Je dirais plutôt article intéressant.
Je n’ai rien contre la visite d’une boulangerie, le ramassage des olives, des rencontres interclasses de foot ou de rugby, ou la visite d’un musée (pourquoi toujours d’art moderne auquel les enfants sont peu réceptifs ?), mais je peux assurer qu’aucun prof de mes gosses ne leur a parlé de l’accent tonique avant qu’un prof de langue étrangère ne le fasse en 5e, que les CM2 avaient à peine compris la distinction de base entre complément d’objet direct et indirect, et que personne ne leur avait montré que de nombreux mots se décomposent en radicaux et affixes (préfixes ou suffixes), alors que cet exercice peut être un jeu très amusant, rechercher les préfixes communs, les suffixes de métiers (plombIER, professEUR, actEUR, électricIEN, chauffagISTE, etc.).
Au risque de passer pour un ringard, les bases restent les bases, et il faudrait tout faire pour que les élèves entrant en 6e les aient tous acquises.
On met en place des dingueries comme la validation d’anglais pour les instits (PDE), ce qui n’est pas leur métier, on rallonge à bac + 5 sans autre raison que la démagogie, une fausse reconnaissance avec le même salaire, tout ça pour transférer la charge financière aux familles, tandis que le niveau des PDE en français n’est pas celui qu’il était du temps des Ecoles normales... sujet tabou.