Denis Robert à la merci d’un courant violent
Sale temps pour le journalisme d’investigation : un comité de soutien à Denis Robert vient de se créer, pour tenter de permettre au journaliste découvreur de Clearstream de rester la tête hors de l’eau.

Depuis qu’il a croisé la route de Clearstream, la pieuvre du Luxembourg, Denis Robert navigue un peu vingt mille lieues sous les mers. Ou plutôt vingt mille lieues sous les tribunaux. Assailli de plaintes, procédures, procès en diffamation, qui n’ont dans l’immédiat nullement enrichi Clearstream, il se retrouve aujourd’hui dans une situation économique, donc personnelle, assez compliquée. La justice a ses frais, que l’innocence ignore, dont la relaxe ne dispense pas. Clearstream n’a jusque-là empoché que... trois euros, mais Denis Robert, lui, ses éditeurs (Les Arènes, Julliard) font face à une ardoise qui avoisine six millions d’euros. Rien de moins. Alors, conscients du danger qu’encourt leur confrère ou ami journaliste, une poignée d’irréductibles de la vérité, persuadés que l’entreprise de Robert est juste et essentielle, qu’il ne s’agit en aucun cas d’une lutte contre des « moulins à vent », mais bien d’un combat pour une vérité capitale et cruciale, une poignée donc de vrais compagnons du journaliste ont créé un blog (http://lesoutien.blogspot.com/) et demandent à ceux qui le souhaitent d’apporter leur obole à la lutte du petit Robert contre les gros de la finance. Dix euros, ou plus, ou moins, pour que l’ancien journaliste de Libération se sente un peu moins seul, un peu moins « victime », un peu plus entouré et surtout compris. Entendu.
Parce qu’à lire les derniers billets de Robert, ici sur AgoraVox, ou là dans Les Inrockuptibles, ou bien sûr sur son blog (http://www.ladominationdumonde.blogspot.com/) certains pourraient se laisser aller à penser qu’il agace un peu, celui-là, à répéter sans cesse les mêmes accusations, à enfoncer chaque fois ses mêmes clous, à marteler ses preuves, comme un journaliste obsédé par son enquête. Les journalistes obsédés par leur enquête, il en a connu, Denis Robert, lui qui a appris le métier sur le tas de la Vologne, du côté de chez Grégory. Il sait combien l’entêtement aveugle, combien l’obsession peut faire dévier de sa route initiale et propulser dans le n’importe quoi, le délire ou l’affabulation. Il le sait trop bien, ce qui évidemment ne l’exonère pas de sombrer à son tour, un jour, dans ces dérives. Mais ce n’est pas le cas, là. Et ceux qui qualifient Robert d’obsédé le font pour la ligne suivante, mettre en doute son travail, l’importance de ses révélations, ou tout simplement la nécessité de continuer ainsi, mois après mois, années après années (cinq ans déjà) à tenter de percer son foutu mystère et de faire tomber les dominos du Grand Duché.
Le Monde a qualifié un jour Denis Robert d’inventeur de Clearstream. C’est évidemment une vanne, pas une coquille, mais une attaque directe : l’inventeur crée de toute pièce son invention, il met à jour ce qui n’existait pas. Le découvreur, lui, se contente de soulever le voile, de pousser la pierre, ou le rocher qui occultait la grotte. Denis Robert a découvert le mensonge Clearstream, il ne l’a pas inventé. Mais Le Monde n’en est pas à son coup d’essai, et au temps où Plenel (qui heureusement vient de se voir refuser Libé) y sévissait, le journal avait été le fer de lance des détracteurs de Robert, en biaisant son enquête, en la diminuant, en insinuant qu’elle était pétrie de mensonges. Mais tout cela a été écrit, et dit, et raconté par Robert dans ses différents livres.
Depuis la seconde affaire Clearstream (on devrait dire la deuxième, parce que rien ne nous dit qu’il n’y en aura pas une autre derrière) Denis Robert se trouve pris dans d’autres mâchoires, aussi puissantes, du moins aussi fourbes que celles de la haute finance : celles des politiques, et pas n’importe lesquels : Villepin, Sarkozy, Alliot-Marie se trouve mêlés à ce scandale dans le scandale, qui mélange cuisine de renseignement et ripaille électorale, alcôves ministérielles et apprentis barbouzes. Dans cette tourmente des faux listings, Denis Robert s’est trouvé, récemment, sous la menace d’une mise en examen, qui, à ce jour, n’est toujours pas effective. Depuis, Michel Alliot-Marie, juste avant de se faire engueuler par Sarkozy, a passé une dizaine d’heures chez le juge, mais n’a « pas vu passer le temps », assure-t-elle.
Robert, lui, trouve le temps un peu long. Il ne fait plus grand-chose d’autre que de trouver le temps long. Le temps des poursuites, des procédures, engagées contre lui-même, contre ses éditeurs, qui lui ont toujours fait confiance, qui l’ont toujours soutenu. Mais certains pensent que La domination du Monde était de trop, que Clearstream l’enquête était de trop. Certains, comme Karl Laske et Laurent Valdiguié estiment (dans Machinations chez Denoël) que Denis Robert est un des rouages de l’affaire, et qu’il « joue un rôle » dans cette entreprise dite de déstabilisation. Mieux même : en quatrième de couverture, les auteurs écrivent que le scandale Clearstream « n’existe pas ». Que la société luxembourgeoise n’est pas une gigantesque lessiveuse d’argent sale. Que tout cela c’est du vent. Une baudruche, qu’ils entreprennent de dégonfler.
A ce rythme-là, et fort du silence assez assourdissant de la plupart des journaux français (à l’exception notable du Nouvel observateur qui relaie les informations, ou des Inrockuptibles, qui publient les textes de Robert), et de l’ensemble de la classe politique (Montebourg, un temps dans le camp des laveurs d’argent sale, a depuis cédé à l’opportunisme de ceux qui ont plus d’une veste à retourner), à ce rythme-là, donc, dans l’esprit des gens va s’installer l’idée que ce journaliste un peu fatigué sous les yeux, au timbre placide mais déterminé, est au mieux un emmerdeur, au pire un mythomane. On n’en est pas là, mais on n’en est pas loin. Au point qu’on pourrait presque se laisser aller à conseiller à Denis Robert de lâcher l’affaire, d’écrire d’autres romans, un peu noirs, avec des « clés », pour faire plaisir à PPDA, de gagner de l’argent ainsi et de ne plus jamais évoquer l’affaire Clearstream, dont la majorité des électeurs, de Ségolène Royal comme de Nicolas Sarkozy, se moquent éperdument.
Mais le loup est ainsi fait qu’une fois que vous l’avez trouvé, vous ne pouvez plus renoncer à le tuer, ni lui tourner le dos. Sinon c’est lui qui vous dévore. Denis Robert ne peut plus faire machine arrière. Ceux qui le harcèlent, l’assignent et qui déposent plainte contre lui ne le lâcheront plus. Il ne faut pas se faire d’illusion : s’ils ont la moindre chance de le ruiner, ils le feront. Sans état d’âme. Sans coup de feu.
Il y a plusieurs manières de flinguer un journaliste.
59 réactions à cet article
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A l’exception de L’Obs et des Inroks, dites-vous ? Vous semblez ignorer que Politis a constamment soutenu Denis Robert, plus peut-être que les deux titres que vous citez. Mais, bien-sûr, un hebdo qui vient de réunir par souscription, en un mois, un million d’euros auprès de ses lecteurs, ce doit être à vos yeux quantité négligeable !
