• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le peuple de France n’existe pas

Le peuple de France n’existe pas

Leçon du jour : Apprendre à mourir pour la patrie. Cette caricature d’un tableau d’école de la IIIème République n’aurait naturellement plus sa place dans les classes de nos enfants, mais nous interroge sur le sens, le fond de l’identification à la nation Française aujourd’hui. Dans nos sociétés pacifiées, la conscience d’intégrer un ensemble national est toujours présente. Il suffit de regarder les difficultés que connait actuellement l’Europe à faire accepter l’idée d’une identité Européenne. Qu’est-ce que la nation ? Retour, avec cette question copier-coller de la conférence d’Ernest Renan, sur les enjeux du sentiment national aujourd’hui.

La nation n’existe pas en soi. C’est un constat que de nombreux chercheurs ont appuyé. Anderson en développant sa théorie de la "communauté imaginaire" ou encore Hobsbawm, Sand ou Gellner, ont tous posé une évidence. La nation n’est qu’une idée, une "illusion". La seule qui permette à 60 millions de personnes de vivre ensemble, de croire malgré l’inégalité et l’hétérogénéité inhérente à tout groupe qu’ils sont liés. Seule la nation semble en mesure de faire croire, à un berger pyrénéen qu’il est plus proche du banquier parisien, que le même berger de l’autre côté de la frontière, à quelques kilomètres à peine. Pourquoi sont-ils plus proches ? Ils ne parlent pas la même langue, n’ont pas les mêmes coutumes, les mêmes conditions de vie, le même mode d’existence, pourtant ils se sentent Français. Peut-être parce que leurs grands-pères ont combattu ensemble à Verdun, peut-être parce qu’ils ont déposé tous deux, une gerbe de fleur devant le monument aux morts communal, au côté du maire et du professeur. Peut-être parce-que l’Etat n’a cessé de créer des artifices qui rendent la nation concrète, l’identification à un drapeau, à une hymne. Ce qui fait exister une nation, ce qui crée le sentiment national dans chacun de nous, ce sont les efforts pour prouver qu’elle existe, pour la rendre visible. Une identité nationale donc, se construit, se forge par la volonté Etatique. Ce n’est que l’aboutissement d’une idée, d’un principe qui évolue et qui ne cesse de faire appelle à des référentiels identitaires différents.
 
Histoire de...
 
L’histoire est le référentiel le plus utilisé par les hommes politiques. Vu sans doute comme le plus puissant, chaque époque puise dans l’histoire, des éléments en accord avec le message identitaire qu’elle souhaite faire passer. L’évolution des référentiels historiques choisis par les hommes politiques témoigne des constructions que subit toute identité nationale. Cela témoigne de son artificialité. Savez vous, par exemple, que l’on ne retrouve dans aucun texte historique arabe, la présence de "la célèbre bataille de Poitiers de Charles Martel". Erreur des historiens Musulmans ou valorisation d’une bataille peu décisive pour unifier un royaume morcelé ? Napoléon est passé de la gloire à la déchéance en un siècle. Guy Môcquet est devenu par un simple volontarisme politique, un symbole de la résistance. Il suffit parfois de piocher dans le passé, dans l’histoire des faits susceptible de reformer une mémoire collective, dans laquelle chacun puise d’identifier.
 
Toujours face à un autre.
 
Une identité ne se construit que face à un autre, en confrontation avec une identité d’opposition. Je suis que ce que je suis parce que je me distingue d’un autre. L’identité personnelle n’existe que parce qu’elle différente des autres. Le Rwanda est l’exemple le plus tragique de cette construction identitaire basé sur l’autre. Le meurtre identitaire des Hutus envers les Tutsis, avait pour but de renforcer le sentiment d’appartenance à un groupe qui n’a aucun fondement concret. Loin de l’horreur Rwandaise, chaque Etat tente d’unifier le groupe dont il a le gouvernement. Hier, c’était l’Allemand, à qui il fallait reprendre l’Alsace et la Lorraine, qui était l’identité repoussoir sur laquelle s’est construit le peuple France. Aujourd’hui la tendance est à stigmatiser les immigrés clandestins, les difficultés d’intégration, sans regard aucun, pour les conditions sociales. En unifiant artificiellement un groupe autour d’une idée nationale, sans regard sur les conditions sociales inhérentes à tout groupe, l’Etat cherche à maintenir une unité au sein du pays qu’il gouverne, afin d’éviter les tensions qui le mettraient en péril. Une nation n’existe pas sans ce volontarisme politique. Les efforts quotidiens qu’il met en place pour donner une définition de l’identité nationale, l’évolution des référentiels invoqués pour lui donner une signification,sont les meilleures preuves de l’artificialité d’une nation en tant que soi. A nous de poser régulièrement la question : A qui et à quoi sert l’identité nationale ?
 
 

Moyenne des avis sur cet article :  2.73/5   (30 votes)




Réagissez à l'article

69 réactions à cet article    


  • Gazi BORAT 3 décembre 2009 13:14

    Ouille !

    Où l’on voit poindre à peu feutrés, sous l’innocente mention des « similitudes physiques » de sinistres fantômes...

    La suite du discours :

    « Certains sont plus français que d’autres, c’est évident. Cela se voit du premier coup d’oeil : comme le nez au milieu de la figure »..


    Vade retro, Professeur Montandon !

    gAZi bORAt


  • Gazi BORAT 3 décembre 2009 13:22

    Similitude dans les affects ?

    Pas sur que les miens soient les mêmes que ce personnage qui se pare d’un concept germanique.. Et pourtant, nous sommes nés et avons vécu sur le même territoire.

    gAZi bORAt


  • projetX projetX 3 décembre 2009 14:28

    sinistres fantomes de quoi ???


    Pourquoi vouloir nier l’évidence ???

    Les franco-trucs (les immigrés quoi) , c’est bien quand ils sont sympas , ca s’appele l’exotisme.
    Quand sur 10 voisins, 8 sont étrangers , ca n’est plus de l’exotisme !

    Quand une jeune crapule sur 10 est étrangère, c’est juste un hasard.
    Quand 8 crapules sur 10 sont étrangères (ou d’origine), c’est un fait et une tendance forte.

    Quand un prêtre pédophile est arreté, tous les chretiens crient « salaud ! ».
    Quand un attentat islamique est perpetré, on n’entend pas de musulman.
    Et quand un immigré se tue en fuyant la police, ces memes étrangers viennent défiler et tout casser.

    Alors vos « fantomes » ce sont plutot les « chances pour la france », celles là, on ne sait pas ou elles sont !


