiquer les chiffres réels.

                                                  Coupable et responsable de l’acceptation des paradis fiscaux.

                                                  Coupable et responsable de ne s’occuper que de leurs petits intérêts.

                                                  Coupable et responsable d’appauvrir la France.

                                                  Coupable et responsable d’avoir confisqué la démocratie et ses institutions.

                                                  Coupable et responsable de se cacher derrière l’Europe pour justifier leurs échecs.

                                                  Coupable et responsable d’utiliser l’Europe pour détourner leurs profits.

                                                  Par ces faits, je demande un contre-pouvoir neutre et indépendant pour faire la lumière sur les pratiques de nos institutions.

                                                  Que justice soit faite et rendu au nom du peuple Français.

                                                  À bon entendeur, la guerre arrive...

                                                  Philgri et beaucoup trop gentil.


                                                  • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 13 janvier 2007 15:27

                                                    Bonjour, Le « j’accuse » ne manque-t’il pas un peu d’originalité ? Au plaisir. Isabelle BUOT-BOUTTIER


                                                  • EDARI (---.---.214.3) 25 novembre 2006 08:31

                                                    D’accord avec Axion.

                                                    Il serait bon aussi de voir comment ils font aux Etats-Unis pour n’avoir un chômage qu’aux alentours de 4/4,5 % en moyenne, alors que nous nous trainons toujours avec nos 9 à 10 %. Le modèle social Français ?

                                                    Ils ont aussi la Chine et l’Inde comme concurrents, ce qui commence, il faut le reconnaître à se faire sentir chez eux également. La croissance n’amenant plus une chute du chômage aussi importante qu’il y a encore 5 ans.

                                                    Mais si nous continuons en France comme actuellement, lorsque les Américains seront à 10 % de taux de chômage, nous serons, nous, à 20 %.

                                                    Pour ce qui concerne le fait de vivre sans travailler, c’est quelque chose de dévalorisant quelque part pour un être humain normal, vivre aux crochets des autres, si c’est cela l’avenir, ce n’est pas très glorifiant pour le moral, même si travailler n’est pas toujours et loin s’en faut toujours marrant.

                                                    C’est aussi pour cette raison que certrains cherchent désespérément un emploi et un salaire, mais pas du travail...


                                                    • Stravos (---.---.132.162) 25 novembre 2006 11:44

                                                      Les USA ont aussi un déficit abyssal, il faudra voir à l’avenir comment ils feront pour ne pas sombrer corps et biens sous les flots réunis du pacifique et de l’atlantique...


                                                    • L'enfoiré L’enfoiré 25 novembre 2006 14:00

                                                      @EDARI, Aux US, mais c’est très simple, il n’y a aucune sécurité d’emploi. Demain, on vous dit, il ne faut plus venir travailler. Good luck and good bye. Vous avez 5 ans de service, n’oubliez pas de passer à la caisse, vous avez droit à 5 semaines de dédit. Oui, on retrouve un peu plus facilement du boulot en face. Ceci explique cela. Mais attention à l’âge tout de même. Si vous n’avez pas une position très, très haut dans la hiérarchie, les montagnes russes de haut en bas de l’échelle des salaires sont au programme. Comme, malheureusement, vos n’avez pas le diplôme « top » après, on trouve du travail, oui, même très tard (plus de 70 ans), car on ne peut pas toujours nouer les deux bouts derrière le coin, en ... épongeant les tables du resto de l’entreprise de ce même coin. That’s all folk...


                                                    • Eremiste en colere (---.---.89.211) 25 novembre 2006 09:15

                                                      L’analyse faite dans cet article me semble pertinente.

                                                      Mais le capitalisme a un as dans sa manche (c’est un grand tricheur devant l’eternel) pour empecher que les gens echappent à l’exploitation.

                                                      Vous vous rappelez la guerre de 14-18, la der des der ? La guerre c est leur solution quand la situation sera proche d etre incontrolable.

                                                      Vous croyez que le principe imposé de concurrence universelle entre tous les salariés est seulement fait pour peser sur les salaires ?

                                                      Ils sont machiaveliques, en retour, cette concurrence exacerbee entre les nations, fait le jeu des nationalismes (rappelez vous la peur du plombier polonais)

                                                      de la peur à la haine il n y a qu un pas...et de la haine à la guerre, il y’a moins d un pas

                                                      La guerre est la solution qu ils finiront par nous imposer pour que l exploitation continue si nous n’y prenons pas gare.


