Cécile Duflot : écologie politique, décroissance et valeurs de gauche
Cécile Duflot a le vent en poupe et se retrouve aujourd’hui en situation de souffler l’Île-de-France au grand frère socialiste Jean-Paul Huchon. Les derniers sondages montrent que les électeurs de gauche sont prêts à reporter leurs voix sur la candidate Verte. Pourtant sur bien des points, les convictions de Cécile Duflot sont incompatibles avec les valeurs de gauche.
Tant que les écologistes ne représentaient qu’une force d’appoint pour la gauche, nous pouvions faire l’économie d’une réflexion sur les réelles valeurs des écologiste, et en particulier sur l’une de leurs idées-phares : la décroissance. La montée en puissance des questions écologiques et les succès électoraux des Verts ont fondamentalement changé la donne.
Les Verts sont aujourd’hui en mesure de gouverner la première région de France. Si les écologistes étaient de bons sparring-partners au temps de la gauche plurielle (apportant leur force de conviction et d’influence), nous sommes obligés de nous demander aujourd’hui si l’électorat de gauche peut suivre Cécile Duflot les yeux fermés ?
Comme une majorité d’électeurs de gauche, j’ai de la sympathie pour les Verts et leur combat pour l’environnement. Mais comme une majorité (je l’espère du moins) d’électeurs de gauche, je place le progrès social au premier rang de mes priorités. La protection de la planète ne peut pas se faire au détriment des hommes et en particulier des classes populaires.
La décroissance que Cécile Duflot défend, est fondamentalement incompatible avec le progrès social. La décroissance est synonyme de baisse du pouvoir d’achat, de récession, de chômage de masse, de destruction de notre système social. Cécile Duflot est sympathique, mais je ne la suis pas dans ce projet de société qui se fera au détriment des plus faibles.
Les pays du tiers-monde d’abord, qui sans croissance ne pourront jamais rattraper leur retard économique et resteront à tout jamais dans la misère. Les classes populaires des pays riches ensuite qui seront les premières victimes de cette baisse du pouvoir d’achat, les premiers licenciés, et in fine les véritables perdants de cette casse sociale annoncée.
On peut tenir tous les beaux discours du monde, il sera impossible de financer des retraites, des assurances chômage, et toutes les protections sociales, avec une économie en constante récession.
La décroissance est anti-sociale et est incompatible avec les valeurs de gauche. Tant que les Verts français ne se seront pas défaits de cette idéologie destructrice, nous ne pouvons pas leur accorder notre confiance pour gouverner.
Nous sommes tous attachés à la sauvegarde de l’environnement et nous devons trouver les moyens de ne pas détruire notre planète. Mais l’ambition de la gauche est avant tout de permettre le progrès social : pas de casser deux siècles de lutte !
Je vais même aller plus loin. La décroissance, telle que présentée par les Verts, nous mènera fatalement à un projet de vie ultra-libéral. Chacun pour soi et Dieu pour tous ! Les riches ne seront qu’un peu moins riche (mais toujours dominants) tandis que les pauvres basculeront dans la précarité. La casse sociale de Sarko c’est de la blague à côté !
58 réactions à cet article
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Sauf que Europe Ecologie prône le Revenu Universel, qui permet d’ajuster le revenu minimum de base cumulable avec tous les autres revenus à la masse monétaire de la zone économique, et donc d’équilibrer le ratio pauvres / riches par une simple manette.
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D’accord avec Galuel. Votre article est un plaidoyer anti-vert basé sur des inexactitudes dont j’espère qu’lles relèvent plus de l’erreur d’appréciation que de la tentative de manipulation.
A l’évidence, les progrès sociaux et environnementaux sont compatibles dès lors que le système que l’on prône est basé sur une répartition plus équitable des richesses.
Votre soi-disant risque de dérive ultra-libérale n’est qu’un leurre ! -
Pourtant sur bien des points, les convictions de Cécile Duflot sont incompatibles avec les valeurs de gauche. !!! (l’auteur)
Mais de quelles valeurs de gauche, Marcopolo, nous parle-t-il ? -
@ l’auteur : vous écrivez « nous sommes obligés de nous demander aujourd’hui si l’électorat de gauche peut suivre Cécile Duflot les yeux fermés ? » ... Mais aucun citoyen qui se respecte ne doit suivre qui que ce soit les yeux fermés !!
Pour le reste, tout ce que vous dites est discutable. En particulier, les maux dont vous accusez la décroissance sont en réalité les maux occasionnés par l’idéologie de la croissance (et la surconsommation qui va avec). D’autre part, à ma connaissance aucun partisan de la décroissance n’a jamais demandé que les pays pauvres rentrent en récession !!
Sur l’aspect politique (des partis), il se pourrait bien que les querelles internes au PS et son immobilisme finissent par « rabattre » pas mal de ses électeurs vers Génération Ecologie.