  • abdelkader17 3 décembre 2009 15:41

    @Project x
    Le statisticien de comptoir ou sont vos sources ?
    Ne prenez pas de détour dites tout simplement je suis raciste et je l’assume,je suis un beauf décomplexé qui pour combler sa pitoyable existence ,son vide intellectuel,son inculture crasse et son ignorance manifeste fait la chasse aux immigrés et à l’altérité ,tout cela dans le cadre de l’anonymat bien sur parce que je suis un hypocrite doublé d’un poltron qui rase les murs à l’extérieur.C’est quand même triste que l’on soit obligé de descendre dans la fosse à merde pour porter la contradiction.


  • Gazi BORAT 3 décembre 2009 15:48

    Apparemment, comme le disait une vieille blague en cours dans les méchouis du Front National, on dirait qu’il s’agit d’un Arabe qui n’a pas réussi à nager jusqu’à Marseille..

    Au fait, c’est quoi, ce qui figure sur ce drapeau de plage, un « Français de Souche » ?

    http://www.taptoula.com/wp-content/uploads/2008/02/drapeau-corse.gif

    gAZi bORAt


  • barrere 3 décembre 2009 17:27

    mon village au fin fond de la france a subi le premier hold up de son histoire avec un blessé le mois dernier....( boulanger avec couteau sous la gorge)

    l’auteur a été arreté il y a 2 jours à l’aéroport de bordeaux en partance pour la cote d’ivoire


    ça c’est pour vos statistiques du haut du panier


  • sisyphe sisyphe 3 décembre 2009 17:31

    Par Abgeschiedenheit (xxx.xxx.xxx.116) 3 décembre 10:18 Abgeschiedenheit

     On ne peut nier une similitude dans l’apparence physique et une similitude dans les affects qui vous font réagir de telle ou telle façon : donc similitude physique et similitude de comportement.

    Oui ?
    Je serais très curieux de voir quelle « similitude d’apparence physique et similitude de comportement » il peut y avoir entre un énarque, et un berger des alpes, par exemple....
    Entre un paysan alsacien et un banquier ou un trader parisien...

    Quelle énorme fumisterie de vouloir représenter une « identité commune » entre des gens nés dans un territoire délimité arbitrairement comme une « nation », sans tenir compte de leur situation économique, culturelle, sociale...

    Il n’y a pas « d’identité nationale », si ce n’est celle de la carte d’identité témoignant de la nationalité juridique ; et, à l’intérieur de ce seul déterminant, la diversité est totale, et heureusement...
    L’ennui naquit un jour de l’uniformité...
    ... et la dégénérescence de la consanguinité.


  • MICHEL GERMAIN jacques Roux 3 décembre 2009 18:18

    Un raisonnement porteur d’une certaine cohérence jusqu’au dernier paragraphe ou tout bascule...Une catastrophe intellectuelle...

    Le moi est haïssable donc Dieu existe. Pareil.


  • Francis, agnotologue JL 3 décembre 2009 11:15

    « A qui et à quoi sert l’identité nationale ? » (Gavroche)

    Etes-vous certain de poser la bonne question ?

    La question ne serait-elle pas : « A qui et à quoi sert le débat sur l’identité nationale ? »


    • Alpo47 Alpo47 3 décembre 2009 11:58

      Qui se ressemble s’assemble et la différence divise ! C’est tout simplement une loi naturelle.
      Qu’est ce qui nous attire chez quelqu’un ? .... Il (elle) nous ressemble.. il est comme nous...
      C’est d’ailleurs un « subterfuge » largement utilisé par les vendeurs...
      Et je ne dis pas que c’est « bien », juste que c’est ainsi.


      • Duralex Duralex 3 décembre 2009 13:22

        @Alpo

        Une nation n’est pas un couple. L’affectivité, artificiellement suscitée comme le montre Gavroche, peut éventuellement aider à la faire tenir. Mais elle n’est pas à son origine.

        95 ou 98 % des français sont français non parce qu’ils ont été attirés par la France, mais parce que, en dehors de toute volonté de leur part, ils sont nés de français, ils sont né en France, ils y ont grandi, ils y ont leur travail, leur maison et qu’ils ne pourraient vivre ailleurs sans une grave détérioration de leurs conditions de vie.


      • Duralex Duralex 3 décembre 2009 14:58

        Et si Zouzouland pratique le droit du sol on est zouzou quand on est né à Zouzouland. En plus de refaire les lois françaises vous ne voulez pas aussi faire la loi à Zouzouland ?

        D’autre part, pour ce qui est de la loi française actuelle il ne suffit pas d’être né en France. Celui qui est né en France n’est français qu’à la condition que l’un de ses deux parents au moins y soit aussi né.

        Si l’on supprime cette disposition pour ne laisser que le droit du sang cela va poser des problèmes gigantesques

        - du point de vue politique, car on aura en France des millions de personnes nées ici, dont les parents, les grands parents, les arrière grands parents étaient nés ici et qui n’auront pas la qualité de français, ce qui aboutira à une véritable société de castes

        - du point de vue pratique pour chacun de nous car si seul existe le droit du sang beaucoup de gens ne pourront plus prouver qu’ils sont français


      • Emile Red Emile Red 3 décembre 2009 15:28

        Bizarre de comparer les musulmans et les asiatiques...

        Les musulmans ne peuvent pas être asiatiques ?
        Il n’y a pas d’asiatiques musulmans ?

        Mais qui sont donc ces musulmans qui ne sont ni Français, qui n’ont pas le « faciès » conforme et non plus asiatiques ?

        On découvre enfiin que l’ennemi de l’intérieur est aux USA le peau rouge -mode ironique-

        Et il y en a encore pour dire que l’islamophobie n’est pas du racisme camouflé .........


      • Gazi BORAT 3 décembre 2009 15:33

        Le problème qui est posé est insoluble : qu’est-ce que la francité ?

        Au Pavillons de Breteuil à Sèvres, j’ai cherché en vain l’étalon de la Francité..

        gAZi bORAt


      • Massaliote 3 décembre 2009 13:10

        LE PEUPLE DE FRANCE N’EXISTE PAS. C’est beau comme du Sarkozy.


        • Gazi BORAT 3 décembre 2009 13:19

          La « Volksgemeinschaft » dont rêvent tous ceux que fait fantasmer le concept « d’identité nationale » ne peut être que passagère, suite au résultat d’une épuration ethnique.

          Derrière le culte des symboles, comme celui du drapeau ou de l’hymne guerrier, c’est la haine de l’Autre comme élément rassembleur, le dérivatif aux frustration et l’appel aux instincts..

          Bien loin de la Civilisation, tout cela !

          gAZi bORAt


        • saint_sebastien saint_sebastien 3 décembre 2009 13:15

          « La nation n’existe pas en soi »

          tu crois que tu peux balayer plus de 10 000 ans d’histoire d’un revers de la main , parce que cette histoire ne cadre pas avec ta pensée ?
          Encore faut il le démontrer , ce que tu ne fais pas , j’attend que tu me démontres que les hommes ne s’organisent pas en groupes , de taille variés pour diverses raisons , en suite je lirais le reste de ton torchon

          • Gazi BORAT 3 décembre 2009 13:20

            Les hommes s’organisent en groupes.. mais ceux ci varient dans le temps..

