L’importance du sentiment religieux du président à travers le prisme scientologue :
Sarko a ouvert les portes de la France à la scientologie, qui compte désormais de nombreux appuis au ministère de l’intérieur, selon la direction de cette église.
Or la scientologie est détestée (phagocytée, diraient certains) par l’église catholique.
Depuis quand les catholiques encouragent la scientologie ?
Ce choix est donc politique et et peu religieux chez l’homme (réputé catholique) et donc stratégique.
Cette église est un avatar des religions judéo-chrétiennes. Le renouveau du sentiment religieux (judéo-chrétien) est là pour capter des suffrages afin d’équilibrer la montée supposée ou réelle de l’Islam, et aussi légitimer la présence dans le paysage français de ces nouveaux directeurs de conscience, qui véhiculent avec eux l’idéologie libérale des usa. Il ne serait peut être pas inintéressant de connaitre les tenants des accords entre sarko et le No 2 de cette église...
Le choix est politique et vise à nous éloigner aussi de l’enseignement critique laïque jusqu’alors en vigueur dans nos écoles (et qui donna 68 honni) et à modifier les comportements et les savoirs..
D’où la supériorité affirmée du religieux sur l’enseignant. Tout ça n’a rien à voir avec la religion. On constate alors, tous les jours un peu plus, une aggravation du déni de l’Histoire ou du fait scientifique, de la part même de politiques, payés pour faire cela. Rendre le terrain propice aux falsifications, donc.
De plus, et la chose est d’importance, il n’a pas été élu pour s’occuper du renouveau religieux des français...ni pour soumettre aux mêmes les théories du Vatican...
Au sujet du ministère de l’immigration et de l’identité national, certains semblent avoir oublié que c’est une suggestion de Patrick Buisson, l’ancien dir de Minute, durant sa campagne de 2007. Tactique choisie afin de faire glisser les thèmes de campagne vers le sécuritaire, genre ou il est plus à l’aise que sur celui de l’économie. On sait aussi que Royal avait suivi..
Selon Michel Serres, sur El Pais, hier : le débat sur l’identité nationale ? Illégal.