J’interviens toujours non sur des faits bruts, mais sur leur(s) interprétation(s).
C’est dire que je mets en perspective les manières d’interpréter les faits dans leur principes pour opérer une critique philosophique des opinions ; ce qui a depuis toujours été le vocation de la pensée philosophique. Par exemple je suis contre une interprétation qui ne fait pas la part des ambivalences (en positif et en négatif) d’un processus et impose une perspective ultra-négative disons moraliste d’une réalité complexe.
Votre opinion sur les propositions de SR me semble de ce point de vue tout à fait subjective : elle n’est en rien déductible de ses propos, ni même de sa pratique. Ce sont donc des préjugés.
Je pense sur le fond que la démocratie impériale, monarchique (élective), et hyper-étatiste centralisée à la française est en crise mortelle et qu’il ne sert à rien de la défendre, sauf à rendre le crise insoluble et à faire le jeu des forces anti-démocratiques de droite et de gauche. Il faut proposer une évolution dans le sens de la décentralisation et de la participation déibérative pour faire vivre l’idée démocratique et seuls ceux qui ont peur de tout changement et de tout ce qui bouge peuvent croire que l’on peut continuer comme avant. Le conservatisme politique de votre position m’étonne étant donné votre vision très critique de la réalité . C’est pourquoi je soutiens, sans trop d’illusion, le démarche de SR dans le mesure où elle pose le problème de cette évolution nécessaire de la démocratie.
Apparemment je ne suis pas le seul à gauche et même... à droite