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Accueil du site > Tribune Libre > « Ouah ! Elle boite ? Elle s’est fait enculer ou quoi ? » (...)

« Ouah ! Elle boite ? Elle s’est fait enculer ou quoi ? » s’écrie en classe un élève au sujet de sa professeur

 On y vient tout doucement. Il y a dix ans, voire cinq ans encore, quand des professeurs isolés, attachés à la qualité du service public d’Éducation, dénonçaient la même démission et la même incurie, personne ne les écoutait. Quand ils prenaient la peine de l’écrire dans des livres, on ne les prenait pas davantage au sérieux (1). Cette fois, après le cinéma - « Entre les murs » et « La journée de la jupe » (voir photo ci-contre) (2) - les médias officiels, si obstinément sourds, il y a dix ans, à la critique mais si prompts à relayer la propagande administrative, se mettent à en parler.

 
La révolte de Danièle Sallenave
 
Même le Monde l’a fait récemment à propos de l’affaire du lycée Lurçat du 13ème arrondissement parisien où des élèves ont envoyé leur professeur d’anglais « (se) faire enc… ». Cette fois, c’est Danièle Sallenave dans sa chronique sur France Culture, mercredi 9 décembre, qui s’y met en lisant le témoignage qu’une professeur remplaçante a réussi à faire publier par Le Monde du 3 décembre dernier, ce qui n’est pas un mince exploit ! On lira en note une retranscription de sa chronique (4).
 
Pour qui suit depuis quinze ans la lente et méthodique destruction de l’École, rien de neuf ! Pour qui s’est bouché les yeux et les oreilles, c’est évidemment l’effarement ! Danièle Sallenave dit sa révolte. On la partage. Elle juge le témoignage qu’elle vient de lire, « terriblement grave  ». On le trouve ainsi également. « Pourquoi, proteste-t-elle, on n’est pas tous dans la rue pour réclamer que ça change, que ça cesse ? » On est prêt à y descendre avec elle. Elle en appelle au Premier Ministre. Pourquoi pas ?
 
« Qu’est-ce qui s’est passé, demande-t-elle, pour que de malheureux enfants en viennent à faire subir de pareilles violences à de malheureux professeurs ?  » C’est là où on ne la suit plus. Car elle l’a devant elle, la réponse à sa question ! Elle est dans ce journal que cette professeur a tenu de sa semaine de remplacement. Comment ne lui saute-t-elle pas aux yeux ? C’est là qu’on voit que, parmi les médias placés en série entre soi et la réalité, outre les mots, les images ou les silences, le cadre de référence de chacun est un filtre ou un écran qui peut rendre aveugle.
 
La démission d’une professeur
 
La malheureuse professeur fait étalage, en effet, de sa propre impéritie et ne s’en rend même pas compte. Tout est dit dans le cérémonial d’entrée en classe qu’elle tolère : elle n’apprend pas aux élèves à passer de la cour de récréation au sanctuaire de la salle de travail. De même qu’on pénètre dans une église en silence, de même doit-on entrer en classe dans le recueillement en laissant derrière soi le bruit et l’agitation où l’on a pu s’ébattre le temps d’une récréation. La pauvre professeur assiste d’abord passivement à une foire d’empoigne dont elle est responsable : elle est proprement absente quand, dès leur premier pas dans la classe, les élèves devraient sentir son omniprésence pour les inciter à se préparer au travail intellectuel qui les attend. Elle l’avoue elle-même : « (ils) continuent à parler comme si je n’existais pas.  » Et de fait, le drame est qu’elle n’existe pas !
Quand elle prétend prouver le contraire, c’est de la pire façon : elle pousse « une gueulante  » comme elle dit. Mais c’est en vain. L’autorité ne se mesure pas en décibels. Elle a laissé les élèves devenir les maîtres des lieux et les saccager. Dépouillée de l’apparence de son autorité que la salle de classe respectée devrait être, les élèves s’en donnent à cœur joie : ils la narguent et l’injurient : « Elle va chialer  ! » s’amuse une élève devant son air déconfit. L’hallali est proche. Faut-il s’étonner que viennent à la file les moqueries devant sa légère claudication, les menaces et l’injure ordurière ? « Ouah ! Elle boite ? lance un des monstres que ces élèves sont devenus. Elle s’est fait enculer ou quoi ?  » Ce délinquant est en quatrième et il a 13 ans !
 
La démission de l’administration
 
 « Qu’est-ce qui s’est passé, s’interroge, angoissée, Danièle Sallenave, pour que de malheureux enfants en viennent à faire subir de pareilles violences à de malheureux professeurs ?  » Il s’est passé tout simplement, Madame Sallenave, qu’une professeur ne sait pas ce qu’est être professeur. Mais à sa décharge, l’administration de son collège l’y a aidée dans cette démission par sa propre démission.
 
Toute transgression de la règle doit être suivie d’une sanction sous peine que la règle cesse d’exister. Or, dans le cas d’espèce, la professeur se voit interdire expressément l’application de la circulaire du 11 juillet 2000 qui régit l’exclusion ponctuelle de la classe. Et pourtant quelle est la seule sanction qui vaille quand les règles de la classe ne sont pas respectées sinon l’exclusion ponctuelle de la classe ? Ici, c’est le professeur qui s’exclut elle-même, elle s’enfuit : « Je file directement dans le bureau de la principal  », avoue-t-elle piteusement.
 
 L’excuse avancée de cette violation de la réglementation est un « Bureau de vie scolaire » débordé. Or, ce n’est pas le problème du professeur. Le seul qu’il ait à résoudre, c’est d’assurer à ses élèves dans sa classe la plus haute qualité d’enseignement dont il est capable en commençant par les meilleures conditions de sa transmission qui la rendent possible : les élèves qui parlent sans y être autorisés, qui « se roulent une pelle » ou » se tripotent », n’ont pas leur place en classe. C’est au Bureau de vie scolaire, chargé de la discipline du collège, de les prendre en charge jusqu’à ce qu’ils demandent leur retour en classe après excuses et engagement à respecter les règles de la classe, comme le conseille le B.O. du 4 novembre 1999.
 
Or, le fonctionnement du « Bureau de vie scolaire » relève en dernier ressort du chef d’établissement, responsable de l’ordre et du bon déroulement des cours. Selon le témoignage, « le Bureau de vie scolaire » est hors d’état de remplir sa fonction. Pourquoi ? Le témoignage ne le précise pas, mais on en imagine aisément les causes : on les a observées si souvent !
 
- Ce peut être la complaisance du chef d’établissement « au grand cœur » envers les délinquants abusivement qualifiés par euphémisme, d’« élèves en difficulté », soit pour entretenir en douce le désordre dans le service public qui doit préparer les esprits à la privatisation, soit pour nuire à des professeurs indociles, soit par peur des parents, soit pour les trois raisons à la fois.
 
- Ce peut être aussi le refus du chef d’établissement de tenir des conseils de disciplines, soit pour ne pas se signaler négativement auprès du rectorat et éviter de nuire à sa carrière, soit pour ne pas recevoir une petite frappe inconnue en échange de l’éviction d’un délinquant connu, puisque les voyous circulent d’un établissement à l’autre, obligation scolaire jusqu’à 16 ans oblige, soit les deux raisons à la fois.
 
 Le désastre absolu vient du cumul de ces cinq motivations. Mais une seule suffit souvent.
 
La démission collective des professeurs
 
De leur côté, les professeurs collectivement ne sortent pas indemnes de ce désastre. Cette démission calculée de l’administration serait impossible s’ils s’entendaient pour appliquer les règles. Le chef d’établissement serait obligé de suivre. Or qu’apprend le témoignage de cette professeur ? Que ses collègues s’en foutent : « Il y a pire ailleurs ! lui rétorquent-ils quand elle se plaint. Ici, les profs tiennent le coup en attendant d’avoir des points (sous entendu : pour avoir la mutation voulue) »
 
 Pourquoi cette démission ? Pour de nombreuses raisons, dont la première est leurs divisions faites de rivalités savamment attisées dans la course aux faveurs dispensées par l’administration : l’attribution des meilleures classes, du poste de professeur principal pour la prime afférente, d’heures supplémentaires pour améliorer un salaire médiocre, d’un emploi du temps sur mesure, dans l’attente d’une promotion au grand choix et plus tard à la Hors-classe pour gagner bien davantage et, selon le cas, de la mutation de ses rêves, comme les professeurs l’avouent ici. La courtisanerie est donc de rigueur, les syndicats donnent l’exemple. Et, comme il n’y a pas de faveurs pour tous, il faut bien devant le chef que les courtisans se fassent valoir en piétinant leurs rivaux à toute occasion, entre quatre yeux ou en conseil d’administration.
 
Voilà, Madame Sallenave, pourquoi cet élève de 13 ans n’est pas muet ! Telle est la jolie organisation qui lui permet en pleine classe de lancer délicatement à sa professeur qui boîte légèrement : « Ouah ! Elle boite ? Elle s’est fait enculer ou quoi ? » À la réflexion, descendre dans la rue ? Pour quoi faire ? C’est aux professeurs de décider d’être des professeurs et non des larbins ! « Soyez résolus de ne servir plus, disait déjà Étienne de la Boétie il y a quatre siècle et demi, et vous voilà libres  » (3). L’ennui, c’est que la servitude présente tant d’attraits. Paul Villach
 
(1) Paul Villach, « Les infortunes du Savoir sous la cravache du Pouvoir  », Éditions Lacour, Nîmes, 2003.
 (2) Paul Villach,
- « « Entre les murs » : une opération politique réfléchie pour un exorcisme national ?  », AgoraVox, 29 septembre 2008.
- « Le film « Entre les murs » croule sous les honneurs officiels. Pourquoi ?  », AgoraVox, 30 janvier 2009.
- « « L’année de la jupe » avec Isabelle Adjani, ou la tentation vénéneuse de répondre par la violence au désordre de l’École  », AgoraVox, 17 mars 2009.
(3) Étienne de la Boétie, « Discours de la servitude volontaire  », 1549.
(4)  Chronique de Danièle Sallenave « Une scène de la vie au collège », France Culture
 
mercredi 9 décembre 2009.
 
« Je vais en partie laisser la parole à quelqu’un, une jeune professeur de français. Elle a 29 ans. Elle s’appelle Véronique Potte (?). Elle est remplaçante dans des collèges pour la 5ème année. Le Monde du 3 décembre a publié son témoignage. En voici des extraits pour tout ceux à qui ce mince article aurait pu échapper.
« Après la Toussaint, me voici dans le Val-d’Oise. Lundi, mes élèves de 4ème rentrent au compte-gouttes. Certains arrivent par grappes en se catapultant contre la porte d’entrée de la salle de classe qui s’ouvre sous le choc.
 
Ils jettent leur sac, changent deux ou trois fois de place, continuent à parler comme si je n’existais pas, ne daignent pas sortir feuille ou stylo.
 
Un élève cherche à rouler une pelle (embrasser serait un terme inapproprié) à sa copine du moment, fait semblant d’être étonné que je lui demande des comptes. Un autre petit couple se tripote assidûment sous la table. Une gueulante de ma part. Les élèves s’assoient mais n’arrêtent pas de s’interpeller. Une élève remarque mon désarroi et sourit à pleines dents : « Elle va chialer ! » Comme je rétorque vertement, ce n’est pas encore la curée. En sortant, je dois avoir l’ air hagard car un élève de 5ème me dit : « Oh ! ne vous inquiétez pas Madame ! Ils sont comme ça avec tout le monde ! » Un autre a vu que je boitais et me demande avec bienveillance ce que j’ai, c’est ce qui manque me faire pleurer.
Mardi, deuxième cours avec eux à l’avenant. Comme je me plains en salle des profs, on me dit : « Il y a pire ailleurs ! Ici, les profs tiennent le coup en attendant d’avoir des points. »
 
Jeudi et vendredi, je prends le carnet : « Oh ! Madame, vous êtes sûre que vous voulez me mettre un mot ? » Menace à peine voilée qui sera réitérée le lendemain. Une exclusion de cours est impossible. L’équipe de Vie scolaire est débordée. On me l’a expressément interdit. »
 
Je continue toujours le témoignage de Véronique Potte.
 
« Week-end infernal. Leurs tentatives d’intimidation commencent à fonctionner. Je pense à eux tout le temps. J’essaie d’imaginer des stratagèmes. Je refais le cours toujours en plus simple pour éviter d’avoir à écrire au tableau, car tourner le dos est souvent source d’agitation, de jets d’objets.
 
