bonjour JP
à une époque j’ai lu un ouvrage qui l’intitulé la bible sorti des sables, les chercheurs qui avaient prêté leurs concours se sont évertués à retrouver dans la bible à partir des écritures les faits réels qui avaient pu se produire. c’est ainsi qu’ils ont pu extraire UR des sables retrouver les écuries du roi Salomon, avoir une idée du déluge ou de la mer des roseaux.
il faut avoir à l’esprit que le mot création dans son acception originelle signifie sortir du néant.
seul dieu avait ce pouvoir de faire toute chose à partir du néant. il parait donc normal que toutes les observations que l’homme ne pouvait s’attribuer, de cheminement en cheminement il les a attribués au surnaturel faire à mesure que sa compréhension se précisait, et que demeurait des peurs et des interrogations.
cela ne remet pas en cause le besoin de foi, qui se re formalisera si nécessaire,mais seulement l’initiateur des écritures, donc pas l’histoire de la genèse en elle même et de tout ce qui peut s’en suivre car l’homme ne peut rien créer qu’il n’est vécu. c’est comment il raconte son vécu qui pose un certain nombres de difficultés.
le travail d’épuration des livres apocryphes, sont bien de la main de l’homme, et il est indéniable que les contradictions que nous y trouvons étayent qu’il s’agit d’un travail de rédaction humain. aujourd’hui nous qui savons que la terre est peuplé de virus et bactéries, nous devons bien admettre que le déluge est une métaphore qu’il faut interpréter, car à mon sens Noé à oublié tous ce vivant là pour ne parler que de cela.
mais trouver aujourd’hui dans les écritures de plus de 3000 ans la mémoire d’un événement que se sont transmis les hommes avec tous les risques de bruits parasitaires de la communication pour en faire un événement irréfutable, relève de la conviction Pavlovienne, parce que il offre un mythe structurant.
si l’homme ne peut pas créer (sortir quoi que ce soit du néant) sa crédibilité se fragilise, c’est ce que nous vivons dans les démocraties, pour palier à cela nous avons des constitutions fondatrices.
la foi ne pose pas de problème, l’attachement au doigt qui montre le chemin de dieu en pose un, et si dans des centaines de pages l’on peut expliquer le monde qui nous entoure, vu sa dimension et sa complexité, c’est qu’on en a oublié une bonne partie, mais c’est nous qui le savons aujourd’hui, et cela démontre, quand nous voyons l’attachement de certains au doigt, la puissance de la force de conviction.
cordialement.