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Commentaire de Didier Heiderich

sur Denis Robert à la merci d'un courant violent


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Didier Heiderich Didier Heiderich 25 novembre 2006 00:49

Nous sommes dans un pays qui refuse les actions de groupe (class action) mais permet à un groupe de détruire un individu par le harcèlement juridique, voir judiciaire.

Derrière ce harcèlement se cache la volonté de prévenir tous ceux qui imaginent faire de même dans le futur : « vous risquez gros, très gros, nous pouvons détruire votre vie et ceci en toute légalité. »

Car comme le dit clairement Eva Joly : au-delà de simples scandales qui concernent quelques individus, passer un certain seuil, les volumes financiers permettent d’acheter un état et la liberté de milliers hommes et de femmes.

Il est facile d’avoir un regard critique sur le travail de Denis Robert, de le disqualifier, de le délégitimer. Quelle idée d’aller s’attaquer à une banque inconnue du grand public et de dénoncer des pratiques douteuses ?

Certes, à l’heure des gratuits, du journalisme fast-food, du cout par ligne, Denis Robert nous semble singulièrement désuet. Peut être parce qu’il fait parti des derniers à croire que notre société mérite encore que l’on se batte pour ses idéaux.

Bon courage Monsieur Denis Robert.


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