Excusez moi Federic, mais connaissez-vous bien l’islam ?
Suite à deux échecs militaires dans le passé, l’islam a compris que c’est avec la voie diplomatique, en utilisant les faiblesses de l’occident décadent, notamment ses extravagances démocratiques, ses notions exacerbées de « tolérance » et « liberté » et son étonnant relativisme qui renie ses propres valeurs, qu’il peut arriver à ses fins.
L’affrontement direct avec nos mœurs et coutumes que l’islam a choisi et avec lequel il s’est accrédité de nombreuses victoires, provoque de plus en plus de résistance, comme en Suisse, et nous incite à regarder de plus près le Coran et des études critiques sur cette religion. Peut-on alors espérer que la vielle Europe va se réveiller et se rendre compte qu’elle ne veut plus faire de concessions à une religion qui, en exigeant la soumission, prend possession de l’individu, de sorte que dans toutes les questions sur le comment vivre, comment penser et juger, comment se comporter, on se tourne vers elle, et uniquement vers elle, en totale soumission, pour trouver des réponses ? Phénomène que l’on peut voir sur les sites musulmans où les jeunes, filles et garçons, posent des questions au mufti comme « J’ai un ami non-musulman, est-ce interdit ? », « Est-ce permis de donner la main aux garçons ? ».
L’Europe diffère du monde islamique en ce qu’elle a réussi à exclure l’église de toute mainmise sur les idées et à accorder la prééminence de la raison. Processus inverse en Islam au cours duquel le salafisme l’a emporté très tôt sur les idées critiques. La critique, tout est là ! Où sont les Giordano Bruno, les Voltaire, les Diderot, les Condorcet du monde arabe ? Avec un « gap théologique » de sept siècles par rapport au monde chrétien, les pays musulmans n’ont, à ce jour, connu ni Renaissance, ni siècle des Lumières, ni Révolution. Pas de critique, donc pas de liberté, donc pas de démocratie.