Pour le reste (l’essentiel), vous avez raison : Denis mérite tout notre soutien, pour son courage, sa ténacité et son talent.
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Ca va Langlois, arrête de la péter, tu veux.
J’ai filé 25€ à Politis, mais quand je te lis des fois je le regrette.
Ca aurait été bien, confraternel et courageux de le soutenir ici, puis de reprendre cette affaire Clearstream dont personne ne veut parler, d’en faire un dossier, un numéro spécial même, alors que tout le monde nous ressert l’écume de la chope.
Le soutien des confrères, partout et dans les temps difficiles, c’est ce qui lui manque plutôt le plus, à Robert.
C’est un lien humain essentiel, c’est un renfort déterminant pour inciter les luxembourgeois de tous poils à cesser les poursuites, si jamais ils sentent que d’autres, après Robert, viendront et reprendront la traque de l’argent sale.
Et toi t’arrives, genre « éh, il a pas dit mon nom ! ».
T’es petit,là, Langlois.
Va plutôt consoler ton pote Kouchner qui vient de caler pour la présidence de l’OMS. Ca t’occupera. Sans soucis.
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Mais je ne me « pète » rien du tout, mon bon Sam ! Et je n’ai aucun intérêt personnel à défendre ... Je soulignait juste un oubli ; et je répète : Politis est probablement le canard qui a le plus soutenu Denis Robert depuis le début de son travail sur Clearsteam (y compris ne lui offrant une chronique qu’il a tenu quelques temps). Pas la peine de t’énerver !
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PS - « Mon pote Kouchner » ? Tu as vu ça où ? Tu ne dois me lire souvent, je n’ai pas arrêté de le flinguer !
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@ l’auteur
Excellent papier, archi-constructif (j’aimerais pouvoir voter 10 fois). Je suis l’affaire depuis le début , je crois au combat de D.R. et je ne m’étonne pas des réticences ou des lâchetés que son investigation dérangeante suscite.
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Il y a quelque chose qui me gêne beaucoup dans tous ces soutiens. Perso, il me semble (et je le martèle souvent dans mes commentaires) que la meilleure façon de soutenir, à juste titre évidemment, Denis Robert consiste à faire ... comme lui, plutôt que l’envoyer seul au casse-pipe et assister confortablement, comme dans les gradins d’une arène, à sa « mise à mort ».
Vous voulez vraiment l’aider ?
Intéressez-vous alors aux comptes de la nation !!! Exigez la transparence totale de l’argent qui arrive à Bercy, des sommes qui proviennent de nos impôts directs et indirects. Environ 280 milliards d’euros chaque année. Son dispaching précis. L’accès à tous les chifres de tous les budgets, leurs évolutions détaillées au jour le jour jusqu’au prix de la moindre note de resto, comme les finlandais ou les suédois l’exigent et l’obtiennent !!!
Demandons les comptes exacts dans chacune de nos mairies, de nos conseils régionaux. Exigeons des experts (comptables) et auditeurs indépendants à la Cours des Comptes et aux Cours des Comptes régionales. Et vous verrez alors que les sociétès-écrans que dénonce DR vont se chier dessus, mortes de trouille et se calmeront. Les détournements d’argent public (dont les montants transitent et la « traçabilité » se perd de banque à banque) perdront alors de leur intensité et autres avantages, non négligeables : nous paierons moins d’împôts car argent de la nation mieux géré.
Comment peut-on en vouloir aux « cols blancs » qui s’engraissent sur la tonte quotidienne des moutons si les ageaux eux-mêmes ne rompent pas leur silence et ne deviennent pas des incorruptibles soucieux de connaître tous les chiffres ????
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je soutiens Denis Robert aussi, recevez Monsieur Robert toute mon admiration.
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Dito pour moi,
Et, d’accord avec Zen : bravo à l’auteur !
Oui, je vais envoyer mon petit chèque au comité de soutien à Denis Robert dont le lien figure dans l’article.
Sur l’affaire, qu’en pense nos « présidenciables » ? : je suis curieux de savoir...
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Bonjour,
« inventeur » s’applique egalement a celui qui découvre une grotte, ce me semble. Là etait peut etre le sens de la phrase du Monde, que je n’ai pas lu.
Cela dit, j’adhere a cet article aussi bien qu’a la volonte (abnegation ?) de M Robert. Je lui souhaite vivement de voir le bout du tunnel, meme si je ne me fais AUCUNE illusion concernant le denouement de cette affaire. Trop d’interets sont en jeux pour que la verite sur le fonctionnement de cette belle machine qu’est Clearstream soit etallée a la face du monde......et que quelque chose de positif en sorte.
Du reste, l’immense majorite du peuple européen s’en fout completement. Pour les autres, une bonne part n’en saisie pas les implications, faute d’information et de connaissance sur les regles qui regissent ce monde merveilleux dans lequel nous (sur ?) vivons.
La principale regle etant qu’il n’y en a pas....
Cordialement,
O
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Votre commentaire met l’accent sur un problème de fond en Europe : le « petit peuple » ne connait rien des rouages et des astuces de l’europe économique.
Ainsi quand on sait que l’EU abrite 4 paradis fiscaux, l’affaire Cleartream prend un autre sens : en dehors de l’aspect politique qui n’aura aucun effet (sauf celui de lasser l’opinion) cette affaire soulève la question du blanchiment d’argent en Europe et du déséquilibre économique qui y règne...
Ce journaliste a fait peur aux technocrates européens et à leurs soutients financiers, en osant faire remarquer qu’il y a des pays européens à la « fiscalité légère » où les grandes multinationales et des entreprises moins nobles peuvent déclarer des revenus effarant souvent exonérés de taxes et de contrôles.
Si ce point était exposé clairement aux Européens cela pourrait mettre les institutions en péril et convaincre une majorité de la population à l’idée que l’Europe n’est qu’une grande supercherie...
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Bigre, 6 M€ ! La vache !
Bon, mais si je sais lire, vous dites que Denis Robert à été comdamnés, par trois fois, à un euro symbolique de dommage et intérêt à Clearstream. En clair : la justice lui donne tort mais considère que ça n’est pas grave. Peut-être qu’il pourrait en tenir compte, non ?
Des fois, je me dis qu’on manque d’un statut de « tribun de la plebe » à la romaine (il y en avait deux, il nous en faudrait sans doute une bonne douzaine !) : un type qui peut dire tout ce qu’il veut comme il veut sans rien risquer du tout. Mais attention, hein, sérieusement, pas comme le « bouffon » (autre personnage qui peut raconter ce qu’il veut).
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bravo mr robert, beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur.
on comprend pourquoi les journalistes préfèrent servir la soupe sarko et payer leur facture plutôt que de faire leur métier
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Karl Laske et Laurent Valdiguié
Oui, je crois bien qu’ils sont proches du RPR, ces deux compères. Pardon, je voulais dire de l’UMP.
Sujet essentiel.
Il y a quinze textes par jour sur SarkoSego, une vraie série Tom-Tom.
Un article solitaire tous les trois mois sur la liberté de la presse d’investiger et dénoncer l’essentiel.
Continue sur cette voie, l’auteur, c’est un vrai travail de journalistes. Et merci pour le lien. Je vais lui envoyer un petit chèque à ce grand journaliste.
Les autres « auteurs » sur AV, vous pouvez continuer à enculer les mouches. Pour la vaseline, demandez à vos futurs patrons.