Et si Génération Ecologie apporte des propositions audacieuses dans le débat public, ce sera tant mieux !
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Où avez vous vu que Cécile Duflot défendait la décroissance, à part dans le discours de l’UMP ? Que comprenez vous à ce terme que vous confondez avec récession ? Depuis quand les socialos s’occupent ils de social (qui a fait exploser la précarité et les privatisations ?)
Pff si les socialos en sont a reprendre l’argumentaire de Frédéric Lefebvre pour sauver leur liste de notables à moitié composé de repris de justice....
Je vire à l’écologie !-
Et bien tous ceux qui ont lu l’interview de Mlle Duflot dans le Monde du 5 décembre !!!
Ce n’est qu’un mot dit elle !!
Et bien si en politique les mots n’ont plus de sens où va t’on ?Cela ne proviens donc pas des militants zélés de l’UMP mais bien de la première secrétaire Verte de France !
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Cette interview est en effet très intéressante. Je cite :« Notre modèle de production et de consommation ne répond pas à un équilibre durable de la planète. »
Il est heureux que les Verts deviennent enfin vraiment écologistes !
Franchement, qu’y a-t-il de scandaleux là dedans ?
Reste un problème de cohérence chez Les Verts : Les discourts de Dany le rouge plaisent certainement bien plus à l’auteur de l’article !
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Marcopolo semble être de bonne foi mais il utilise des notions dont il ne connait pas le sens.
Des décennies de conditionnement productiviste et de méconnaissances économiques ne peuvent aboutir qu’à de genre de confusions dans l’esprit des gens. Le discours de Marcopolo est hélas un cas d’école.
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J’ajouterai également que les écolos ont intègrent bien la question sociale (car dans une planète où les ressources sont limitées, elles doivent être partagées). Alors que niveau environnement les socialos sont archi nuls. C’est souvent compliqué de changer de logiciel à 60 ans bien sonnés.
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Bien d’accord avec vous, Charpie.
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@ MG
Superbe vision du monde !! -
Non charpie, les écolos n’ont pas « intégré » pas la question sociale !
La question sociale a toujours été présente dans l’écologie, en ses fondements même...
Relisez DUMONT !
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Que vous dire ? C’est ni plus ni lmoins que le discours dominant que vous nous tenez là, celui qui arrange les nantis de droite comme de gauche.
L’alternative que vous présentez c’est : demain on rase gratis avec la gauche aux commandes ou bien ce sera le chacun pour soi ultra-libéral à cause des écolos. Plus démago, je vois pas !
Vous écrivez : « La protection de la planète ne peut pas se faire au détriment des hommes et en particulier des classes populaires ». Mais c’est la destruction de la planète qui en ce moment est en train de se faire, et au détriment des hommes, et en particulier des plus démunis ! Réveillez-vous, bon sang !-
On parle de décroissance énergétique ou décroissance de pouvoir d’achat, voir décroissance de PIB ? c’est 2 choses bien différentes. il faut rappeler qu’avec un baril de pétrole compris entre 120 et 150 $, sur l’ensemble du commerce mondiale, 50% du prix des marchandises globales correspond au cout de transport. Du gaspillage énergétique à l’état brut.
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elle est l’auteure d’une phrase qui restera dans l’Histoire
« ceux qui parlent dans mon dos parlent à mon cul... !! »
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Raison pour laquelle elle ne sort jamais sans Aspirine, en vertu de l’adage populaire qui dit : « Parle à mon cul, ma tête est malade ! »
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Les Verts-EE font patte blanche, on ne sait plus bien quels sont les principes qu’ils défendent. On sait en revanche Quels sont les intérêts qui les soutiennent et par lesquels ils sont tenus :
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Euh... c’est une blague ? Les écolos sont les seuls à se bouger sur le nucléaire !
Vous travaillez pour quel organisme gouvernemental ? -
Aucun. Je vous suggère de relire mon article. Tout y est.
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Le problème avec le terme de décroissance c’est que chacun y met ce qu’il veut.
On a ceux qui disent qu’une décroissance du PIB fait monter le chômage et la pauvreté.
Mais décroissance ne signifie pas l’inverse de la croissance ie la récession ?
Et à priori il s’agit bien de récession économique non ?
Il me semble qu’on y est en récession économique ! Alors on peut dire que les décroissants ont gagné ;)
A ceux qui défendent le concept et qui soutiennent mordicus que cela ne conduit pas à baisser le pouvoir d’achat, à augmenter le chômage etc. Que c’est « autre chose » sans jamais expliciter vraiment de quoi il s’agit ! J’attend qu’ils expliquent de quoi il s’agit vraiment alors.
Parce que jusqu’ à présent les personnes m’ayant vanté la décroissance n’ont jamais su expliquer ni de quoi il s’agissait vraiment, ni comment ils comptaient s’y prendre et vers cela nous mènerais.