            Il y a quelques années, l’Europe n’était qu’une utopie..

            gAZi bORAt


          • Duralex Duralex 3 décembre 2009 13:24

            Pour ce qui est de la France, la notion de Nation remonte tout au plus à la Révolution, ce qui fait 200 ans et non 10.000.


          • saint_sebastien saint_sebastien 3 décembre 2009 13:50

            le concept de nation n’existe pas que depuis 200 ans ... le fait que les hommes s’organisent en groupe pour survivre ne date pas de la révolution française. 


          • saint_sebastien saint_sebastien 3 décembre 2009 13:54

            Quand à l’union européenne , elle finira comme la Yougoslavie ou l’urss. une fois que le pouvoir central ( en l’occurrence les états unis) sera tombé , les peuples qui la compose se déchirerons d’une manière sanglante.

            L’ue n’est qu’une construction des USA pour les intérêts des USA , et gouvernée par des gens qui ont tous fait leurs études ou obtenus des bourses d’institutions américaines ....
            Je ne donne pas 50 ans de survie à L’ue

          • Gazi BORAT 3 décembre 2009 13:54

            .. lorsque, tout à fait par hasard.. des va-nu-pied vaguement déguisés en soldats et assemblés au pied d’un moulin, mirent leurs coiffes au bout de leurs fusils en criant :

            « Vive la Nation ! Vive la Nation ! »

            Et les Etrangers de s’enfuir apeurés..

            Du moins, c’est ainsi que le raconte Mr Lavisse...

            gAZi bORAt


          • Gazi BORAT 3 décembre 2009 13:58

            @Grand Mage SEBASTIEN..

            Et pour les Etats Unis d’Amérique ?

            Combien de temps, encore ?

            (Merci de votre réponse rapide, j’ai réservé un billet d’avion pour New-York à la fin décembre..)

            gAZi bORAt


          • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 3 décembre 2009 14:04

            Le concept de nation date grosso-modo de la sortie des rois fainéants de leur Île de France ; on pourrait dire Louis IX (Saint Louis) avec sa conquête armée du Sud de la France (en 1300 environ.) (faisant juste suite à Philippe Auguste et sa ’reprise’ de la Normandie...)

            On peut aussi la faire remonter au partage de l’empire (européen !) de Charlemagne, dès l’an 800 environ... Partage en grandes entités linguistiques, puissantes, bien que la notion française de nation, plus cérébrale que linguistique à proprement parler (c’est proche !), soit je le pense plus progressive et postérieure. L’acte de naissance est quand même bien là, sur les décombres de l’utopie d’échelle impériale.


          • Emile Red Emile Red 3 décembre 2009 15:48

            L’Omnivore vous confondez unité territoriale Française et nation.

            L’unité du peuple Français (enfin de ses seigneurs) date d’Azincourt.

            La nation en fait historiquement date de la révolution et de Valmy, mais elle est sans cesse mouvante, si bien que si on remonte à quatre générations il n’y a pas la moitié de la population Française issu de ce territoire qu’est la France.

            Il est paradoxal de voir que l’Algérie fut conquise avant que Nice et la Savoie ne furent rattachées à la France. Sans parler de l’Alsace et autres qui changeait de dominant au grè du vent.

            Dur pour la théorie des 10 000 ans


          • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 3 décembre 2009 13:54

            Pour ce qui est de la nation, je dirais simplement : elle est mi-charnelle mi-artificielle.
            Dire qu’elle n’existe pas, c’est nier son assise charnelle, comme c’est nier son idée.
            Les régions sont purement charnelles, les empire purement artificiels. C’est son échelle intermédiaire, faite de QUELQUES régions déjà portées à l’élévation philosophique et politique, sa nature ’bâtarde’, qui donne paradoxalement (?) toutes ses vertus à la Nation.

            La nation est le meilleur réceptacle du pouvoir politique, et cela grace à son ’impureté’ justement. La marche de l’Histoire ne fera que mettre en valeur davantage correspondance, cette utilité, cette vertu. La marche de l’Histoire n’a pas plus éradiqué les régions ni les communes.

            Escamoter la nation sous prétexte soit ’qu’elle n’existerait pas« (nier sa réalité charnelle), soit »qu’elle ne correspond à (plus) rien" (nier sa réalité ’philosophique’, utopique (mais AVEC territoire !), artificielle), c’est ne pas savoir de quoi on parle. Nier la réalite charnelle, voila qui serait assassin envers nue région, nier la réalité utopique, voilà qui atomiserait sur l’heure toute prétention d’empire, mais lancer ça, l’une ou l’autre, à une nation c’est louper la cible.

            ---------------------------------------------------------------------------------
            Peuple de France ?

            Il y avait une quinzaine de millions de Gaulois il y a deux mille ans, sur le territoire actuel de la France. On estimer qu’ils étaient ’divers’, voire ’fort divers’, si vous voulez. Une diversitude qui n’est pas celle d’aujourd’hui néanmoins.
            Cette quinzaine ne s’est pas évaporée dans l’espace sirius-esque de la migrance bobomondialiste, mais est restée sur place et a fait des enfants comme grand-père.
            En 1830 ils étaient, donc, 35 millions environ.
            Il y a un peuple de France.


            • Gazi BORAT 3 décembre 2009 15:35

              Ahhh... Voilà donc où voulait en venir l’homme au pseudonyme écrit dans la langue de Gobbels : le Français modèle est BLANC !

              Il n’a pas parlé de blondeur des cheveux.. On peut donc en conclure que l’auteur de ces posts doit être roux ou brun..

              gAZi bORAt


            • Emile Red Emile Red 3 décembre 2009 15:53

              Comme je vous ai déjà dit ailleurs mon cher Abgeschiedenheit, l’Europe est peuplée de blanc quand on ne veut pas trop regarder au Nord ou à l’Est, et l’histoire ayant fait, le Sud garde beaucoup de trace passablement bronzée.

              L’Europe blanche est un fantasme d’autiste.


            • Gazi BORAT 3 décembre 2009 15:59

              Le fantasme identitaire :

              http://images1.fanpop.com/images/image_uploads/Village-of-the-Damned-horror-movies-883000_250_250.jpg

              Heureusement impossible..

              A moins que Monsanto...

              gAZi bORAt


            • Jaime Horta Jaime Horta 3 décembre 2009 14:06

              Absolument d’accord avec l’auteur. Les dernières recherches en ce qui concerne l’espace géographique aujourd’hui appelé France, et d’après certains mythes qui ont la peaux dure appelé Gaulle, ne font pas état d’un développement d’un réseaux social d’aucune forme, et encore moins de structures politiques et religieuse permettant d’établir avec certitudes un chronologie de faits réelle et concrets. Nous n’avons pas non plus de trace que ce soit développé une quelconque activité intellectuelle s’illustrant dans les arts et la philosophie ayant modelé une quelconque façon de penser. La preuve la plus éloquente est que nous n’avons pas non plus d’élément matériels qui auraient put perdurer jusqu’à nos jours sous la forme d’un quelconque apport et progrès en terme techniques permettant des applications concrètes, et dont nous aurions put retracer les origines et remonter concrètement à une espèce de vie biologique sur cet espace géographique.

