L’idée que les pauvres et les chomeurs ne peuvent pas être écolo est une tarte à la crême parfaite.
Confondre le communisme stalinien et l’écologie est un amalgame honteux et ridicule.
Vous faites partie de ceux qui défendez, de manière sous-jacente, que la libéralisme est l’aboutissement de tout, la fin de l’histoire, et refusez d’envisager que de nouveaux modes de vie puissent être mis en oeuvre sous prétexte que vous n’avez encore jamais vu ces nouveaux modes à l’oeuvre. Si l’humanité avait toujours considéré l’évolution de son mode de vie de cette façon, nous n’aurions même pas connu le libéralisme que vous louez de manière implicite. Celui-ci sera réellement la fin de l’histoire, mais surtout celle de l’humanité, si nous restons dans une attitude aussi psycho-rigide que la vôtre.
Le terme décroissance semble poser problème, mais la logique qui se cache dans le terme porte en elle les germes d’un nouveau mode de relation au monde, qui ne sera pas basé uniquement sur l’exploitation des ressources, et dont le paradigme ne sera plus uniquement basé sur une croissance économique, qui à ce jour, est en grande partie une croissance virtuelle et fictive, nocive pour l’environnement dont nous dépendons tous pour exister, il serait temps de s’en rendre compte, au lieu d’en rester à des faux-débats manichéens sur l’opposition entre le développement économique, prétendument nécessaire et forcément bénéfique à la qualité de vie, et une écologie vue comme une sorte de stalinisme maquillé. Les choses ne sont pas aussi simple, et à en rester à des arguments aussi binaires, on n’avance pas.