Alors, j’attends une réponse satisfaisante !
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Tres simple
En gros,la dé-croissance,c’est quand on remplace les croissants par des racines séchées
Bon appétit !! -
La croissance est la conséquence d’un ensemble de besoins ’se nourrir, se loger, s’habiller, se cultiver ou cultiver son jardin«
La croissance nulle est la conséquence, de l’assouvissement des besoins » des réserves, un toit en propriété, un jardin qui donne bien«
La croissance imposée est celle qui résulte d’ obligations décrétees par les lois et diverses conventions. » Obigation de payer des taxes, de racheter des semences, interdiction de cultiver son tabac, de tondre le dimanche, de passer outre les monopoles, et certaines normes, érigées en barrages filtrants«
A population constante, la décroissance est impossible, sauf à l’imposer par la force en enfermant les individus dans des camps, et en leur attribuant moins que le necessaire.
La décroissance, c’est à dire une baisse importante de l’ activité, suppose que des réserves trés largemment supérieures aux besoins existent. Pour cela, il faudrait supprimer la majeure de la population, avoir l’avoir fait travailler, pour l’avenir des survivants.
Une décroissance, conséquence de la pénurie, pourrait naitre, qui indiquerait que le défi du remplacement des énergies, n’a pas été relevé.
En tout cas, si vraiment la décroissance est un but pour certains, ces »certains" sont des nullités, qui ignorent ce qu’est la réflexion-
Bonjour, Décurion.
Pas trop d’accord sur la décroissance. A mon avis, si elle implique en effet une baisse de l’activité, elle n’implique absolument pas « d’avoir des réserves supérieures aux besoins », mais de revoir les modes de vie. On peut parfaitement vivre en limitant sa consommation énergétique, en logeant dans des maisons ou des appartements plus petits mais plus rationnels en terme d’habitabilité, en consommant des produits locaux et de saison, en favorisant la création de véritables pôles habitat-emploi, en diminuant la puissance des véhicules, en utilisant plus les transport en commun, en limitant sa garde-robe, etc... -
bonjour Fergus,
Tout ce que vous écrivez, contribue à créer de la croissance.
Un habitat plus petit, plus « écologique », crée un besoin en matériaus, en financement, en main d’oeuvre, en matériel et outillage, le tout générateur de croissance. Idem pour l’habitat obsolète, qu’il faut démolir ou reconvertir. Idem pour les véhicules à fabriquer et à démolir.
Pour consommer des produits locaux, il faut les produire soi même, ou qu’un paysan s’y colle. On ne fait pas pousser des tomates, des petits pois, des magetouts, et autres, comme on cultive du maïs. Il faut du personnel sur place , en nombre suffisant. Cela crée de la croissance, et remet en place un tissu économique, qui n’existe plus. Je maintiens que la décroissance ne vaut que comme slogan.Dans une décennie, peut être quand les individus auront réussit à ne posséder que du durable, nous serons en croissance résiduelle, en attendant seuls ceux qui ont tout ce qu’il faut peuvent y croire et en réver. -
à Décurion pour qui « La croissance imposée est celle qui résulte d’ obligations décrétées ».
Là tu as raison mais tu oublie l’essentiel !
—> « L’obligation » essentielle consiste à payer ses dettes.
La croissance est surtout monétaire et n’enrichi pas vraiment. Elle est indispensable à notre économie basée sur les dettes. Elle n’est pas indispensable à l’homme !
Pour en sortir il faut d’abord détruire les masse monétaires en excès, donc passer par une décroissance.
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Mes libéraux ont réussi à récupérer les écolos avec la taxe carbone qui servira à appauvrir un peu plus les français et Duflot a marché. Quelle niaiserie !
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Les libéraux n’ont pas récupérés les écolos qui étaient contre la taxe carbone telle que proposée par l’état.
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Sans être un spécialiste de cette notion de décroissance, je peux dire que cela recouvre des incitations à mieux consommer en renchérissant le superflu et en rendant plus accessible l’indispensable ; tant d’un point de vue social qu’écologique.
Croissance= création de richesses=moyens pour le progrès social
Décroissance=moins de créations de richesses=caisses vides interdisant le progrès social.
Je récuse de bout en bout, cette grille de lecture ultra libérale (et réductrice) défendue par l’auteur pour décrédibiliser la notion de décroissance. Selon lui, la décroissance est synonyme de régression sociale. Ce qui accrédite l’idée que la protection sociale est un gadget pour pays riches ; donc un privilège accordés aux assurés sociaux qui ne doivent leurs avantages que si les riches ont de l’argent de poche à leur consacrer. Tenir un tel langage est parfaitement scandaleux.
Je lui réponds donc que même dans un cycle de croissance, nous ne ponctionnons pas assez les très hauts revenus pour financer les indispensables mesures de solidarité collective.