                                                      • melanie (---.---.121.158) 25 novembre 2006 11:08

                                                        à érémiste en colère :

                                                        Je n’avais pas pensé à analyser les choses sous cet angla mais je pense que tu vois juste et très juste.

                                                        Ajouter à cela des conflits inéluctables sur les ressources dont l’eau et concernant les effets du rechauffement planétaire, je pense qu’effectivement des conflits inter-nations voire une guerre totale n’est pas si loin à l’horizon de 10 ans.

                                                        L’homme est un primate trop agressif et bélligérant pour éviter ce type de clash même si la théorie des jeux de Nash nous a montré que l’association et la collaboration étaient des stratégies bien supérieures pour gagner...


                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 25 novembre 2006 14:14

                                                        @Mélanie,

                                                        Je t’ai à la bonne, donc je reviens. J’ai 2 articles sur mon site http://vanrinsg.hautetfort.com , qui pourraient t’intéresser. Le dernier qui est proposé à Agoravox mais pas encore passé à la moulinette modératrice. Il s’intitule : « Ethique et tics » qui traite de notre problème belge du moment au sujet de VW qui vire 4000 personnes sur 5500 à Bruxelles. Le 2ème est, avant, typiquement une réponse à ton soucis de voir la guerre résoudre tous les problèmes : « Femmes, avenir de l’homme ». Une forme d’espoir. Non, pour moi, la guerre ne règle rien à notre niveau, elle permet à certaines entreprises à éliminer le surplus et à s’étendre sur des tableaux qu’elles ne sauraient faire en temps de paix. Il y a des exemples pour 40-45. Mais je ne t’apprend rien.


                                                      • Stravos (---.---.132.162) 25 novembre 2006 10:59

                                                        Pour ma part, je suis un forcené du travail, mais d’un travail que j’ai choisi... Tout est là, dans cette petite nuance... Combien peuvent le dire ? Et combien peuvent même l’imaginer ? Les seuls boulots valables sont ceux que nous faisons par goût, et pour ceux-là un droit du travail est superflu... Pour le reste, l’immense reste, il convient plutôt de parler d’esclavage aménagé... En grec démotique, c’est toujours le même mot, l’antique « doulos », qui servait à désigner l’esclave, et qui aujourd’hui encore désigne le travail salarié, un mot fameux qui a donné - je crois - « douleur » en français... La langue française n’aurait-elle pas été une langue de marquis, qui gomme avec élégance les aspérités du réel, je crois bien que nous aurions eu une petite révolution bolchevique, juste pour une querelle d’ethymologie... Il n’est jamais bon que le travailleur devienne lettré... Heureusement, nous avons TF1 pour nous tirer de ce mauvais pas !


                                                        • L'enfoiré L’enfoiré 25 novembre 2006 14:31

                                                          Stavos, Tout à fait raison. Mon travail était aussi mon hobby. donc, les heures ne comptent pas. J’ai eu de la chance dans ma vie professionnelle. Je l’avoue. Créer, développer, cela motive. L’informatique est un des métiers qu le permettait. J’utilise l’imparfait car de plus en plus, on cède la main à des « clés sur portes » qu’on aime pas mais qui coute moins chers. En plus, la main, c’est celle qui est bien loin d’ici, en Inde comme le disait Mélanie plus haut.


                                                        • Marc P (---.---.237.129) 25 novembre 2006 12:57

                                                          Bonjour,

                                                          Un article qui dit et expose simplement et clairement bien des vérités.

                                                          J’ajouterai que j’ai personnellement plusieurs connaissances cadres sup sup aux idées économiques particulièrement libérales en temps normal : les mêmes dont un à plusieurs reprises tiennent un discours presque d’extrême gauche lorsqu’ils sont au chômage. Comme quoi il y a plusieurs façons d’être en prise avec la réalité...

                                                          Je serais plus nuancé avec des termes fourre-tout comme gratte papier (dont je fais partie)... et leur inutilité...