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Merci Lilian pour ce bel article qui tente de recadrer les choses. Dans les moments difficiles on compte ses amis. Je ne sais pas si Denis Robert détient la vérité et au fond peu importe. Ce qui compte c’est que l’investigation avec un grand I demeure un droit et un devoir pour tout journaliste digne de ce nom.
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Je suis avec Toi Denis, et tous les grolandais soutiennent ta cause ! Sache le !
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...BONZAIIII !!
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il a de la chance de travailler en France et pas en Russie , et sans gillet pare-balles .
On lui souhaite d’arriver jusqu’à la vérité......
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Content de voir que Lilian Massoulier met enfin ses qualités d’écriture au service d’une cause juste et noble.
Bravo, pourvu que ça dure...
Et tout notre soutien à Denis Robert : c’est aussi pour cela qu’on se bat à notre modeste niveau, pour la Vérité dans différentes affaires, notamment sur le dossier du 11 Septembre.
Quand on pense aux ennuis de Denis Robert et de ceux qui se battent pour la Vérité, ça nous rend plus forts et plus motivés.
Cela dit, on croise les doigts pour que tous ces huissiers vous lâchent les basque le plus vite possible : le Luxembourg doit prendre en main le dossier et suspendre toutes les attaques qui vous sont lancées.
J’invite les lecteurs d’Agoravox à faire une pression maximale sur ce micro-état du Luxembourg afin qu’il intervienne pour faire cesser les pressions qui vous concernent : c’est déosmrais l’image du LUXEMBOURG qui est en jeu.
Peut-être faudrait-il lancer une Pétition contre le Luxembourg afin qu’il fasse cesser ces pressions intolérables contre Denis Robert ? Cela me semble un bon angle d’attaque.
La pression internationale a souvent des résultats importants...
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"le Luxembourg doit prendre en main le dossier et suspendre toutes les attaques qui vous sont lancées.
J’invite les lecteurs d’Agoravox à faire une pression maximale sur ce micro-état du Luxembourg afin qu’il intervienne pour faire cesser les pressions qui vous concernent : c’est déosmrais l’image du LUXEMBOURG qui est en jeu."
Denis ROBERT a du éclater de rire, comme moi, en lisant cela (ce n’est pas de la moquerie, juste le constat d’une méconnaissance totale du pays).
Vous demandez tout simplement au Luxembourg de redevenir, du jour au lendemain, le pays sous-développé qu’il était il y a encore 60 ans. Alors qu’aujourd’hui, c’est le plus haut niveau de vie d’Europe, voire du monde.
Sans son statut de paradis fiscal il serait, au mieux, l’équivalent du département de la Moselle voisin (chez Denis Robert et chez moi). Et notre chez département, comme vous le savez, est sinistré de son industrie et de ses mines... et 70 000 d’entre-nous en sont réduits, pour survivre, à ramasser les miettes qui tombent des fenêtres de Clearstream. Autant de travailleurs immigrés qui rentrent chez eux tous les soirs (le rêve de Sarko).
Venez donc passer quelques jours en Moselle, prenez-y une chambre d’hôtel, prenez un bon repas au restau, puis allez vous faire une idée de l’autre côté (car ce n’est pas la peine, en plus, de les laisser profiter de votre argent).
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Vous demandez tout simplement au Luxembourg de redevenir, du jour au lendemain, le pays sous-développé qu’il était il y a encore 60 ans.
Arrêter des poursuites n’est pas démanteler ses banques. Faire pression indique qu’on ne tolère pas ce règne de l’argent sale et indique, accessoirement, aux receleurs qu’il y a des gens, beaucoup de gens qui refusent les saloperies. Tu imagines l’impunité pour eux... ?
Sinon, y a plus qu’à tirer le rideau et regarder Drucker.
Pendant que tu feras la manche dans les rues pour gonfler les nababs de l’autre côté.
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@ Doumé
Je ne suis pas persuadé que Denis Robert trouve le Luxembourg très coopératif avec ses enquêtes.
De même, vous avez mal lu : je ne demande absolument pas la démantellement ni la Révolution au Luxmebourg, mais l’implication des autorités pour faire cesser au plus vite les actions menées contre Denis Robert. Ni plus ni moins.
Certes, je sais très bien que ces braves gens vont arguer que la justice est indépendante, j’en passe et des meilleures... Tout cela est classique.
Mais c’est leur problème : le notre est de dénoncer l’attitude du Luxembourg, du système qui n’accepte pas la critique citoyenne et qui impose l’Omerta et le secret en guise de fonctionnement, et de pourrir son image tant que les pressions sur Denis Robert seront aussi fortes.
Ce n’est peut-être pas très « logique » a priori vu de loin, mais je reste persuadé que les 2 actions ont un lien à un « certain niveau » et que cela serait assez efficace pour faire baisser la pression sur Denis Robert qui porte tout sur ses épaules...
De plus si le Luxembourg n’attirait pas tous les capitaux dans des cercles en circuit fermé, peut-être que votre département serait un peu moins délaissé par les investissements. Peut-être, c’est une hyptohèse parmi d’autres.
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Nous nous sommes mal compris, je crois.
Assainir le système bancaire luxembourgeois, revient à ruiner le pays.
Je m’explique : Luxembourg City (c’est le nom qu’ils lui donnent) abrite 85 000 habitants, et 163 banques enregistrées (donc beaucoup plus d’agences).
Ce qui nous fait une banque pour 521 habitants !!!!! c’est criant, non ?
Non, non, pour comprendre, il faut vraiment y aller voir... trop dur à expliquer par écrit.
Juste une anecdote : il y a quelques années, la presse a relaté l’histoire d’une famille luxembourgeoise qui était sencée être en vacances (deux ou trois voyages au long cours obligatoires par an, sinon c’est la honte).
Un voisin, voyant de la lumière dans la cave de la maison, avertit la police qui trouva dans la cave, la famille au complet. Ayant un peu trop flambé et ne pouvant s’offrir ces vacances, ils se sont sentis obligés de se cacher en simulant leur absence...
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Denis est bien l’inventeur de clearstream... Comme on invente une grotte (de lascaux par exemple) Ce n’est donc pas une vanne...
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Soutien sans réserve apporté à Denis Robert ainsi qu’à tous ceux qui luttent pour qu’éclatent au grand jour les vérités celées aux citoyens d’un monde dit global et attentif aux dérives des continents.
Les scandales financiers s’accumulent un peu partout, liés à certains « grands politiques ». L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme, qui donc avait écrit cela ?
Culte indispensable ? les marchands du temple cultivent le veau d’or et demandent réparation pour engraisser un peu plus ce veau trop maigrelet ?
En des pays pauvres des écrivains, des journalistes, des citoyens disparaissent, voir Côte d’Ivoire et filière cacao, pendant que des « experts », eux s’enrichissent au détriment des Peuples. Qui pour s’indigner et demander la vérité ? Procès toujours en cours et c’est en France et un Homme a disparu depuis plus de 2ans 1/2, il avait le tort de vouloir faire son métier de journaliste honnêtement, certains noms apparus dans son enquête semblaient génants, comment donc est-ce possible ? la France citoyenne là aussi parfois sait ou doit tenter de savoir, mais la justice où se niche t’elle ? La finance, la politique sont l’honnêteté même, pourquoi douter et vouloir fouiller des filières dont celle du chocolat ou du coton ou du riz amer ou autre ressource dite naturelle ? Merci pour le chocolat ! A qui donc appartiennent les grands médias de tous pays ? Qui, quel responsable ou déteneur des capitaux des média laisserait toute licence en enquête journalistique ?