Le lundi, comme j’attends le silence depuis 20 minutes, mon cours leur manque, ils sont gênés : « Oh ! Madame, ça se fait pas ! Continuez à parler ! Écoutez pas nos conversations ! » Alors je m’avance dans l’allée pour chercher à capter leur attention. Un élève s’aperçoit que je boîte légèrement »
 
Alors là mon cher Marc, je vais citer textuellement l’élève. J’ouvre les guillemets :
« Ouah ! Elle boite ? Elle s’est fait enculer ou quoi ? » C’est un enfant de 13 ans qui parle. »
 
Je termine le témoignage. « Je file directement dans le bureau de la principal. Je ne sais pas jusqu’où ils sont capables d’aller. J’arrête. Oh bon ! Ce n’est pas partout comme ça ! me dit-on. Encore heureux ! »
 
Je suis peut-être un peu solennelle, Marc (*), ce matin, mais je trouve ça terriblement grave. Pourquoi on n’est pas tous dans la rue pour réclamer que ça change, que ça cesse ? Qu’est-ce qui s’est passé pour que de malheureux enfants en viennent à faire subir de pareilles violences à de malheureux professeurs ? Je ne sais pas, le Premier Ministre dit qu’une part de notre identité nationale, c’est notre école. Eh bien ! Monsieur le Premier Ministre, si je peux me permettre, c’est vraiment mal parti. »
(*) Marc Voinchet, animateur des Matins de France Culture.
 
 

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350 réactions à cet article    


  • french_car 10 décembre 2009 11:52

    Il y a effectivement énormément de professeurs qui ne sont pas faits pour le métier. Ceux qui ne savent pas se faire respecter ne rendent pas service à leurs collègues.
    Et quand un président de la république dit « casse toi pov’con » il ne faut pas non plus s’étonner de ce que les ados usent du même language.


    • Shaytan666 Shaytan666 10 décembre 2009 12:02

      Oui mais bien sûr c’est de la faute au Président de la République, si beaucoup d’écoles sont devenues de véritables coupe gorge, comme si cela n’existait pas avant mai 2007.
      En Belgique nous n’avons pas de Président qui a dit « cass toi pôv con » le Roi et bien il dit jamais rien, pourtant nous avons exactement le même phénomène de violence qu’en France.
      Les premiers responsables sont les directions d’écoles et les parents, il ne faut pas aller chercher plus loin et pas faire comme Mr Villach accusé un pauvre professeur perdu au milieu de toute cette « cailléra ».


    • resistance 10 décembre 2009 13:21

      A Shaytan666 : Je suis assez d’accord avec vous. Je n’ai aucune sympathie pour N. Sarkozy, mais je crois que le phénomène remonte à beaucoup plus loin que lui. La faute n’en incombe pas aux professeurs, parce que ceux-ci (et leurs élèves, mais ils ne le savent pas) sont les premières victimes du désastre. La faute en est à une conception terriblement démagogique et fausse : l’élève étant naturellement bon, et intelligent, et travailleur, s’il ne réussit pas, ce ne peut être que parce que les professeurs sont mauvais. A partir de là, on culpabilise les professeurs qui ne réussissent pas comme ils le souhaiteraient (c’est bien ce que fait French_car), au lieu de leur donner confiance en eux et de soutenir leur autorité. Certains professeurs ont tiré leur épingle du jeu tout seuls, en faisant croire que eux savaient enseigner, les autres pas, et en essayant d’accaparer le plus de privilèges possibles. Or le véritable bien des élèves nécessite une solidarité sans failles entre tous les éducateurs.


    • resistance 10 décembre 2009 13:28

      A Shaytan666 : Je suis assez d’accord avec vous. Je n’ai aucune sympathie pour N. Sarkozy, mais je crois que le phénomène remonte à beaucoup plus loin que lui. La faute n’en incombe pas aux professeurs, parce que ceux-ci (et leurs élèves, mais ils ne le savent pas) sont les premières victimes du désastre. La faute en est à une conception terriblement démagogique et fausse : l’élève étant naturellement bon, et intelligent, et travailleur, s’il ne réussit pas, ce ne peut être que parce que les professeurs sont mauvais. A partir de là, on culpabilise les professeurs qui ne réussissent pas comme ils le souhaiteraient (c’est bien ce que fait French_car), au lieu de leur donner confiance en eux et de soutenir leur autorité. Certains professeurs ont tiré leur épingle du jeu tout seuls, en faisant croire que eux savaient enseigner, les autres pas, et en essayant d’accaparer le plus de privilèges possibles. Or le véritable bien des élèves nécessite une solidarité sans failles entre tous les éducateurs.


    • Traroth Traroth 10 décembre 2009 14:10

      Parce que Sarkozy n’avait aucune responsabilité politique avant 2007, c’est bien connu !

      Ce n’est pas, par exemple, comme s’il avait fait partie d’un gouvernement qui a divisé par 4 le nombre de surveillants dans les écoles, tout en clamant partout la nécessité de rétablir la sécurité...


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 10 décembre 2009 14:52

      On vient de dire que les enfants étaient GENTILS et les profs MECHANTS en plus vous regrettez les KAPOS !

      Et pourquoi pas plus de police dans la rue alors ?


    • Cbx Cbx 10 décembre 2009 15:04

      Tout à fait d’accord avec vous Shaytan. Je suis assez déçus par votre position Mr Villach. Vous, qui habituellement dénoncez les méfaits de l’administration dans l’éducation nationale, employez un de ses arguments favoris : si les salles de cours ressemblent maintenant à une jungle c’est que les profs ne savent pas tenir les élèves. Les profs doivent ils maintenant recevoir une formation de CRS avant de pouvoir enseigner ?

      C’est tellement plus facile d’accuser un prof d’être incompétent, que d’accuser les 20 élèves qu’il a en face de lui d’être des sauvages, ou d’accuser leurs 40 parents de ne pas avoir su les éduquer... J’ai de plus en plus l’impression qu’éduquer un enfant, pour beaucoup de parents, se résume à le mettre devant la télé en attendant qu’il ait l’age d’aller à l’école. Et qu’est-ce qui se passe s’il s’avère que le gamin se comporte comme un animal et échoue lamentablement : on accuse les profs. C’est pour ça que ça m’exaspère de vous voir reprendre cet argument vous qui avez vous même enseigné.

      Quand au coté politique, j’irais plutôt chercher du coté de Mitterand si j’étais vous. La casse de l’éducation a commencé avec la loi Haby sous Giscard, qui instaurait le collège unique pour des raisons économiques. Cette loi a surement causé le dégout de beaucoup d’élèves qui ne se destinaient pas à des études longues. Mais c’est à mon avis les années Mitterand qui ont fait le plus de mal, avec la doctrine de « l’enfant roi qui doit être placé au centre du système éducatif ». Tout a été fait pour encourager le clientélisme des parents et monter la population contre les profs. Ajoutez à cela la chasse aux profs pédophiles, orchestrée par Ségolène Royale quand elle était ministre, et vous obtenez le joyeux bordel actuel.
      Quand à la droite, elle se contente juste de continuer dans cette direction, trop contente de pouvoir faire renaitre de ses cendres l’enseignement privé catholique. La plupart des mesures annoncées sont juste des effets d’annonce (les portiques à l’entrée des lycées et autres farces) et on continue de sabrer les budgets.

      Pour ma part je suis assez pessimiste. Aucun politique ne prendra le risque de dire aux parents qu’ils ont mal éduqués leurs gosses, et 30 ans de culte de l’enfant roi ne s’effaceront pas de sitôt... Les profs resteront donc des boucs émissaires commodes, pour les parent comme pour les politiques. Et comme disait un ami prof de math, excédé, face à des parents d’élèves : « vous vous êtes mis à deux pour faire un connard et moi je devrais rectifier ça tout seul ?! »


    • Krusty Krusty 10 décembre 2009 15:17

      Ben voyons, et a quoi servent les hommes politiques alors ???

      A bouffer au Fouquet’s ou à se pavaner en yacht ???

      Le définition même de la politique (du grec Politiké) est d’organiser, de structurer la vie sociale, la vie de la cité...C’est donc principalement de leur responsabilité...

      Qui plus est, la droite qui nous gouverne depuis une dizaine d’années n’a toujours pas compris que quand quelque chose ne marche pas, taper plus fort ne sert à rien...On a jamais vu des gamins prendre des gnons et s’assagir...

      Ils ne font finalement que reproduire ce qu’ils ont devant les yeux à longueur de journée : Violence, mensonge, corruption, bétise, bling-bling et autres conneries...

      C’est d’ailleurs assez paradoxale de voir cette vieille droite populiste et libérale promouvoir à longueur de temps les vertus du combat, de la rivalité, du « cestmoikelaplusgrosse » et s’etonner que les enfants ne soient finalement plus des agneaux avec des pensées d’ange...

      Alors, oui c’est bien en premier lieu la faute à ces politiques qui trainent au pouvoir depuis trop longtemps. Il faudra d’ailleurs que chaque citoyen s’en rappele le moment venu...


    • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 17:08

      @ Cbx

      Oui, il y a de multiples causes à ce désastre et je n’ai pas omis la démission de l’administration, que je sache.
      Il reste que la démission des professeurs, je l’ai vue pendant trente ans ! Il faut bien qu’un jour ça finisse par se savoir. Paul Villach


    • Traroth Traroth 10 décembre 2009 18:56

      « On vient de dire que les enfants étaient GENTILS et les profs MECHANTS » : C’est qui, « on » ? J’ai lu ça nulle part, personnellement. On est un con...

      Et si au lieu de recourir bêtement à l’humour vaseux, vous répondiez à l’évidente contradiction qu’il y a à prôner une politique sécuritaire tout en diminuant drastiquement le nombre de surveillants dans les écoles ?

      Vous ne pouvez pas, évidemment. Et c’est bien pour ça que vous répondez par une vanne débile !


    • resistance 10 décembre 2009 22:30

      Vous accuseriez Mitterand, Cbx ? Honnêtement, je crois qu’il n’est pas le premier coupable. N’oubliez pas que c’est à la suite des « événements » de mai et juin 68 que le pouvoir politique a voulu neutraliser, en quelque sorte, l’influence des professeurs en faisant largement entrer les parents dans l’école. N’oubliez pas non plus que les professeurs étaient considérés comme étant traditionnellement des électeurs de gauche, donc des gens qu’il fallait absolument neutraliser. Tout le mal vient sans doute de là...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 décembre 2009 04:06

      Sarkozy, sarkozy.... Si on se plaignait un peu de de ce qu’on est et de ce qu’on fait ? De ce qu’on ne fait pas surtout ? Le  « politically correct »  importé des USA fait que RIEN d’important ne peut être dit ! 


      J’ai un article en modération qui est bloqué : « Pas plus de Musulmans en France ! » On aime mieux parler des minarets en Suisse... Alors parler de l’école, Oh la l là ! 


    • ARMINIUS ARMINIUS 11 décembre 2009 08:24

      C’est peu-être aussi parce qu’on ne leur apprend pas à gérer une crise et à retourner l’impact de l’agression vers l’agresseur lui même : par exemple, sur un ton badin : "on ne dit pas enculer mais sodomiser, c’est d’ailleurs une pratique courante, souvent douloureuse et très humiliante pour la victime, dans les prisons de notre belle république, alors si vous voulez échapper à ce risque, vous avez intérêt à connaître vos droits ( et vos devoirs) et à apprendre à vous défendre : c’est pour cela que vous êtes ici, non ? alors assez de temps perdu et au travail...Il y a certainement matière à développer cette méthode ...encore du boulot pour les audits et autres intervenants !


    • Paul Villach Paul Villach 11 décembre 2009 12:28

      @ Arminius

      Je voudrais vous y voir avec des gus dont la pensée se limite à des onomatopées !

      D’autre part, quand il y a agression - et une injure de cette nature est une agression caractérisée - il n’ y a pas de discussion possible. C’est la rupture relationnelle et a fortiori pédagogique.

      Le raccommodement ne peut intervenir qu’au prix d’une procédure de réparation. C’est la logique du Code civil, article 1382, 83, 84, 85 : ici excuses et engagement à respecter les règles de la classe. Paul Villach

      Même à l’École, on l’a oublié, les relations entre les personnes sont régies par le Code Civil, voir Pénal. Paul Villach


    • Shaytan666 Shaytan666 11 décembre 2009 18:14

      Parce que Sarkozy n’avait aucune responsabilité politique avant 2007, c’est bien connu !

      Bien sûr que Sarkozy a eu des responsabilités politiques avant d’ête Président, mais l’auteur du commentaire disait clairement que cela était de sa faute, à Sarko bien sûr ! Il n’y a pas si longtemps une certaine Ségolène n’a t’elle pas aussi été ministre de l’éducation nationale, qu’à t’elle fait pour éviter ces écoles poubelles ?
      En Belgique francophone, donc BXL plus la Wallonie ils avaient trouvé la solution, la mixité sociale qu’ils ont appelés ce bazar, un vrais boxon, trois circulaires plus tard on est encore nulle part.


    • ARMINIUS ARMINIUS 13 décembre 2009 08:43

      Le temps que toutes les procédures se mettent en route, que les condamnations soient prononcées et que l’effet de repentance attendu (si il y a ! ) serve d’exemple, votre prof sera depuis longtemps à la retraite Sans compter les encadrements et les prisons « spéciales jeunes » qui devront être multipliés...à quel prix !
      Donc, en priorité éviter d’envoyer au casse-pipe des jeunes enseignants sans expérience.
      Prévoir une formation spéciale « comment réagir en cas de crise » pour les autres.
      Introduire une solution d’urgence( solidarité profs-encadrement) pour gérer les crises aiguës. Mais surtout et à plus long terme prendre le mal à la base : repenser ces banlieues désespérantes pour reconstruire des espaces de vie ou chacun puisse retrouver sa place ( et un boulot !). Il y a des solutions...