              Les habitants d’aujourd’hui sont exclusivement constitués de populations déplacées, soit d’Europe centrale, du Sud, du Maghreb ou d’Afrique sub saharienne, et ne constituent en rien un ensemble homogène ayant une identité propre façonnée historiquement par le développement d’un réseau social et d’une communauté d’intérêt, ayant crée à un moment donné des structures et des institution cohérentes permettant l’échange des savoirs techniques et philosophiques. De même que nous n’avons aucune trace d’activités commerciales, ni même une économie embryonnaire d’interdépendance. 


              • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 3 décembre 2009 16:11

                Votre premier paragraphe s’appliquerait, éventuellement, à une région. Ces critères là ’nattaquent’ pas une nation.


                « Les habitants d’aujourd’hui sont exclusivement constitués de populations déplacées »

                Voilà le stade ultime de la dinguerie nihiliste actuelle.
                Le singe australopithèque a émigré il y a 1 million d’années d’Afrique alors « nous sommes tous des immigrés ». Le tout dit d’un ton docte, vaguement menaçant à la Jean-Paul Sartre.
                Le fait que, par exemple l’ADN des habitants (de souche) de certaines vallées des Alpes, ainsi que « la forme de leur canines » se soient montrés de façon caractérisées semblables à ceux de la momie de 5000 ans dite Ötzie, retrouvée dans leur arrière pré à un jet de saucisson de leurs bergeries, ne semble pas forer dans l’épaisse dalle qui tient lieu de réflexion pour certains, Comme Jaime.
                Mais je suis certain qu’il ne pense pas un traitre mot de ce qu’il écrit, il ’pédagogise’, persuadé qu’un mieux sortira d’un pire.

                Lisez cette source, très docte elle vraiment ; si vous êtes pressés juste les paragraphes « Ses origines » puis « Son Adn » :
                « Otzi - Dernières nouvelles de l’homme des glaces »
                http://www.hominides.com/html/ancetres/otzi3.php

                 


              • Jaime Horta Jaime Horta 3 décembre 2009 16:29

                Mais je suis certain qu’il ne pense pas un traitre mot de ce qu’il écrit, il ’pédagogise’, persuadé qu’un mieux sortira d’un pire.

                c’est surtout pour marquer le caractère fumeux de ce type de débat qui est un non-sens.

                La France est un espace géographique, et son l’histoire est l’histoire des hommes qui ont vécu sur cet espace géographique, qui ont développé un réseau social d’échange mutuels, et qui ont façonné la politique, la culture et la philosophie de ce pays.

                Avec ce type de nihilisme on ne va absolument nulle part. D’autant plus que pendant que l’on dit « le peuple de France n’existe pas » tout les autres revendiquent leur identité et leur origine.

                Si l’on continue sur cette voie, c’est à dire à délégitimer la notion de français en tant que peuple de forme unilatérale par des extrapolation, bien tôt on demandera aux français issus d’un groupe éthnique caractéristique de quitter le pays.

                Les mêmes qui remettent en question et refusent cette notion de « peuple » sont les mêmes qui ont un discours totalement inverse vis à vis d’autres cultures qui encensent, traitant de racistes tout ceux qui oserait tenir le même langage que vis à vis des français, ce qui est bien sur beaucoup moins risqué.

                On ose ensuite parler d’enrichissement culturel, sauf que pour ça il faut être au moins deux. Je ne voit pas où est l’enrichissement culturel s’il faut à chaque fois nier une certaine culture, toujours la même. Dans ces condition cela s’appelle du génocide par substitution. 


              • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 3 décembre 2009 17:08

                all right all right...


              • Le péripate Le péripate 3 décembre 2009 14:13

                Il me semble pourtant que l’enfance est un long processus de différentiation, que le je est une sortie du fusionnel. J’ai énormément de mal à voir dans cette évolution la source des barbaries que vous décrivez.
                Je les vois bien au contraire comme des régressions vers le fusionnel, la matrice tribale.

                Témoin la confusion dans le texte entre identité personnelle et individuelle, et identité groupale, ou tribale.
                La première, selon Serres, est volontaire et arbitraire, et à distinguer des appartenances qui ne peuvent être identitaires que par choix.
                La seconde, l’identité groupale, est un non-sens, même si c’est aussi une commodité de langage pour des réseaux plus ou moins souples d’appartenances, dont une forme historique est la Nation.
                Est-ce qu’un réseau est une pure illusion ? Oui, si on l’imagine comme une chose morte, statique. Non, quand on observe les véhicules qui l’empruntent, qui l’actualisent.


                • Internaute Internaute 3 décembre 2009 14:20

                  Je suis d’accord avec le titre. Depuis l’invasion de notre pays commencée il y a 30 ans, le peuple français côtoie d’autres peuples en France si bien que la notion de « peuple de France » perd un peu de sa réalité.

                  L’auteur voulait sans doute nous faire croire que le peuple français n’existe pas. A ce compte là, les juifs sont une illusion d’optique, les chinois sont en fait descendants des romains et les russes absents de la planète. Il me semble que cet article n’est qu’un éxutoire à la haine qu’éprouve l’auteur pour tout ce qui est français. Comme personne n’ose défendre le peuple français, il peut le faire sans risque.

                  Allez en Israël leur expliquer que le peuple juif n’existe pas. En plus pour une fois c’est vrai !


                  • abdelkader17 3 décembre 2009 19:22


                    @Thierry Jacob
                    « Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de France, doit, partout où il peut, apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël ». Déclaration sur « Europe 1 », en 1991, reprise par le Magazine « La vie en France », le 11 avril 2002 sous le titre « Trop Proche-Orient ».
                    La négation même de la notion de citoyenneté par l’allégeance à une puissance étrangère criminelle.

                    Dominique Strauss Khan


                  • Emile Red Emile Red 3 décembre 2009 16:01

                    Quel est ce peuple étrange absent de toute la littérature ethnographique : les Indigènes ?

                    Question subsidiaire : est-ce que tous les Cananéens étaient Israélites ?


                  • libellule 3 décembre 2009 15:14

                    pk remonter aux gauolois ?

                    César disait que les gaulois n’existaient pas. En Gaule, il ya avait 3 peuples : les belges, les celtes et les acquitains : donc pas de peuple français

                    MAIS, là ou le bas blesse

                    c’est que jusquà (environ) 1950, 90% des migrations sont INTRA-européennes et non musulmannes MAIS après 1950, sur une courte période, les plupart des migrations sont EXTRA-européennes et musulmannes ....