                                                          Villepin n’est pas ma tasse de thé au contraire, mais il disait la semaine dernière que les jeunes anglais et les jeunes allemands (je suis de culture moitié anglo saxonne) ne connaissent pas la même anxiété à l’idée de trouver du travail. (Ce qui n’excuse pas les working poors, la misère et le culte affiché indécent presque à tous prix de l’argent en GB). Je suis d’accord et la France est pénalisée (autant que privilégiée)par une singularité culturelle .... l’élitisme à la française, une forme de compétition interindividuelle et inter groupes sociaux infligée dès l’école...

                                                          Enfin, un sociologue je crois disait très justement il y a 2 semaines que la France se veut le pays égalitaire par excellence, exemple universel, ce qui lui interdit de remettre en question son système éducatif sérieusement (constat d’échec et d’illégitimité insupportable pour ses bénéficiaires et ses supporters),et l’un de ses principaux instruments pour assurer cette égalité est l’école dite républicaine avec ses grandes écoles... La France et ses entreprises sont au service de (aux petits soins pour)ces grandes écoles qui le leur rendent bien (le comble est atteint lorsque récemment, sciences po Paris demande à ses anciens élèves de soutenir financièrement sa bibliothèque)... Tant qu’on n’admettra pas que ce système est tout sauf égalitaire il serait iconoclaste d’y toucher...

                                                          On ne l’entend jamais (modestie ?, arrogance ?, stratégie de (non)- communication productive ?), , mais notre élite est peut être la mieux formée et la meilleure du monde (quoiqu’en dise bien des études chinoises ou autres focalisée sur des résultats plus financiers qu’économiques, éducatifs ou culturels) à mon sens , mais cela en fait sans doute la plus coupée de sa base (niveau de langue, revenus, sécurité et stabilité de l’emploi, réseaux etc...) , collectivement égoïste, et « ethnocentrique », au niveau national et international.

                                                          je pense qu’on pourrait produire une élite aussi performante sans plomber l’emploi de ceux qui n’en font pas partie, en maintenant les grandes écoles mais en renforçant leur solidarité avec le reste de la nation... (évidemment équilibrage, redéploiement de moyens, avec les autres universités).

                                                          Martin Hirsh, B Dugué Marsu, Dealbata, Pinguouin , un certain Olivier Rey (la révolution des poussettes passé chez Finkielkraut ce jour sur fr cult), Louis Chauvel et beaucoup d’autres ont tous je pense une petite idée de ce dont je parle...

                                                          Cordialement.

                                                          Marc P


                                                          • Marsupilami Marsupilami 25 novembre 2006 14:43

                                                            Excellent article. Seuls ceux qui sont aveugles aux perspectives à long terme du développement de nos sociétés peuvent le critiquer. Relire sur ce sujet Le droit à la paresse de Paul Lafargue, qui n’a pratiquement pas pris une ride sur le fond bien qu’écrit en 1880.


                                                            • Marc P (---.---.237.129) 25 novembre 2006 15:27

                                                              Bonjour Marsu,

                                                              Pas pris une ride peut être, cependant j’ai du mal à dissocier ce qu’a dit Lafargue du fait qu’il était le gendre de Marx, Cubain d’Origine, et de la motivation de son suicide à deux avec sa femme... Quelquechose ne tient pas la route... Un point de vue lucide sans doute, mais ne pensez vous pas trop matérialiste ?...


                                                            • Marsupilami Marsupilami 27 novembre 2006 09:09

                                                              @ Marc P

                                                              Il faut replacer l’action de Lafargue dans son contexte historique. Idéologiquement, il oscillait entre proudhonnisme et marxisme, mais dans les faits il se comportait plus comme un socialiste que comme un communiste - et Marx disait de lui-même qu’il n’était pas marxiste (moi non plus). Et oui, Lafargue était matérialiste (ce que je ne suis pas).

                                                              Ceci étant précisé, Le droit à la paresse reste un texte prophétique. Il arrivera un jour où les machines feront tout le boulot industriel et une large partie du boulot commercial (et où les machines intelligentes seront aussi capables de créer des machines). Il faudra bien alors repenser le rapport de l’homme au travail.


                                                            • benalgue (---.---.139.175) 25 novembre 2006 19:41

                                                              @ l’auteur ainsi qu’à la majorité des participants à ce debat parceque il y a des gens qui sont capables d’exprimer ce que je ne peux confusement que penser...merci !!! pareillement pour les intervenants sur l’aticle rmi cela me donne envie moi même de me documenter et de participer d’avantage à vos débats. Ils y a aussi toutes les solutions alternatives comme les eco villages les alters mondialistes la décroissances qui seraient des solutions pour mieux vivre tout en se étant plus « intégré » et une alternative au travail sterile ou destructeur d’homme ou de l’environnement... amis bonsoir


                                                              • (---.---.26.40) 26 novembre 2006 07:27

                                                                Je suis assez d’accord avec le contenu de cet article...