Pour parvenir à vraiment soutenir financièrement DR et les accompagnateurs poursuivis, vaut-il mieux verser une obole ou acheter ses livres et films s’ils ne sont pas encore censurés ou interdits ? Que revive un peu plus le temps des samizdat pour parvenir à éclaircir toutes les « affaires » et que reviennent enfin des Golfes clairs, les grandes marées approchent.
« Au total, plus de six millions d’euros de dommages et intérêts cumulés sont ainsi réclamés à D R, ses témoins, les Arènes et Julliard ses éditeurs ou Canal plus qui a diffusé ses films. »
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Merci Lilian pour ce bel article, merci d’avoir si bien compris... Et merci au précédent rédacteur qui s’était fait passer pour moi avec habileté mais qui n’était pas moi... Rectif donc. Je suis très heureux de la création de ce comité de soutien comme je l’ai écrit récemment. Le problème d’Internet c’est que beaucoup de gens peuvent mettre en cause la réalité de ce type d’initiative. C’est pour cette raison que j’interviens. J’ai reçu plusieurs messages du genre : « Salut Il y a un truc qui circule qui te concerne où on demande des ronds pour te soutenir, ça pourrait ressembler à une arnaque montée par Clearstream... » Je les sais retors mais pas à ce point-là. Au contraire, cette initiative lancée hier ne va pas leur plaire... les premiers retours sont très encourageants. Cette association montée par des amis a bien été créée dans le but de m’aider à me défendre. Jusqu’à présent, j’avais résisté à entrer dans ce jeu collectif. Malgré les succès judiciaires et les livres, j’ai dû me rendre à cette évidence : je peuxdifficilement m’en sortir seul. Cinq années de bagarre face à une multinationale disposant de pareils moyens financiers, c’est long. L’ardoise évoquée dans l’article est effectivement de 6 millions d’euros mais ce n’est pas une somme que nous devons. C’est l’addition de toutes les sommes qui nous sont réclamées si l’on met bout à bout les procédures depuis cinq années. Inutile de s’alarmer outremesure donc. Les banques et Clearstream, quand elles attaquent et demandent de telles amendes, le font dans l’unique but de nous intimider et surtout d’intimider la presse. Et ça marche. L’affaire du corbeau et les manoeuvres politiques et judiciaires qui la sous-tendent ont, de plus, accéléré le processus de censure et de dénégation à mon égard. Avec le gros temps qui profile, les mises en examen qu’on veut me coller sur le dos, les nouvelles plaintes de Clearstream contre des interviews à la presse, les procédures au civil très onéreuses lancées à Luxembourg où je suis également mis en examen, cette initiative devenait nécessaire. L’ association créée par mes amis de Metz et Nancy, présidée par Rémi Malingrey et sous-présidée par Lefred-Thouron est inscrite au J.O. Tous les comptes seront vérifiés (et pas par les auditeurs de Clearstream). Soutenez-la et diffusez le plus largement possible ce lien. L’idéal est d’envoyer de petites sommes, 10 euros. Pas plus. Les petits ruisseaux font de big stream... http://lesoutien.blogspot.com/
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Bravo pour votre courage !
Il faut porter l’information sur les gros blogs et journaux américains car la France c’est tout petit dans l’univers économique mondial et là ils vont peut être commencer à comprendre que si ils continuent c’est leur crédibilité qui va en prendre un coup et une banque luxembourgeoise ne peut se le permettre, aussi grosse soit-elle.
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...d’ailleurs je suis sûr que rien que pour le plaisir les américains ne vont pas rater une occasion de se faire le gouvernement français empêtré dans une sombre affaire de magouille politico-financière. Cerise sur le gâteau il n’est pas impossible que ton bouquin ne devienne pas un best-seller là-bas, il faut juste le traduire...
Faut y aller mon gars !
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Merci à Denis. Courage.
Luttons ! On peut gagner. L’économie peut devenir plus transparente, et de manière général plus humaine et moins féodale. Aux lobbies, opposons des contre-lobbies. Il faut arrêter de croire que l’on ne peut pas gagner contre de telles puissances financières. C’est parcequ’on le croit et qu’on baisse les bras trop souvent que l’on perd. Mais l’histoire récente nous montre qu’il est possible d’avoir des avancées sur plein de combats contre des lobbies financiers immoraux.
Comment les élus, les actionnaires, les consommateurs, les électeurs, les citoyens peuvent-ils sans culpabilité continuer à cautionner ces pratiques ?
(et moi ? Ben, pour l’instant je cupabilise, mais dès bie ntot je me motive pour militer à Transparency International et à Reporters sans frontières, et je boycotte... qui exactement ?)
Aidez-les : http://www.transparency.org/ http://www.rsf.org/
Reporters sans frontières s’inquiète de la demande de mise en examen du journaliste Denis Robert http://www.rsf.org/article.php3?id_article=19493
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Je lis agora chaque jour. Les mecs sont vachement bien informés, force est de le reconnaître. En contrepartie, ils aboient comme des roquets, mais ne font rien.Aucun n’osera manifester devant le parlement et dénoncer ce qui ne va pas. Les écrits, ils n’en n’ont rien à fiche, seule la rue les fait trembler. En un mot vous n’avez rien compris et c’est grave. Le même phénomène je l’ai constaté avec DARNICHE ancien coureur, je ne dirai pas médiocre , car chacun fait ce qu’il peut ,mais bien moyen. Qu’a t’il proposé pour contrer SARKO ? RIEN...Alors que des manifestations aux péages des autoroutes auraient pû tout changer.Certains vont sans doute penser tient !... voilà un qui a perdu tous ses points. Eh bien non !... J’ai mes 12 points. Pour combien de temps ,je ne le sais pas ? Pourtant il y a 51 ans que je conduis, et je me sens bien au volant. Tous ces plotiques sont comme le vers dans la pomme ou le cancer chez la personne, ils nous gurgent jusqu’à la moelle, ne paient qu’un % d’impôt, et ne paient pas l’ ISF. Bravo la France. Tous se battent pour la place ,car elle bonne.
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J’apporte mon soutien à Denis Robert,
et je ne peux rien faire de plus pour l’instant au vu de mes moyens.
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Bloquer le pays, juger ces pourris, les foutrent en tôles dorées, va encore nous coûter cent fois plus de pognon que ces enfoirés nous en ont piqués. Je prérère le mépris, c’est gratuit. Un politicien sans la confiance du peuple n’est plus rien. Le livre de Denis Robert est une bombe qui a déjà explosé. Clearstream et sa bande ne font plus que d’en souffler sur les cendres.
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Nous sommes dans un pays qui refuse les actions de groupe (class action) mais permet à un groupe de détruire un individu par le harcèlement juridique, voir judiciaire.
Derrière ce harcèlement se cache la volonté de prévenir tous ceux qui imaginent faire de même dans le futur : « vous risquez gros, très gros, nous pouvons détruire votre vie et ceci en toute légalité. »
Car comme le dit clairement Eva Joly : au-delà de simples scandales qui concernent quelques individus, passer un certain seuil, les volumes financiers permettent d’acheter un état et la liberté de milliers hommes et de femmes.
