Le passé comme référence....
Les choses changent effectivement, dans les années soixante,les résultats en orthographe, malgré une orientation très dirigée sur la copie, l’écriture et l’orthographe, n’étaient pas si brillants. Aujourd’hui, la création de textes, la production d’ écrits sont des domaines où les résultats sont assez bons ( dernières évaluations de sixième ) et c’est bien là l’essentiel, un essentiel qui n’existait pas ou peu dans les années soixante. Il est plus facile de fabriquer des copistes que des rédacteurs
Pour ceux qui connaissent bien l’enseignement de l’orthographe, je fais référence aux enseignants qui travaillent depuis de nombreuses années dans une classe et ont eu l’occasion de faire évoluer leur pédagogie, il est vrai que chaque année permet de redécouvrir la grande difficulté de l’orthographe de la langue française.
Rien de logique en langue écrite car les quelques exemples cités dans l’article ne sont qu’une petite partie de l’iceberg ! Les élèves de milieu défavorisé dont le langage est parfois très rudimentaire sont confrontés à de rudes épreuves alors que l’exigence familiale a chuté.Je n’évoque pas ici les accords des participés passés des verbes pronominaux mais les légions d’irrégularités, de mots d’origine étrangère, les étrangetés diverses et variées, tout ce qui plait aux retraités qui jouent au scrabble ( tiens, en voilà un ! ) ou à ceux qui ont tout le loisir de passer leur temps à écrire.
Ceci dit, l’orthographe peut être enseignée avec raison et avec efficacité sans oublier l’essentiel : savoir écrire, c’est à dire ne pas privilégier la forme au détriment du fond.