    • saba 13 décembre 2009 19:13

      A Résistance :

      La solidarité entre tous les acteurs de l’équipe éducative est évidemment indispensable , mais ce doit être une solidarité pour et non une solidarité contre .
      Je m’explique : Se tenir les coudes entre enseignants face aux élèves et aux parents me semble être une attitude défensive qui ne changera guère les choses . Une solidarité positive suppose un travail en commun , pour faire avancer des projets qui impliquent les élèves et parfois les parents aussi . Je crois que les établissemnts de banlieue qui marchent ( il y en a ), procèdent ainsi . Cela ne va pas sans heurts évidemment mais les manquements à la discipline se règlent collectivement et ce n’est plus le prof tout seul face à sa classe .
      Je pense d’ailleurs ( je vais sans doute faire hurler les enseignants , comme mes collègues hurlaient lorsque je disais cela en salle des profs) qu’il faudrait revoir l’ emploi du temps des profs : ils doivent 18h de cours + les préparations et les corrections de copie . J’aurais préféré quand j’enseignais que tout se fasse au lycée , avec un horaire semblable à celui des autres travailleurs. Cela permet d’avoir des heures de concertation alors qu’avec le système actuel c’est pratiquement impossible . Cela suppose évidemment des locaux un peu plus chaleureux avec des salles prévues pour que les enseignants puissent y travailler .


    • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 12:05

      @ Renève

      Honte à vous, démagogue Rénève, pour refuser de voir la réalité en face !!! Paul Villach


    • jps jps 10 décembre 2009 12:23

      N’y avait-il pas possibilité d’intitulé de manière plus appropriée cet article ?
      C’est désolant et révélateur.
      Indéniablement, ma perception rejoint celle de Philippe Renève.


    • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 12:32

      @ Cher Chanteclerc,

      je ne connais pas Renève, mais cette réaction est celle-même que j’ai rencontrée pendant 30 ans dans l’Éducation nationale et qui est celle de tant d’autres qui lui ressemblent : elles nous ont conduit au désastre.
      Mais pour lui et ceux qui lui ressemblent, la politique de l’autruche est ce qui leur reste pour ne pas se faire honte en se regardant dans la glace. Paul Villach


    • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 12:35

      @ Jps

      Je vous renvoie à un artiste en la matière, il s’appelle Tartuffe de notre grand Molière :
      « Cachez ce sein que je ne saurais voir ! »
      Votre réaction est identique ! Paul Villach


    • jps jps 10 décembre 2009 12:48

      erratum : lire « d’intituler »


    • LeGus LeGus 10 décembre 2009 12:51

      @Ph.Renève,

      Vous vous êtes mal exprimé, il fallait dire : votre titre est un « leurre d’appel sexuel »...mouarf

      Bien à vous.


    • barrere 10 décembre 2009 13:12

      oh ! les chonchons ! prout ! prout !

      c’est vrai quoi l’auteur ! c’est pas classe ! merde !


      dites l’auteur, pouvez pas leur préter votre classe..... juste une heure.....une heure seulement.............


    • Traroth Traroth 10 décembre 2009 14:15

      On peut trouver le titre racoleur, ou simplement cru (dans le sens où il contribue à montrer la réalité telle qu’elle est), personnellement ça m’en touche une sans faire bouger l’autre (comme disait finement un président de la République qui a drastiquement diminué l’encadrement dans les écoles, sans que son ministre de l’intérieur n’y trouve à redire).
      Je propose de laisser Renève s’exciter dans son coin et qu’on en revienne à l’essentiel : le fond de l’article !


    • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 15:59

      @ Le Gus

      Difficile de s’aventurer en terrain inconnu, hein ?

      1- Est-ce un leurre d’appel sexuel ? Sans doute est-il question de sexe ! Mais est-ce pour autant un leurre d’appel sexuel ? Vous êtes attiré à la lecture de ce titre par un quelconque indice sexuel comme avec les leurres que j’ai analysés autour de la bière, du cigare, etc. ?
      Nous sommes en présence d’une injure à caractère sexuel et vous appelez ça un leurre d’appel sexuel ? Il faut consulter d’urgence !

      2- À qui s’adresse cette injure d’élève ? À sa professeur en pleine classe. Vous admettrez qu’on change de leurre, car on change de situation.
      Tout groupe social inculque des réflexes socioculturels conditionnés. À quelle catégorie appartient le réflexe que stimule cette injure à caractère sexuel adressée à une professeur par un élève ?
      - On est dans le domaine de la relation à l’autorité strictement codifié par le groupe social, où un élève bafoue celle qui la représente, parce qu’il se sait intouchable.
      - Alors quel réflexe déclenche en vous, si vous êtes normalement constitué, cette conduite ? Un réflexe de condamnation qui peut se manifester à des degrés divers, du plus calme au plus violent, selon l’agression ressentie et le tempérament de chacun.

      3- Si leurre il y a... car ici, il n’y a pas leurre, puisque c’est la transcription du témoignage de la jeune professeur faite par Danièle Sallenave et que j’ai recopiée. Mais cette violation de la règle de respect de l’autorité qui n’est pas malveillante, n’en stimule pas moins ce réflexe.

      Je comprends donc que ce titre dérange ! Mais qu’y puis-je ? Je l’ai inventé  ?Paul Villach


    • kako 10 décembre 2009 17:55

      Vous vous insurgez contre le titre que vous qualifiez de racoleur, soit il l’est surement ; mais vous ignorez benoitement la violence du propos !!!
      Est-il admissible que de tels propos soient prononcés dans une salle de classe, à l’encontre d’une professeur ?? Je constate avec plaisir que vous êtes choqué, mais pas par la violence que ces paroles révèlent, mais parce que Paul Villach a osé le mettre en titre ... C’est à force de faire l’autruche que nous en sommes là !!! La démission des adultes, leur lacheté, leur couardise, a favorisé l’émergence d’une société où la violence se mêle au vulgaire et faire semblant de ne pas voir ou de ne pas entendre ne peux que favoriser cette lente mais inexorable déliquessence.


    • Georges Yang 10 décembre 2009 20:38

      Reneve se croit directeur de conscience dans un pensionat de jeunes filles
      On de pas se marrer souvent chez lui


    • LeGus LeGus 10 décembre 2009 21:29

      @P.Villach,

      Oulala, ne montez pas sur vos grands chevaux svp, m’a petite remarque un peu potache je l’avoue, visait autant Ph. Renève que votre choix « audacieux » de titre.

      Je vous prierai de ne pas pratiquer de psychanalyse sauvage sur ma personne à partir d’un bout de phrase, d’une part je m’en fout comme de mon premier biberon, et d’autres part vous éviterez de passer pour un simili-freud de supermarché. Merci.

      Bien à vous


    • DESPERADO 11 décembre 2009 00:47

      @Villach
      Heureusement que vous n’enseignez plus.


    • jim34 11 décembre 2009 00:52

      desperado,

      heureusement que vous n’écrivez pas d’articles  smiley


    • Paul Villach Paul Villach 11 décembre 2009 12:15

      @ desesperado

      Il serait heureux que vous cessiez de faire le troll ! PV


    • Lawsonite 16 décembre 2009 11:51

      Cette personne n’est pas choqué par les insultes d’un gamin mais par le fait que ce soit dénoncé. Il est évident qu’il se situe dans la moyenne des parents qui ont des aigles comme enfants. Quand j’ai fait mon premier cours on m’avait dit qu’il fallait immédiatement se faire respecter. Comme il y a eut de la part des élèves des tentatives pour me jauger je leur aie demandé de sortir une feuille de papier et de répondre à une interrogation pour juger de leur savoir. Après tout s’est bien passé. L’auteur de l’article a raison il faut exiger le respect sinon ... cet âge est sans pitié.


    • khayyam 1er khayyam 1er 30 décembre 2009 03:50

      moi je pense a tous ceux qui vont etre decus de l’article apres exitation au vue du titre. 


    • zelectron zelectron 10 décembre 2009 11:56

      Tout mettre sur le dos des professeurs ?oui pour certains mais seulement une infime minorité.
      Plutôt mettre ça sur le dos de parents voyous, démissionnaires, d’une pauvreté extrème, analphabètes ou occupés à d’autres tâches : il y en a des raisons (si l’on peut dire) à ces petites ordureries du quotidien !
      Mais Paul, vous savez tout ça...


      • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 12:09

        @ Zélectron

        Cessons l’hypocrisie. C’est la faute de la majorité des professeurs ! Ils s’entendraient pour faire respecter les règles, rien que les règles, personne ne pourrait les en empêcher.
        Au lieu de cela, voyez ce que je décris dans cet article. La démission décisive est là ! Paul Villach


      • Shaytan666 Shaytan666 10 décembre 2009 12:19

        Mais M Villach, la démission ne vient pas uniquement des professeurs, elle vient bien plus de la direction, pour certaines écoles l’élève n’est qu’une pompe à subsides.
        Ne parlons même pas des parents qui eux menacent quand ils ne passent pas à l’action de casser la g***** au prof qui a eu l’outrecuidance de sanctionner leur petit ange si parfait.
        Faudrait être fou de risquer sa vie pour à peine 1 500€/mois


      • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 12:44

        @ Chanteclerc

         "d’après vous c’est la faute à la majorité des professeurs , et non des directives et penseurs de la hiérarchie qui ont arraché morceaux par morceaux leur autorité et les moyens de l’affirmer ?"

        Bien sûr que le désastre, comme on dit, est multifactoriel.

        Mais, au bout du compte, si ceux, comme cette professeur qui a eu la bonne idée de livrer son journal ici et se révèle dans sa tragique impéritie, savaient être des professeurs dont la seule légitimité qui vaille ne peut se tirer que du savoir, ils appliqueraient les règles, rien que les règles, ils s’entendraient pour le faire. Rien ne leur résisterait.
        J’en parle d’autant plus tranquillement que je l’ai pratiqué et ai constamment fait reculer ceux qui violaient les règles ! Mais il fallait savoir être intransigeant !
         Et quand on était plusieurs, c’était encore plus facile ! Paul Villach

         



      • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 16:14

        @ Cher Chanteclerc

        J’entends bien ! Il est vrai que quand on veut faire respecter les règles, on se retrouve bien seul dans cette jungle qu’est devenue l’Education nationale.

        Les administrateurs, du principal à l’administration centrale en passant par l’inspecteur d’académie et le recteur sont les premiers à se conduire comme des voyous ! L’exemple vient d’en haut ! Si tu veux des preuves, j’en ai à la pelle, mes bouquins en sont pleins, et souvent marqués du sceau de l’autorité de la chose jugée, quand la justice n’était pas tout à fait encore aux ordres.

        Il reste que je garde en mémoire de savoureux moments où ces voyous ont dû ravaler leur morgue. Tu ne peux pas savoir le plaisir que tu as en croisant dans un couloir un voyou de chef d’établissement que tu as fait condamner en justice ! Jouissif, je te dis !

         Rien de tel que de s’appuyer sur le Droit, mais, c’est vrai, il ne faut pas se tromper, sinon, ces voyous ne te ratent pas, puisqu’ils savent te mettre sur le dos des fautes de service imaginaires. Cela ne les gêne pas ! Ils vivent dans la plus parfaite impunité. Voilà aussi d’où vient le mal !
        Je crois que les Français ne savent pas à quels sinistres individus ils confient leurs gosses ! Paul Villach


      • french_car 10 décembre 2009 18:48

        Villach vous êtes comme la plupart de ces profs qui ne connaissent que le rapport de force comme mode de communication.
        Et ceux qui ne connaissent que le rapport de force comme mode communication, ne savent user que d’arguments d’autorité.
        Décidément entre les anciens et les modernes on a bien compris quel est votre camp, celui du désastre actuel.


      • jim34 10 décembre 2009 23:19

        french car vous êtes comme la plupart de ces commentateurs qui ne connaissent que la provocation de troll comme mode de communication.
        Et ceux qui ne connaissent que la provocation de troll comme mode de communication ne savent pas user d’arguments.
        Décidément entre les anciens et les modernes on a bien compris quel est votre camp, celui du déni.

         smiley


      • french_car 10 décembre 2009 23:31

        Jim34 qu’avez-vous à dire de constructif ?


      • jim34 10 décembre 2009 23:41

        french_car qu’avez-vous à dire de constructif ?  smiley
        Vous n’êtes qu’un troll !
        Et dire que vous avez été étudiant en sup et spé !
        Le rationalisme scientifique est étranger à vos délires de troll !


      • french_car 11 décembre 2009 07:14

        Jim vous préparez ma biographie ou quoi smiley ?
        A part troller vous savez-faire quoi ?
        Villach pollue Agoravox d’articles pontifiants - toujours à la gloire de lui-même et le plus souvent à côté de la plaque pour ne pas dire plus.
        Nombreux sont ses thuriféraires désolé je n’en suis pas.