Alors pourquoi devrions-nous nous en priver dans un cycle de décroissance, et pourquoi ne pas considérer la décroissance selon d’autres régulations fiscales et financières pour favoriser d’avantage le progrès social ?
Nota :
Sans parler de son agressivité hors de propos envers les Verts, la tonalité de cet article mondre sans le moidre doute que l’auteur est bel et bien un ultralibéral, qui manipule des valeurs gauche pour expliquer qu’on ne pourra les garder si on coupe la pompe à fric.-
Tout à fait Mojo !
J’ajouterais que notre auteur « qui manipule des valeurs gauche pour expliquer qu’on ne pourra les garder si on coupe la pompe à fric » doit être socialiste !
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Le projet d’Europe Ecologie ne manque pas d’intérêt, et part de bonnes intentions.
Néanmoins, comme le souligne l’auteur, il lui manque souvent des éléments de réalisme pourtant indispensables. Ce n’est pas toujours le cas chez tous les membres de ce regroupement, mais la vision de Mme Duflot, en particulier, pâtie d’une absence de considérations pour les mécanismes de fonctionnement de notre société.
Surtout en plaçant l’environnement, en non l’humain, au centre de leur modèle, les Verts, encore plus qu’Europe-écologie soutiennet parfois des initiatives allant à l’encontre de l’intérêt des classes modestes, ou irréalistes. Deux exemples illustrent ce problème en Île-de-France :
- Afin de limiter les déplacements urbains, et donc la pollution liée aux transports, les Verts proposent de densifier l’habitat, notamment autour des gares. Or, la région parisienne souffre déjà d’une densification excessive, beaucoup de Franciliens aspirant justement à plus d’espace autour de leur logement. La solution ne passe donc pas par une densification accrue, mais par une diminution de la demande de transports, en déconcentrant l’emploi (à l’inverse de la politique de pôles actuelle, dont la Défense est l’exemple par l’absurde).
- Comme l’auteur le signal, il faut appeler un chat un chat. Décroissance est synonyme de récession. Même pour la bonne cause, une décroissance/récession économique diminue mécaniquement la richesse d’un territoire, et donc ses capacités financières ( pour agir à différents niiveaux) et les emplois disponibles. Sur l’emploi, Mme Duflot défend l’idée de création de 50.000 emplois « verts ». Mais en condition de décroissance, on assisterait là à un simple transfert d’emplois d’une activité vers une autre, voire à un solde globalement négatif. Et faute de croissance, la région serait incapable de mettre en oeuvre des mesures de soutien auprès des personnes les plus touchées.
Je partage donc assez largement l’analyse de l’auteur sur le rôle des écologistes : s’ils sont indispensables dans les assemblées et organes de gouvernance, afin de sensibiliser les politiques aux dégats possibles sur l’environnement de leurs actions, leur modèle économique manque encore trop de réalisme pour leur confier les rennes du pouvoir.
Pour autant, si je considère le modèle actuel présenté par l’UMP pour la région comme économiquement absurde et socialement inhumain, j’ai été très défavorablement surpris par les idées énoncées ce week-end par Mme Aubry sur l’emploi, qui préconise de nouveau un nombre massif d’emplois aidés, donc à la fois couteux et temporaires.
Le développement durable, c’est aussi des emplois durables... et il faut pour cela que ces emplois soient économiquement justifiés. Et la qualité de vie, principale préoccupation d’une majorité d’habitants, semble étrangement absente de ces discours.
Bref, il est temps de replacer l’habitant et ses préoccupations au coeur des projets politiques, plutôt que de vouloir le faire rentrer à tout prix dans des modèles théoriques et/ou idéologiques.-
Tout à fait d’accord avec Voltaire, qui a une position équilibrée, analysant les arguments avec discernement et réalisme. Il faut remettre un peu d’humain dans tout cela !
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anty 14 décembre 2009 18:20La qualité de vie et les rêves de gens sacrifiés
Vive l’écologie planifié
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Article à la limite du mensonger, l’auteur étudiant ferait mieux de retourner en cours d’économie.
Il ne fait aucune analyse sérieuse sur les concepts de croissance et de décroissance.
Il récite des dogmes fallacieux et simplistes, ce que ne fait pas Mme duflot.
http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Accueil-
La Charte de La DécroissanceLe projet de la décroissance est la seule alternative possible au développement de la misère et à la destruction de la planète. La décroissance est un mouvement d’idées et un ensemble de pratiques qui n’appartiennent à personne. La Décroissance entend être au service de cette cause, mais ne prétend pas en être le dépositaire exclusif. Il se veut au contraire un vecteur de débats et de mobilisations pour convaincre les partisans du « développement durable » de leur impasse.
