Sans être un spécialiste de cette notion de décroissance, je peux dire que cela recouvre des incitations à mieux consommer en renchérissant le superflu et en rendant plus accessible l’indispensable ; tant d’un point de vue social qu’écologique.
Croissance= création de richesses=moyens pour le progrès social
Décroissance=moins de créations de richesses=caisses vides interdisant le progrès social.
Je récuse de bout en bout, cette grille de lecture ultra libérale (et réductrice) défendue par l’auteur pour décrédibiliser la notion de décroissance. Selon lui, la décroissance est synonyme de régression sociale. Ce qui accrédite l’idée que la protection sociale est un gadget pour pays riches ; donc un privilège accordés aux assurés sociaux qui ne doivent leurs avantages que si les riches ont de l’argent de poche à leur consacrer. Tenir un tel langage est parfaitement scandaleux.
Je lui réponds donc que même dans un cycle de croissance, nous ne ponctionnons pas assez les très hauts revenus pour financer les indispensables mesures de solidarité collective.
Alors pourquoi devrions-nous nous en priver dans un cycle de décroissance, et pourquoi ne pas considérer la décroissance selon d’autres régulations fiscales et financières pour favoriser d’avantage le progrès social ?
Nota :
Sans parler de son agressivité hors de propos envers les Verts, la tonalité de cet article mondre sans le moidre doute que l’auteur est bel et bien un ultralibéral, qui manipule des valeurs gauche pour expliquer qu’on ne pourra les garder si on coupe la pompe à fric.