      • jim34 11 décembre 2009 09:21

        french_car,
        jim34= sunlight = bluelight
        je change de nom de temps en temps
        des articles j’en ai écrits !
        pourquoi réagir systématiquement aux articles de Villach si vous ne les aimez pas ?
        du masochisme ?  smiley


      • jim34 11 décembre 2009 09:47

        Et vous n’avez pas l’impression de polluer de commentaires pontifiants les articles de Villach ?  smiley


      • jim34 11 décembre 2009 10:09

        le furtif, j’ai même écrit un article qui a reçu l’approbation de Léon, pas un mince exploit !

        Quand vous aurez écrit des articles, vous pourrez donner des leçons ...


      • Paul Villach Paul Villach 11 décembre 2009 12:21

        @ Troll french car

        Le « French car », comme dit Lino,« commence à nous les briser menues » !

        Qu’a-t-il besoin de venir polluer un article et un débat qu’il vomit. Qu’il se rassure, on le vomit aussi, mais on ne vient pas l’empoisonner dans son bac à sable. Paul Villach


      • french_car 11 décembre 2009 14:23

        @Villach libre à vous de vomir - et de leurrer vos jeunes confrères. Vos articles démontrent qu’une certaine catégorie de profs n’ont franchement rien compris et illustre le splendide isolement dans lequel se maintient une corporation autosatisfaite au détriment de notre jeunesse.


      • jim34 11 décembre 2009 16:38

        à french_car

        libre à vous de vomir - et de leurrer les lecteurs des commentaires, quoique, quels débiles profonds prétendez-vous illusionner avec des commentaires aussi grossiers . Vos commentaires démontrent qu’une certaine catégorie de sophistes n’ont rien franchement rien compris du web citoyen et illustre le splendide isolement dans lequel se maintiennent des pseudo-intellectuels autosatisfaits occupés à troller au détriment de l’échange


      • le-Joker le-joker 10 décembre 2009 12:03

        On a les enfants du RAP que l’on mérite. Quand on s’extasie devant une sous-culture comme le RAP il ne faut pas s’étonner du résultat catastrophique que cela engendre qui plus est quand le laxisme s’est installé partout dans la société actuelle, parents, Education Nationale, on a même des profs qui en font écouter à leurs élèves en cours de musique.

        C’est dire le niveau où on tombe.

        • Rounga l’ahurissant Roungalashinga 10 décembre 2009 12:25

          Eh oui, l’américanisation, alliée à l’exaltation des racines encouragée par les élites de gauche, ont fait bien des ravages, n’est-ce pas ?


        • Traroth Traroth 10 décembre 2009 14:19

          Voila, vous avez trouvé : tout est de la faute du rap ! smiley

          On entendait déjà les mêmes âneries il y a 60 ans avec le rock...


        • Nobody knows me Nobody knows me 10 décembre 2009 14:57

          Pfff, mais vous allez nous lâcher la grappe avec votre rap dont vous connaissez les trois trous du cul qui passent le plus à la télé ?


        • le-Joker le-joker 10 décembre 2009 15:13

          Je me demande lequel des deux doit lâcher la grappe à l’autre vu que je ne m’adresse jamais à vous. Non vous ne l’aviez pas remarqué ?

          Ceci étant dit que cela vous soit compréhensible je vous souhaite de sauter mes commentaires avec l’allégresse de celui qui s’en fout.
          Ça ne devrait pas être trop compliqué c’est bien ce que je fais en temps normal avec les vôtres.
          Ceci étant précisé, je retourne à mes occupations.
          A ne plus vous répondre.


        • Nobody knows me Nobody knows me 10 décembre 2009 16:16

          Oh ne vous formalisez pas, je voulais surtout souligner votre vieille rengaine. Vous pouvez continuer à écrire des conneries sur le rap et tous les sujets que vous voulez. Ce n’est pas à moi de vous dire d’arrêter, je n’en ai pas le droit, ni le pouvoir, ni l’envie...

          Le problème voyez-vous, c’est qu’avec vos airs d’omniscient, ça déclenche un truc chez moi, que je ne m’explique pas. Je n’écoute pas tant de rap que ça, je choisis les auteurs que j’écoute. Il y a de la daube c’est certain, ni plus ni moins que dans les autres genres musicaux.
          C’est peut-être simplement de l’altruisme qui me pousse à vous demander d’arrêter de vous ridiculiser.
          Ou bien une colère quand je lis qqn écrire des généralités fausses et connes sur un sujet qu’il ne connaît pas.
          Tout ça au lieu d’avoir le cran de dire que vous n’aimez pas ou ne comprenez pas ce genre musical.
          De tous temps, on a vu ça. La génération précédente qui condamne la musique de sa progéniture. C’était pareil pour le rock, certains en ont souffert, et perpétuent les mauvaises manières de leurs aînés.
          Au fait, « si ça va trop vite et que c’est trop fort, c’est que vous êtes trop vieux »...

          L’absurdité de votre propos nous gicle à la face et nous souille lorsqu’on remarque des enfants indisciplinés mais qui n’aiment pas le rap ou n’ont même pas eu le moindre contact avec cette musique... Alors ? C’est quand même la faute du rap dans ces cas là ?? La pollution et le mauvais temps, c’est la faute du rap aussi peut-être ?

          Cdlmt


        • abdelkader17 10 décembre 2009 18:41
          L’enseignement de l’ignorance et ses conditions modernes

          Jean-Claude Michéa

          En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd’hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l’intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en « sciences de l’éducation ». Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en œuvre. L’idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d’atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle. Cette hypothèse, que certains trouveront invraisemblable, conduit à poser deux questions. Quelle étrange logique pousse les sociétés modernes, à partir d’un certain seuil de leur développement, à détruire les acquis les plus émancipateurs de la modernité elle-même ? Quel mystérieux hasard à répétition fait que ce sont toujours les révolutions culturelles accomplies par la Gauche qui permettent au capitalisme moderne d’opérer ses plus grands bonds en avant ?


        • no_move no_move 10 décembre 2009 23:13

          le RAP n’est (ou n’était) pas toujours une sous culture :

          « Aujourd’hui nous allons parler du système éducationnel

          Le fameux, l’unique, fidéle à ses modèles,

          Mais la science de connaître, de savoir apprise sur le banc des écoles

          N’est pas exhaustive dans toutes ses formes.

          Comprenez-moi, le mixage des cultures dans les grandes agglomérations

          Doit être pris en compte au niveau de l’éducation.

          La France, pays colonisateur,

          Le désir d’hégémonie économique à l’époque en était l’un des facteurs.

          Et pour que l’unité des hommes se fasse de façon progressive,

          Commençons par étudier la façon dont les différents peuples vivent.

          Le système scolaire doit être remanié

          L’Histoire de l’Humanité est un sujet facile à manipuler.

          Sans approfondir le développement des politiques de certains pays,

          On obtient des générations éduquées comme le pouvoir en a envie.

          Mais je m’en sors et je crie fort :

          Pour les posses hardcore de la partie Nord,

          A la multitude des posses du Sud,

          A tous les jeunes qui m’écoutent poursuivez vos études !

          Pour avoir l’aptitude à contrer le pouvoir en place,

          L’éducation doit suivre le groove quand elle est chantée dans les classes.

          Get down pour la nouvelle génération !

          Get down pour un futur pour ma nation !

          Get down pour une nouvelle révolution !

          Get down pour une toute autre éducation !

          Assassin Productions bat le ridime sur la version !

          Solo, mec, le concept est lancé pour que plus large soit la vision

          L’union hardcore des posses les plus rebelles est en action,

          Une nouvelle fois présidée par la putain de production.

          La putain de production qui prend position donc appuie ma vision.

          Yeah ! Le gouvernement institue dans l’enseignement

          Sa vision influençant les enfants et les adolescents.

          Mais l’enseignement, c’est l’Etat, c’est l’Histoire, c’est l’Etat mais quelle histoire ?

          Ton histoire n’est pas forcément la même que la mienne, connard !

          Pourtant ton histoire fait que je me retrouve sur ton territoire.

          Donc j’attaque, me cultive pour savoir pourquoi je suis là,

          Mais l’Etat ne m’aide pas, il ne m’enseigne pas ma culture !

          Nous cacher le passé n’est pas bon pour le futur.

          Comme un bombe qui tombe sur une institution,

          Tous les jeunes à l’école doivent dire non à cette éducation !

          La france est un république individualiste, laïque, démocratique et sociale, elle assure l’égalité devantr la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion, elle respecte toutes les croyances.

          Trop de sujets délaissées pour des raisons économiques,

          Mais le futur d’une politique économique passe par l’éducation d’une nation

          Et le système scolaire est le premier échelon.

          L’éducation civique pratiquée dans l’enseignement secondaire

          Me fait dire »nique sa mère« à tous ces frères qui sont si fiers

          De tenir entre leurs mains le sort de notre terre

          Mais le sort de notre terre appartient à l’humanité entière,

          Donc il est temps de l’enseigner à travers le système scolaire.

          La révolution dans l’éducation, car le système scolaire ne tient pas compte de toutes les civilisations.

          Manipulant le peuple dès les plus jeunes générations.

          La compréhension de l’histoire du monde est prédominante pour le futur des différentes nations.

          Prêtez attention : nous parlons des desiderata du système éducatif,

          Véhiculant les lacunes, donnant naissance au racisme, à l’intolérance et à l’individualisme.

          Prenez du recul sur l’enseignement en occident.

          Mais comment prendre du recul quand le conditionnement commence à 5 ans ? »

          A Qui l’Histoire ( le système scolaire) . 1993 . Assassin


        • DESPERADO 11 décembre 2009 00:51

          @joker
          Alors comme ça, c’est la faute du rap.
          Fallait y penser.
          Tu devrais écrire un sketch.


        • Mr SKOOL 11 décembre 2009 08:00

          C la faute du rap, mais t en as pas d autres des betises a dire, voila peut etre le seul chemin a prendre pour avancer avec les gosses dans certains milieux et toi tu nous dis que c est une sous culture, deja mon ptit gars le rap n est pas une culture, ou sous culture, tu dois en savoir long sur le sujet j imagine.......


        • DESPERADO 13 décembre 2009 13:12

          De là à faire du rap, un outil d’éducation, faut pas déconner.
          Je veux bien qu’on apprenne les déclianaisons latines en chantant Brel, mais bon,faut pas pousser non plus.


        • ZEN ZEN 10 décembre 2009 12:27

          @Paul
          Pas d’accord avec ce titre racoleur
          @le-joker
          Il y a rap et rap...


          • zelectron zelectron 10 décembre 2009 12:43

            effectivement ZEN il y a le rap qu’ils n’écoutent pas


          • Paul Villach Paul Villach 11 décembre 2009 11:13

            @ Zen

            Non pas vous ! Seriez-vous adepte du « Cachez ce sein que je ne saurais voir » ? Je n’en crois rien.

            Titre racoleur, parce que j’ai mis en vitrine l’objet du délit ? Quel autre titre m’auriez-vous suggéré ?
            On en est arrivé à un point où il faut regarder les choses en face. Car cette École qui est en cours de destruction, est habilement attaquée par des cyniques qui retournent contre ceux qui en ont le plus besoin, leur violence imbécile : la privatisation est en vue par la répulsion que doit susciter le service public d’éducation.

            Je passe en revue les démissions qui conduisent à cette destruction :
            1- la démission de la professeur elle-même, car nul ne peut s’exonérer de ses propres responsabilités,
            2- la démission de l’administration,
            3- la démission collective de la majorité des professeurs divisés par leur course à la faveur.

            La démission des parents fait partie du problème, mais je me suis cantonné au cadre scolaire strict, tout en faisant allusion à l’alliance entre administration et parents (même s’il est arrivé, et j’en témoigne, que cette alliance peut aussi se faire avec un professeur contre l’administration).

            En ce qui me concerne, j’ai assisté à ces démissions pendant trente ans, en les combattant avec d’autres. Mais que peuvent ces actions isolées malgré leur succès là où elles ont lieu. Il faut croire qu’on n’était pas nombreux pour en arriver là où on en est.

            Il est remarquable de voir que l’on se focalise sur le titre pour ne pas parler des raisons de ces démissions.
            - Aucune observation sur les 5 motivations que j’avance pour expliquer la politique de l’administration.
            - Aucune observation sur les raisons de la division des professeurs qui, comme dit le témoignage, « attendent d’avoir les points » et, pour y aider, font leur cour !

            Voilà comment s’explique la barbarie des propos d’un voyou qui méritaient à ce titre d’être mis en titre. Paul Villach

             
             


          • jim34 11 décembre 2009 10:14

            chantecler,

            Le problème c’est qu’il n’y a pas assez d’idéalistes, fussent-ils gauchistes, à l’Education nationale !

            La plupart sont prêts à brader l’éthique pour obtenir par faveur des avantages matériels .

            Ce n’est pas parce qu’il y a 1 prof sur 10 qui est gauchiste que tous les autres le sont ...

            Etre prof c’est une vocation .

            Enfin, il est compréhensible qu’il ne soit pas demandé comme condition à être prof de prouver de savoir tenir une classe d’élèves difficiles


          • jim34 11 décembre 2009 10:14

            incompréhensible !!