Forts du principe que les choix politiques sont l’affaire de tous. Nous défendons quelques grands principes qui constituent notre identité et la raison de notre combat. Nous sommes foncièrement humanistes, démocrates et fidèles à des valeurs comme la liberté, l’égalité et la fraternité. Nous ne croyons pas qu’il faille choisir entre la question écologique et la question sociale, qui sont pour nous intimement liées. La décroissance vise à rendre aux générations futures une planète sur laquelle non seulement il sera encore possible de vivre mais où il fera bon vivre.
La décroissance ne propose pas de vivre « moins » mais « mieux », avec « moins de biens et plus de liens ». Elle repose sur une autre conception de la société que toutes celles que proposent les autres partis politiques. Elle se fonde sur un autre rapport à l’espace et au temps mais qui n’est qu’une façon de renouer avec une longue histoire de combat contre dominations et aliénations. Nous sommes convaincus que l’émancipation sera l’oeuvre des humains eux-mêmes et au premier chef des plus faibles. Nous croyons en la possibilité de poursuivre l’aventure pour une société plus humaine, loin de toute idéalisation du passé ou des traditions ou d’un ailleurs. Nous n’avons pas de modèle car nous croyons à la nécessité d’inventer ensemble une société viable et juste.
Nous combattons tout système productiviste et société de consommation mais nous ne voyons pas dans l’humanité notre adversaire. Nous pensons qu’il est possible et nécessaire de réconcilier le « principe responsabilité » et le « principe espérance ».
Non au capitalisme vert : la mascarade de la croissance verte, le consumérisme,
la marchandisation des enjeux écologiques…
La solution ne peut pas être cherchée dans l’invention d’une « finance verte » comme moyen de régulation du système capitaliste productiviste.
http://www.ladecroissance.net/index.php?chemin=textes/frinjo-
anty 14 décembre 2009 17:44C’est un ensemble de slogans imprécis qui versent dans l’angélisme.
Qui dit mieux...
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"Il se veut au contraire un vecteur de débats et de mobilisations pour convaincre les partisans du « développement durable » de leur impasse. «
Déjà, pas de développement durable, qu’es ce que cela veut dire exactement ?
»Nous combattons tout système productiviste et société de consommation«
Contre ce que vous appelez la société de consommation, mais à quoi est du cette société ?
Il est clairement expliqué contre quoi s’érige cette définition de la décroissance.
En revanche, pour ce qui est des solutions proposées c’est le flou total :»La décroissance ne propose pas de vivre « moins » mais « mieux », avec « moins de biens et plus de liens ».«
Cela mérite d’être développé car il est là le programme ! Sauf qu’il n’y a rien de concret ensuite à part des annonces de bonnes intentions.
»Elle se fonde sur un autre rapport à l’espace et au temps mais qui n’est qu’une façon de renouer avec une longue histoire de combat contre dominations et aliénations«
Je ne comprend pas cette phrase, quel rapport entre notre rapport au temps et à l’espace et le combat contre domination et aliénation ? D’ailleurs de quelles dominations et aliénations parle-on ici ?
»Nous n’avons pas de modèle car nous croyons à la nécessité d’inventer ensemble une société viable et juste. "
La réponse semble être ici : après les bonnes intentions, on suggère d’inventer une autre société mais sans avoir idée ne serais-ce que des contours de celle-ci.
Pour conclure, cette définition me fait penser que les décroissants savent ce qu’il ne veulent pas (capitalisme, société de consommation, développement durable) mais ne savent pas ce qu’ils veulent. Et, il semble qu’ils n’aient pas d’idée quand à la mise en place de cette nouvelle société. Bref, cela semble assez onirique tel que c’est présenté dans cette définition.
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La décroissance est un concept fumeux qui est avant tout un choix individuel. Impossible donc d’en faire une politique...
Je rigolais l’autre jour où l’on montrait une sorte de lotissement « décroissant », implanté à l’écart de la civilisation avec des chalets en bois , des toilettes dites « sèches » etc...
L’un des protagonistes disait ne pas avoir installé de panneaux solaires, car il n’en connaissait pas l’« emprunte écologique » ! On nage en plein fondamentalisme écolo ! -
cette article pue le mensonge, l’ignorance, et la stupidité. Avant de ce prétendre rédacteur vas voir ce qu’est le terme de décroissance, et en quoi Europe Écologie soutient ce concept, sans être le principal.
j’aimerais te rappelé que les vert ce n’est pas que la protection de l’environnement, c’est avant tout la protection des êtres, vivants en commun, de l’air au ours polaire en passant par l’homme.
"Tant que les écologistes ne représentaient qu’une force d’appoint pour la gauche« , he oui a force de s’appuyer sur vos lauriers et vous déchirer entre vous, ( dans tous les partis de gauche ), vous oubliez l’essentiel la préoccupation des citoyens.
» nous pouvions faire l’économie d’une réflexion sur les réelles valeurs des écologiste, et en particulier sur l’une de leurs idées-phares : la décroissance" ha bon tu es à Europe Ecologie pour prétendre connaitre leur idée phare ? surtout qu’elle vient des décroissant, mouvance ultra écologiste.