Il est facile d’avoir un regard critique sur le travail de Denis Robert, de le disqualifier, de le délégitimer. Quelle idée d’aller s’attaquer à une banque inconnue du grand public et de dénoncer des pratiques douteuses ?
Certes, à l’heure des gratuits, du journalisme fast-food, du cout par ligne, Denis Robert nous semble singulièrement désuet. Peut être parce qu’il fait parti des derniers à croire que notre société mérite encore que l’on se batte pour ses idéaux.
Bon courage Monsieur Denis Robert.
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sur un plan théorique, on pourrait peut-être se servir de la législation et attaquer Clearstream et les accusateurs de D. R. pour association de malfaiteurs. d’autre part, à condition d’être capable de défendre le point de vue qu l’état, c’est toi, c’est moi, c’est tout le monde, on pourrait même se servir de la législation antiterroriste. au fond, ces gens vident l’état de sa substance... ce n’est qu’une idée.
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Go Denis... Si seulement tous les pourris entourant cette affaire pouvaient tomber !! doux reve
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Je suis a chaque fois émerveillé de voir a quel point le combat de Denis Robert fait l’objet d’un enthousiasme et d’un consensus unique sur agoravox avec des commentaires qui vont tous dans le meme sens. En toute logique, tout policitien demago devrait, pour s’attirer une popularité sans précédent, scander sa volonté d’un démantelement de ses usines ou pseudo pays du blanchiment. Et pourtant c’est bien la derniere chose qu’ils murmureront, le couteau sous la gorge... La chape de plomb ultralibéral est d’une pesanteur a en faire désesperer plus d’un.
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Je lis ci-dessus : « Depuis la seconde affaire Clearstream (on devrait dire la deuxième, parce que rien ne nous dit qu’il n’y en aura pas une autre derrière) »...
Allez donc sur http:www.presidentdelapolynesiefrancaise-sic.org puis sur « discussion au café » pour voir (son, images, documents filmés)que depuis 2002 j’ai informé Monsieur Denis ROBERT de la VRAIE « affaire » CLEARSTREAM.
Ni lui, ni son ami juge Renaud VAN RUYMBEKE n’ont jamais osé dénoncer l’évidence alors que page 182/183 dans « Révélation$ » figurent les comptes de la banque de France, du Trésor public et autre DGSE....
Dossier complet sur simple demande par e-mail à [email protected]
Http ://www.lesechos.fr ont à cet effet publié mon commentaire suite à l’interview du 23 novembre 2006 du président de la cour des comptes (de la France) Philippe SEGUIN osant l’expression « faillite de l’Etat » (de la France).
http://archives.lesechos.fr/site/resultats.php Commentaires sur l’article : « Dès que nous pointerons la situation des finances publiques, certains vont crier à la faillite de l’Etat » [ 23/11/06 - Les Echos ]
renehoffer [24/11/2006 04:17] dit :
1) Voici ce que j’écrivais le 21 novembre à Monsieur Jean-François COPE (extraits) 2) Extraits de mon projet de mise en faillite de la France Dossier complet sur simple demande à [email protected] (présent commentaire limité à 1000 caractères)
1) « ...Bref, ton audition devra mentionner, eu égard à la modification du »code monétaire et financier« annexé à l’ordonnance 2000-1223 du 16 décembre 2000, la devise en laquelle l’IEOM versera au budget général les réserves sur le trésor colonial que cet institut aura constitutées (dégagées ?) : »Art. 91.- 1.- ..."
2) « ... Vu donc que, devant l’impossibilite du Trésor Public français de faire face à ses engagements, il y a lieu de constater la réalité de la dette de la France envers le président de »la Polynésie française« soussigné et, de constater la cessation de paiement de ce pays... »
Avec Honneur Le président de « la Polynésie française » René G. HOFFER
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lui, ni son ami juge Renaud VAN RUYMBEKE n’ont jamais osé dénoncer l’évidence
Et oui, mon ami, les évidences ne sont pas toujours partagées. En l’occurence, D.Robert se débat dans trente procès initiés contre lui, au coeur d’une affaire qui met en jeu des centaines de milliards d’euros lessivés/jour, avec la faillite, voire la prison annoncées.
Ceci semble mériter de la part d’un honnête citoyen un encouragement minimum, et peut-être la tolérante idée que l’investigateur harcelé ne peut accueillir toute la misère du monde.
En tous cas, ça me semble assez évident.
PS : aucun de tes liens ne fonctionnent.
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Bonjour Sam,
Merci pour ton commentaire.
Mon but n’est pas de dire que Monsieur Denis ROBERT doit accueillir toute la misère du monde, mais de dire que je lui ai transmis des données et ai discuté avec lui en 2002 du FOND du problème et qu’il n’a à aucun moment pris en compte ces évidences.
Pour le non fonctionnement des liens de mes sites, soit je te les transmettrai par e-mail si tu m’écris directement, ou alors j’essaye ci-après de ne donner que le nom du site en espérant qu’il ne soit pas escamoté.
Avec Honneur
Le président de « la Polynésie française »
Site : (rajouter devant : http://www.)
presidentdelapolynesiefrancaise-sic.org
chez.mana.pf/hoffer.rene
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Désolé je m’aperçois que sur le site il y a un problème de lien avec mon url.
Voici donc l’url où est le document vidéo annoncé :
(http://chez.mana.pf/hoffer.rene)
Le président de « la Polynésie française » René G. HOFFER
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c’est interessant il y a bon nombre de personnalité sur se site, a quand viendront les elites cacher dans leurs tour d’ivoires pour exprimer leurs avies, sa serai interessant. Merci aux messieurs René G. HOFFER de participé au debat. J’ai ecrit au president de l’ump de Paris ainsi qu’a Nicolas Sarkozy, Monsieur Sarkozy n’a pas repondu c’est fortement interessant. Monsieur Denis Robert est a une conscience sa n’est pas une question de courage car physiquement il ne crain rien, ces voyoux en col blancs ne sont que des pleutres et laches se gargarisant d’etre intelligent derrieres leurs manipulations mesquines avec l’arrogance de ce croire intouchable et surtout invisible. Monsieur Denis Robert au dela de montrer une frauduleuse corruption montre que leurs cacheteries ne sont qu’insignifiance et que de plus pour ma part ils me font penser qu’a de petits enfants de primaine se croyant adultes. La masturbation intellectuel de ce croire superieur aux autres, « la jouissance narcissique », dsl la je rentre dans la psychanalyse.
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Bonjour Mathieu,
Merci d’avoir lu mon commentaire.
Si tu m’écris à [email protected] je te mettrai sur ma liste de diffusion et répondrai à toutes tes interrogations.
PS j’ai des difficultés à faire apparaître la bonne adresse de mes sites sur agoravox, je te les communiquerai par mail.
Avec Honneur
Le président de « la Polynésie française »
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Dernière péripétie :
http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-838633@51-824240,0.html
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À zen. Merci d’un lien pub pour s’abonner au monde, mais nous n’en avons plus besoin ! Le monde, comme les autres complices VIRÉS ! Désolé pour eux.
À Denis Robert et tous ceux qui mènent le combat aux pratiques mafieuses, quel quels soient, merci, merci mille fois.
philgri
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@IP:xxx.x9.237.245) le 25 novembre 2006 à 16H55
Ce n’était pas de la pub...juste un article.
Un lecteur trés critique.
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@ Zen
Ton lien ne débouche sur aucun article, mais sur un espace d’abonnement.
