Décroissance n’est pas récession
Avant d’évoquer la décroissance, il
faut parler de la croissance, comment est elle définie. Généralement on
l’entend au sens économique. Elle est mesurée par différent
indicateurs, en particulier le PIB (produit intérieur brut). Le
problème arrive avec le constitution de ce PIB, il a de grosses
lacunes.
En effet la production de biens le
fait augmenter, tandis que la destruction de biens ne le fait pas
diminuer. A l’inverse la destruction nécessitant une reconstruction,
elle participe à l’augmentation de l’indice de croissance ! Une complète
aberration. Bruler des voitures, vandaliser des bâtiments, produire des
objets ayant une courte durée de vie c’est positif pour la sainte
croissance ! Par contre c’est négatif pour la planète et pour toutes les
êtres vivants qui l’habitent. Nous autres humains notamment.
Le bonheur n’est pas proportionnel
au taux de croissance au contraire. Il faut sortir de cette pensée
complètement déconnectée de la réalité. Cet outil de propagande
capitaliste est tout simplement mauvais. On ne plante pas des carottes
avec un escabeau, alors pourquoi mesurer la santé économique d’un pays
à sa croissance ?
Pour ces raisons oui à la
décroissance de la consommation inutile, des soit disant besoins
« créés » par la pub, de notre impact environnemental, de la connerie
humaine…
Mais également oui à la croissance
de l’ouverture d’esprit, du bien être, des petits plaisirs de tous les
jours, du partage, de l’amour de l’autre…