« Devant la dégradation constante de cette situation, la direction du club et les pouvoirs publics ont alors pris des « mesurettes » : quelques interdictions de stade, un peu plus de caméras, des discours lénifiants, et la signature d’une convention entre le club et certaines associations de supporters - les plus « tranquilles » - en mars 2005. D’ailleurs, Nicolas Sarkozy, toujours prompt à s’emparer de ce type de sujet, allait même jusqu’à rencontrer certaines associations, et promettait dans la foulée d’éradiquer la violence des stades. »
- Nous voilà dans un contexte international assez brûlant, nous voilà dans une atmosphère nationale assez acide, nous voilà à la veille d’une campagne d’élection présidentielle assez virulente... Organiser un tel match comme si de rien n’était relève plutôt de l’insouciance ou de l’inconscience malsaine !
Ce qui est arrivé était potentiellement prévisible surtout entre supporteurs du PSG et ceux de Tel Avive. C’est malheureux que cela finisse par mort d’homme, c’est inconcevable, c’est insupportable !
Les premiers à incriminer sont les pouvoirs publics, préfet, forces de l’ordre, organisateurs et consorts ainsi que les associations et clubs de supporteurs de deux cotés. Ils auront du prévoir parce qu’ils savaient que cela risque de se produire, parce qu’ils étaient là pour ça ! Aucune mesure ou « mesurette » ne peut rendre la vie au jeune homme mort !
Cet accident mortel et ses « mesurettes » hyper médiatisées desservent la paix sociale et ne servent que l’irrationnelle course à la présidence...
Enfin...Bref !
P.M.