                    On peut donc bien définir un peuple français TRES majoritaire blanc et de culture catholique ET on peut aussi noter que les francais issus des migrations les plus récentes sont aussi ceux qui ne sont ni blanc, ni catholique de culture.

                    Si la couleur de peau n’est pas un problème, la question de la culture en est bien un ...


                    • Gazi BORAT 3 décembre 2009 15:39

                      Statistiquement, peut-être avez vous raison à cet instant..

                      Mais la composition de la population qui peuple ce territoire a toujours et continue d’évoluer.

                      On ne place pas un peuple dans un réfrigérateur.

                      Reste l’épuration ethnique, comme certains, ses sentant plus français que d’autres, expérimentèrent entre 19451 et 1944..

                      gAZi bORAt


                    • Emile Red Emile Red 3 décembre 2009 16:06

                       « 1950..... sont EXTRA-européennes et musulmannes .... »

                      Comme le contingent Chinois venu remplacer la main d’oeuvre en 14-18.
                      Comme les zouaves venus combattre à la même période.
                      Comme les Kabyles arrivés dans les bagages de Liautey.
                      Comme les Tonki ki... les Tonkinois .............


                    • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 3 décembre 2009 16:29

                      Il y avait évidemment des diversités régionales en ’Gaule’, plus marquées probablement mais pas différentes qualitativement des diversités régionales actuelles, encore tolérées dans « la France d’après » (mais pour combien de temps encore, cette insulte permanente au bougisme metissolâtre éradiquomane ?).
                      Néanmoins « le peuple » était bien là et surtout, nous descendons d’eux -(ils n’ont pas disparus, n’ont pas migré de façon majoritaire, ni importante.)
                      Certes nous nous sommes plus mélangés, plus confondus, et les apports extérieurs ultra-minoritaires s’y sont fondus.

                      Qu’il y ait des diversités régionales n’a jamais empiété sur la définition nationale (plus floue, bien sûr), surtout quand ces différences hier comme aujourd’hui n’ont rien à voir en amplitude avec les différences radicales (lignées morphologiques, au moins) constatées entre Tutsi et Hutus.


                    • Le péripate Le péripate 3 décembre 2009 15:58

                      En fait, c’est très simple : on connait, par l’introspection, son identité. Certains prétendent ne rien trouver. C’est leur droit et je les crois sincères... et vides.

                      Ce nihilisme a malheureusement sa version combattante, qui nous explique que les cercles sont des carrés, que le beafsteak est dans le cheval et le cheval dans le beafsteak, que tout se vaut, et que rien n’existe hormis la taupe aveugle de l’histoire.

                      Causez toujours.


                      • décurion 3 décembre 2009 16:07

                        Les Basques, les Celtes, les Lorrains, sont des nations non officielles, qui ont en commun une histoire, un langage, des moeurs, qui leurs sont particuliers. Les français forment une nation officielle, du fait qu’ils ont en plus en commun des frontières reconnues et un système politique qui les régit. Si la nation existe, ce n’est du fait des politiques, du présent ou de l’avenir, mais par l’acceptation de son passé tel qu’il fut construit.Tant que des français seront capables de dire « Nous » la nation existera . Si une partie des français, continuent à s’attribuer les heures glorieuses et à rejeter sur ses pairs les époques troubles, cela finira par poser problème.
                        Si les difficultés forgent le caractère des individus, et donc des nations, il est au moins simplet d’affirmer que cela passe par la confrontation. Les iliens, les montagnards, pour ne citer qu’eux ont des traits de carctères qui ne doivent rien à la guerre. D’ailleurs, si j’ai bonne mémoire, c’est l’Europe qui a jeté de l’huile sur le feu aux Balkans, et ce n’est pas le nationalisme qui a envoyé, sans déclaration de guerre, nos militaires au Kosovo.
                        Pour ce qui est de mourrir pour la patrie, je crois qu’un grand nombre sait faire la part de ce qui tient de la patrie et de ce qui tient du capitalisme, et certaines batailles du passé, ne pourrait plus avoir lieu..
                        De cela, il ressort, que la question qu’il convient de poser, c’est :
                        A qui et à quoi sert de nier la nation et son identité ?


                        • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 3 décembre 2009 16:56

                          La nation, c’est la Yougoslavie.
                          Les guerres entre Croatie Serbie, Bosnie et maffia albanaise, sont des guerres régionales. Ou régionalistes.

                          « La région, c’est la guerre. »

                          Et l’empire, c’est rarement la paix.
                          Soit il fait la guerre à ses barbares jusqu’aux confins du système solaire, soit, désincarné et ’hors sol’ comme il l’est forcément, ne prolifèrent réellement en son sein que les maffias. Violentes. (cf la Chine par exple. Moins violent mais similaire en principe, le ’gouvernement par le lobbying’ qu’on trouve à Bruxelles)

                          Il est exact que le nationalisme a arnaqué pas mal de monde dans les années 1790-1945, mais il s’agissait là d’une regrettable confusion : les empires et les logiques d’empire, en Occident en était à ce stade de développement où ils se confondaient avec les nations, qu’ils trustaient (’squattaient", quoi) :confusion regrettable c’est sûr. (même chose avec l’Espagne violente du 16e siecle)

                          Mais cette époque est finie et maintenant la splendeur de la réalité nationale peut être mise en évidence, et pour durer : mi-charnelle mi-artificielle, de taille moyenne avec ses QUELQUES régions mais dépassant définitivement le cap du potentat local, étant nécessairement évoluée politiquement face à une diversité certaine et vaste et nombreuse déjà en son sein, cérébrale forcément, ’sapiens-sapiens’ exactement comme l’homme que plus rien ne limite, s’il reste modeste de par son attachement à la réalité, la terre, ses manquements comme ses opulences particulières (le ’mi-charnel.)


                        • Massaliote 3 décembre 2009 17:10

                          Omnivore

                          « La nation, c’est la Yougoslavie.
                          Les guerres entre Croatie Serbie, Bosnie et maffia albanaise, sont des guerres régionales. » Faux, la Yougoslavie a résulté du groupement forcé de plusieurs nations. Quand le carcan communiste a sauté, on a assisté au réveil des Nations, comme pour l’URSS. La Croatie était une nation depuis des siècles, rattachée volontairement d’abord à la Hongrie, puis à l’Autriche-Hongrie. La Croatie n’avait jamais admis de se retrouver sous domination serbe après 1919 et rejetait cet asservissement.


                        • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 3 décembre 2009 17:42

                          Je veux bien...

                          Néanmoins ces ’nations’ n’ont pas en leurs sein QUELQUES entités régionales distinctes, bien marqués, paysages, coutumes, peuple et même climats. A l’exception de la Serbie peut-être (avec Kosovo...)
                          Elles ne rentrent ainsi pas dans ma définitions de nation, cette définition qu’on appelle « française », justement.
                          De même qu’à mes yeux les « nationalismes » corse et basque, ne sont que des régionalismes dévoyés. Des régions qui se croient nations, mais n’en ont pas les caractéristiques.