                                                                Il n’y a plus de travail en France... J’ai expérimenté cet état de fait pendant plus de six mois que j’ai passé à enchainer sans résultat des entretiens.

                                                                En fin de compte, je me suis cassé en Chine sans avoir de job et j’ai cherché des opportunités sur place. Ici au moins on a besoin de moi et j’ai l’impression que mon travail a un sens.

                                                                Je vais vous dire un secret : Si la société Française n’a pas besoin de nous, l’inverse est également vrai. On est tous libre de ce casser et j’encourage tous ceux qui seraient tenté de faire une connerie (j’en connais qui sont passé à l’acte hélas) à faire leurs valises et à se donner la chance de trouver ailleurs un nouveau sens à leur existence.

                                                                Vous n’avez vraiment rien à perdre les gars !...


                                                                • L'enfoiré L’enfoiré 26 novembre 2006 09:37

                                                                  C’est ce qu’on appelle le grand saut... Tu aimes te faire chatouiller par où ça fait le plus mal. Bravo. Mais, pour réagir ainsi, il ne faut pas avoir charge de famille. La flexibilité, tu connais, donc. Le goût du risque aussi. J’espère que le chien dans la rue, tu ne le verras pas un jour dans ton assiette. Quelle différence de culture. Ton expérience est très intéressante. Voilà une belle idée de texte que tu pourrais écrire avec un titre comme « Journal d’un petit français dans un monde ailleurs ». Je te lirais avec la plus grande attention. Les prix des choses là-bas pourraient expliquer les différences de salaires entre ici et là bas. Puisque « se casser » n’est pas « se planter ». merci d’avance. A te lire.


                                                                • Stravos (---.---.132.162) 27 novembre 2006 08:50

                                                                  Le chien dans l’assiette n’est pas une légende, mais celà se passe seulement dans certains coins de Chine... Une amie qui a voyagé plusieurs mois en Chine m’a dit qu’elle a du faire des pieds et des mains pour qu’on lui en serve... J’espère aussi que notre commentateur n’habite pas à la campagne ou même dans certaines petites villes, car nos chiottes tricolores c’est Byzance comparé aux chiottes chinoises... ( ceux qui ont vraiment voyagé me comprendront !).


                                                                • decurions (---.---.10.83) 29 novembre 2006 01:37

                                                                  Il est certain que chacun peut se mitonner sa petite solution.Vouloir s’en sortir est un réflexe naturel, et il ne me viendrait même pas à l’esprit de repprocher celà à quiconque.

                                                                  Pour le reste, c’est une question de sensibilité.

                                                                  La particularité d’une solution, c’est qu’elle a le pouvoir de résoudre un problème. S’en éloigner, le déplacer, le masquer ou atténuer ses effets ne permet d’éradiquer un problème, ce n’est donc pas la solution.

                                                                  La solution, c’est de se séparer du problème, qui est l’élite qui nous gouverne. Parce que nous ne sommes pas atteint par un virus, ni par une fatalité. Ce que nous subissons, ne sont que les conséquences des décisions prisent au plus haut niveau.

                                                                  Ce n’est pas la peine d’aller chercher en chine ou aux USA, les causes ou les solutions.

                                                                  Le problème est ici, la solution aussi. Le reste c’est du pipi de chat. Un peuple peut se soumettre, pendant de longues périodes, il ne peut pas se demettre.


                                                                • arturh (---.---.119.98) 27 novembre 2006 10:51

                                                                  Il y a énormément de travail à faire en France.

                                                                  Notre pays garde encore un potentiel de production véritablement extraordinaire.

                                                                  Certes, au cours de la dernière génération, une très large part du potentiel a été mis sous la tutelle de l’administration qui impose ses propres règles dont la logique est maltusienne.

                                                                  Mais ce n’est pas une fatalité, les choses peuvent encore changer


                                                                  • cdg (---.---.210.140) 27 novembre 2006 20:37

                                                                    il n y a plus de travail, oui mais en France ! C est pas le cas dans d autres pays. Comme l a dit un des commentaire precedent, le bon conseil a donner aux francais c est de se casser. Quitter un bateau qui coule !!!