          • grangeoisi grangeoisi 10 décembre 2009 12:57

             Tout ce que l’on peut reprocher, du moins mettre en évidence dans les médias : racolage, instantanéité plutôt que réflexion et mesure, parti pris et surdité à tout ce qui n’est pas le moi exprimé en vérité première, voilà c’est tout agoravox, ajoutez moult diplômes vrais ou faux mais tellement portés en boutonnière et vous définissez le microcosme supposé journaliste citoyen.


            • mike gallantsay 13 décembre 2009 01:22

              Pas faux.
              Mais c’est tout ce qui reste, ce bistrot virtuel ou chacun peut, au moins là, exister quelques instants.
              Au moins, au troquet, on avait quelqu’un en face de soi.
              Et deux ou trois bières...
              Vous ne voudriez quand même pas que s’instaure en ce lieu un vrai débat démocratique ?
              Structuré, argumenté et constructif ? Avec réflexion et mesure comme vous dites ?
              Pourquoi faire ?
              Avons la moindre once de l’apparence de l’ombre d’un pouvoir de décision ?
              Non, n’est ce pas ?
              Alors on gueule et on exhibe son ego, comme vous dites.
              C’est déjà ça
              Internet est une machine formidable mais certainement pas un lieu de réflexion et de mesure, pour l’excellente raison que quoi que nous disions ça ne sert à rien.
              Si vous n’avez pas compris que nous vivions dans une dictature aussi souriante en façade qu’ implacable et aveugle dans ces décisions...
              C’est un défouloir un peu pathétique, je vous l’accorde, mais la faute à qui ?
              On fait ce qu’on peut...


            • LeGus LeGus 10 décembre 2009 13:03

              @L’auteur,

              En même temps le fameux : « Ouah ! Elle boite ? Elle s’est fait enculer ou quoi ? ».
              Ce n’est pas au cours de biologie qu’elle la entendu la gamine, mais à la télé.
              Confier l’éducation de ses enfants en partie à la plus grande collaboratrice horizontale, c’est s’assurer qu’ils auront une belle langue de p*te.


              • Nobody knows me Nobody knows me 10 décembre 2009 15:08

                C’est en effet un des gros points de grippage dans cet engrenage gigantesque qu’est l’éducation des enfants. Je ne peux m’empêcher de penser à tout ce système qui nous entoure et nous bousille psychologiquement tout au long de notre vie. Forcément, plus tôt on commence à être en contact avec ce mécanisme, plus vite on devient dingue.
                Comment un enfant, donc sans repères stables lors de sa croissance, pourrait-il réagir de manière rationnelle face à des publicités toujours plus agressives, face à des émissions débiles où les seules valeurs qu’on rencontre sont la trahison, le pognon, la fainéantise, l’idiotie, l’inculture, ... ?
                Comment un enfant pourrait-il réagir de manière rationnelle face à toutes ces conneries qu’il voit toute la journée ?

                Cdlmt


              • Josée 12 décembre 2009 18:25

                Où les enfants peuvent-ils développer leur esprit critique si chez eux on se contente de les mettre devant la télévision ? Mais à l’école bien sûr.. où ils recevront une formation donnée par des maîtres compétents et motivés... 


                Ne demandons pas aux parents d’être des spécialistes de l’éducation. Ils n’ont pas reçu de formation pour cela. Par contre exigeons que la formation des maîtres soient mieux adaptée au monde d’aujourd’hui, que leur statut et pourquoi pas leur salaire soient revus à la hausse afin que la profession soit embrassée par des gens compétents (les compétences ça se monnaie aussi cfr Christine Ockrent). Rappelons que dans le passé (que d’aucuns montrent en exemple), l’enseignant était aussi bien rémunéré et considéré que le médecin... 

                Les compétences et l’empathie sont encore les meilleurs moyens pour inspirer le respect et non la crainte... Cela fait bientôt 33 ans que j’enseigne à des élèves difficiles et je me suis toujours montrée digne de leur respect (tout d’abord en les respectant et ensuite en me respectant moi-même). Apparemment la formule n’est pas trop mauvaise car je n’ai jamais rencontré de problème que je n’aie pu résoudre par le dialogue et des arguments convaincants. Je n’ai que rarement pris des sanctions (toujours dûment motivées) mais lorsque j’y ai été contrainte, je ne suis jamais revenue sur ma décision. Lorsque nous en discutions avec les élèves, ils savaient que je n’avais pas pris cette décision à la légère et je n’ai jamais eu à déplorer la détérioration de mon véhicule (comme plusieurs de mes collègues) car les élèves avaient pu s’exprimer. Ils savaient que la sanction était destinée à les rendre meilleurs et non à les humilier... Et là où les choses ont été les plus difficiles, les élèves m’ont toujours remerciée en fin d’année d’avoir su montrer ma détermination à les faire avancer dans leur maitrise du savoir et des savoir-faire.

              • jourdan 13 décembre 2009 19:16

                Vous avez déja entendu ça à la télé, vous ? moi pas. je veux bien connaitre sur quelle chaine  ?!


              • french_car 13 décembre 2009 21:30

                Merci Josée de nous avoir donné l’exemple d’un(e) enseignant(e) équilibrée. Et merci également de réaffirmer une évidence : on est respecté quand on est respectable, on sanctionne sans humilier.
                Oui l’enseignant était aussi respecté que le médecin, je doute cependant qu’ils aient eu les mêmes revenus mais la même considération oui.


              • fwed fwed 10 décembre 2009 13:03

                Les coupables sont pourtant tout trouvé

                - Les parents qui sont démissionnaires et passent leurs temps à chercher du travail mal payé ou à voler. Qui ne peuvent pas payer de cours supplémentaires car ils sont trop pauvres. Qui ne prennent pas le temps d’aider ou de surveiller leurs enfants pendant trois heures chaque soir pour qu’ils fassent leur devoir.

                -Les professeurs qui ne veulent pas se faire respecter par 35 mômes sans avoir droit d’y mettre des coup de pied au cul ou des baffes, ce que les élèves savent parfaitement. Des professeurs incapables de se débrouiller malgré la baisse des budgets chaque année.

                -Mais certainement pas nos représentants démocratiques garants de l’organisation du service social pour lequel nous payons tous des impôts. Certainement pas ceux qui passent des vacances de millionnaires ou qui adoptent des vocables « populaires » dignes de ce que l’on trouve dans ces nouvelles télé réalité sur lesquelles s’identifient les jeunes.

                http://monnaie.wikispaces.com/


                • cathy30 cathy30 10 décembre 2009 13:13

                  m Villach j’aime beaucoup votre article, il fait bien le tour du problème, sans victimisation.
                  En fait, chacun à sa part de responsabilité dans la destruction de notre système.
                  Je n’ai pas trouvé le titre racoleur non plus puisqu’il est le déclencheur de cette « journée ordinaire » à l’école. 


                  • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 16:18

                    @ Cathy

                    Que certains aient osé me reprocher d’avoir mis en titre l’objet du scandale, est révélateur de cet état d’esprit qui ne rêve que de camouflage. Or, c’est ce camouflage qui nous a conduits là où nous en sommes. « Cachez ce sein que je ne saurais voir », ai-je déjà répondu. PV


                  • french_car 10 décembre 2009 13:28

                     Un temps où les profs étaient respectables et respectaient leurs élèves.
                    Aujourd’hui les profs préfèrent porter plainte contre leurs élèves plutôt que de discuter avec eux.


                  • Nobody knows me Nobody knows me 10 décembre 2009 15:21

                    Moi j’arrivais à la fin de cette période au collège et je me rappelle des histoires de profs qui défonçaient la gueule de leurs élèves, j’ai vu certains de mes potes saigner après s’être fait « corriger » par des profs qui y prenaient presque plaisir. Ma soeur était passé par le même collège et, turbulente aussi, avait pas mal ramassé. Elle m’avait parlé de certains profs légendaires, dont les rumeurs se sont confirmées quand j’y suis arrivé.

                    On fait pas les fiers sur le moment mais ça n’a jamais corrigé certains de mes amis les plus turbulents. Mon cousin a ramassé plus que tous les membres de ma famille, ça ne l’a pas empêché de continuer les conneries jusqu’à ce qu’il trouve sa voie.
                    A-t-on pris un virage trop inverse ? Probablement. Mais masquer le problème à coup de savates, ce n’est pas la finalité. Il faut arriver à intéresser les gamins le plus possible.

                    Je me souviendrai toujours d’un prof de math fabuleux que j’ai eu au collège. Je ne l’ai jamais vu lever la main sur un élève mais avec lui, dès le premier jour, PERSONNE ne mouftait en classe. Je l’ai eu 2 ans. La première année, c’était buche sur buche. L’année de troisième, je caracolais à 14-15 de maille en math toute l’année. Peut-être une simple question de charisme à la con...

                    En revanche, je ne sais d’où ça vient et si ce n’est plus le cas, mais à mon époque on savait pourquoi on prenait une beigne (en tout cas moi oui) et on demandait pas son reste.

                    Cdlmt


                  • olivier cabanel olivier cabanel 10 décembre 2009 14:09

                    @ l’auteur,
                    merci pour ce titre,
                    ceux qui ne se contentent que du premier degré n’ont qu’a rester là où ils sont,
                    pour moi, ce titre ne pose aucun problème,
                    sauf celui d’exciter ceux qui ne sont pas capables de le dépasser.


                    • Airbus Airbus 10 décembre 2009 14:10

                      Bonjour à tous,

                      Nous avons des élèves à la hauteur de notre morale ! En simple témoignage, des élèves de terminale (outre qu’ils ont déjà la voiture achetée par papa-maman) avec 6 en maths, 4 en physique, 15 points à rattraper en épreuve anticipée de français.., vous dises qu’ils auront le bac et sans rigoler, sûr d’eux. Comment ?

                      1)Puisque le taux de bacheliers est proche de 100%, il n’y a pas de raison de s’inquiéter
                      2)depuis la 6ième tout le monde ou presque passe avec 8 de moyenne ça passera bien,
                      3)Iphone, internet, portable etc..tout avoir sans rien faire,
                      4)les parents critiques les profs donc ils ont raison, ce sont des fainéants, des nuls
                      5)correction du bac avec consignes dignes de l’arnaque...
                      6) pour ES : 4/20 en maths, 6/20 en eco et 15/20 en histoire, 13/20 en anglais...=on a donc le bac

                      en TS j’en entendu dire par un élève que 2-3 c’est pareil que 3-2 ou que (2+3)/3=2

                      Je lis souvent que les branches de S sont très prisées mais cela ne veut pas dire que les élèves sont motiver dans cette filière scientifique ! Arrivez avec 1.5 en maths à la veille du bac, et le pire est qu’ils vont l’avoir cela m’interpelle. Bientôt les notes seront remplacées par un bilan de compétance, tout est dit. Nous mentons à nos enfants, nous en avons fait des élèves rois, des enfants rois, nous allons en payer le prix..

                      Incontestablement nous allons vers la fin de l’EN, vers une privatisation musclée. Les profs d’aujourd’hui acceptent tout et n’importe quoi, les parents tirent à boulet rouge sur les enseignants...nous auront le résultat de nos ambitions.

                      Sans être catastrophique nous arrivons sans doute vers la fin d’un système, éducatif, justice, economique...Quand je vois qu’au tribunal de Beauvais on condamne à 1 an ferme pour un vol de bouteille de wisky et que lorsqu’un gendarme écrase un ado de 14 ans sur un passage piéton il a du surssit, ou un pasqua condamné mais pas en prison...le système va s’éffondrer sous ses propres contradictions...c’est peut être un fait alors préparons la suite...


                      • claude claude 10 décembre 2009 15:25

                        bonjour furtif et philippe,

                        le respect des autres, ça s’apprend à la maison. c’est la base de l’éducation.

                        les professeurs ne sont pas des éducateurs, mais des enseignants, des instructeurs qui dispensensent un savoir, des outils pour arriver à l’âge adulte avec un maximum de baggages ...

                        il faudrait trouver un système de sanctions, y compris à destination des parents démissionaires, pour que les enfants puissent, à défaut de le faire de gré, apprendre le respect.
                        et surtout, que les professeurs soient soutenus par leur hérarchie lorsqu’ils se retrouvent en position de faiblesse face aux enfants et aux parents.

                        personnellement, je serais pour la méthode « coup de pied aux fesses », car parfois, le bon sauvage doit apprendre où sont les limites.


                        @ l’auteur,

                        si vous perdiez cette arogante habitude de vous auto-congratuler en vous auto-citant, vos articles gagneraient peut-être en crédibilité.
                        sinon, votre titre, est sacrément racoleur. on dirait du « france dimanche » ou du « détective »...


                      • T.REX T.REX 10 décembre 2009 15:56

                        La méthode « coup de pied aux fesses » contre « le coup de bite au cul ! » ??
                         WARF Warf ! 

                        Qui n’a pas déconné sur le compte de sa jolie et jeune prof d’anglais au collège ?
                        Je me le demande. Il faudrait peut-être cesser de croire que nos jeunes sont si différents que nous...les vieux cons qui se croient meilleurs : « Ah, de mon temps on aurait jamais vu ça ! » 

                        D’accord pour dire que le titre est à chier !