TU NE MÉRITE PAS QUE L’ON S’ATTARDE SUR ARTICLE AUSSI MAUVAIS QUI N’EST QU’UN RAMASSIS DES CONNERIE DE SARKO & CO ET DE C’EST INCAPABLE A LA TÊTE DU PS ( ...MARTINE SI TU ME LIS ).
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Article intéressant,bien qu’il ne fasse que reprendre tout ce que l’on savait déjà.Des sociétés égalitaires,solidaires,humanistes,on a déjà donné non ?
Tout le monde rêve ou a rêvé de ce genre de société.Vous avez un modèle en fonctionnement quelque part ?Car à part de belles théories,je n’ai pas encore vu ce modèle confronté aux réalités.j’ai entrevu une émission télé,où Mlle Doflot expliquait avoir appartenu au mouvement JOC.Si je comprends bien, elle n’a fait que changer de « crémerie » en tentant d’imposer un autre dogme.Ceux ici qui prônent la décroissance devraient aller raconter leur belle théorie à tous les gens qui viennent de perdre leur emploi, à tous ceux qui vont le perdre dans les prochains mois,et qui ne risquent pas d’en retrouver avant longtemps.Qu’ils m’expliquent déjà en quoi les énergies renouvelables peuvent assurer la fourniture de courant à un prix accessible au plus grand nombre et de manière pérenne ?Qu’ils répondent à cette simple question:pourquoi diable les allemands,champions de l’éolien,qui possèdent eux des filières industrielles dans ce domaine, construisent 15 centrales à charbon ?-
L’idée que les pauvres et les chomeurs ne peuvent pas être écolo est une tarte à la crême parfaite.
Confondre le communisme stalinien et l’écologie est un amalgame honteux et ridicule.
Vous faites partie de ceux qui défendez, de manière sous-jacente, que la libéralisme est l’aboutissement de tout, la fin de l’histoire, et refusez d’envisager que de nouveaux modes de vie puissent être mis en oeuvre sous prétexte que vous n’avez encore jamais vu ces nouveaux modes à l’oeuvre. Si l’humanité avait toujours considéré l’évolution de son mode de vie de cette façon, nous n’aurions même pas connu le libéralisme que vous louez de manière implicite. Celui-ci sera réellement la fin de l’histoire, mais surtout celle de l’humanité, si nous restons dans une attitude aussi psycho-rigide que la vôtre.
Le terme décroissance semble poser problème, mais la logique qui se cache dans le terme porte en elle les germes d’un nouveau mode de relation au monde, qui ne sera pas basé uniquement sur l’exploitation des ressources, et dont le paradigme ne sera plus uniquement basé sur une croissance économique, qui à ce jour, est en grande partie une croissance virtuelle et fictive, nocive pour l’environnement dont nous dépendons tous pour exister, il serait temps de s’en rendre compte, au lieu d’en rester à des faux-débats manichéens sur l’opposition entre le développement économique, prétendument nécessaire et forcément bénéfique à la qualité de vie, et une écologie vue comme une sorte de stalinisme maquillé. Les choses ne sont pas aussi simple, et à en rester à des arguments aussi binaires, on n’avance pas.
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Europe ( libérale ) écologie , fervent soutien du Traité de Lisbonne , n’ a JAMAIS pu faire le lien entre les problémes écologiques et la crise sociale ...« crise sociale » sont des mots inconnus pour leurs leaders médiatiques...c’ est leur égo et leur envie de pouvoir qu’ ils cultivent.... !
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Cécile semble différente de Dany... Ne jetons pas tout !
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Non l’auteur et décurion, vous vous gourez. Optimiser la croissance (du PIB) revient souvent à optimiser le gâchis et l’innefficience, c’est assez facile à montrer, par contraposition :
Souvent, l’efficience nuit à la croissance, exemples :
-Soient tous les matériaux pour construire un pavillon standard : si vous orientez la grande façade au sud et que vous y placez la pluspart des fenêtres, vous diviserer par deux la consommation de chauffage, privant edf ou le marchand de fuel de revenus, diminuant le PIB d’autant.
et on peut en trouver plein d’autres
-phytoépuration plutôt qu’épuration classique avec résidus à la chaîne,
-isolation botte de paille plutôt que laine de verre,
-toilette sèches plutôt que déféquer dans l’eau potable,
etc...On peut aussi trouver pleins d’exemples où une nuissance engendre de la croissance.
Et aussi, une augmentation du PIB n’amène pas forcément une nuissance.
Moralité, optimiser la croissance du PIB ou sa décroissance sont aussi débiles l’un que l’autre. Il faut jeter cet indicateur à la poubelle, soit L’OBJECTION DE CROISSANCE.
