@ italiasempre
Tout cela est très étonnant. César et Vercingétorix menaient un combat de petites unités comme on me l’a enseigné. C’est à croire que nous n’avons rien inventé et que nous n’avons fait que redécouvrir des techniques et des règles que le Moyen-âge aurait oubliées.
Vercingétorix mène un combat retardateur, type harcèlement ou coup d’arrêt, puis repli sur une base prévue et préparée à l’avance.
César exécute une progression en zone d’insécurité avec une cavalerie d’éclairage et un élément d’intervention en serre-file.
Alésia, c’était peut-être aussi et surtout un enjeu politique. Pour Vercingétorix, c’était un appel à tous les peuples de la Gaule pour réaliser enfin l’unité du pays comme il a dit vouloir la faire dans son discours de la région de Bourges. Pour César, c’était sa seule chance de salut après son échec de Gergovie. Sans sa victoire d’Alésia, comment aurait-il pu se justifier devant le Sénat des pertes qu’il avait subies.
A mon avis, c’est Vercingétorix qui avait l’initiative. Probablement pensait-il jouer gagnant dans les deux cas.. Dans le cas où César aurait renoncé à l’assiéger. Mais aussi dans le cas contraire. Comme César l’écrit lui-même, les Gaulois ne pouvaient imaginer qu’on puisse résister à deux armées qui prenaient les Romains en tenaille.