La nation est mi-charnelle mi-artificielle.
En disant que ce n’est qu’une croyance, ou qu’une idéologie, un artifice quoi, vous ne vous attaquez qu’à un aspect seulement de la nation, et manquez votre cible.
Il ne vous viendrait pas à l’idée à propos d’une région, entité purement charnelle (charnelle au sens étendu, c.a.d géographique, culturelle, ethnique, climatique même, voire ’dialectique’), de dire qu’elle n’existe pas. Que vous n’y croyez pas. On ne nie pas la Corse, on ne nie pas la Provence. Il n’est pas question d’y croire ou pas d’y croire.
La nation étant constituée de QUELQUES régions garde elle aussi son emprise, son étreinte avec le réel : elle ne se nie pas comme on nie une pure utopie.
Et le vent de l’histoire n’effacera jamais son échelle propre, intermédiaire et moyenne, sa ’niche’ politique... En fait l’Histoire et son vent pourrait très fortement rappeler toutes ses vertu ! Ses vertus sont celles de faire de la politique justement... avec son état central, mieux que toutes les autres échelles qui ont leurs qualités propres, de la ville au monde (en passant par la région, nation, et l’empire-civilisation...)
Un empire par contre est purement artificiel, et des régions il en a trois-cent-cinquante-douze, il ne sait qu’un faire et d’ailleurs, s’en fout ; les deale pour un oui pour un non. Voire la Bretagne enfouie sous 20 cm de lisier de porc par l’Uuheuh, parce que le deal est bon les machine-outils c’est la Basse-Saxe (où l’on danse au son du marteau-pilon).
Et.. c’est là, contre l’empire que votre déclaration de ’non croyance’ porte ses coups.
Contre l’uuheuh en somme.
Enfin dans la suite de votre diatribe on reconnait la trop prévisible ’pensée’ éructée from la cervelle du mondialiste flashée : « ça pue ».
Les remugles des relents, les relents des remugles, encore et encore, tenant lieu d’activité cérébrale quand il est question de nationalisme.
Bon courage.