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Merci Marsu. Je me suis bien planté. Voici donc l’article tout frais, brut de décoffrage :
Les juges de l’affaire Clearstream décidés à poursuivre Denis Robert LE MONDE | 25.11.06 | 14h26 • Mis à jour le 25.11.06 | 14h26
"Avant la convocation attendue de Dominique de Villepin - dont le principe est acquis mais dont la date et la forme restent inconnues -, les juges d’instruction Jean-Marie d’Huy et Henri Pons vont concentrer leur attention sur le rôle de deux protagonistes de l’affaire Clearstream jusqu’ici épargnés par les poursuites : l’écrivain Denis Robert et le général Philippe Rondot, ancien conseiller au ministère de la défense. Dans une note adressée au parquet de Paris, le 9 novembre, les deux magistrats annoncent la prochaine mise en examen de M. Robert et l’audition du général Rondot, sans toutefois préciser sous quel statut ce dernier sera interrogé.
Au terme d’échanges vigoureux avec les services du procureur (Le Monde du 9 novembre), les juges s’estiment désormais saisis de l’ensemble des infractions liées à la fabrication et à la propagation des listings falsifiés de Clearstream, en vertu de deux réquisitoires supplétifs délivrés les 28 octobre et 7 novembre. C’est dans ce cadre qu’ils ont précisé leur intention de « procéder à la mise en examen de M. Denis Robert du chef de recel d’abus de confiance », conformément aux recommandations du parquet.
Auteur de trois livres sur la société Clearstream, qu’il accuse de contribuer au blanchiment d’argent, l’écrivain avait obtenu certaines listes de comptes grâce à un ancien employé du cabinet Arthur Andersen, Florian Bourges, qui avait participé à une mission d’audit de Clearstream en 2001. Or il est depuis avéré que ces documents ont servi de support matériel à la manipulation - après que M. Bourges les eut remis à M. Robert et à l’informaticien d’EADS Imad Lahoud.
Les poursuites annoncées pourraient éclairer l’attitude parfois ambiguë de M. Robert dans le déroulement de l’affaire. Interrogé en qualité de témoin, le 7 juin, Florian Bourges avait en effet assuré avoir découvert la supercherie dès le mois de juin 2005, au cours d’une entrevue avec le juge Renaud Van Ruymbeke, mais avoir gardé le silence à la demande de l’écrivain. « A l’été 2005, ajoutait-il, j’ai su par Denis Robert qu’une autre enquête était ouverte (celle des juges d’Huy et Pons). Il m’a conseillé de ne pas prendre contact avec M. d’Huy en m’expliquant qu’il était trop tôt pour apparaître et que, petit à petit, des informations risquaient de sortir, dénonçant le corbeau et le but de sa manipulation. » En définitive, M. Bourges n’est sorti de l’ombre qu’au printemps, concomitamment à la sortie du livre de M. Robert, Clearstream, l’enquête (Les arènes-Julliard).
Informé des réquisitions du parquet à son encontre, ce dernier a publiquement dénoncé, le 29 octobre, un « contre-feu allumé par le pouvoir politique ». Signe avant-coureur, une perquisition avait été conduite, le 12 octobre, à son domicile près de Metz (Moselle) ; M. Robert avait alors exprimé aux policiers sa volonté de « collaborer à l’enquête ».
UNE AUDITION DU GÉNÉRAL RONDOT
La position du général Rondot est toute différente. Après avoir abondamment répondu aux juges, le 28 mars, l’ex-agent secret, dont les notes manuscrites constituent la matière principale des soupçons formés contre M. de Villepin, a refusé d’honorer leurs convocations s’ils le privaient du statut de « témoin assisté ». Dans un courrier daté du 25 juillet, il s’est efforcé de rectifier et d’atténuer ses premières déclarations, tout en réitérant sa demande. Considérant qu’une nouvelle audition de l’officier serait « effectivement utile à la manifestation de la vérité », les juges en ont aussi admis le principe dans leur note destinée au parquet. L’instruction ayant mis au jour plusieurs indices susceptibles d’impliquer M. Rondot dans les infractions visées, ils pourraient à présent lui accorder le statut qu’il réclame : ils ont en effet la preuve que le général fut informé des premiers envois anonymes de documents au juge Van Ruymbeke avant qu’ils aient lieu ; ce détail pourrait faire de lui un éventuel complice de la manipulation"
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Soutien sans réserve au journalisme d’investigation.
Soutien sans réserve à Denis Robert.
J’ai lu plusieurs de tes bouquins. Continue.
Ils attaquent parce que tu as seulement commencé le boulot, et ils en ont encore tant à cacher...
Le peripate
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J’ai signé la pétition pour Denis Robert. Cela dit, les choses semblent être moins clairs que ce que vous dites. Il semble qu’il ait confondu dans l’affaire son rôle de journaliste avec celui de justicier.
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Je suis en train de lire le bouquin de Robert Menard, le fondateur de Reporters sans Frontieres. Il y dit clairement ses envies militantes, son passé d’activiste. Il y raconte aussi comment et pourquoi RSF a parfois choisi de soutenir des personnages ambivalent comme Taoufik Ben Brik.
Alors du justicier chez Denis Robert ? Comme chez Tintin, serais-je tenté de répondre.
Le Peripate
Ces journalistes que l’on veut faire taire. Robert Menard. Albin Michel.
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une nouvelle fois j’indique que l’article est intéressant : le « score » affiché avant que je ne vote est de 4 contre, 96 pour. Après mon « vote positif » il devient : 5 contre, 95 pour. Explication une nouvelle fois ?
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L’explication est fort simple, votre page web ne se rafraichissant pas toute seule (fait de se réactualiser), il est fort probable qu’entre la lecture de l’article et votre vote, quelques personnes aient, elles-aussi voté en même temps (sélectionnant le même choix que vous). Ainsi lors de l’actualisation automatique de votre page (après avoir voté), le % change, ceci n’étant pas dû à votre seule action mais à l’action conjointe et similaire d’autre lecteur ! Lecteur qui tel que vous, s’ils ne connaissaient pas ce « mirage informatique », se demande pourquoi leur seul vote vient modifier les pourcentages malgré le fait que ces derniers soient supérieur à 300...donc nécessitant plusieurs autres votes pour changer (ce qui en fait est effectivement le cas).
Avez-vous compris ?
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ça fait longtemps que je suis cette affaire, j’ai toujours été éberlué par l’attitude des médias, à propos des affaires et de la corruption en général. Mais j’ai du raté un épisode à propos d’Arnaud Montebourg, je ne l’ai jamais entendu pro lessiveuse. Je reconnais je ne le connaissais pas avant sa commission d’enquête, qui a été un des rares relais politique des découvertes de Denis Robert, et je ne l’ai jamais entendu dévier sur ce point depuis. Donc quel élément permet de parler de ce retournement de veste Merci de préciser !!!!
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Rappelons que « les journalistes d’investigation » ne sont pas les derniers à balancer des rumeurs infondées. L’affaire Clearstream me rappelle l’affaire Yann Piat, où deux journalistes au Canard Enchaîné « démontraient » que Gaudin et Léotard avaient commandité l’assassinat de la députée. Beaucoup de bruit, jusqu’à ce qu’on se rende compte que leur mystérieux informateur était un mythomane notoire de la région, qui a joué les forcenés à son domicile l’année suivante. Alors est-ce la même salade maintenant ? Sous prétexte de journalisme, doit-on balancer n’importe quoi publiquement ? Je ne saurais dire...