                          Enfin...
                          Je conviens néanmoins que tout ceci n’est pas si simple, mais il faut clarifier les choses un peu, si on veut y voir clair dans les années qui s’annoncent.


                        • faxtronic faxtronic 3 décembre 2009 16:21

                          Si la nation francaise n existe pas, qu en est il alors de la nation allemande, anglaise, espagnole, chinoise, algerienne, bresilienne ? Elles existent ou pas ? C est typiquement francais de ne pas exister ? Est ce une characteristique de la France de na pas exister ?


                          • Jaime Horta Jaime Horta 3 décembre 2009 16:44

                            « Est ce une characteristique de la France de na pas exister ? »

                            C’est surtout la caractéristique de certains intellectuels et de donneurs de leçon, qui n’ont trouvé que ça comme arguments nihiliste tellement ils sont certains que sur cette base ils sont sures d’avoir raison sur tout le monde, et qui se complaisent dans cette suffisance.

                            Cela dit, on se garde bien d’avoir ce même type de débat vis à vis d’éthnie et de cultures un peu plus belliqueuses que la notre. Bien au contraire, ce sont les même qui se mobilisent toujours qu’ils le faut pour aller défendre les identités autres que les notres et importer toute sorte d’archaïsmes et d’obscurantismes sous un prétendu enrichissement culturel.


                          • Internaute Internaute 3 décembre 2009 16:56

                            @JH

                            Vous m’aviez fait peur avec votre commentaire de 14:06 mais je vois que c’était du second degré. Cette pratique est dangereuse quand on écrit.


                          • Jaime Horta Jaime Horta 3 décembre 2009 17:26

                            Cette pratique est dangereuse quand on écrit.

                            Je pensais que c’était assez énorme pour que l’on s’en rende compte.

                            En fait, il faut comprendre le texte à l’envers, pour se rendre compte que les théories nihilistes sont des inepties, car de fait la France est un espace géographique qui a été peuplé et ou les hommes qui y ont vécu ont développé des réseaux sociaux, politiques, religieux et économiques. Fait des développements dans l’art, la culture la philosophie ainsi qu’ils ont apporté des innovations, des inventions techniques.

                            Ce n’est que la nation qui permet de telles réalisation, car c’est une collaboration entre hommes, entre communauté de destins.

                            Le langage que j’utilise, est bien différent que les explications contradictoires qui se limitent à expliquer des bribes d’histoire et de péripéties de forme partielle pour leur faire dire ce que l’on veut.


                            • frédéric lyon 3 décembre 2009 17:42

                              L’identité française n’existerait pas, alors que l’identité algérienne existe bel et bien comme nous l’ont rappelé les supporteurs algériens de l’équipe algérienne de football qui ont tout cassé à Marseille pour venger la défaite de leur équipe ?


                              Parions qu’il y avait des algériens porteurs d’un passeport français parmi les émeutiers, il existerait donc des algériens qui sont français, sans doute à la suite d’une erreur administrative.

                              Le débat sur l’identité est en fait un débat sur les conditions d’attribution de la citoyenneté française, dont on voit qu’elle a été attribué à des gens qui revendiquent vigoureusement pour eux d’autres identités nationales.

                              Le problème est le suivant : on ne peut pas appliquer le droit du sol à des ressortissants de pays qui n’appliquent QUE le droit du sang, comme par exemple tous les ressortissants de tous les pays musulmans, au point que ces pays musulmans interdisent à leurs ressortissants de changer d’identité nationale.

                              Cette interdiction d’abandonner leur identité nationale de naissance se conjuguent de plus avec une interdiction, sous peine de mort, de renoncer à la religion musulmane, car il n’ya aucune séparation entre la religion et le droit dans les pays musulmans où l’Islam est partout religion d’Etat.

                              Ce qui soulève une autre question fondamentale, car voici le texte de l’article 18 de la Déclaration des Droits de l’Homme, qui fait partie de notre Constitution :

                              « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction.... »


                              ..............................

                              Or il se trouve que, comme on l’a vu plus haut, les musulmans n’ont pas le droit de changer de religion, car la religion musulmane prohibe l’apostasie et la punie de mort. 

                              Il apparait donc bien que la religion musulmane NE PEUT PAS bénéficier de la liberté de religion et que cette religion devrait donc être interdite, selon l’Article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

                              La Loi d’origine coranique qui infeste le droit de tous les pays musulmans est parfaitement contraire à notre loi démocratique et le respect de notre droit démocratique IMPLIQUE une renonciation à la loi coranique, qui est par définition impossible et punie de mort par cette même loi !

                              L’incompatibilité est manifeste et il aurait fallu la voir avant.

                              Une bonne nouvelle cependant : la plupart des musulmans résidents en France ne sont pas français, ce sont des « touristes » en situation irrégulière qui ont « oublié » de rentrer chez eux à l’expiration de leurs visas temporaires. 

                              D’où les queues devant toutes nos préfectures, constituées de « touristes » qui demandent la prolongation de leurs titres de séjour !! 



                              • Duralex Duralex 3 décembre 2009 18:14

                                « Le problème est le suivant : on ne peut pas appliquer le droit du sol à des ressortissants de pays qui n’appliquent QUE le droit du sang,
                                -----

                                Il y a un problème de logique dans votre phrase, ou alors c’est que vous estimez que la loi française est d’un statut inférieur à la loi algérienne ou marocaine...

                                En vertu de la loi française l’enfant né en France d’un ressortissant marocain lui même né en France est français, et non pas »ressortissant du Maroc« 

                                Si vous le qualifiez de »ressortissant du Maroc", c’est que vous considérez que la loi française ne pèse rien à coté de la loi marocaine.


                              • frédéric lyon 3 décembre 2009 18:28

                                Votre ressortissant marocain, même né en France, ainsi que ses enfants, même nés en France sont Marocains, selon la loi Marocaine.


                                Il n’y a donc pas lieu de leur attribuer une seconde nationalité en leur appliquant le droit du sol, qui est un droit que leur pays d’origine ne reconnait pas, et de créer ainsi un conflit de juridiction.

                                Pour obtenir la nationalité française, il faut être capable de renoncer à sa nationalité d’origine.

                                Or les ressortissants des pays musulmans ne sont pas considérés comme majeurs par le droit de leurs pays d’origine et n’ont pas cette capacité de changer de nationalité et de juridiction.



                              • Antoine Diederick 3 décembre 2009 20:47

                                le problème des doubles nationalités devrait être posé.

                                le monde a changé et cette approche est devenue bizarre....

                                quoique, ayant eu des compagnons ayant une double nationalité, je puis dire que cela leur a permis certains choix, mais c’étaient des européens....