                      • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 16:46

                        @ Renève

                        Je vois que vous argumentez fort à propos !
                        Vous ressemblez tant à ceux que je n’ai pas cessé de combattre. Paul Villach


                      • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 16:57

                        @ Claude

                        Vous êtes choqué que je cite articles ou livre en référence ? C’est pour vous dire que je ne m’avance pas sans biscuits. Un article est court, on ne peut tout dire.
                        Il faut trente années d’expérience pour faire un tel article.
                        Ceux qui veulent en savoir plus - dont vous ne faites pas partie - peuvent se reporter aux articles ou livre en référence.

                        Que vous n’ayez pas de références, c’est votre problème, pas le mien ! Paul Villach


                      • JoëlP JoëlP 10 décembre 2009 20:16

                        >>A part ça, l’article est « à chier ». C’est sûrement top aussi.

                        Pas mal comme commentaire monsieur Renève après avoir joué la victime agressée. Vous faites sans doute dans la dérision et vous mettez des guillemets pour vous protéger.

                        C’est étonnant cette fixation sur un titre qui est en plein dans le sujet et qui en est même le coeur. On a déjà vu pas mal de titres racoleurs ici qui n’avait rien à voir avec l’article mais ce n’est pas la cas de celui-là.


                      • jim34 10 décembre 2009 20:43

                        Renève,
                        C’est votre manière d’essayer de discréditer, en vain, qui est obscène .
                        Il y a des trolls drôles ou intéressants, ce n’est même pas votre cas .


                      • jim34 11 décembre 2009 00:47

                        le furtif, le bien nommé, vous esquivez le problème !
                        Les trolls causent un tort considérable sur internet .
                        Autant certains sont surréalistes, autre d’autres, comme french_car, et Renève, sont inintéressants


                      • jim34 11 décembre 2009 09:54

                        le furtif,

                        vous êtes la manifestation la plus aboutie de l’absence d’éthique de ce forum

                        le commentaire ci-dessus en est une illustration, des insultes

                        Imposteur

                        Occupez vous plutôt d’écrire des articles !

                        J’ai écrit un article qui a même reçu les encouragements de Léon, ce n’est pas un moindre exploit

                        à titre indicatif : jim34 = sunlight = bluelight

                        C’est à vous d’écrire des articles et on jugera sur pièces

                        Quant à l’article de Villach, les trolls ont essayé en vain de le noter négativement, c’est un article très intéressant, allez perdre votre temps ailleurs !


                      • jim34 11 décembre 2009 09:56

                        le furtif,

                        j’ai écrit un article qui a même été félicité par Léon, ce n’est pas un mince exploit !

                        Alors quand vous aurez écrit des articles intéressants, vous pourrez être crédible !  smiley


                      • french_car 11 décembre 2009 11:22

                        Quel intérêt de changer de pseudo pour troller à qui mieux-mieux ?


                      • jim34 11 décembre 2009 11:54

                        Le troll, c’est vous !
                        Contrairement à vous j’ai écrit des articles plébiscités sur AgoraVox !
                        Clairement vous êtes jalous(e) d’articles que vous n’êtes pas capable d’écrire !
                        Je change de nom d’auteur mais n’ai pas de multiples comptes contrairement aux trolls qui ’plussent’ les mensonges de Renève .


                      • jim34 11 décembre 2009 12:28

                        Ainsi soit-il !


                      • jim34 11 décembre 2009 12:38

                        bluelight a emporté ses articles

                        J’ai écrit un article avec presque 1000 commentaires sur l’imposture Coupat

                        Une lettre à Wendelin Werner

                        Un article sur Obama, ’change’ ou donner le change ?

                        Un article sur l’imposture Bayrou

                        Un autre sur l’imposture BHL

                        Un autre sur la barbarie de la ’peoplesphère’

                        Un autre sur la circoncision, une obsession américaine

                        Si vous n’avez pas lu ces articles très bien notés ou aux nombreux commentaires ou bien classés en audience, c’est que vous étiez trop occupés à troller les articles de Villach  smiley


                      • french_car 11 décembre 2009 14:30

                        Blue-jean34 ça va les chevilles ?


                      • jim34 11 décembre 2009 16:40

                        Question que vous auriez intérêt à vous poser à vous-mêmes, quelle prétention de juger sans argument les articles des autres !


                      • Lucien Lacombe 10 décembre 2009 14:11

                        Une petite remarque à l’attention des chiens de garde :


                        On peut, en effet, reprocher à l’auteur de cet article d’utiliser un leurre d’appel sexuel dans son titre alors même qu’il les dénonce régulièrement. Je note toutefois que ceux qui le critiquent ont sauté sur l’article pour réagir immédiatement : auraient-ils été, eux aussi, aguichés par cette accroche sodomite ?

                        • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 16:43

                          @ Cher Lucien

                          1- Pour commencer, j’adore votre pseudo, il est tellement en phase avec l’Éducation nationale où le délateur est protégé...

                          2- Secondo, détrompez-vous, ce n’est pas du tout un leurre d’appel sexuel, comme je l’ai expliqué à un autre commentateur : sauf à être dérangé, je ne vois pas ce qu’une injure à caractère sexuel a d’attirant.

                          3- Replacée dans le contexte d’une relation d’un élève à professeur, cette injure déclenche au contraire un réflexe de répulsion/condamnation plus ou moins violent pour violation de la règle qui régit dans notre groupe social la relation à l’autorité.
                          S’y ajoute sans doute, un autre réflexe de condamnation d’une violation du respect que l’on doit à un handicapé.

                          On est loin du leurre d’appel sexuel qui promeut la bière, le cigare, un climatiseur, un appareil de photo, etc. D’ailleurs où est le leurre, puisque ce sont les propos de l’élève rapportés par la professeur et Danièle Sallenave ? Je ne les ai pas inventés. Paul Villach


                        • Paul Villach Paul Villach 11 décembre 2009 14:00

                          @ le furtif
                          « Vous êtes tellement adroit et nous tellement lourdauds ....Nous qui
                          embourbés dans les tranchées de nos classes, exposés aux coups bas de tous
                           : parents et administration n’avions certainement pas le temps d’écrire des
                          livres et d’aller en faire la promotion chez les marchands de lessive »

                          Je ne vous le fais pas dire ! Vous êtes bien à plaindre.

                          J’ai mené mes cours tout en écrivant, mon bon monsieur, et mes élèves s’en sont très bien trouvés, à en juger par les hommages qu’ils éprouvent le besoin de me rendre sans que je ne leur demande rien, surtout après plus de vingt ans quand ils me retrouvent sur Internet, qu’ils soient à Istanbul, à Paris, à Rome ou ailleurs.

                          Voyez l’article où je défendais la filière littéraire : vous y verrez un commentateur appelé « élève d’un jour » qui me remercie 20 an après. C’était, il le reconnaît, un élève à la dérive : mon cours sur l’information qui structurait mon enseignement du Français l’a intéressé. C’est vrai que c’est plus passionnant que le formalisme dicté par les instructions officielles, bourré d’erreurs, en fait des leurres pour pauvres bougres !

                          Ces élèves savaient que je les respectais par mon travail et la rigueur qu’impliquait les conditions de transmission du savoir. Nous allions en Campanie travailler sur place l’archéologie gréco-ro maine et à Venise étudier l’information par l’image. Mais ça ne plaisait pas aux ignorants qui gouvernent l’Éducation nationale.

                          Le recteur s’est systématiquement opposé à ce que j’aie la Hors-classe, parce que je refusais l’inspection pédagogique qui est une des responsables des erreurs qui sont enseignées aujourd’hui en Français et fabriquent, comme dit l’autre, dont je ne partage pas le regard dans le rétroviseur, des crétins.

                          Surtout, continuez à jeter sur autrui les responsabilités qui vous incombent. Le désastre grandit, le pire est à venir ! Bonne chance ! Je me réjouis d’avance d’assister à la débâcle, comme dit Lucrèce dans son « De rerum natura » : « Suave... suave »  ! Paul Villach


                        • french_car 11 décembre 2009 14:36

                          @Le Furtif, cet ego surdimensionné est l’une des caractéristiques des ces enseignants pyromanes qui sapent l’institution. Imaginez ses élèves réagissant au même mépris que celui qu’il affiche vis à vis de tout contradicteur. Il va nous refaire le coup de l’élève flagorneur d’il y a 20 ans.


                        • miwari miwari 10 décembre 2009 14:26

                          Quand une société en arrive au point où des parents frappent des professeurs parce que ces derniers ont eu l’audace de réprimander leurs rejetons, plus rien ne m’étonne.


                          • french_car 10 décembre 2009 21:56

                            Vous parlez là d’un fait divers qui se produit tous les 10 ans, c’est sans intérêt.
                            La violence n’est pas du côté où vous voulez la voir. Elle n’est pas souvent physique je vous le concède mais c’est pire.


                          • jim34 11 décembre 2009 12:39

                            N’importe quoi .
                            Les cas de violence physique sont plus nombreux .
                            Les agressions aux personnes se multiplient, la pseudo-politique de sécurité est un échec total !


                          • french_car 11 décembre 2009 13:38

                             Hors sujet sur ce fil en tout cas.
                             Et mettre des flics en arme dans des lycées transformés en pénitencier n’améliorera pas les rapports entre l’institution et les élèves.


                          • jim34 11 décembre 2009 13:52

                            La violence, tout à fait dans le sujet, vous dites n’importe quoi !

                            Précisément parce qu’il n’est pas question de faire des professeurs des policiers, il faut expulser les éléments perturbateurs .

                            D’après l’article, la politique de l’administration rend l’expulsion difficile .

                            Ce sont les idéologies d’imposteurs dans votre genre qui obligent les professeurs non démissionnaires à devenir des policiers !


                          • Philippe D Philippe D 10 décembre 2009 14:36
                            Collision de Titres sur Avox, aujourd’hui :
                            « Ouah ! Elle boite ? Elle s’est fait enculer ou quoi ? »
                            Quand je pense à Fernande, je bande ...
                             (Excellent article)
                            Histoire de Fesses ...
                            (Pas lu)
                            Incroyable mais vrai, Dorothée revient ...
                            (Pas envie de lire)
                            A Noël, ventres farçis ...
                            (Pas lu)
                            Vers une dictature en France ...
                            (Pas envie de lire)

                            La haine de la Culture ...

                            (Un peu léger)

                            Le dernier titre aurait-il un rapport avec les précédents ?


                            • jim34 11 décembre 2009 09:24

                              Quand ce ne sont pas des délires complotistes sur le 11 septembre, Colonna, Coupat, le climat ...


                            • jim34 11 décembre 2009 09:25

                              ou le H1N1 !


                            • Airbus Airbus 10 décembre 2009 14:53

                              C’est bien connu que les élèves savent mieux que les autres. Ils ne savent pas faire en calcul mental 4521x85x8x0x96 mais eux ils savent. A mourir de rire. Et admettons que les études ne donnent pas droit à 10000 euro/mois, est-ce que le fait de comprendre, d’être capable de tenir une discussion, avoir de la culture, de rever ce n’est pas ce qu’il vaut le plus. Etude=Argent est une hérésie....


                            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 10 décembre 2009 14:59

                              C’est vrai que c’est assez jubilatoire de voir à quel point les enseignants qui nous tapaient dessus pour un oui ou pour un non dégustent actuellement !


                            • jim34 11 décembre 2009 09:23

                              Mais à quelle génération appartenez-vous pour avoir été tapé à l’école ?
                              Une génération de très vieux ?  smiley
                              Je n’ai pas ce souvenir !


                            • jim34 11 décembre 2009 12:32

                              Quand je n’ai rien à ajouter à un excellent article, je n’envoie pas de commentaire inutile .

                              Ce qui n’exclut pas d’envoyer des messages réfléchissant à certains trolls comme Renève ou french_car leur médiocrité


                            • Airbus Airbus 10 décembre 2009 14:43

                              Cela ne fait à mon sens aucun doute que les parents ont laissé tomber l’éducation de leurs enfants. Autrefois, lorsque je faisait une bêtise je prenais une punition par l’école, et je n’allais pas la ramener, parce que c’était une deuxième baffe. Aujourd’hui, les élèves menent par le bout du nez leurs parents. Ceux-ci dans certains cas n’ont pas compris qu’en rentrant du boulot, c’est pas se mettre devant la TV avec un verre porto, mais c’est s’occuper de leurs enfants. Et oui parents c’est un boulot à temps plein.

                              Preuve que la spirale est bien entâmée, c’est que les éléves peuvent insulter les profs sans aucun problème, ils auront pour eux l’effet de masse. Pour ’dévisser’ un prof on l’accusera d’attouchement, d’être nul...et pour amadouer ses propres parents face au dernier bulletin catastrohoique, il leur dira ’qu’il comprend le cours mais qu’il ne peut pas l’expliquer’ ou alors que c’est nul et que cela ne sert à rien.

                              Ecouter parler nos jeune dans la rue, le vocabulaire se résume à fait chier, ta geule, merde, salope, defoncer ta race etc...La violence est proportionnel au manque d’éducation.

                              J’ai entendu dire par un ancien que la chute d’une civilisation commencait par la perte de sa langue et de son écrit.

