J’adore le député socialiste tellement paumé qu’il vient demander de l’aide sur agoravox pour savoir ce que ses éventuels électeurs voudraient. J’en rirais si ce n’était pas si pitoyable.

Ca montre le vide idéologique complet et l’incapacité à s’auto-analyser. Deja rien que ça, ça suffirait à expliquer pourquoi le PS coule. Le PS coulerait rien qu’avec ça, même sans les batailles d’egos complètement surréalistes pour le pouvoir.

Non mais Monsieur le Député, est-ce que vous pouvez m’expliquer deux secondes ce que vous faites en tant qu’élu, en tant que député, si vous n’avez pas de conviction à défendre, si vous n’avez pas d’idée à faire passer, si vous n’avez pas de lutte à mener. Vous êtes député par accident ou quoi ? C’est quoi votre rôle exactement là ? Vous attendez que vos indemnités d’élu tombent, comme ça là, tranquillou ? Je suis dégouté que mes impôts servent à payer les salaires de ces politiciens.

Que veulent les gens ?
Ils veulent la fin de la misère, ils veulent du boulot et de quoi vivre raisonnablement, ils veulent un accès à la santé, à l’éducation, à la justice. ils veulent qu’il y ait une juste répartition des richesses produites et que les oligarchies financières ne foutent pas le bordel avec leur casino, euh pardon, avec le « marché ». Ils ne veulent pas de l’insécurité professionnelle, de la précarité, du manque de sécurité dans les endroits publics. C’est des choses pas très compliquées, c’est du bon sens quoi, merde ! Monsieur est député et il est incapable de se rendre compte de ce genre de choses. Il va parler de « fil rompu entre chais pas quoi et chais pas quoi ». Si il y a bien un fil de rompu, c’est bien celui qui lie les politiciens à la réalité de ce que vivent les gens.

Les gens veulent tous ces trucs que Sarkozy est en train de bousiller, et le député, au lieu de faire des contre-propositions pour lutter contre Sarkozy (ce qui est FACILE, pourtant, tellement Sarkozy tend la joue pour se faire baffer), le député vient sur agoravox pour nous parler de fil rompu entre démocratie et marché ? Mais la plupart des gens s’en BRANLENT du marché, le marché, ça n’intéresse que les businessmans, les banquiers et les politiques. Tous les autres, nous, ce qu’on veut, c’est de quoi mener une vie correcte.

Mais je suis dans une colère noire de voir ces politiques dans leur tour d’ivoire totalement déconnectés de la réalité. Mais oui, on le sait que le PS marche pour l’économie de marché et le libre-échange avec quelques rustines pseudo-sociales pour ne pas énerver les gens et brosser les électeurs dans le sens du poil. Et fondamentalement, c’est peut-être pour ça que le PS ne sait plus ou il en est aujourd’hui : parce qu’il est au fond pour une idéologie contraire à son rôle historique de parti de gauche. Le PS n’est plus à gauche depuis longtemps. Et pour l’électeur de base, ben tant qu’à voter pour un parti de droite, autant voter pour le vrai.

Et tiens, parce que je n’ai pas envie que de critiquer mais aussi envie d’apporter une pierre à l’édifice : pour le problème de la dette, merci de supprimer le droit des banques à fabriquer de la monnaie scripturale, merci de redonner exclusivement à l’état le droit de fabriquer de la monnaie pour ne plus avoir à emprunter auprès des acteurs privés. A partir de là, ça résoudra le problème de la dette, et il n’y aura plus de problèmes de financement de l’écologie, de la santé, de la justice etc... Ca permettra de baser la croissance sur l’économie réelle et non plus sur des bulles financières basées sur le crédit, dont on voit aujourd’hui les conséquences. Mais ça n’intéresse pas le PS, ça, j’imagine que de militer pour arrêter de combler les déficits de l’état en empruntant aux banques. Dommage. Tiens et pendant que j’y suis, pourquoi ne pas proposer la création d’une banque nationale, hein ? Au moins, le fric dégagé irait dans les caisses de l’état au lieu de financer les patrons de banque. Mais ça j’imagine que les copains banquiers viendront pleurnicher autour d’une bonne table au Fouquet’s pour ne pas que ça arrive. Et c’est aussi ça le problème du PS : il ne défend pas les intérêts de la population, mais d’une certaine partie de la population, pas la plus à plaindre.