Bonjour Tristan Valmour,
Je souscris entièrement à votre point de vue. Être à l’abri du besoin (d’ailleurs le besoin en tant que tel est toujours très variable et tend même à augmenter avec les revenus perçus) n’est en aucune manière une garantie d’être intègre.
Ce qui m’a toujours étonné c’est que l’on glorifie jusqu’à satiété la démocratie alors que formellement nous ne vivons qu’en oligarchie. Où la souveraineté populaire est captée, et même trahie, par un ensemble de représentants qui ignorent le plus souvent l’état réel du pays. J’ai peine à croire qu’en multipliant les mandats l’on soit plus à même d’être plus proche justement des citoyens... Lorsque j’observe que la votation populaire en Suisse provoque un grand effroi chez les élites Françaises (et pas seulement, car il faut dépasser le cadre hexagonal), je me dis qu’il y a franchement un énorme problème car si la démocratie directe est à ce point décriée, c’est qu’elle tendrait à donner une image plus conforme à la réalité que ce qui est fantasmé chez un petit groupe d’individus.
Jack Lang parlait de métier récemment en évoquant son parcours politique, c’est là le summum de l’aberration dans laquelle nous évoluons désormais : la politique est un MANDAT provisoire et certainement pas un métier !
Il y aurait encore pléthore de griefs à coucher par écrit, ce qui est certain c’est que pour ma part l’idéal républicain ne vaut que par quelques hommes qui en certaines périodes savent dépasser les clivages et les tentations pour oeuvrer au profit de tous (et généralement la croissance économique est de mise comme par hasard). Depuis trop longtemps déjà, il y a matière à désespérer...
Cordialement