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Bigre CLEARSTREAM ????? Et cela c’est quoi d’autre Mr ROBERT ?? SWIFT cela a un rapport ???
Infos sur Yahoo « Le Premier ministre belge affirme que SWIFT a violé la législation européenne en fournissant des données aux Etats-Unis »
http://fr.news.yahoo.com/28092006/5/le-premier-ministre-belge-affirme-que-swift-a-viole-la.html
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C’est le genre d’article que l’on aimerait voir bien plus souvent sur AV : des infos que l’on ne trouve pas ailleurs, une possibilité d’action concrète (j’envoie ce soir mon chèque en soutien à Denis Robert), des liens hors du mainstream (y en a marre des sources du genre le Monde, Libé, le Nouvel Obs) ; j’ai cherché plusieurs fois Denis Robert par Google mais n’ai jamais rien obtenu, à part le site des editions des Arènes.
Bravo et merci à Lilian Massoulier
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Etrange fonctionnement de l’esprit face à des accusations sans fondement, mais répétées, et surtout ayant une certaine provenance. Je pense même qu’il y a un autre facteur que la provenance et la répétition, c’est le statut ou le poids purement économique de certaines accusations. Le poids économique apparent ou réel. Ce poids économique est une chose terrible. Pourquoi des villes, des oppidums très bien fortifiés avec des défenseurs en surnombre ne résistent pas à des assaillants ? L’arme économique joue un rôle déterminant. Le cas d’Alesia est exemplaire. L’assiégé est affamé, assoiffé. Il s’agit de ne pas rééditer ce genre d’erreur stratégique, de ne pas se laisser affamer. Il faudrait encore ajouter l’autorité, quoiqu’elle découle en partie du poids économique. Il y a enfin le contexte, le milieu ambiant, l’attrait de la foule pour certaines choses, la capacité à dire ce que la foule ne peut pas ne pas croire, ce qu’elle veut croire, et ce qu’il importe qu’elle croit. Car si les dirigeants se servent des paradis fiscaux pour alimenter les guérillas qui brisent les démocraties en Afrique, alors le monde, autrement dit le rêve s’écroule. Quoi, le Rwanda, c’était donc ça ? De l’argent sale servant à armer quelques brutes !
C’est qu’il ne s’agit pas seulement de quelques millions mis de côté pour s’acheter si tant est une villa avec piscine, excepté peut-être à Kigali !
Pour en revenir à nos moutons, à l’esprit.
Dans certaines situations, on pourrait établir une analogie entre une ville et l’esprit humain. Je repense à ce pauvre expert britannique qui aurait tenté de dire ce qu’il savait concernant les armes (de destruction massive) de S. H.. Il ne s’agissait pas seulement de le tuer, mais de pouvoir penser en toute légitimité qu’il avait tort, et surtout il fallait que la foule le pense également. Telle est la raison pour laquelle il a servi à représenter tantôt le mal qu’il avait tenté de dénoncer, le système retors qui agit en cachette et finit par se laisser vaincre par le remord, tantôt le bien absolu. De même, en ce qui concerne les attentats du 11 septembre, les illuminés sont ceux qui croient que des terroristes n’ont joué qu’un rôle tout à fait secondaire dans l’histoire, se contentant d’allumer des bougies à la fenêtre du W.T.C. pour guider les pirates. La théorie du complot est jugée absurde. Les critiques se retournent contre elles-mêmes. Des batailles en règle se mènent pour que les autres en conviennent.
La prise d’une ville par des moyens militaires dans l’Antiquité ressemble à un certain type de censure...
Ce qui est horrible, c’est le sort de la population lorsque la ville est prise, la cruauté gratuite. Toute la population arabo-juive de Jérusalem est massacrée. Lorsque l’expert en armement britannique disparaît, est retrouvé mort, le sort en est jeté, l’Irak peut être mis à sac. L’Irak est mis à sac - de manière aussi secrète que l’argent de la corruption est entreposé au Luxembourg - si tant est parce que David Kelly meurt. La déception causée par une telle mort laisse les mains libres à ses détracteurs qui iront jusqu’à exploiter sur le plan psychologique sa disparition. Les assaillants savent que le butin sera à la hauteur. En fait, il est utile aux parjures et aux menteurs que les choses atteignent un certain degré d’exacerbation. Lorsque le craquement sinistre se fait entendre, l’hallali peut être donné sans tarder. Dans le cas de l’affaire Clearstream, le butin, c’est tout d’un coup la liberté de se laisser corrompre en toute sécurité, de cacher tout l’argent qu’on veut, moyennant ou pas un changement de technique opéré à la faveur de l’ébranlement ressenti par la société, de son tassement, de la déception comme l’expliquerait Jacques Lipovetsky, de ceux dont l’espérance d’un changement aura suscité l’intérêt. C’est aussi la possibilité renouvelée de se lancer dans des affaires juteuses comme un génocide. Là, c’est toute une partie du monde qui s’écroule, et la France et la Belgique qui sont baba. L’ECRASEMENT FERA FIGURE D’EXEMPLE. Tout le poids d’une logique toute puissante se fera sentir, parce que les voleurs entreront dans la ville en triomphateurs, au moment où on aurait pu imaginer qu’ils s’en iraient. C’est le coup de la guerre de Troie. L’affaire Claerstream, c’est peut-être le cheval de Troie de la droite aux abois. C’est tiré par les cheveux ? Peut-être ? Mais bizarrement, c’est le propre du mensonge d’engendrer des situations insensées qui tournent souvent à l’avantage des menteurs. Non, les élections présidentielles ne sont pas perdues, ni gagnées encore, par l’une ou par l’autre. Le spectacle ne fait que commencer. De fait, ce spectacle finit par faire peur, par effrayer. La société démocratique est la proie de véritables soubresauts que l’un ou l’autre mensonge bien arrosé ne fera pas se calmer. Il n’existe auune borne au mensonge en vérité. En fait, Denis Robert est un peu un Dreyfuss, et les généraux et les parjures d’hier sont les ministres et leur Cour de Mickeys, de journalistes, de présentateurs-vedette d’aujourd’hui. Il y a de fait, journalistes et journalistes. Mais on dirait qu’il n’y a pas ministre et ministre. Les socialistes seraient-ils différents ? Sous des dehors clinquants, c’est un monde sinistre et l’argent sale fait pratiquement la loi. Personnellement, je continue à cotiser pour permettre aux délégués des Forges de Clabecq en Belgique de payer leurs procès, des délégués qui n’ont pas eu droit au dédommagement légal en cas de licenciement. Mais, de fait, je ne crois plus au travail qui est à la botte des manipulateurs d’argent sale. Des personnes qui les ont soutenus pendant les cinq ans qu’a duré le procès, qu’ont duré les procès, l’une étant dirigeant syndical, ont connu un sort moins favorable. C’est que l’anéantissement de la vérité peut parfois constituer une situation fatale pour l’un ou pour l’autre, dont l’écrasement ultérieur peut résulter, qui, en fait, peut représenter la cible. En l’occurrence, comme d’autres, D. Robert se heurte à l’espérance folle de la foule qui ne sachant pas qu’ils sont des parjures, des menteurs, s’identifie aux politiciens, aux présentateurs vedettes, aux dandys, aux ministres, à ces adorables pères de famille parjures, dont la moralité seule semble justifier l’omniprésence sur toutes les chaînes de télévision et en première page des grands quotidiens. Que faire face à la vision d’un tel bonheur ? Comment, pourquoi prétendre y toucher. Et les parjures eux-mêmes de croire presqu’en toute bonne foi qu’ils contribuent seulement à permettre aux gens de rêver, de rêver de consommer toujours plus, autrement dit d’avoir toujours plus de chances d’être heureux..., qu’il n’y a pas moyen de procéder autrement. tant pis pour les Rwandais et leurs émules. Si tant est du reste, aujourd’hui, ils sont plus heureux qu’avant, se disent-ils entre eux, les monstres, croyant avoir droit au pardon éternel. Remémorons-nous un instant la fantastique chevauchée du journaliste d’investigation qui a réussi à mettre le pouvoir en difficulté sur un plan, la journaliste intègre, Politovslaia. Ne finit-elle pas par se demander un jour ou l’autre si elle n’a pas commis un sacrilège en détruisant l’idée que le peuple se fait du bonheur, dont il a tant, tant besoin. Ou ne se demande-t-elle pas à quoi bon étant donné ce besoin porté à un paroxysme. C’est alors que le premier craquement se produit. N’est-ce pas ce que Platon disait de ceux qui se préféraient se faire enchaîner dans la caverne ? C’est lorsqu’il ou elle conçoit un soupçon à cet égard, que la meute se rallie, et que les hommes déchargent leurs armes sur elle, ou lui. Or ce soupçon est inévitable. Ce soupçon vient beaucoup plus rapidement lorsque tout d’un coup le bonheur est remis radicalement en cause par un problème économique.