Les « décroissants » sont pour la pluspart des « objecteurs de croissance », mais Serge Latouche, un des théoricien de la « décroissance » a amener ce vocable soit-disant par provocation.
A mon avis, il a eu tort, preuve en est la confusion engendrée par ce mot ici et ailleurs.
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vous diviserer par deux la consommation de chauffage,
A quoi servent ensuite les économies réalisées ?
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Je voudrai signaler à l’auteur de cet article qu’il y a en France plusieurs millions de personnes qui subissent « la décroissance » pendant qu’une toute petite minorité « accroisse » leur richesse, et se moquent de l’environnement.
Il est urgent que l’auteur étudie d’un peu plus près « la décroissance ».@joletaxi
Si l’Allemagne construit des centrales à charbon c’est pour la compétitivité, la concurrence et les bénéfs des actionnaires , ce n’est certainement pas pour le bien être des populations et moins pollué. Le CO2 sera réguler par la « bourse », c’est tout dire.-
trop drôle !
Ayez un moment de lucidité.Suite à la grande panne qui a failli mettre tout le réseau européen par terre,les allemands ont compris.Vous apparemment pas. -
"La décroissance est anti-sociale et est incompatible avec les valeurs de gauche »
C’est faut, c’est de l’idéologie pure que d’affirmer un truc pareil.-
bonjour marco polo
j’avoue n’avoir jamais lu en entier un programme des verts. la décroissance si l’on n’en défini pas les contours et que l’on n’envisage pas l’activité de remplacement de celles qui vont disparaitre. si en agriculture l’on revient à une économie locale qui exige moins d’intermédiaire et de transport tous ceux qui tirent leur source de revenu de cette mode de consommation de tout en tout temps et toute heure, en perdront leur activité moins d’énergie pour le transport moins de production de camions et autres donc réduction de l’activité des constructeurs etc.
il faudra donc avoir un projet social pour la disparition de ces emplois, le seul moyen est de ne pas développer en parallèle d’autres activité toutes aussi polluante mais d’offrir un revenu d’enseignement pour les envoyer dans des universités du savoir qu’il faut créer car c’est de lui que dépend notre futur.
cordialement.
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Le fond du problème ce n’est pas que de gens sont pour la décroissance et veulent vivre plus dans le dénuement, mais qu’ils veulent absolument imposer cette idée à tout le monde sous des prétextes fallacieux en faisant notamment dans le catastrophisme.
De plus, c’est totalement ignorer qu’il y a encore beaucoup de gens sur cette terre qui aspirent à rejoindre notre niveau de vie, et je ne vois pas pourquoi on les empêcherait de le faire.-
« y a encore beaucoup de gens sur cette terre qui aspirent à rejoindre notre niveau de vie, »
Ils aspirent d’abord à manger, à sortir de la servitude et sont plus simples que ne ne laissent supposer ces propagandes « civilisatrices ».
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@ MarcoPollo
1°) Comment pourraitt-on voter pour quelqu’un suffisamment stupide pour avoir gratifié sa fille du ridiculissime prénom « Térébentine » ?
Gouverner , c’est prévoir. Cécile Duflot n’a même pas été capable de prévoir le torrent de quolibets que sa fille aura à subir pendant toute sa scolarité du fait de son prénom grotesque ! Personnellement , j’estime que certains prénoms sont un mauvais traitement à enfants ...
2°) Plus généralement , comment un électeur de gauche pourrait-il sans se boucher le nez pour quelque leader que ce soit de la gauche , qu’elle soit socialiste ou verte ? Mélenchon , à la rigueur, mais il est loin d’être clair dans ses alliances ....
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« L’objection de croissance » est une expression plus juste que « décroissance » et devraient l’employer ceux que préoccuppent tant l’homme que sa planète.
Car, comme dit plus haut, l’indicateur d’évolution du PIB qu’est la croissance cache un tas de réalités contradictoires tantôt bonnes tantôt mauvaises pour le social et/ou la planète.
Cet indicateur est secondaire. Le plus important est le PARTAGE de valeur ajoutée (richesse produite en un an) laquelle depuis 30 ans favorise de plus en plus la rémunération du capital que du travail. Donc les bénefices explosent alors que les revenus stagnent. Ce qui rend d’autant plus difficile la poursuite de cette même croissance. Mais surtout conduit à une situation sociale intenable à sauf à perfuser la société d’aides avec un financement qui se tarit du fait du ralentissement ET de la casse du système contributif (baisse d’impots, bouclier fiscal, niches,etc).
Avec un meilleur partage de la VA, même ralentie, l’économie dégagerait des revenus suffisants pour chacun, avec un maintien de « l’espérance de revenu » indispensable à la confiance et à la paix sociale. Les fluctuations du PIB n’entravent pas un progrès global, alors qu’une croissance à marche forcée crée un danger systémique par les tensions inégalitaires et les bulles qui finissent par exploser et « kracher » tout le système.