                                pour le reste, il faut modifier cette vision qui , si elle procède d’une réelle générosité, est maintenant plus du tout appropriée.


                              • Duralex Duralex 3 décembre 2009 22:10

                                @ Fr Lyon

                                Il faut distinguer la nationalité par la naissance et la nationalité par acquisition.

                                Quand on parle de droit du sol ou du droit du sang, on parle de la nationalité par la naissance. (La référence au droit du sang ou au droit du sol serait absurde quand il s’agit de l’acquisisition de la nationalité française par le mariage ou par la naturalisation puisque, par hypothèse, ceci concerne des personnes qui ne sont françaises ni par le sol ni par le sang).

                                Celui qui est français de naissance parce qu’il est né en France et que l’un au moins de ses parents y est né aussi, n’a pas « obtenu » la nationalité française et il n’a pas à renoncer à quoique ce soit pour être ce qu’il est. D’ailleurs que vaudrait la renonciation d’un nouveau né ?

                                Il est né français. Cela fait partie de son état comme son sexe, ou son nom. La nationalité française ne se superpose pas à une autre qui serait « originelle ».

                                En soutenant que la vraie nationalité est celle qui lui est donnée par la loi marocaine, vous placez la loi française en dessous de la loi marocaine, et vous semblez considérer que la France devrait en quelque sorte demander la permission aux Etats étrangers pouvant être concernés, avant d’attribuer sa nationalité aux enfants nés sur son sol. Vous faites un beau nationaliste !

                                Voilà des gens qui vivent et naissent en France depuis des générations et la loi française devrait s’enquérir de ce que dit la loi du pays de leurs ancêtres avant d’oser en faire des nationaux ? Et la loi française devrait établir des distingos entre les pays d’origine des ancêtres en fonction de leurs lois sur la nationalité ?

                                D’autre part vous méconnaissez la réalité. La droit français de la nationalité reconnait le droit du sol, mais il a mis la barre assez haut. Il suffit pas de naître en France. Il faut que le père, ou la mère, y soit né aussi. Cela signifie que ce sont les grands parents qui ont immigré. Le pays d’origine, selon vos propres termes, c’est donc bien aussi la France où est/sont né(s) le père et/ou la mère de celui dont nous parlons.

                                La double nationalité ? Si tant est que ce soit problématique, le problème se pose tout autant avec le droit du sang (également en vigueur en France). L’enfant né d’un couple franco-marocain est français pour nous et marocains pour le Maroc. Faut-il le couper en deux ?



                              • Antoine Diederick 3 décembre 2009 19:47

                                Personnellement, suite à votre article et pour faire court :« Vive la France , vive le français et mort aux cons ! »


                                • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 3 décembre 2009 20:27

                                  «  Le territoire français est le patrimoine commun de la nation.  »

                                  Code de l’urbanisme, article L. 110, loi 83-8 du 7 janvier 1983.

                                   

                                  «  Le concept juridique de « peuple français » a valeur constitutionnelle.  »

                                  Conseil constitutionnel, décision 91-290 DC du 9 mai 1991.


                                  • Antoine Diederick 3 décembre 2009 20:32

                                    bien vu, la notion de Nation est liée à la définition territoriale....en effet et ce n’est pas nouveau.


                                  • Le Clem 3 décembre 2009 22:31

                                    Article remplie de l’idéologie délirante qui ronge une grande partie de l’occident.

                                    Pendant qu’on est la, a se demander si la France existe vraiment ou si c’est juste notre imagination, la Russie, la Chine, les pays arabes, etc, eux ne se posent pas tant de question. Devinez qui va se faire baiser dans cette histoire ? 

                                    Idéologie mortifere, qui a simplement pour effet d’affaiblie le groupe humain qui l’adopte alors qu’on devrait tout faire pour le renforcer, ce dont les autres ne se privent pas, eux.

                                    Quand 2 tribus préhistoriques étaient en conflit pour un coin de chasse, je vois d’ici un bobo de l’époque expliquer a ses pauvres camarades avant qu’ils ne partent en guerre que non, décidement non, la tribu n’existe pas, puisque le pécheur du village a plus de point commun avec le pécheur du village d’en face qu’avec le bucheron. Et si, dans le village d’en face, ca ne parle que de se rassembler, d’unir les forces pour l’avenir du groupe, etc, encore une fois, essayez de deviner quel tribu avait le plus de chance de prospérer ? 

                                    Pathétique. On dirait que l’occident se suicide.


                                    • Duralex Duralex 3 décembre 2009 23:39

                                      Mais la France existe vraiment : c’est l’Etat, ceux qu’il désigne comme ses nationaux, ses frontières et ceux qui vivent à l’intérieur.

                                      Tout le reste c’est votre imagination.


                                    • Le Clem 4 décembre 2009 00:49

                                      Mais oui mais oui, il n’existe pas de nation, pas d’histoire, pas de culture, pas de peuple, rien, il existe juste des états, et n’importe quel « Chinois » peut devenir aussi « Francais » que moi a l’instant même si on lui donne le bon papier. Mais attention aux erreurs, un mauvais coup de tampon et on se retrouve Congolais.
                                       
                                      J’ai bien résumé votre folie douce ?


                                    • Le Clem 3 décembre 2009 22:39

                                      « Leçon du jour : Apprendre à mourir pour la patrie »

                                      Et alors ? Je vois d’ici l’auteur allez expliquer a Jean Moulin le jour de son execution :

                                      « Ben alors ! Quand je pense que tout ca c’est dans ta tête, c’est vraiment bête ! Fallait collaborer comme moi j’ai fais, po’ve con ! Aprés tout, j’ai plus de point commun avec un tas d’Allemands qu’avec toi ! Allez, auf Wiedersehen ! »


                                      • moebius 3 décembre 2009 22:49

                                        le nationalisme qui sous tend la nation est une idéologie ou une croyance qui en vaut une autre .« Je » ne crois pas en la nation, « J’ai » une idendité ou plutot des idendités mais trés trés peu d’idendité nationale.
                                        Mes idendités ne sont pas ce que je suis, je ne confond pas idendité et étre. Les idendités si elle sont des valeurs sont des valeurs d’échange . Elles sont faite pour l’échange, c’est leur utilité. Si ça n’est pas le cas elles se rencornissent, deviennent une pauvre petite chose insignifiante qui pue, exactement comme un étron de chien sur un trottoir.
                                         « Mon » point de vue c’est que les français ont un trés trés gros probléme avec leur idendité nationale, pas parce que les arabes menacent de voiler leurs femmes et de les enculer avec des minarets mais parce que leur idendité nationale est une crotte de chien sur un trottoir


                                        • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 4 décembre 2009 02:32

                                          La nation est mi-charnelle mi-artificielle.
                                          En disant que ce n’est qu’une croyance, ou qu’une idéologie, un artifice quoi, vous ne vous attaquez qu’à un aspect seulement de la nation, et manquez votre cible.

