« Compassion et assistance à personne en danger sont de puissants réflexes inculqués dès le plus jeune âge par l’éducation. »
- De moins en moins, malheureusement. Et si la famille ne le fait pas, ce n’est pas la télé qui la remplacera ! J’ai été visiteuse de prison, et je me souviens de gamins de 13 ans qui étaient comme de petites bêtes sauvages. « Elevés » sans amour, comment auraient-ils pu connaître la compassion ?
« Aucune société ne saurait survivre si étaient laissés sans secours les plus faibles de ses membres. »
- Nous y arrivons peu à peu... L’enfant-roi est victime tout comme les vieux oubliés.
L’essentiel est d’être lucide. Comme beaucoup, je reçois des quantités de demande d’aide chaque jour par la poste. Je dois dire que ce n’est pas facile d’en mettre la plupart à la poubelle, d’abord parce que mon budget a des limites, et aussi parce que je sais que d’autres sont des « faux ».
Quant aux « élèves difficiles des quartiers défavorisés », je pense qu’ils sont effectivement des victimes. Mais ce n’est certes pas en pleurant sur eux qu’on les aidera. Je ne comprendrai jamais pourquoi on ne met pas « le paquet » pour éduquer et instruire des enfants. Bien au contraire « on » diminue le nombre des enseignants. Je suis sûre qu’il y aurait des volontaires pour ces écoles si les classes étaient ramenées à 12 élèves, et où la discipline serait exigée.
Ce n’est pas de compassion dont ils ont besoin, à moins que cette compassion ne mène à une meilleure prise en charge.
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