Le superflu (made in China, genre plasma à 500€) d’un côté valorise notre pouvoir d’achat (de superflu) et le détruit collectivement par la délocalisation alors que l’essentiel (loyer, emprunts,eau, edf, télécom, taxes...) est cher, non délocalisable et en hausse plus rapide que les revenus. Ajoutons à cela la hausse du chômage et les incapacités futures de l’indemniser convenablement, et l’impasse est patente.
TOUT CECI NE PEUT PAS DURER !
Cette économie n’est pas durable ni socialement ni écologiquement.-
Il me semble que Madame Cécile est une « collègue » d’Oncle Dany.... Le Vert-Satile,
voir :
http://www.lepost.fr/article/2009/12/13/1838175_oncle-dany-cohn-bendit-vive-la-mondialisation.html
et
http://www.lepost.fr/article/2009/12/10/1833629_oncle-dany-et-le-chomage-daniel-cohn-bendit.html
a(+)-
J’ajouterais pour conclure que Daniel Cohn-Bendit ne semble pas adhéré à la décroissance tel que définie dans le message de Reinette. Pourtant il est )à Europe écologie non ?
Voici le point de vue de « Danny le rouge » :
« Il y a des choses qui doivent décroître. Par exemple, il faut que la production de CO2 décroisse. Donc il faut une croissance des énergies renouvelables. Il faut arrêter avec ce faux-débat. Sarkozy s’est mis le doigt dans l’oeil en disant »on est pour la décroissance« . Oui, on veut que les industries polluantes décroissent. Et on veut que l’industrie verte croisse. Donc on est pas pour la décroissance, on n’est pas pour la croissance, on est pour un changement des modes de production »« (...) Une écologie qui prenne acte de l’économie de marché pour mieux la réguler. (...) Une écologie de l’innovation, de l’excellence, de la précision, qui renonce à la paresse intellectuelle de la pensée dogmatique et rompt avec l’approximation. Une écologie qui préfère la réalité à la pureté, ce qui ne l’empêche pas de rêver et de faire rêver. Une écologie de l’envie et de l’enthousiasme, qui -sans pour autant être naïve- tourne le dos au catastophisme, à l’écologie de la privation, de la peur, de l’urgence et de la menace ! (...) Une écologie libérale aux plans politique, culturel et sociétal. Une écologie moderne résolument tournée vers l’avenir, un mouvement du développement durable qui assume pleinement le mot développement. (...) Si vous voulez aujourd’hui vous attaquer à une décroissance de l’énergie du pétrole etc, il faut une croissance des énergies renouvelables ! »
Son point de vue semble vraiment contradictoire avec la « décroissance » telle que définie plus haut.
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Marcopolo,
Il semble que personne n’ait pris le temps de t’expliquer ce qu’est la décroissance.
Je te propose de débattre avec les gens en utilisant que les notions dont tu es sûr de connaître la définition. A moins qu’afficher ton ignorance et être ridicule soit pour toi un objectif (?)
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Moi je pensais que « l’écologie » était pour l’environnement !
« Ecologie politique », dites-vous ?
Je vous réponds, cacologie française, cacophonie générale et décroissance des valeurs universelles !
Pauvre humanité !
Mohammed.-
Duflot, cette malade à la tête de l’Ile de France ? Quelle horreur au secours ! Je préfère encore huchon !
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Décroissance n’est pas récession
Avant d’évoquer la décroissance, il faut parler de la croissance, comment est elle définie. Généralement on l’entend au sens économique. Elle est mesurée par différent indicateurs, en particulier le PIB (produit intérieur brut). Le problème arrive avec le constitution de ce PIB, il a de grosses lacunes.
En effet la production de biens le fait augmenter, tandis que la destruction de biens ne le fait pas diminuer. A l’inverse la destruction nécessitant une reconstruction, elle participe à l’augmentation de l’indice de croissance ! Une complète aberration. Bruler des voitures, vandaliser des bâtiments, produire des objets ayant une courte durée de vie c’est positif pour la sainte croissance ! Par contre c’est négatif pour la planète et pour toutes les êtres vivants qui l’habitent. Nous autres humains notamment.
Le bonheur n’est pas proportionnel au taux de croissance au contraire. Il faut sortir de cette pensée complètement déconnectée de la réalité. Cet outil de propagande capitaliste est tout simplement mauvais. On ne plante pas des carottes avec un escabeau, alors pourquoi mesurer la santé économique d’un pays à sa croissance ?
Pour ces raisons oui à la décroissance de la consommation inutile, des soit disant besoins « créés » par la pub, de notre impact environnemental, de la connerie humaine…
Mais également oui à la croissance de l’ouverture d’esprit, du bien être, des petits plaisirs de tous les jours, du partage, de l’amour de l’autre…
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