                              Concernant la suppression de l’HG, croyez-vous vraiment que les élèves vont plébisciter l’option HG...un peu de sérieux Mr Chatel.

                              Nos grands parents ont connu la guerre, ont souffert, nos parents ont travaillé dur et bien maintenant nos enfants vont tout dépenser dans la luxure....et un cycle...


                              • LE CHAT LE CHAT 10 décembre 2009 14:51

                                de nos jours , l’instit qui m’a cassé une régle en bois sur la tête à l’école communale irait tout droit en garde à vue ....  smiley


                                • Pyrathome pyralene 10 décembre 2009 15:55

                                  T’aurais dû lui dire qu’il aille se faire enc..... smiley


                                • projetX projetX 10 décembre 2009 15:04

                                  Le probleme c’est que nous avons :

                                  - des professeurs qui ne sont pas fait pour ce metier (ils voulaient etre fonctionnaires)
                                  - une administration qui ne fait pas son boulot (ils sont fonctionnaires, donc pas de vague)
                                  - une classe politique qui n’en a rien à foutre (ils ne veulent se mettre personne à dos)
                                  - des parents qui n’assument pas leurs enfants (ils font des enfants comme on achete un lcd)

                                  pas de solution possible tant qu’on ne met pas tout cela à plat


                                  • jim34 11 décembre 2009 09:37

                                    Très bon commentaire


                                  • jim34 12 décembre 2009 11:41

                                    chantecler,

                                    des professeurs n’est pas tous les professeurs !

                                    Mais si les professeurs sont incapables collectivement de faire changer l’administration et les politiques, ce n’est qu’à cause de l’individualisme d’une profession qui devrait être solidaire !


                                  • Tristan Valmour 10 décembre 2009 15:33

                                    Comment ne pas s’étonner de la multiplication de ces dérives ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

                                     

                                    Les enfants/élèves agissent en bande quand les adultes sont seuls. Il y a toujours la menace de se prendre un procès. Autrefois, l’éducation était l’affaire de tous : parents, enseignants, famille, amis, personne de la rue qui reprenait les enfants lorsque leur comportement n’était pas adéquat. Multiplication des familles monoparentales, ou chômage qui fait perdre le statut de parent nourricier, donc moins de respect de la part de l’enfant.

                                     

                                    Le statut d’enseignant a été considérablement dévalorisé. Beaucoup méprisent les profs, y compris le Président de la République. Les profs n’ont plus l’exclusivité du diplôme, largement partagé par bon nombre de concitoyens.

                                     

                                    Les moyens d’apprendre en dehors de l’école ont été multipliés : manuels parascolaires, sites internets, cours particuliers, parents instruits… Le prof est mis en concurrence, il partage son magistère.

                                     

                                    Des enfants de familles aisées peuvent compter sur l’appui de leurs parents (et de leurs relations) pour court-circuiter le prof dans ses sanctions quand d’autres ne se gênent pas pour le menacer physiquement.

                                     

                                    L’administration n’est pas à la hauteur. Beaucoup de chefs d’établissement sont incompétents. Pas étonnant vu la rémunération au regard des responsabilités et de la somme de travail.

                                     

                                    Les élèves sont parfaitement au courant de leurs droits, immenses, et le font savoir. Le prof est démuni devant cette abondance de lois.

                                     

                                    Les publicitaires s’adressent aux enfants, leur conférant un immense pouvoir : celui de prescrire l’achat.

                                     

                                    La société ne donne aucun espoir d’évolution. Les jeux sont faits dès la naissance. Donc, sentiment d’être prisonnier du fatum. A quoi ça sert de faire quand tout est écrit ?

                                     

                                    La consommation de sucre a explosé, ce qui a un effet direct sur le stress et entraîne la violence, les troubles de l’attention. Le sucre est une saloperie pour le cerveau.

                                     

                                    Les enfants manquent de sommeil, donc cela entraîne des troubles du comportement.

                                     

                                    Les enfants sont trop en contact avec des appareils électroniques (portable, ordinateur, télévision) et/ou ils ne se reposent jamais ; ils sont toujours en action. Effets : impossibilité de faire travailler le système d’apprentissage réflectif (évocation, métacognition…) donc déresponsabilisation.

                                     

                                    Le fait que les enfants ne se reposent pas, c’est-à-dire qu’ils ne passent pas de temps à réfléchir sur eux-mêmes entraîne un disfonctionnement des lobes frontaux (selon Donald Stuss et Franck Benson, deux neuropsychologues). Dans le détail : perte d’ambition et de motivation. Absence de contrôle exécutif (= impossibilité de planifier et anticiper). Absence de conscience de soi, diminution de la responsabilité personnelle.

                                     

                                    Les cortex frontaux et préfrontaux sont des inhibiteurs et des régulateurs des besoins fondamentaux comme l’agressivité, la violence ou le sexe. Les lobes frontaux nous apprennent aussi ce qu’il faut dire ou ne pas dire.

                                     

                                    De nombreux scientifiques cognitivistes craignent que les lobes frontaux de beaucoup de jeunes gens ne soient endommagés. Selon Damasio, l’apprentissage réflectif (réflexions sur soi, son passé, son comportement, ce qui a marché ou échoué, son avenir, son passé…) nourrit l’intelligence.

                                     

                                    Conclusion : les jeunes ont besoin de vivre avec la nature, de passer du temps (30-45 mn par jour minimum) à ne rien faire d’autre que réfléchir sur eux-mêmes. C’est capital. Eloignons les de l’ordinateur, de la télévision et du portable.

                                     

                                     


                                    • Nobody knows me Nobody knows me 10 décembre 2009 15:57

                                      Le processus de mise en concurrence d’absolument tout ce qui existe, tout ça afin de générer des profits pour chier des euros par tous les trous, voue notre système éducatif à l’échec et le condamne à être de moins en moins crédible.
                                      Je me rappelle d’une pub pour une eau minérale critiquant l’eau du robinet qui avait fait scandale. Imaginez le résultat si on faisait pareil avec l’école...

                                      On pourrit désormais un professeur comme on pourrit un mécano qui n’a pas fait son boulot ou le pauvre type de la hotline parce qu’Internet ne fonctionne pas et qu’il ne sait pas résoudre le problème. Voilà le travail effectué depuis des décennies et accéléré ces derniers temps par une course au pognon sans vergogne.

                                      Il faut une structure indépendante de toute obligation de profit, qui ait autorité en matière d’éducation, qui ne délaisse pas l’éducation publique afin de la valoriser auprès de tout le monde.
                                      Les formations privées ont certes une utilité en milieu professionnel et permettent à des adultes d’acquérir des compétences techniques qu’ils pourront utiliser dans leur profession.
                                      Mais l’éducation d’un enfant ne peut se confier à celui qui propose le prix le plus bas...

                                      Cdlmt


                                    • ZEN ZEN 10 décembre 2009 17:37

                                      Assez d’accord avec toi, Tristan
                                      Sauf sur ton hypothèse issue des sciences cognitivistes us, qui, à mon avis, s’égarent dans un biologisme discutable et invérifiable
                                      C’est en termes psycho-sociologiques qu’il convient d’aborder le problème, ce que tu fais aussi d’ailleurs un peu
                                      Cordialement


                                    • jack mandon jack mandon 10 décembre 2009 15:36

                                      @ Paul Villach

                                      Plus important que la forme qui semble-t-il a dérangé,
                                      le fond du problème est à la fois plus simple et beaucoup plus grave.
                                      La genèse éducative passe par les parents.
                                      Être parent constitue une véritable épreuve pour beaucoup de gens.
                                      La sphère familiale est culturelle...finalement bien peu naturelle.
                                      De ce fait, si les parents sont immatures, l’appui éducatif sera pauvre.
                                      Dans ce monde contradictoire et sans repère stable l’enfant devient
                                      un radeau dans la tempête, sans visibilité et sans but.
                                      Les adultes lui paraissent alors peu crédibles voir méprisants.
                                      La personnalité de l’enseignant devrait se hisser à l’égal d’un dieu.
                                      Son humanité ne suffit pas à l’affaire.
                                      Seuls les enfants les plus doués globalement, c à d intelligents,
                                      adaptables, flexibles et pourvus d’une solide éthique
                                      et d’une perspective de choix large et raisonnable vont prendre position.
                                      Il semble que les enfants « moyens », au dire de Coluche...au dessous de la moyenne,
                                      sont légions. Tout le monde ne s’appelle pas Coluche.
                                      Lui qui a fait de ses échecs scolaires une source de créativité humoristique.
                                      Il nous rend même nostalgique.
                                      Merci pour votre article.


                                      • Voris 10 décembre 2009 15:46

                                        Bon. Mais sait-on si l’enseignante a demandé à parler aux parents du gamin en urgence ?
                                        Ce qui me semble une réponse plus appropriée que de lancer une manifestation ou que d’en appeler au premier ministre et à la presse ! Qu’attend-elle du premier ministre, qu’il fasse voter une récompense sonnante et trébuchante pour les élèves courtois ?


                                        • Voris 10 décembre 2009 19:46

                                          Les parents : « Nous voudrions quand même dire que... »

                                          - Vos gueules, cela ne vous regarde pas ! Vous ne voyez pas qu’on débat sérieusement ! "





                                        • Voris 10 décembre 2009 19:55

                                          Les parents :

                                          - « Mais, c’est notre enfant et justement je voudrais dire que... »

                                          - Silence ! Un peu de sérieux et de quoi vous mêlez-vous ! Vous ne voyez pas que nous débattons ? Reprenons donc : « oui, moi j’ai eu un chien et... ». Moi qui suis lieutenant-colonel, je peux vous dire que...De mon temps, ah c’était autre chose et voilà ce qu’il faut...Encore la faute du néo consumérisme crypto maoisme qui... 

                                          On dirait que Ionesco écrit une nouvelle pièce sur Agoravox !


                                        • french_car 10 décembre 2009 22:06

                                          @ Voris - tiens Léon n’est pas là smiley

                                          Pas plus tard que samedi, discussion avec un professeur de physique d’un lycée de bonne réputation : moi en tant que mère d’élèves je ne suis jamais intervenue dans les études de mes filles, je leur fais de la bonne cuisine, je les emmène au ciné, la scolarité ça se passe entre les élèves et leurs profs.

                                          Autrement dit : parents occupez-vous de ce qui vous regarde mais surtout pas de la scolarité de vos enfants vous êtes trop cons pour ça, laissez faire les spécialistes ...


                                        • jim34 11 décembre 2009 10:03

                                          Léon s’est mis à la retraite d’AgoraVox, c’est officiel !  smiley
                                          J’attends toujours sa réponse sur le football ...


                                        • jim34 12 décembre 2009 11:19

                                          Non,
                                          Léon est à la retraite de l’argumentation, mais officie toujours en tant que troll ! smiley


                                        • Pyrathome pyralene 10 décembre 2009 15:50

                                          Je vois pas ce qu’il a de choquant dans ce titre....il ne fait que reprendre les mêmes termes que des gamins de 13 ans....
                                           J’imagine bien , il y a 40 ans ,si un éléve éructait le mot en question , il aurait été exclu pour insultes et non-respect .
                                           Cela dit , il ne faut pas généraliser non-plus l’état de déliquescence l’éducation nationale , tout n’est pas aussi glauque , heureusement ! La majorité des profs font bien leur travail et avec passion ainsi que la majorité des éléves se comportent sainement , mais pour combien de temps encore ? L’irrespect devient la mode un peu partout , et les enfants s’identifient à ceux qui les élèvent......
                                           Mais , vous avez raison Paul , il est grand temps de tirer le signal d’alarme , certains colléges et lycées deviennent des « coupe-gorges » et des zones de non-droit , et plus particulièrement dans des zones urbaines ,dites difficiles ....
                                           Que préconisez-vous comme solution ?....


                                          • Montagnais .. FRIDA Montagnais 10 décembre 2009 16:13

                                            L’abolition de l’enseignement payé par les contribuables encore solvables et la ratification de sa transformation en établissements de loisirs et d’amusement public au profit du show biz et de l’industrie de la réclame d’une part.

                                            L’enseignement libre d’autre part (pas obligatoire, mais librement choisi et accepté).

                                            Vive la liberté.


                                          • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 19:47

                                            @ Pyralène

                                            « Que préconisez-vous comme solution ?.... »

                                            Mais il vous suffit de tirer la photo positive du négatif que je brosse. Et vous avez un commencement de solution.

                                            Vous voulez en savoir plus : voyez mes ouvrages (en biographie) qui dressent le diagnostic suivant :
                                            1- le savoir est maltraité ;
                                            2- le professeur est asservi.

                                            Que faut-il faire ?

                                            1- respecter le savoir, en commençant par ne pas enseigner des erreurs en Français,
                                            2- respecter le professeur à condition qu’il se respecte lui-même en préférant le droit à la faveur !

                                            Mais nous sommes en plein rêve ! Paul Villach


                                          • french_car 10 décembre 2009 22:09

                                            Vous avez mis le doigt dessus Villach, respecter le professeur si tant est qu’il soit respectable. Il en est une petite minorité je vous le concède. Pas forcément dans les matières littéraires, j’en ai connu qui affichaient leur mépris avec autant d’aplomb qu’un prof de maths.


