Pourquoi cet article a été publié d’après vous ?

Parce qu’outre le fait que l’auteur tient bien le fil de sa métaphore de bout en bout (ce qui est remarquable en soi), il perçoit bien la nature profonde du débat.

C’est un débat « génital ». Être un homme ou être un femme pour mener la horde.

Ségolène en « madone » joue cette carte. Sarkozy la joue aussi en « couillu soft ». Le Pen lui est déjà dans ces registres depuis longtemps. Il y excelle.

Bref le débat se génitalise. Tout le reste est une question de préférence. Féminité ou Masculinité ? Hétéro ou Homo ? Bi ou Mono ? Appareil génital intérieur ou appareil génital extérieur ?

« poulain/pouliche » ; « étalon/jument » ; galop/saut/etc.

L’animalité au centre.

Les Grecs définissaient l’homme comme « animal raisonnable ». Les modernes définissent plus précisément l’humain comme Homo sapiens sapiens. Quelle que soit la définition retenue, ancienne ou moderne, dans tous les cas, appliquée au débat présent de la campagne, il n’y a plus que le premier terme de la définition qui subsiste : « animal » ou « mammifère du genre X de l’espèce Y de la variété Z dont l’apparence est telle ou telle, spécialisée sexuellement, etc. »

Voici venir un débat dont nous n’aurons pas à rougir du niveau atteint. Séguela et les siens ont de beaux jours devant eux.

Merci à l’auteur pour sa belle « course ». Le résultat est sans importance. C’est juste une question de goût : le vieux mâle dominant, le jeune mâle dominant, la femelle dominante. Tous chercheront à éliminer les autres candidats.

Pauvre Sarkozy, lui aussi va connaître des primaires organisées pour le couler.

Je me demande quand même quel est l’intérêt d’organiser des élections dont on connaît a priori les résultats ? Sinon de vérifier et valider la dominance d’un individu dans le groupe.

Ecce Homo !