                                          Il ne vous viendrait pas à l’idée à propos d’une région, entité purement charnelle (charnelle au sens étendu, c.a.d géographique, culturelle, ethnique, climatique même, voire ’dialectique’), de dire qu’elle n’existe pas. Que vous n’y croyez pas. On ne nie pas la Corse, on ne nie pas la Provence. Il n’est pas question d’y croire ou pas d’y croire.
                                          La nation étant constituée de QUELQUES régions garde elle aussi son emprise, son étreinte avec le réel : elle ne se nie pas comme on nie une pure utopie.
                                          Et le vent de l’histoire n’effacera jamais son échelle propre, intermédiaire et moyenne, sa ’niche’ politique... En fait l’Histoire et son vent pourrait très fortement rappeler toutes ses vertu ! Ses vertus sont celles de faire de la politique justement... avec son état central, mieux que toutes les autres échelles qui ont leurs qualités propres, de la ville au monde (en passant par la région, nation, et l’empire-civilisation...)


                                          Un empire par contre est purement artificiel, et des régions il en a trois-cent-cinquante-douze, il ne sait qu’un faire et d’ailleurs, s’en fout ; les deale pour un oui pour un non. Voire la Bretagne enfouie sous 20 cm de lisier de porc par l’Uuheuh, parce que le deal est bon les machine-outils c’est la Basse-Saxe (où l’on danse au son du marteau-pilon).
                                          Et.. c’est là, contre l’empire que votre déclaration de ’non croyance’ porte ses coups.
                                          Contre l’uuheuh en somme.

                                          Enfin dans la suite de votre diatribe on reconnait la trop prévisible ’pensée’ éructée from la cervelle du mondialiste flashée : « ça pue ».
                                          Les remugles des relents, les relents des remugles, encore et encore, tenant lieu d’activité cérébrale quand il est question de nationalisme.
                                          Bon courage.


                                        • moebius 3 décembre 2009 23:10

                                           et ce débat dont l’objectif était de les rendre fier d’etre français et éventuellement de voter a droite, en bons français contre le parti de l’étranger que représente l’opposition, les renvoit a cette réalité misérable de la crotte.
                                           Le débat au lieu de servir la droite la dessert. La gauche ne remerciera jamais assez monsieur Besson, s’il avait voulu agiter le chiffon rouge du FN et de la division comme le reprochait récemment Sarkosy au PS, ne se serait pas mieux pris.
                                          Merci monsieur Besson. Non ! vous n’étes pas un traitre.
                                          Nous attendons avec impatience le détail de votre derniére trouvaille qui concerne « le supermarché de l’asile politique »( Oui vous avez bien lu..« asile politique »... tout un programme)


                                          • Le chien qui danse 4 décembre 2009 11:26

                                            "La nation étant constituée de QUELQUES régions garde elle aussi son emprise, son étreinte avec le réel : elle ne se nie pas comme on nie une pure utopie.« 

                                             »QUELQUES régions« , combien alors ?
                                            L’alsace, la loraine, pour ne citer que l’histoire récente font partie de la nation la plus forte à un moment donné, un coup par ci un coup par là.
                                            La prétendue stabilité de certaines nations européennes n’est du qu’au fait qu’elles aient atteint les limites de leur prétention à être un absolu, d’ou le dépacement vers une européanisation qui piétine car elle est pensée que soit comme une surnationalisation ou un terrain de jeu pour toute sorte d’ambitieux.
                                            Nous sommes condamnés à l’évolution et au développement, on ne peut se recroqueviller sur une réalité »artificelle« constituée de réalités »charnelles" comme vous dites. Et au nom de quoi d’ailleurs ? C’est de la théorie pure, sans fondements.
                                            La réalité est que nous sommes des personnes singulières dans un monde qui nous est commun. Les différences physiologiques qui ont servis la théories des races s’estomperont avec les siécles à venir de mélanges, seules comptera la singularité de la personne qui ne pourra se révèler que dans la mutualisation de ce bien commun qu’est notre univers. Vous voudriez (pas que vous !!) freiner le mouvement mondial alors qu’il faudrait l’accompagner intelligemment.
                                            Tant que cette réalité, que chaque vie compte ne sera pas totalement intégrée, les mouvements ne s’arrêteront pas, après non plus certainement mais ça c’est une autre histoire.
                                            Votre nation n’est qu’une masse informe malléée par des personalités fortes qui se sont imposées et bien souvent grâce à leur égo surdimensionné et sans vision réelle de construction d’avenir, plutôt des opportunistes appuyés par des affairistes ou vice et versa. Chair à canon, chair à usine, chair à finance maintenant voilà ce à quoi sert et à servi l’idéologie nationaliste. Idéologie qui à été menée à son paroxysme au cours du siècle dernier de trente trois à quarante cinq (en gros) et qui vit son déclin depuis et doit finir par mourrir. La preuve en est au travers de ce pseudo débat que le deuil n’est même pas consommé.


                                            • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 5 décembre 2009 10:52

                                              « La prétendue stabilité de certaines nations européennes n’est du qu’au fait qu’elles aient atteint les limites de leur prétention à être un absolu »

                                              Ca c’est la définition de l’impérialisme, pas du nationalisme.
                                              Vous n’avez rien compris.
                                              Oui je le répète, à une certaine époque (1750-1950 mettons) l’impérialisme siégeait dans les niveaux nationaux occidentaux (en fait ides empires, à y regarder de plus près), mais cela n’est pas la définition du nationalisme, telle que répétée à l’identique depuis un bon siècle, sans succès apparemment à vous lire.


                                            • l'Omnivore Sobriquet l’Omnivore Sobriquet 5 décembre 2009 11:03

                                              « La réalité est que nous sommes des personnes singulières dans un monde qui nous est commun. »

                                              La réalité est que nous vivons dans des villes, dans des régions, bientôt dans de vraies nations, dans des continents-civilisation, et enfin dans le monde. Prétendre que l’évolution a éradiqué ça (les villes ont 6000 ans au bas mot), qu’il n’y a que des bulles privés + un grand Obama miriadifié en 4par3 partout, c’est régresser.

                                              Les guerres actuelles sont menées au nom du mondialisme, les chairs à canon sont actuellement broyés au nom du mondialisme, mais comme beaucoup d’attardés vous êtes resté collés au « nationalisme c’est la guerre », le châpeau, sommet de la bêtise politique vingtième siècle.


                                            • Le chien qui danse 9 décembre 2009 15:10

                                              « mais comme beaucoup d’attardés »

                                              Sobriquet, vas te faire enc.... avec ton FN, je t’ai pas insulté moi, maintenant c’est fait et c’est de ta faute, t’as vu ou t’en est, toi qui as tout compris.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Gavroche


Voir ses articles







Palmarès