                                          • le-Joker le-joker 10 décembre 2009 16:09

                                            Un petit extrait d’une chanson québécoise de Paul Piché :

                                            Pis les enfants c’est pas vraiment vraiment méchant Ça peut mal faire ou faire mal de temps en temps Ça peut cracher, ça peut mentir, ça peut voler Au fond, ça peut faire tout c’qu’on leur apprend

                                            Inutile d’en rajouter non ?

                                            La version complète de la chanson : Paul Piché L’escalier 


                                            • Nobody knows me Nobody knows me 10 décembre 2009 16:18

                                              Nul. Sous-culture.

                                              Alors, ça fait comment ?


                                            • Voris 10 décembre 2009 16:17

                                              Se précipiter ni une ni deux dans le bureau de la principale et en appeler au premier ministre montre bien un réflexe qui repose sur la mise en cause immédiate de l’institution. Alors, qu’il s’agissait ici de remettre l’élève en place aussitôt en lui annonçant la convocation de ses parents. Remarquez, le réflexe est assez sarkoziste : un problème ? Une loi !

                                              Comme le dit l’auteur, il faut bien marquer la frontière entre la récréation et le cours. Ici, cela ne semble pas avoir été fait (élèves rentrant dans le même état d’agitation que s’il n’y avait pas d’adulte dans la classe). Il me semble que la solution passe par là : une sorte de rite à instituer pour assurer cette transition souhaitable ?

                                              Mais pas de nouvelle loi s’il-vous-plaît ! Les tiroirs en sont pleins ainsi que de circulaires inappliquées !



                                              • kiouty 10 décembre 2009 16:49

                                                Je mettrais ma main a couper que Voris n’a jamais été confronté a des classes difficiles, que ses propres années scolaires sont loin et qu’il n’a lui-même pas d’enfant ou d’adolescent a sa charge a l’heure actuelle. La naïveté du post est tout-a-fait dégoulinante.


                                              • Voris 10 décembre 2009 16:51

                                                Vous pouvez commencer à trancher votre main...


                                              • Voris 10 décembre 2009 16:50

                                                Je m’adresse aux parents : aimeriez-vous que la radio et la presse s’emparent d’une bêtise de votre enfant ou préféreriez-vous être que l’enseignant vous en parle plutôt ?


                                                • french_car 10 décembre 2009 22:15

                                                  Il ne m’en parle pas, il se réfugie derrière le chef d’établissement et les flics.


                                                • cti41 cti41 10 décembre 2009 16:59

                                                  Bonjour
                                                  l’exemple donné dans cet article de Paul Villach est particulièrement navrant. Au delà des jeunes voyoux que nous trouvons de plus en plus c’est ce manque de cohésion de la profession, le manque de soutien de l’encadrement qui sont navrants, peut être aussi un manque de formation..... Bien sûr on voit dans les réactions des intervenants qui se retournent directement contre les parents qui n’éduquent pas leurs enfants. Un peu facile, pour beaucoup de parents il faut bien dire qu’ils passent moins de temps avec leurs enfants que les enseignants. Un jour où je faisais remarquer à un proviseur adjoint que les enseignants étaient en partie responsables de ce qui se passait dans les établisssements scolaires et qu’il ne fallait pas tout mettre sur le dos des parents, il m’avait répondu, « nous on est pas chargés de l’éducation c’est le boulot des parents nous on est chargés d’apporter le savoir, la culture aux élèves ». Comme j’avais répondu à cette personne, mesdames et messieurs les enseignants qui pensez cela changez vite « l’enseigne » de votre administration et retirez le mot EDUCATION il vous restera NATIONALE devant lequel vous pourrez mettre le mot que vous voulez, « CHIENLIT » par exemple.
                                                  Christian CONTINI


                                                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 10 décembre 2009 17:06

                                                    Faire des profs les boucs-emmissaires de la violence dont profs et élèves sont les premières victimes à l’école est un peu facile.
                                                     
                                                    J’ai moi-même connu la violence (voir le viol entre garçons dans un grand collège-lycée (pas de différence à l"époque) de garçons de centre ville dans les années 55-62. Ce qui était en cause, c’est le fait qu’à l’époque, pour nombre de ces élèves de ces milieux favorisés, le lycée n’était en rien un chance de promotion sociale : ils croyait à tort ou à raison que leur avenir économique et social leur était garanti par la statut de leur famille et non par l’école. La discipline au lycée, c’était pour eux comme celle du service militaire : un mal non-nécessaire, qu’il fallait en permanence contourner ou compenser par le mépris chahutant des profs et du censeur et l’extrême violence des grands sur les petits, sans parler du sort réservé à ceux que l’on traitait de PD.

                                                    Dans ma carrière d’enseignant j’ai professé dans des lycées recrutant dans des milieux plus modestes, je n’ai plus jamais connu ce genre de violence : la majorité des élèves savait que l’avenir de chacun dépendait de sa réussite au bac et refusait le chaos et la désordre, mais cela n’allait pas sans un certain refus de l’ouverture intellectuelle et de la réflexion . Elle était plutôt demandeuse de cours a ex-cathedra et d’exercices d’entrainement mécaniques ou d’annales du bac prédigérées.

                                                    Ce qui me parait clair aujourd’hui c’est que les élèves des milieux plus modestes encore qu’autrefois (et toute comparaison qui ne tient pas compte de cette évolution est trompeuse) ne savent pas plus que ceux des milieux aisés que j’ai connu dans ma scolarité, à quoi peut bien servir la contrainte scolaire, sinon à leur faire de fausses promesses démenties par les exemples plus ou moins nombreux de leur entourage qui leur montre que les études ne sont plus une garantie contre le chomage et la précarité.

                                                    La violence est moins l’effet d’une moindre discipline scolaire ou d’une démission des enseignants (qui n’en peuvent, mais) que la conséquence du fait que la contrainte scolaire n’est plus aussi gratifiante qu’elle pouvait l’être pour qui y voyait (ou y voit encore) une chance de promotion personnelle et de reconnaissance sociale.

                                                    L’école aujourd’hui est en concurrence avec d’autres modèles de réussite (sport, musique, télé) en apparence (seulement) plus ludiques

                                                    En cela l’école n’est pas hors de la cité et spéculer sur son échec sans examiner la pertinence de son but pour les élèves est un leurre, comme est un leurre le retour au mythe de la discipline d’antan. Sans ascenseur social grâce à l’école pas de discipline possible.

                                                    Ce qui s’est effondré, c’est le faux-vrai semblant de la méritocratie scolaire républicaine pour des élèves que le milieu familial n’a pas préparé à aimer l’étude pour elle-même en tant que motif suffisant d’estime de soi.


                                                    • Nobody knows me Nobody knows me 10 décembre 2009 17:17

                                                      Tout à fait d’accord avec la fin de votre post.
                                                      Le défi est de passionner les élèves, de leur faire réaliser qu’étudier doit être un plaisir et pas une contrainte, que le savoir est un bien inestimable.

                                                      Cdlmt


                                                    • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 17:26

                                                      @ Sylvain Reboul

                                                      Pour la facilité, ne commencez pas par censurer mon article !
                                                      Il me semble que je parle de
                                                      1- la démission de la professeur
                                                      2- la démission de l’administration
                                                      3- la démission collective des professeurs.

                                                      Je sais que ça fait mal à d’anciens professeurs de voir reprocher à une majorité de leurs collègues une démission collective. C’est ce que j’ai vu en une trentaine d’années d’expérience.
                                                      Cela n’enlève rien à la responsabilité de l’administration. Je l’ai écrit !

                                                      Mais j’ai pu voir qu’il était possible de faire respecter des règles malgré l’administration et les « chers collègues ». Seulement, pour cela, il ne faut pas courir après les faveurs comme « la Hors-classe » par exemple. Paul Villach


                                                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 10 décembre 2009 17:41

                                                      Je ne vous ai pas censuré, je n’en ai ni le pouvoir ni le désir, j’ai simplement élargi votre propos en (ré)insérant la problème de la violence scolaire dans le contexte de la relation de l’école et de la société dans l’esprit des élèves.

                                                      Ce qui me semblait curieusement manquer dans votre article. En effet les motivations des acteurs comme on dit aujourd’hui (je dirais plutôt des actants) qui jouent pourtant un rôle central dans cette affaire, comme dans tout comportement humain, sont oblitérées par un moralisme de la dénonciation qui me parait assez illusoire


                                                    • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 18:36

                                                      @ Renève

                                                      Quelle démagogie ! Mais n’ayez crainte, elle touche à son terme que vous le vouliez ou non ! PV


                                                    • heliogabale boug14 10 décembre 2009 18:41

                                                      Vous avez tout à fait raison : le système éducatif français ne promet plus rien en terme d’élévation sociale, le mythe du petit-fils de paysan devenant normalien puis président de la république (pompidou) est mort.
                                                      Il y a plusieurs causes à cela notamment que le professeur n’est plus ce prophète amenant le savoir. Quand de nombreux professeurs font tout pour que leurs enfants n’aillent pas dans une ZEP ou dans un établissement moyen, on voit le niveau de confiance qu’ont ceux-ci dans leur maison. C’est à mon avis un élément très grave, c’est même un signal très fort envoyé aux élèves de zones défavorisés. Ils participent (avec les parents d’élèves des mêmes catégories sociales, qui profitent des conseils des professeurs-amis) à une casse sociale tout aussi indigne que celle menée par Sarkozy. Pire, à l’intérieur des établissements plutôt mixte, c’est pareil. Des parents d’élèves font en sorte que leurs enfants aillent dans les bonnes classes, en choisissant les bonnes options (il faudrait revenir sur ce « deux poids deux mesures » de nos temps) ou mieux en sollicitant un rdv chez le proviseur ou le proviseur-adjoint.
                                                      La violence n’est que la conséquence de ces inégalités de structure (ne provenant pas du travail ou de supposés talents).


                                                    • jim34 10 décembre 2009 19:01

                                                      à Sylvain Reboul

                                                      Vous évoquez des viols .

                                                      Comment avez-vous eu connaissance des faits ?

                                                      Dans le cas où vous auriez été témoin de rapports de force entre groupe de tyrans et victimes potentielles, où situez-vous votre responsabilité individuelle ?


                                                    • Paul Villach Paul Villach 10 décembre 2009 19:29

                                                      @ Renève

                                                      Je veux dire que j’observe depuis 25 ans, un grand changement.

                                                      1- Ce qui n’était jamais rapporté dans les médias officiels, commence à l’être. Je le dis en début d’article. Ce qui se passe dans les bahuts est tellement énorme, que ça ne peut plus être caché. Dieu sait si les médias officiels ont été pourtant de bons porte-parole de l’administration. Mais il y a désormais Internet.

                                                      2- L’invraisemblable propagande autour du film « Entre les murs » a eu, semble-t-il, un effet positif, mais pas celui qu’attendait le ministre en célébrant « la Palme d’or » gagnée à Cannes comme un hommage à tous les enseignants de France. Quel scandale d’oser pareille ineptie !
                                                      Dans les coins les plus reculés du pays, ce film a mis sous le nez des citoyens un état insupportable de l’École républicaine avec un professeur Marin, joué par Bégaudeau, en dessous de tout, à égalité avec l’administration.

                                                      3- Quelle va être l’étape suivante ? Les professeurs vont-ils réagir ? Je le souhaite, mais n’en crois rien, ce n’est pas dans leur culture. Leur culture est une culture de soumission aveugle à l’autorité, ils y ont été élevés depuis la plus tendre enfance. Ils ne peuvent imaginer une autre manière d’être, ces anciens bons élèves.

                                                      4- Je crains que la privatisation ne se rapproche dans ce cas à grand pas, avec un maintien du service public, bien sûr, mais comme dépotoir, pour ceux qui n’auront pas les moyens d’aller dans le privé.

                                                      5- C’est désastreux. La violence imbécile de ceux pour qui l’École républicaine est faite en priorité, est retournée contre eux ! Quand ils s’en apercevront, il sera trop tard. Paul Villach


                                                    • french_car 10 décembre 2009 23:19

                                                      @Villach vous écrivez étrangement : Leur culture est une culture de soumission aveugle à l’autorité, ils y ont été élevés depuis la plus tendre enfance. Ils ne peuvent imaginer une autre manière d’être, ces anciens bons élèves.
                                                      Je ne puis que vous plébisciter mais il me semble que c’est en cette soumission à l’autorité que vous ne cessez de voir l’avenir de l’enseignement. Quelle alternative proposez-vous ?
                                                      On ne vous voit d’ailleurs jamais faire de propositions, par exemple de mieux associer les familles à ce qui les concerne au premier chef : l’instruction de leurs enfants.


                                                    • Yohan Yohan 11 décembre 2009 09:13

                                                      Vision très lucide de Paul Villach


                                                    • jim34 11 décembre 2009 09:35

                                                      french_car, vous confondez soumission aveugle à l’autorité et respect des règles !
                                                      Un prof n’est pas là pour faire de la garderie, jouer au parent ou remplacer l’assistante sociale .
                                                      Ce n’est pas le problème de l’Education nationale de faire de la garderie .

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