Si le héros craque, la société de voler ensuite vers son destin funeste que rien n’empêchera d’arriver, mais à quoi bon lui faire ce cadeau qu’elle refuse ? Ne vaudrait-il pas mieux se venger d’elle, lui retaper un Sarkozy en pleine forme, lavé de tout soupçon dans l’affaire Clearstream par un juge pris de panique à l’idée qu’une rouge pourrait accéder à l’Elysée ? Il reste à deviner le sort de Denis le juste dans une telle hypothèse. Le pauvre, accablé de remords et de dettes..., pris dans un engrenage fatal, forcé de rembourser ses livres aux acheteurs, ou c’est tout comme, de s’exiler à Cuba. Sans parler d’un nouveau génocide en Afrique noire où soudain les parjures trouvent un terrain rêvé pour s’illustrer, pour faire parler d’eux, à N’IMPORTE QUEL PRIX...
De toute manière, on ne verra jamais les ministres et les journalistes parjures qui mentent comme des endiablés subir le sort d’un terroriste ! Ce dernier, fut-il accusé injustement, est jeté dans une cellule pourrie, condamné à l’isolement, forcé de dormir en dépit de la lumière qui reste allumée jour et nuit. Tel est le cas de B. Kimyongür qui, tenant tête aux menteurs, a réussi à démentir pendant des années les rumeurs poussives de démocratisation de l’état turc, à remettre en question les espérances d’enrichissement de tortionnaires notoires.
Cet écrasement en question se perpétue tous les jours en prévoyant des peines différentes pour les ministres français responsables de génocide, exonérés de leur culpabilité, et pour les terroristes, des prisons différentes, des écoles différentes, des salaires différents, des indemnités de licenciement différents, des pensions différentes, des... différents.
La foule ennemie ou amie dort, elle est assommée. Et son sommeil lui-même nous assomme. C’est la foire aux illuminations jusqu’à ce qu’on pousse avec elle son cri de ralliement : vive le veau d’or, vive Bouddah,... « Chéri, j’ai tellement envie d’une maison à la campagne avec un jardin » : telle serait la xième sourate de Bouddha, dite la sourate consumériste.
En conclusion, je pense qu’il devient délicat de tenter une sortie. Une tactique consiste à concentrer ses forces sur le point faible de l’ennemi, et de le faire craquer, avouer ses mensonges. le mieux pour cela, c’est d’en piéger un. Il est peut-être possible de demander à Pierre Carles de se charger de l’affaire. Une autre tactique consiste à entamer une longue marche. Je proposerais une marche de Paris à Kinshasa via le Tibet, histoire de faire mieux que Mao... avec tous ceux qui en ont marre de la corruption des autorités françaises et autres, de leurs génocides à la noix.. En cours de route, de faire des adeptes, de rassembler suffisamment de gens que pour pouvoir envisager de compter sur un général au retour, de prendre Luxembourg et d’exiler tous les ministres et les journalistes pourris d’Europe au Lichtenstein, et faire un squatt de Monaco. Quel magnifique combat en perspective !
Et si on demandait à Michael Moore et à Naomi Klein de faire chacun à leur manière un film sur les Bahamas et Clearstream ? A charge pour Robert Denis et ses amis de faire un film sur le onze septembre, et d’écrire un livre sur Seattle. Fonder une usine à documentaires, faire beaucoup d’argent, pour pouvoir payer des dizaines d’avocats...
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Tous mes encouragements à Denis Robert. Je connais bien cette situation d’acharnement judiciaire et d’omerta médiatique car je me suis pour ma part attaqué à un autre loup, Canal+ et le PSG. Avec le recul, il est vrai qu’on se demande ce qu’on est allé faire dans cette galère mais une fois qu’on y est, il n’y a plus qu’à ramer. J’ai cependant encore la naïveté de penser que la justice finit par donner raison à ceux qui le méritent. Il est vrai, cependant, que de grosses structures puissantes et riches ont les moyens de faire durer pendant des années les procédures judiciaires, à grands coups d’honoraires mirobolants d’avocats, alors qu’une personne physique peut difficilement assumer financièrement.
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si denis Robert avait pris la plume pour défendre « l’honneur » d’un « notable » il ne serait pas poursuivi et aurait même vu son livre adapté en film TV pour une chaine publique et sur des fonds publics. Si vous ne me croyez pas demandez à MF Etchegoin (du nouvel Obs. A Toulouse comme ailleurs, il est plus prudent de défendre les puissants que de les mettre en cause, mais on est alors loin des valeurs morales et des règles de déontologie. Mais qui s’en préocupe de nos jours. Ce que subi denis Robert est le sort habituel de tous ceux qui dénoncent les « écarts » de notre classe dirigeante. Je pense qu’il savait très bien ce qu’il risquait en le faisant, et ce n’est que plus honorable. Bravo donc et il nous reste, à nous les petits, à faire bloc si nous voulons être un minimum respectés.
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Que dire de plus à ce que Mario vient de dire.
Bas les pattes on ne touche surtout pas à une certaine caste de notable « ceux d’en haut ».
Que la piétaille populaire continue de payer sa « gabelle et se taire » pour que les autres (qui pour l’instant détiennent le pouvoir) puissent se gaver impunément d’exactions de toutes natures allant jusqu’à des extrêmes ; mais un jour viendra ou le « peuple » retrouvera sa place grâce à des Hommes Humanistes Justes, Respectueux des Valeurs Républicaines comme Denis Robert, ou le Gendarme Roussel, ou des magistrats qui respectent une vraie déontologie comme Montgolfier.
Et que dire de certains médias aux ordres, à ces chiens de garde qui font semblant de temps en temps de mordiller la main des maîtres qui les tiennent en laisse ; ils feraient mieux de mordre la laisse jusqu’à la rompre pour devenir libre ; mais là c’est une affaire de conscience, et dans ce milieu comme trop d’autres hélas, le lob cérébral de la conscience a été remplacée par celui de l’opportunisme.
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