@ Zen
Non pas vous ! Seriez-vous adepte du « Cachez ce sein que je ne saurais voir » ? Je n’en crois rien.
Titre racoleur, parce que j’ai mis en vitrine l’objet du délit ? Quel autre titre m’auriez-vous suggéré ?
On en est arrivé à un point où il faut regarder les choses en face. Car cette École qui est en cours de destruction, est habilement attaquée par des cyniques qui retournent contre ceux qui en ont le plus besoin, leur violence imbécile : la privatisation est en vue par la répulsion que doit susciter le service public d’éducation.
Je passe en revue les démissions qui conduisent à cette destruction :
1- la démission de la professeur elle-même, car nul ne peut s’exonérer de ses propres responsabilités,
2- la démission de l’administration,
3- la démission collective de la majorité des professeurs divisés par leur course à la faveur.
La démission des parents fait partie du problème, mais je me suis cantonné au cadre scolaire strict, tout en faisant allusion à l’alliance entre administration et parents (même s’il est arrivé, et j’en témoigne, que cette alliance peut aussi se faire avec un professeur contre l’administration).
En ce qui me concerne, j’ai assisté à ces démissions pendant trente ans, en les combattant avec d’autres. Mais que peuvent ces actions isolées malgré leur succès là où elles ont lieu. Il faut croire qu’on n’était pas nombreux pour en arriver là où on en est.
Il est remarquable de voir que l’on se focalise sur le titre pour ne pas parler des raisons de ces démissions.
- Aucune observation sur les 5 motivations que j’avance pour expliquer la politique de l’administration.
- Aucune observation sur les raisons de la division des professeurs qui, comme dit le témoignage, « attendent d’avoir les points » et, pour y aider, font leur cour !
Voilà comment s’explique la barbarie des propos d’un voyou qui méritaient à ce titre d’être mis en titre. Paul Villach