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Commentaire de Monolecte

sur Dématérialisation exponentielle


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Monolecte Monolecte 10 décembre 2009 18:45

Le truc, ce n’est pas de dire : c’est bien ou c’est mal, c’est juste de regarder ce qui reste quand la frénésie technologique est passé par là. Et, du coup, de se demander si c’est bien nécessaire, tout ça.
Là, je parle d’un imprimeur, parce que c’est là que je devais aller, mais des boites qui se vident, lentement, comme une bête à moitié crevée se vide de son sang, y en a plein, des métiers qui disparaissent, c’est tout le temps. Et après ? Rien. On ne va pas transformer tous les déclassés de la mutation technologique en nounou pour vieux ou en téléopérateurs. Alors, on fait quoi des gens « en trop » ? C’est bien là, la question. la mutation du travail par la technologie fait qu’il va falloir se poser la question de la place du travail tout court dans notre société.

Mon père nous a fait vivre correctement en travaillant dans le meuble. Il y avait des centaines de boites et des milliers de gens qui bossaient dedans. Maintenant, c’est mort. Zappés. Les pompistes, les ouvreuses et bientôt les caissières : dégagés. Les secrétaires ? Externalisées. Tiens, j’ai un papier sous le bras sur la mort de la menuiserie-ébénisterie. Nettoyés. Se rabattent sur les pompes funèbres... tant qu’on ne peut pas s’empêcher de mourir !
Parlons aussi des métiers importants et toujours d’actualité dont on réduit les effectifs aux forceps, comme les médecins ou les infirmières : on est chaque année plus nombreux et ceux qui partent à la retraite ne sont pas remplacés. On vire, on débauche, on rationalise...

Et après ?


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