                                                                    Quand a l utopie du revenu sans travailler, comment payer ? Taxer encore plus le peu qui travaille et donc faire encore moins de travail ??


                                                                    • Comenius (---.---.50.82) 28 novembre 2006 21:18

                                                                      Gains de productivité du travail, durée du travail, chômage

                                                                      Au lieu de réduire la durée du travail, comme dans les années 1970, les gains de productivité du travail ont conduit à un chômage très important, parfois caché en mettant plus de la moitié des chômeurs en invalidité (Pays-Bas, Grande-Bretagne, Danemark).

                                                                      Les gains de productivité permettraient de réduire à quelques heures par semaine le travail nécessaire pour bien vivre, à condition de changer de modèle de société et de supprimer toutes les productions inutiles (par ailleurs nuisibles à l’avenir de la planète, donc au notre et à celui de nos enfants).

                                                                      Document : Gains de productivité du travail - 1997-2003

                                                                      http://travail-chomage.site.voila.fr/produc/gain_productiv.htm

                                                                      En France, la productivité du travail a augmenté de 17,22 % en sept ans, pour l’ensemble de l’activité nationale. Sans rien changer à la production de richesses du pays, le nombre d’emplois aurait pu être augmenté de 17,22 % en réduisant de 14,69 % la durée réelle du travail. En moyenne, avec des transferts d’emplois entre secteurs d’activité, le nombre d’emplois aurait augmenté de 4 284 500. Le chômage réel aurait beaucoup baissé.

                                                                      D’autres articles intéressants sur le même site.


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                                                                        Bonjour, Le rapport direct que vous faites entre l’immigration et le chômage est une imposture et un triste mythe qui semble encore avoir quelques relans de souffle de vie. Fort heureusement, l’ensemble de la population a déjà ne serait-ce qu’entendu parler des études économiques indiscutables qui mettent un terme à cet hérésie. Enfin, s’il est vrai que la situation économique et sociale française ne se porte pas au mieux, heureusement qu’elle n’est pas aussi pessimiste que vous semblez l’exprimer.On ne peut d’ailleurs rien construire sans un minimum d’optimisme et de croyance en un possible. Il s’agit ici d’un état d’esprit qui demeure tout à fait compatible avec l’objectivité et le principe de réalité. Isabelle BUOT-BOUTTIER


                                                                        • FYI FYI 27 décembre 2007 14:50

                                                                          Il faut trouver une valeur commune de taxation entre l’homme et la machine facilement quantifiable .... Je pense à la valeur ajoutée.

                                                                          Mais le soucis comme le dis certain commentaire, c’est la volatilité des moyens de productions, car tant qu’il y aura des « paradis fiscaux », cette forme de redistribution échouera.

                                                                          Seul les US et la Chine pourront l’imposer au monde, l’UE s’y rangera, résultat tout le monde le fera...

                                                                          On en est loin encore.

                                                                          Avant les US étaient un pays démocrate-social, maintenant entièrement néo-libéralisme financier, résultat des bataillon de pauvre et d’exclu, chez eux et maintenant chez nous.

                                                                          En fait je pense que l’UE et les US devraient faire partie d’un même ensemble politique et économique. Avec une décentralisation locale forte des régions(éducation, service etc...) mais tout centraliser la partie régalienne. Avec comme priorité, une langue « de travail » et une même monnaie et donc une même fiscalité. La Chine dans ce cadre suivra, le temps qu’elle mette en place cette politique pour ces bataillons de population...

                                                                          Naïf ?

                                                                          C’est ça ou la rupture entre les peuples et le système...

                                                                          Résultat encore du chaos...

                                                                          J’espère que les peuples vont arrêter de penser révolution, ça ne marche pas, on le voit, mais plutôt d’INSURRECTION ....


                                                                          • Nathan Nathan 16 juillet 2008 19:42

                                                                             "Selon les spécialistes, le suicide sera dans une dizaine d’années la première cause de mortalité."

                                                                            Les spécialistes c’est Futurama de Matt "Simpsons" Groening et GUNNM de Yukito Kishiro ??
                                                                            Bravo, du grand art ce texte prospectif ..

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